Si Vous Voulez! Ch. 08

Informations sur Récit
Deuxième tentative d’Olivier pour en sortir.
1.1k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 8 de la série de 10 pièces

Actualisé 05/05/2024
Créé 04/12/2024
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Le matin suivant, Olivier s'est préparé et a ouvert sa garde-robe.

Ah, comme il l'avait adorée, cette tenue. Loin des fantaisies genre « cosplay », c'était un vrai vêtement de bonniche comme on les voit dans les hôtels stylés cinq étoiles. Très classique, un peu vintage comme il en avait vu aux femmes de service dans Downton abbey. Il s'en était acheté plusieurs versions : la petite robe noire stricte à col Claudine, la même un peu plus décolletée et bras nus, portées avec un partit tablier de dentelle.

Sinon, il aimait aussi beaucoup la jupette noire plissée portée avec un chemisier transparent pour laisser deviner son soutien-gorge.

Il avait la folie des dessous féminins et collectionnait pour son usage les parures de lingerie, soutiens-gorge rembourrés, petites culottes de dentelle, et surtout les porte-jarretelles et les bas nylons portés avec des escarpins à talons hauts. Plus-les accessoires de maquillage, les perruques et bijoux.

Il est entré dans ses vêtements de bonniche. Il avait bien essayé de caresser son membre frustré mais la ceinture de chasteté qu'il s'était lui-même imposée l'empêchait de soulager son besoin. C'était irritant. Marie avait toujours les clefs!

Il faisait si chaud qu'il transpirait quand il a préparé le petit déjeuner, dans ses talons et son uniforme bien ajusté.

Quand le couple est apparu souriant, il a vu que la brute tenait son épouse par les épaules. Marie l'a repoussé d'un geste naturel. Quand Monsieur Rouland a vu la bonniche leur faire sa révérence, il a repris une attitude plus correcte pour s'asseoir à table. Solange leur a servi le petit déjeuner avant de regagner sa cuisine.

— Eh, la bonniche, amenez votre gros cul ici immédiatement.

Solange s'est empressée sur ses damnés talons hauts. Son Maître mettait la veste de son costume.

— Écoutez-moi soigneusement, dit-il pendant qu'il vérifiait sa cravate dans le miroir. J'ai des choses à faire en ville aujourd'hui. En mon absence, je compte que vous vous comporterez comme il faut. Compris?

Solange a fait une révérence stylée, essayant de cacher un sourire de soulagement.

— Oui Monsieur, naturellement Monsieur.

— Ne me faites pas revenir pour une plainte de votre maîtresse. C'est bien compris, dit-il en la menaçant d'un doigt grondeur.

— Oui monsieur, dit-elle avec sa petite révérence avant de retourner dans sa cuisine.

— Marie, je dois te parler.

— Oui Hervé?

Solange avait laissé sa porte entr'ouverte pour essayer d'écouter. Mais l'autre l'a vu.

— Vous, fermez cette porte, a-t-il crié. Et ne nous espionnez pas.

Elle a failli claquer la porte mais, rappelée à l'ordre par ses fesses endolories elle s'est heureusement reprise à temps. Elle eut beau coller son oreille mais ne put rien saisir. Enfin elle a entendu la porte claquer et vu de la fenêtre la Mercedes passer la porte électrique qui s'est refermée derrière lui. Avec un grand soupir de soulagement, elle a couru au salon.

— Marie! Marie!

Elle était allongée sur le sofa, lisant son magazine, reposant ses longues jambes. Elle était habillée d'une jupe et d'un t-shirt blanc. Quand il est entré elle l'a regardé avec surprise.

Olivier a souri.

— Dieu, que je suis heureux qu'il soit parti. Quel gangster!

Elle a levé un sourcil.

— Solange? Je suis sûre que vous ne voudriez pas qu'il vous entende dire cela,

Il s'est arrêté, interloqué.

— Mais enfin Marie?

— Si vous avez fini dans la cuisine j'ai quelques corvées pour vous.

Des corvées! Olivier ri,

— Marie vous m'avez bien eu. Pendant une seconde j'ai failli y croire! Écoutez, j'ai pensé que nous pourrions mettre ses valises dehors et fermer les portes à clef. Quand il reviendra, même quelqu'un d'aussi bouché que lui recevra le message.

Marie a jeté son magasin sur la table et croisé les bras.

— Je crois que c'est vous qui êtes trop bouchée pour comprendre le message.

Elle lui a fait un sourire rancunier et parlé majestueusement.

— Vous vous êtes livrée assez longtemps à vos fantaisies Olivier, je veux dire Solange. J'ai dû vous accepter habillée comme une bonniche bimbo pendant des années.

Il a bafouillé.

— Marie, heu Madame, heu, je ne comprends pas.

— Avec votre allure féminine, vous m'imploriez « Donnez-moi des ordres s'il vous plaît, que dois-faire pour vous satisfaire, Maîtresse? Je veux que vous me donniez du fouet. » En fait, je crois que vous ne m'aimez pas réellement Olivier. Mais maintenant, Solange peut avoir tout que veut son petit cœur de midinette.

Il écarté une mèche de cheveux.

— Oui, Maîtresse, j'en suis désolée.

— Il y a du repassage qui vous attend. Mais servez-moi d'abord un café.

Marie a repris son magazine. Il a cherché que dire mais ça ne venait pas. Il n'a pu que gémir.

— Mais enfin, Maîtresse, comprenez-moi, nous ne pouvons pas continuer ainsi!

Elle le regardait par dessus son magazine avec un sourire de défi.

— Nous ne pouvons pas continuer? le singea-t-elle. Et pourquoi pas, Solange? Êtes-vous allée le confronter? Non n'est-ce pas.

Il a rougi et baisé les yeux.

— Et si VOUS partiez d'ici?

— Eh, je pourrais bien!

— Ainsi vous allez partir? Et bien allez-y. Vous avez besoin d'un taxi?

Elle a souri méchamment.

— Je monte me changer et, oui, je pars.

— Faites-moi la savoir où vous irez et j'expédierai les clefs de votre ceinture de chasteté. Mais...en temps utile...

— Qu'est-ce que vous voulez dire?

— Que je vous tiens par votre minuscule petit bout! Mais si vous êtes une bonne fille, alors je vous donnerai peut-être les clefs. Ainsi vous pourrez jouer avec. À moins que je ne les jette! a-t-elle ajouté avec une évidente malveillance.

Effaré, il découvrait un aspect de son épouse qu'il n'avait jamais vu.

— Madame, je vous en supplie!

— Écoutez, Solange. Si tout va comme je crois, Hervé s'en ira dans quelques jours. Il a lui aussi des obligations professionnelles. Et alors nous vivrons de nouveau comme avant. Mais jusque-là je veux encore m'amuser un peu. Alors pourquoi ne commencez vous pas par votre repassage. Je n'ai jamais vu que vous n'aimez pas ça avant!

Elle a ri et a levé les sourcils.

— Je n'ai jamais vu une épouse renvoyer un mari à la cuisine avant!

— Et moi je n'ai certainement jamais vu un mari signer un contrat pour être une bonniche obéissante, remarqua-t-elle. Ni un vrai mari se complaisant dans des petites culottes et des bas nylons. Je n'ai jamais vu un mari se soumettre à un homme devant son épouse. Je n'ai jamais vu ça!

— Heu, oui, vous avez raison Madame.

— Allez alors, et servez-moi d'abord un café avant que je décide d'augmenter vos punitions pour ce soir.

— Bien Madame.

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