Soir de novembre

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Une bonne Samaritaine le soulage de son pucelage.
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Novembre. S'il est un mois moche dans l'année, c'est bien celui-là. Si on décidait de le radier du calendrier, je n'aurais qu'un regret : je ne pourrais plus célébrer l'anniversaire de la perte de ma virginité.

« Perte » de la virginité. Quel mot inapproprié! Dit-on qu'on perd quelque chose quand on cherche par tous les moyens à s'en débarrasser? Peut-on s'imaginer qu'un mec comme moi, à 16 printemps, ne cherchait pas avec acharnement à se défaire de cet affligeant pucelage?

Un soir de novembre. Je rentre d'une rencontre d'information au collège que je compte fréquenter l'année suivante. Il est 20 heures, peut-être. Une pluie lancinante couvre la ville — depuis une éternité, il me semble. Je me suis bien muni d'un parapluie et ai bien revêtu un ciré. Mais rien n'y fait : je suis trempé. Par intervalles, une bourrasque de vent pousse la pluie horizontalement. Les quelques gouttes dont me protège mon parapluie, ainsi balayées, finissent par aboutir sur mon pantalon ou se fraient un chemin sous mon col, dans mes manches. Il fait à peine deux ou trois degrés. Je suis transi.

Je marche depuis une quinzaine de minutes; je suis donc à mi-chemin de la maison. Mais pas seulement à moitié transi.

Je vois bien cette voiture tourner à l'angle de la rue de laquelle j'approche. Elle se gare le long du trottoir sur lequel je marche. Bof. Une personne qui a de la chance d'être au sec et au chaud. Je n'y pense plus.

J'arrive à cette voiture quand je vois descendre la glace du côté du passager. Une voix féminine se fait entendre. « Ne reste pas dehors par ce temps : tu vas attraper ton coup de mort. Monte. Je te fais faire un bout de chemin. »

Règle de survie : ne jamais monter en voiture avec des étrangers. Mais bon sang. Crever de froid ou crever assassiné par une psychopathe. On peut bien choisir sa mort, non?

Et puis c'est connu, on le lit tous les jours dans les faits divers. Les psychopathes conduisent presque toujours de vieilles bagnoles. Alors que je suis devant une voiture assez modeste, mais très récente.

Je ne prends pas mes jambes à mon cou. Je me penche à la hauteur de la portière. « C'est gentil mais je suis presque arrivé chez moi. »

« Presque, presque... Le temps de recevoir encore combien de litres d'eau glacée, déjà? Allez, profite de la chaleur quand il y en a. »

« Mais je suis tout trempé. Je vais mouiller les sièges de la voiture. »

« Je suis mordue de camping et de plein air, alors tu parles que ma bagnole en a vu d'autres. Allez, monte avant que l'hiver arrive. »

Je suis à court d'objections. Et la chaleur qui sort par la fenêtre ouverte, qui tranche avec le froid et l'humidité que j'endure, me semble tellement irrésistible.

« OK. » Je ferme mon parapluie, ouvre la portière et prends place dans la voiture.

« Voilà comment on procède à un sauvetage, » dit-elle en me souriant doucement. Elle passe la première et nous nous mettons en route.

Je la regarde alors pour la première fois, du coin de l'œil. La fin trentaine, peut-être. Des cheveux bruns aux épaules. Vêtements relax. Ni grande, ni petite, ni grosse, ni maigre. Taille normale. Seul point à signaler : des yeux qui me semblent un brin tristes.

« Ne sois pas surpris, » dit-elle. « Je t'avais aperçu alors que tu sortais du collège : nous attendions le même feu vert. Je croyais que tu allais te réfugier dans l'abribus à attendre le prochain passage de l'autobus. J'étais loin de me douter que tu te taperais une si longue marche par un temps si maussade. Je suis allée faire une petite course et là, en tournant le coin, je t'ai reconnu par tes vêtements. Et je me suis dit que c'était bien dommage qu'un beau jeune homme soit obligé de faire face à un temps si rude. »

Beau jeune homme. Il y avait quelque chose d'étrangement envoûtant dans ces mots. Je ne suis plus le beau garçon que vantait sa maman. Et sans que je sois laid, je ne suis pas un Adonis. Je me crois pas mal. Sans plus. Et voilà qu'une femme, qui n'est ni ma mère, ni une tante, dit que je suis beau. Compliment machinal, sans doute. Un geste de pure gentillesse gratuite.

« Je ne cours pas les rues à chercher les beaux jeunes hommes. Mais je faisais quelques courses ce soir. Et mon petit côté bonne Samaritaine a pris le dessus quand je t'ai vu. J'ai la chance d'être au chaud, au sec. Ça ne me coûte rien et ne m'engage à rien de te faire faire un bout de chemin. Alors pourquoi ne pas faire en sorte que ma voiture serve à deux personnes? »

« C'est gentil. Je l'apprécie. »

Elle continue, comme si je n'avais rien dit. « À propos, où demeures-tu? » Je lui nomme les rues proches de la maison. « Je connais l'endroit. Je t'y dépose. Mais ça t'embête qu'on fasse un petit détour avant? Je dois absolument faire le plein, et ça ne me tentera pas demain matin. »

« Non, du tout. » Je ne vois aucune raison de m'opposer à cette demande. Nous sommes en ville. Il y a plein de monde autour. Je ne détecte rien de psychopathe chez cette dame. Seule la légère tristesse de ses yeux me dérange.

« Je peux même me charger de faire le plein si vous le voulez, » hasardé-je.

« Deux choses qui clochent dans ce que tu viens de dire. Premièrement, je vais toujours faire le plein au même endroit, où on offre le service. Deuxièmement, je m'appelle Nicole. Et on me tutoie. »

« Ça me va, » dis-je, sans oser utiliser tout de suite cette familiarité que Nicole me permet. « Moi c'est Daniel. »

« Enchantée, » dit-elle. Un bref instant, j'ai cru voir un peu de joie dans son visage.

Au tournant d'une rue, je vois apparaître les lumières de la station-service. Nicole amène la voiture vers une pompe, l'immobilise et coupe le contact. Le pompiste arrive comme elle descend la glace. « Le plein, comme d'habitude, » dit-elle avant de la remonter.

« Le même endroit depuis cinq ans, » dit-elle sans me regarder, comme si elle se parlait à elle-même. « Mon mari m'avait habituée à venir ici. Ils ont toujours assuré l'entretien de nos voitures. Quand mon mari m'a quittée, il y a deux ans, je n'ai vu aucune raison de changer de garage. »

La confidence me surprend un peu. Mais au fond, ce n'est pas la première femme à avoir été délaissée par son mari. Elle ne me fait pas là une confidence exceptionnelle.

« Non mais quel temps atroce. Commences-tu à te sentir un peu moins transi, Daniel? »

« Oui, merci. »

« N'empêche que la meilleure chose à s'offrir pour se remettre d'un temps pareil, c'est une bonne douche chaude. » Pour la première fois, Nicole me regarde dans les yeux. Illusion? Il me semble que je vois une petite lueur dans son regard.

« C'est certain, » dis-je, un peu déstabilisé par cette remarque inattendue.

Nous restons silencieux un moment. Le pompiste nous interrompt en cognant délicatement sur la glace. Nicole fouille dans son sac qui était posé entre nous deux, repère son portefeuille, sort sa carte de crédit et descend la glace. « Vingt-deux dollars, s'il-vous-plaît, » dit-il. Nicole lui tend sa carte, dont il s'empare pour aller compléter la transaction. Après un moment, il revient à la voiture et tend le petit plateau de plastique permettant de signer le relevé de carte. Nicole griffonne sa signature, reprend sa carte, remet le plateau au pompiste. Des remerciements sont échangés. Elle remonte la glace et met le moteur en marche. Nous nous remettons en route.

« Tu sais, » dit-elle en riant, « un homme un peu audacieux aurait offert de venir me frotter le dos sous la douche. Manquerais-tu d'audace? »

« Pas vraiment. Je n'y avais pas pensé, c'est tout. »

« Tu manques d'audace... ou tu es puceau, » affirme-t-elle avec nonchalance, sans me regarder.

J'ai soudain assez chaud.

« Enfin... bon... c'est pas.... »

« Es-tu puceau Daniel? » me demande-t-elle. Un instant, elle détache son regard de la route et me regarde droit dans les yeux.

« Oui. » Ma voix n'est qu'un soupir.

Nicole arrête au feu rouge. Elle me regarde fixement dans les yeux et demande « Veux-tu que je te ramène chez toi ou chez moi? »

Je ne parviens plus à comprendre pleinement la situation. Que se passe-t-il? Vais-je vraiment enfin faire l'amour? Veut-elle me tendre un piège, me rendre vulnérable pour rire de moi? Est-ce une bigote qui va me vanter les mérites de l'abstinence?

« On peut bien aller chez toi, » parviens-je à répondre d'une voix un peu étranglée.

Elle conduit silencieusement. Je la regarde. Je ne vois ni tristesse, ni amusement sur son visage. Mais elle a l'air tellement désinvolte, détendue. Contrairement à moi!

Nous arrivons devant un petit pavillon bien coquet. Elle s'avance dans l'entrée de garage et y gare la voiture. Elle coupe le contact, me regarde pour la première fois depuis que j'ai accepté son offre, et me dit simplement « Nous y voici. »

Nous nous hâtons vers la porte d'entrée, toujours mitraillés par la pluie glaciale. Nicole ouvre rapidement la porte et entre dans le vestibule. Je l'y suis de près. Elle referme la porte puis la verrouille.

Suis-je pris au piège ou enfin libre de vivre ce moment que j'attendais depuis si longtemps?

Nicole me retire mon ciré et le pend à une patère. Elle retire son propre manteau, qu'elle pose sur un cintre avant de le ranger dans le vestiaire. Elle retire ensuite ses chaussures humides et chausse une paire de pantoufles. Je fais de même avec mes chaussures imbibées et demeure là en chaussettes.

Je suis là, dans mes vêtements tout humides, les cheveux mouillés, les jambes de pantalon trempées.

« Tu vas tout mouiller dans la maison. Déshabille-toi ici. » Son ton est doux et posé. Pas d'hésitation.

Je reste interdit.

« Allons, nous allons prendre une douche ensemble puis faire l'amour. Faudra bien que tu te déshabilles. Fais-le tout de suite, pour ménager mon plancher. »

Le voici venu, le moment tant attendu.

Nicole se retire un instant et revient avec une chaise de plastique. « Tiens, pose ton pantalon là-dessus en essayant de l'étaler le mieux possible pour le faire sécher un peu. »

Je défais la boucle de ma ceinture. Je sens mon érection qui se développe rapidement. J'hésite.

« C'est ton érection qui te gêne? Mais t'en fais pas. C'est normal. Faut justement que tu bandes. Allez, hop! »

Elle dirige ses mains vers le haut de mon jean, puis défait le bouton. Je sens ma queue qui se fait déplacer par ses gestes rapides. Nicole descend la fermeture éclair, s'empare de la taille de mon jean et le fait tomber sur le plancher. Machinalement, je retire mes pieds. Elle prend mon pantalon puis le pose sur la chaise.

« Bon, le reste maintenant. »

Je retire mes chaussettes et les pose sur les bras de la chaise. D'une main tremblante, je défais un à un les boutons de ma chemise. Je la retire et la pends à un autre crochet de la patère.

Le slip. Qui contient très mal mon érection, maintenant à son comble. Je prends une bonne bouffée d'air, plante mes pouces sous l'élastique de la ceinture et le descends d'un trait. Ma bite, soudain libérée de son carcan de coton, s'élance vers l'avant. Je suis tout nu devant une fille. Nous allons baiser.

Nicole me prend doucement la main. « Suis-moi. La salle de bains est toute proche. »

Je la suis. Je ne marche pas. Je flotte.

Nous entrons dans la salle de bains. Sur un des murs, je vois une grande douche vitrée.

« Tu aimerais me déshabiller? » me dit-elle en souriant.

« Oui. » Ma réponse est portée par un soupir plus que par ma voix.

« Vas-y. Mais embrasse-moi avant. »

Je m'approche d'elle, ouvrant les bras. Mais c'est ma bite qui entre en contact avec elle en premier. Ce qui déclenche le rire de ma partenaire.

« Allez, on la met à l'écart un instant, » dit-elle, en la soulevant délicatement pour la mettre à la verticale entre nous. Le contact de sa main est délicieux.

Je l'enlace, maintenant. Mes lèvres se collent aux siennes. Je sens sa langue qui cherche à entrer dans ma bouche. Je suis excité (euphémisme!). Je lui roule une pelle du mieux que je peux, ce qui semble lui plaire, malgré mon inexpérience.

Nous restons là, debout, enlacés, unis par un baiser langoureux. Une minute? Deux minutes? Qui sait. On s'en fout, après tout.

Je ne sais pourquoi, mais j'ai tout d'un coup peur qu'elle change d'idée. Faut passer à la prochaine étape, me dis-je. La déshabiller.

Je m'éloigne d'elle et saisis le bas de son pull. Délicatement, je remonte les mains en entraînant l'étoffe. Je découvre son ventre. J'arrive à son soutien-gorge, qui se révèle à mes yeux. J'ai peine à détacher mon regard de ses seins, mi-couverts par ce délicat vêtement. J'y parviens, cependant, et plonge mon regard dans celui de Nicole. Elle lève les bras pour me faciliter la tâche : je lui retire son pull et le dépose sur un petit meuble dont l'utilité se révèle de ce fait.

Ensuite... Le soutif ou le falzar? Bon sang, mon inexpérience me paralyse. Allez, on y va pour le soutien-gorge. J'enlace ma partenaire, ce qui rapproche mes lèvres des siennes. Nouveau baiser langoureux. Pendant ce temps, mes mains légèrement tremblantes cherchent à dégrafer son soutien-gorge. Y parviendrai-je sans trop de mal?

Par chance, c'était un modèle facile à dégrafer. J'ai découvert depuis qu'il s'en fait de bien plus coriaces! Je défais donc l'attache puis retire des bras de Nicole ce bout de tissu qui me sépare de sa poitrine si tentante.

Elle a de beaux seins. J'en avais vus auparavant dans des revues et des films. Je sais que les siens sont beaux. Ma main gauche se dirige instinctivement vers son mamelon droit alors que la droite se glisse dans son dos pour la caresser et la retenir vers moi. Bien sûr, ma bouche descend sur le gauche. Lentement, je le déguste. Je fais tourner ma langue autour de l'aréole. Les doux soupirs de Nicole me démontrent que, ma foi, je ne m'y prends pas trop mal pour un néophyte.

Mais j'ai hâte de la voir nue. Je me redresse et dirige mes mains vers la boucle de sa ceinture. Que je défais. Je vois l'agrafe de son jean. Que je défais également. Je descends la fermeture éclair. Voilà, elle est ouverte. Je glisse mes pouces sous la ceinture, agrippant sa culotte en même temps. Une étape importante sera bientôt franchie. D'un mouvement décidé, je descends le long de ses jambes les derniers vêtements qui la couvraient. Je vois apparaître sa chatte, une délicate toison qui cache à peine le doux vagin qui m'accueillera dans quelques minutes.

Le jean tombe. Elle est nue. Je suis nu et j'ai devant moi une fille nue qui veut faire l'amour avec moi. Ça va vous sembler anodin. Mais pour moi, qui vais larguer mon pucelage, c'est le pied total.

Nicole se presse tout contre moi et m'embrasse avec une passion à laquelle j'essaie de mon mieux de répondre. Ma bite toute gonflée se tient toute droite entre nous, bien serrée. Je suis un brin gêné, mais tellement, tellement excité!

Nous relâchons notre étreinte un moment. Nicole me prend délicatement la main et m'entraîne vers la spacieuse cabine de douche. Elle fait jaillir un jet chaud et bienfaisant sous lequel nous reprenons notre étreinte. Elle s'empare d'une savonnette délicatement parfumée et se met à me laver. La caresse de ses mains sur mes bras, mon torse et mon dos est irrésistible. Nous ne baisons pas encore et je suis au septième ciel. Qu'est-ce que ce sera quand on baisera? Peut-on vite aménager un huitième, un neuvième, un dixième ciel?

C'est alors que Nicole concentre son attention sur... ma queue toute dure. « Depuis le temps qu'elle est au garde-à-vous, cette bite, elle a mérité un peu de tendresse. » Doucement, elle empoigne mes testicules de la main gauche pendant que sa droite s'empare de la tige. « On note une certaine tension, voire une tension certaine, » dit-elle. C'est sûr. Je suis bandé comme un arc. Il me semble que toute mon énergie, tout mon sang est concentré dans ma bite. Avec la lubrification de l'eau savonneuse, Nicole peut imprimer un va-et-vient irrésistible sur mon membre. Voilà qui est bien mieux que de se branlocher. Bien mieux.

En femme expérimentée dans l'art de la chose, Nicole sait que je suis susceptible d'exploser à tout moment. Elle alterne donc habilement les caresses sur mes couilles, ma bite, entre mes cuisses. La pression est à son comble. C'est alors qu'elle me dit avec le sourire « Laisse-moi te donner ton premier orgasme. Je sais qu'un jeune homme comme toi récupérera très vite pour passer à la suite des événements. »

Elle dégage le prépuce qui recouvre mon gland, se penche et le prend au complet dans sa bouche. Jamais n'ai-je ressenti une sensation aussi puissante. Sa langue tournoie autour de ma tige frémissante. Nicole sait l'effet qu'elle me fait. Elle redouble d'ardeur dans ses caresses buccales. L'effet ne tarde pas à se faire ressentir. Il me semble que l'orgasme prend naissance dans ma moelle épinière, pour essaimer partout dans mon corps. Un choc électrique d'une intensité inouïe me traverse. Je vois des étincelles sur un fond d'un noir de jais. Je me sens vaciller. Non, je ne vais tout de même pas tomber dans les pommes!

Je jouis. Rien à voir avec le soulagement que je me procure quand je me branle, tout seul dans ma chambre. Cette fois, c'est du simple au décuple sur l'échelle de Richter. J'ai assez de lucidité pour étendre les bras vers les parois de la douche, ce qui me permet de me donner un peu de stabilité.

J'éjacule. Combien de jets lancé-je dans la bouche de Nicole? Je n'en sais rien. Ils sont tous puissants : tous me déstabilisent. Enfin, après un laps de temps qui me semble une éternité — une douce éternité! — je reprends conscience. Nicole est là, accroupie devant moi, souriante. Mais j'aperçois un filet de sperme le long de la commissure gauche de ses lèvres. « Tu m'as donné toute la gomme » me dit-elle en rigolant. « J'ai fait de mon mieux pour gober, mais nul n'est parfaite. » Son rire me rend fou.

« Allez, » dit-elle, « c'est mon tour de recevoir du plaisir! »

Je ne puis qu'opiner. Je m'empare de la savonnette. Nicole se tourne pour m'offrir son dos. Je promène mes mains du cou aux fesses, éprouvant la plus grande joie à ce faire. J'aime le contact de ses fesses. Le plaisir un peu pervers que j'éprouve en glissant le doigt entre ses deux belles miches pour caresser son anus est irrésistible. Et par ses soupirs, je constate que Nicole aime se prêter à ce jeu.

Me penchant un peu pour donner de l'extension à mon bras, je parviens à glisser ma main entre ses cuisses et à flatter sa vulve. Je devine que le petit bouton tout au bout de mes doigts est son clitoris. Voilà que toutes ces longues heures passées à regarder des films pornos se mettent à rapporter.

Malgré mon inexpérience, mes caresses ont l'heur de plaire à Nicole qui, les yeux mi-clos, halète de plus en plus. Je me dresse et me rapproche de son côté. Ma queue, qui recommence à durcir, se colle sur la cuisse de ma partenaire. Ma main se redirige vers sa chatte ornée de poils très fins. Nul besoin de la raser, cette belle toison.

« Viens me manger, » dit Nicole en fermant rapidement le robinet. En un instant, nous sommes hors de la douche et nous épongeons à toute vitesse. M'empoignant la main, Nicole m'entraîne rapidement vers sa chambre, qui communique avec la salle de bains. Vive comme l'éclair, elle retire la couette de son lit, arrache le drap et s'allonge sur le dos, les jambes bien ouvertes. Elle tient ma main solidement, ce qui me contraint à m'allonger à ses côtés. Comme si j'avais besoin d'une telle contrainte!

Prenant ma tête de ses deux mains, elle me pousse vers le bas de son ventre. Je prends place entre ses jambes et contemple un instant ce merveilleux con qui va me servir de terrain de jeu. Nicole ne me laisse qu'un instant pour le contempler : il lui tarde de se faire gamahucher. Elle presse ma tête contre elle, amenant ma bouche sur son sexe. La toison est encore humide, l'eau de la douche ne s'étant pas encore évaporée. Par contre, ce n'est pas la douche qui a mouillé sa vulve toute chaude. Je devine qu'elle est excitée et me mets à lécher ce joyau qui s'offre à moi. Pour la première fois, je puis laisser ma langue tournoyer autour d'un mignon clitoris. Je m'exerce avec avidité à cette nouvelle activité, de laquelle je compte bien devenir vite un expert!

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