Si Vous Voulez! Ch. 13

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Marie poursuit ses révélations.
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Récit n'a pas de balises

Partie 13 de la série de 15 pièces

Actualisé 05/13/2024
Créé 04/12/2024
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Tout était dit. Mais en y réfléchissant, chacun de son côté pouvait s'estimer satisfait.

Olivier resterait une bonniche? Soit, c'était quand même dans ses goûts. Et s'il avait désormais un Maître en plus de sa Maîtresse, ça ne lui déplaisait pas fondamentalement de lui obéir. Par un raisonnement tordu, il estimait rester l'esclave d'une Marie qui, en Maîtresse capricieuse, avait délégué une partie de son pouvoir à son amant. Et il avait souvent partagé ce rêve avec elle qu'elle le cocufie. Évidement, du fantasme à la réalité, il avait du mal à l'avaler. D'autant que, non contente de se montrer vraiment amoureuse d'Hervé, Marie lui était même soumise. Sexuellement, il avait foncièrement horreur des hommes. Mais avec le recul, c'est sans déplaisir qu'il se remémorait la fellation qu'il avait été contraint d'offrir à Hervé.

Marie, pour sa part, n'était pas mécontente d'échapper à l'emprise de son souminateur de mari. Même si elle se trouvait maintenant sous un autre empire, celle d'un Hervé dictatorial et intransigeant. Mais quel plaisir d'être à nouveau amoureuse. Et d'un bel homme, à l'envergure d'un vrai chef. Enfin, non négligeable était d'avoir en permanence à son service une vraie bonniche qui obéissait au doigt et à l'œil, sans qu'elle ait à la commander pour satisfaire un fantasme.

Hervé s'estimait gagnant à tous points de vue. Il avait retourné une situation délicate à son avantage, si facilement qu'il en était presque déçu. Son instinct combatif eût préféré une résistance plus âpre à vaincre. Mais ne boudait pas son plaisir. Il était le Maître. Matériellement, il bénéficiait ici d'un manoir luxueux, d'une femme amoureuse, et d'une bonniche absolument soumise. Que souhaiter de plus? Il liquiderait son appartement, à moins peut-être de le louer. Qui pouvait savoir ce que serait l'avenir ici. En attendant, il comptait bien abuser sexuellement de sa position. Solange avait montré qu'elle était douée en lui faisant une délicieuse fellation. Et Marie aussi était bonne au lit.

Le soir, encore éblouie sous le coup de la prise de pouvoir de son amant, Marie se déshabilla, mouillant déjà à l'idée des délices qui l'attendaient. Mais avant de se coucher, Hervé la confronta.

— Marie, avant d'aller plus loin, il y a une chose que je dois savoir. Tu prétends être amoureuse. Alors le moment est venu. Je te mets en demeure de faire un choix définitif : c'est moi ou lui?

— Voyons mon chéri, tu l'as dit toi-même, je suis amoureuse!

— Donc je suis définitivement le maître ici, nous sommes bien d'accord?

— Absolument, mon amour.

Le moment fut torride à souhait, sauf qu'elle lui refusa encore son cul. Pour se faire pardonner, et aussi parce qu'elle voulait mettre les choses au clair sur l'oreiller, Marie fit des confidences à son amant.

— Hervé, je dois te parler de Solange. Il est bon que tu la connaisses mieux puisque nous sommes appelés à vivre ensemble un bon moment. Comme tu as vu jusqu'ici, son plaisir est de se travestir. Mais elle a d'autres besoins.

— Qu'est-ce que ça veut dire encore?

— Et bien voilà. Son désir d'être féminisée n'est qu'une conséquence d'une pulsion plus profonde. Ce qu'elle veut vraiment c'est être esclave. En fait elle est intensément masochiste. C'est-à-dire qu'elle trouve son plaisir à être humiliée, et même brutalisée. Et donc nous jouions à d'autres jeux

— Ah oui, et lesquels?

— Elle me demandait de la fouetter, de l'insulter, de lui cracher dessus. Et même, ne te fâches pas, que je lui fasse pipi en bouche.

— Et tu faisais ça?

— Ça lui faisait tant plaisir!

Il y eut un long silence avant qu'il reprenne la parole.

— Tu es une vraie salope, toi aussi! Bon, tant qu'on y est, vide ton sac.

— Si tu veux. Mais le plus simple c'est que je te montre le contrat qu'il m'avait soumis.

— Encore un contrat? Décidément!

Marie lui sortit une feuille imprimée. Hervé chaussa ses lunettes et commença à lire, sans un mot. Il reposa la feuille.

— Va me chercher un whisky.

— Tu n'es pas fâché, dis?

— J'ai dit : va me chercher un whisky. Et bien tassé.

Revenant avec le verre, Marie croisa Olivier qui sortait de la salle de bain.

— Ça va Solange?

— Que veux-tu, tout ça est de ma faute. Mais comment ça va finir, bon dieu?

— Ça, mon pauvre ami, il fallait y songer avant, et mesurer les conséquences. Maintenant il va te falloir assumer.

Hervé était en train de prendre des notes, soulignant un mot ici et là. Il but une rasade sans un mot. Marie, inquiète, se demandait si elle avait bien fait.

— Un autre, et apporte la bouteille.

Elle s'empressa. Ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure qu'Hervé parla.

— Je vois que tu as signé toi aussi.

— C'était pour avoir la paix, tu comprends.

— Et tu l'as toujours, ce fouet?

— Oui, c'est dans son coffre à jouets.

— On verra ça plus tard.

— Alors, qu'en penses-tu?

— Il est complètement fou.

— Oui mais...

— Écoute-moi bien. Tu me connais, pour moi un contrat est un contrat. Maintenant, fous-moi la paix et dors, je dois réfléchir.

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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 27 jours

Chère OdetteMaso,

Olivier portait une perruque pour se travestir, un bon rasage du crâne s'impose, non ?

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