Solange, Mon Esclavage Pt. 03

J'étais euphorique. Ma voisine semblait manifestement disposée à me prendre en charge, et probablement devenir ma nouvelle Maîtresse. Pour me conformer à son ordre, je visitai quelques sites de maquillage. Elle avait raison, j'avais du travail avant de paraître féminine. Le visage, les yeux surtout laissaient à désirer.

Très excitée, j'eus bien du mal à m'empêcher de me tripoter, mais de toute façon ce m'était impossible.

Le lendemain, pas de jardin, j'attendais son appel. À neuf heures, pas de nouvelles. Je m'impatientais quand elle sonna.

— Qu'est-ce que c'est que cette tenue, Solange?

En effet, j'étais habillé en garçon.

— Nous sortons en femmes ce matin. Monte, je vais choisir ta tenue.

De ma garde-robe elle sortit ce que j'avais de plus discret, une petite robe noire toute simple. Je me mis toute nue pour enfiler ma lingerie. Elle m'imposa les faux seins et le soutien-gorge de dentelle noire, mais ni porte-jarretelles, ni bas nylons, ni petite culotte. Des sandales ouvertes à talons mi-hauts.

Après la robe, je terminai par une de mes perruques.

— Tourne-toi, marche, ouais, c'est passable. Dis-moi, tu es restée sage, hier?

— Heu, bien forcée, Madame.

— En route.

Je n'étais pas rassurée, c'était la toute première fois que j'allais sortir travesti en public. Elle m'emmena dans sa voiture, je ne pouvais pas conduire en talons hauts.

Heureusement son esthéticienne était établie hors du centre ville, nous n'eûmes à marcher en rue que quelques dizaines de mètres.

— Bonjour Christelle!

— Bonjour ma chérie!

J'appris ainsi que Madame se prénommait Christelle, quel joli nom!

— Comme prévu, je t'amène Solange, une petite maso que je prends en mains.

— Bonjour Solange. Allonge-toi dans ce fauteuil, dit-elle avec un grand sourire en enveloppant mon cou d'une grande serviette.

— Bonjour Madame.

Elle commença par un nettoyage du visage.

— Je vois que tu t'es rasée de près ce matin. Heureusement tu as le poil blond clair, ce ne sera pas trop difficile. Je vais te donner un produit que tu devras appliquer après ton rasage, c'est à base d'hormones et ça inhibe assez bien la repousse.

D'abord le fond de teint et le rouge à lèvres. Ensuite elle me maquilla un œil, m'expliquant pas à pas. Je dus faire pareil à l'autre sous ses directives.

Je pus enfin me mirer, un vrai visage de femme.

— Et pour son corps, demanda Christelle.

L'esthéticienne releva ma robe jusqu'au ventre. J'étais mal à l'aise. Sans aucune gêne, elle me fit relever les jambes écartées, découvrant ainsi ma verge clippée au scrotum.

— Oh, mais c'est très bien ça pour la chasteté! C'est toi qui a la clé Christelle?

Madame la lui tendit. Elle me libéra le sexe et me tâta d'une main experte, depuis les mollets jusqu'au pubis, tâtant les testicules dans la bourse jusqu'au scrotum.

— Retourne-toi, à quatre pattes.

Elle m'écarta les fesses.

— Bon, l'anus ce n'est pas ça. Je vais m'en occuper mais tu devras venir régulièrement te le faire épiler. Je pourrais arracher les poils à la pince à épiler mais ce serait trop long.

— Ne t'en fais pas pour elle, fit Christelle, comme je t'ai expliqué, elle est maso, elle aime souffrir.

— Comme tu veux, ma belle, j'y vais sans douceur alors, à la cire. Attention ça risque de faire un peu mal.

À la spatule, elle m'appliqua de petites bandes de cire chaude jusqu'au bord de l'anus. Puis les arracha. Je sentis bien la douleur et serrai les dents. Elle m'appliqua enfin une crème adoucissante.

— C'est bien, ma grande! dit-elle en passant le doigt tout autour de l'anus. Tu as une jolie petite chatte maintenant, mais il faudra l'entretenir. Pareil pour les jambes et les cuisses, je préfère que tu viennes te faire épiler à la cire, c'est nettement plus joli et plus durable. Je pourrais te fournir la cire pour que tu te l'appliques mais ce serait nettement mieux que j'opère moi-même. Bon, je la referme?

— Bien entendu, dit Christelle qui récupéra la clé.

— Christelle, je vois que tu es en bonne voie d'en faire une femelle. Si tu veux, j'ai reçu une pompe à seins pour développer la poitrine. Il paraît que c'est très efficace. Mais il faut la porter au moins deux heures par jour, et la nuit si possible à moyenne dépression.

— Fais-moi vois s'il te plaît.

Elle déplia l'appareil.

— Je lui fais un essai?

— Oui. Solange, enlève ta robe. Et ton soutien-gorge, empotée!

Je me retrouvai toute nue. L'esthéticienne brancha l'appareil et montra à Christelle comment l'installer sur mes pectoraux, avec un gel hydratant pour l'étanchéité. Puis fit le vide. Progressivement, je les sentis gonfler.

— La dépression est réglable, forte pour qu'elle reste bien fixée lors d'une activité légère, moyenne pour une longue durée au repos. Ça peut même se porter sous un vêtement.

— Je prends. Tu peux te rhabiller Solange.

Je réglai la note, assez salée car elle me fournit en plus des produits de beauté.

— Alors à bientôt Solange? Je compte sur toi dans une quinzaine.

— Oui Madame.

Nous reprîmes la voiture.

— Comment te sens-tu, Solange?

— Merveilleusement bien, Madame Christelle.

— Qui t'a permis? dit-elle, soudain glaciale. Pour toi c'est Madame tout court.

Elle m'emmena chez sa coiffeuse pour me faire placer une série de mèches afin d'allonger mes cheveux.

— Comme ça tu ne devras plus toujours porter de perruque, et on pourra te tenir par les cheveux!

Elle stoppa la voiture chez elle. Mais nous n'en avions pas terminé.

En face de chez nous était établi un kiné. Christelle lui expliqua que je devrais affiner ma taille. Il me fit déshabiller, soutien-gorge compris, s'esclaffa, mesura mon bide, et me fit exécuter une série d'exercices,

— Il y a du travail, dit-il. Tu peux me l'envoyer une demi-heure chaque jour?

— Sans problème, mais tu garantis le résultat?

— Oh, ça prendra le temps qu'il faut mais c'est une simple question de persévérance et de transpiration.

Je me rhabillai et réglai l'abonnement.

Nous n'avions que la rue à traverser. Christelle entra avec moi.

— Tu es contente, Solange?

— Oh oui, grand merci de vos bons soins, Madame.

Elle sortit son téléphone.

— Comme tu as été privée depuis hier, je veux que tu te branles devant moi, je te filme. Profites-en parce que c'est peut-être la dernière fois avant longtemps. Viens que je libère ton petit sexe.

Je pris ma bite entre trois doigts et commençai une masturbation, mais je bandais mou.

— Qu'est-ce qui te ferait bander?

— J'imagine qu'un jour vous fassiez pipi dans ma bouche.

— Qui sait!

J'en rêvais, bien sûr, et ça marcha. Je finis par éjaculer quelques gouttes dans le creux de ma main.

— Allons, lèche-moi ça!

J'en avais horreur mais j'obéis. Elle rangea son téléphone et reclipsa ma bite.

— Sers-moi l'apéritif.

Je revins avec deux verres.

— Non, pour moi seule, je boirai les deux. Mets-toi à genoux, mains à la nuque, j'ai à te parler.

Je pris la position, ne portant que mon soutien-gorge.

— J'ai lu ton contrat. Ça me convient.

J'appréciai qu'elle ne pris pas la peine de demander si ça me convenait, à moi.

— Tu le réécriras à la main, daté, signé de ton nom d'état-civil. Je le veux pour ce soir.

— Bien, Madame.

— Autre chose, je te prends à mon service comme bonne à tout faire. Demain à sept heures trente chez moi, en tenue, tu commences ton service. Et godée s'il te plaît, ça t'aidera à marcher comme une fille. Maintenant je te laisse. À propos, donne-moi une clé, que je n'aie plus à sonner pour entrer chez toi.

J'étais totalement subjugué. Bonne à tout faire! Mon rêve prenait forme. J'allais pénétrer dans son intimité, trouver ses petites culottes (et celles de sa fille) dans la manne à linge, les sentir, les lécher, les sucer! Voir peut-être Madame en nuisette à son petit lever. Lui servir le petit déjeuner au lit, qui sait.

J'étais folle de joie et d'espoir.

Bien sûr je ferais des fautes, je me montrerais maladroite, paresseuse même dans l'espoir d'être punie.

D'abord je me fourrai du gode, petit modèle, pour m'habituer à le garder longtemps. Je fis quelques pas en exagérant mon déhanchement. Ce serait délicieux de provoquer Madame.

Je passai l'après-midi avec ma pompe réglée fort, à m'exercer, me démaquiller, me remaquiller. Jusqu'à être satisfaite du résultat. Puis je choisis ma tenue.

Pour ce premier jour de service, je serais pimpante : chemisier transparent qui laisserait voir mon soutien-gorge de dentelle noire, ma jupe plissée dont je replierais la ceinture pour la raccourcir à la limite de laisser deviner les jarretelles.

Je me levai à six heures, très excitée. Je commençai par me raser et me maquiller avec soin. Puis enfilai les vêtements que j'avais préparés. Ma jupe trop raccourcie laissait voir les jarretelles.

Ah, j'étais coquette, Madame serait éblouie, séduite au premier coup d'œil, j'en étais sûre. Une goutte de parfum pour terminer. Et à l'heure dite, je sortis pour prendre mon service. J'étais fière, je n'avais que quelques pas à faire en rue mais toute seule cette fois.