Si Vous Voulez! Ch. 14

Informations sur Récit
Solange doit lire son contrat.
933 mots
4.67
665
1
Récit n'a pas de balises

Partie 14 de la série de 15 pièces

Actualisé 05/13/2024
Créé 04/12/2024
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Le lendemain, Hervé ne dit pas un mot au petit déjeuner. À peine jeta-t-il un œil narquois aux deux femmes. Marie craignait le pire. Tandis que Solange lavait la vaisselle à la cuisine, il s'informa.

— Vous êtes mariés sous quel régime?

— Je ne sais plus.

— Ouais, tu ne sais pas grand-chose, toi.

Il agita la cloche. Solange s'empressa, avec révérence.

— Solange, il y a un gros arbre au fond du jardin. Allez-y et restez-là à genoux.

Étonnée, elle obéit, se demandant ce que ça cachait.

Hervé voulut que Marie lui sorte leurs documents. Il passa une partie de la matinée à tout examiner, à peser le pour et le contre, buvant du café en fumant un cigare. Il était docteur en droit, conseiller fiscal, procédurier. Ces révélations lui ouvraient des perspectives, inattendues mais bienvenues. Tout était à sa portée. Il lui suffisait de recueillir le fruit. Après mûre réflexion, opportuniste, il décida de tout prendre, la femme, la maison, l'affaire commerciale, et l'esclave.

À midi, il rappela la bonniche pour qu'elle serve le repas que Marie avait préparé, à la stupéfaction de Solange. Après le café, la vaisselle lavée, il convoqua les deux femmes.

— Quand j'ai dit hier que ça allait changer ici, je ne me doutais pas à quel point. Pour commencer, Solange, votre Maîtresse m'a fait lire votre contrat.

En déréliction, les yeux écarquillés et bouche bée, Solange faillit suffoquer d'indignation.

— Oui, je vous connais un peu mieux maintenant. Notre contrat n'était donc pas le premier, ma petite. Alors tant pis, ou peut-être tant mieux pour vous, qui sait, nous allons nous adapter à cette nouvelle donne. Quant à toi Marie, tu l'as signé aussi en toute connaissance de cause. Je vous apprendrai, je vous contraindrai s'il le faut, à honorer votre signature toutes les deux.

Il tendit la feuille à la pauvrette.

— Lisez, et à voix haute s'il vous plaît!

Terrorisée par la perspective de ce qui suivrait inévitablement, morte de honte, de désespoir, mais en même temps soulagée de percer l'abcès, Solange s'éclaircit la voix et commença.

« Contrat entre Marie (La Maîtresse) et son mari Olivier (l'esclave Solange).

Par la présente, il est convenu ce qui suit entre Marie et Olivier.

Foncièrement masochiste, Olivier s'engage librement et à sa demande expresse à être l'esclave de Marie, avec pour aboutissement ultime d'appartenir corps et biens à sa Maîtresse.

L'esclave aspirant à être réduite au rang de femelle, elle répondra au nom de Solange, et sera féminisée autant que socialement possible.

Malgré son hypocrite bonne volonté, la souillon est menteuse, paresseuse et négligente. Elle a donc besoin d'un dressage très strict et de punitions nombreuses et conséquentes pour atteindre à l'obéissance inconditionnelle. Maîtresse fera confesser ses fautes, actes ou pensées.

Maîtresse soumettra son esclave à la torture. Elle pourra ainsi tester sa résistance à la douleur et s'en fera craindre.

L'esclave avoue son goût immodéré pour les sécrétions de sa Maîtresse, lécher ses petites culottes excessivement sales, boire son pipi aussi souvent que possible.

En tant que Maîtresse absolue, Marie disposera de tous droits sur la personne d'Olivier, dite Solange.

Elle disposera d'une liberté sexuelle pleine et entière s'il lui plaît d'avoir des amants.

Solange subira toutes ces pratiques et humiliations en privé ou, si Maîtresse le décide, en public.

Selon le bon plaisir de sa Maîtresse, elle désire et s'engage à être soumise devant et par d'autres personnes à qui Elle décidera de la livrer. Ceci bien sûr sans aucun avertissement.

Fait à notre domicile, le premier mars.

Signatures : Marie (La Maîtresse), Olivier (l'esclave Solange). »

— Très bien. Marie, je te prie de confirmer à ton esclave que tu me cèdes tout pouvoir.

— Je confirme. Solange Hervé est désormais ton Maître. Tu lui seras soumise et tu lui obéiras comme à moi-même. Tu l'as voulu n'est-ce pas? Et moi aussi je le veux ainsi. Nous sommes d'accord?

— Oui Maîtresse, oui Maître.

Solange tétanisée, Marie dans ses petits souliers, les deux femmes n'en menaient pas large.

— À toi maintenant, Marie. Il est évident que tu prenais ta part dans votre accord. Je vois là ta signature. C'est un manque patent de respect de toi-même. De ce fait, tu as perdu tout droit à ma considération. Il me paraît indispensable de te rééduquer.

D'autre part, il est évident que comme bonniche en tenue sous contrat, Solange n'a plus ni la possibilité ni le droit de continuer à assumer la responsabilité matérielle de votre affaire commerciale. Je vais donc en prendre la direction effective.

À cet effet, j'ai préparé quelques documents. Il s'agit ici d'une délégation de pouvoir, là d'une procuration. Vous allez me signer ces papiers timbrés toutes les deux.

Marie jeta un regard interrogatif vers son mari. Mais, tel un zombie, Olivier apposait déjà sa signature. Résignée, elle l'imita.

Hervé voulut battre le fer tant qu'il est chaud.

— Marie, apporte-moi de quoi lier la bonniche.

Elle prit les menottes dans leur coffre à jouets. Hervé fit agenouiller Solange, la menotta, et pour faire bonne mesure, y relia les chevilles par une corde.

Il embarqua Marie en voiture. Elle le guida d'abord vers leur entrepôt où il se fit présenter au personnel en tant que directeur commercial. Après une visite sommaire des rayonnages, il eut une conférence avec le comptable qui lui ouvrit ses livres de compte.

Ensuite Marie le présenta à leur banquier, qui ne fit aucune difficulté pour agréer la procuration. Pour concrétiser l'opération, et aussi un peu par défi envers Marie, il se fit remettre une certaine somme en liquide.

— Pour mes premiers frais.

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 17 jours

Excellent ! A suivre ! Sacré Hervé, avec deux esclaves car Marie va bientôt rejoindre son "Mari" enfin, j'espère !

Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Si Vous Voulez! Ch. 13 Partie Précédente
Si Vous Voulez Info Série

Histoires SIMILAIRES

Découvertes - 01 (Féminité Retrouvée) Le carnaval de Venise fait retrouver sa féminité à Marion.
La DRH Ne Porte Pas De Culotte Une DRH stricte et sévère se laisse humillier par un employé.
Poser Nue Pour Un Inconnu Je dois poser nue pour un photographe amateur.
Rêve Sombre Un fantasme devient réalité.
Quatre à Quatre Ch. 01 Nous rencontrons nos voisins pour un dîner étonnant.
Plus d'histoires