Solange, Mon Esclavage Pt. 05

Tout avait été très vite. En trois jours, Solange avait été surprise en position compromettante au jardin. Puis, confrontée, subjuguée, s'était confiée à Christelle, lui avait tout montré et lui avait expédié son contrat par mail. Ensuite c'avait été l'esthéticienne. La convocation pour le lendemain comme bonne à tout faire. Et le quatrième jour, la stupéfaction d'être prise en mains par Marthe.

Aux premiers mots de Solange, Christelle s'était de suite rendu compte de son potentiel. Et avait donc vérifié aussitôt ce qu'il en était de son authenticité. Solange s'était complaisamment laissée mettre à nu, au propre comme au figuré.

L'après-midi, Elle avait reçu le contrat sur son PC et s'en était fait une première idée. Relevant au passage la recherche d'une soumission extrême, les goûts pour l'urine, les petites culottes, et son besoin « impérieux » du fouet.

Puis elle avait survolé en diagonale les histoires que Solange avait publiées où elle se mettait en scène, ainsi que les photos qui la montraient féminisée dans ses tenues, ou liée toute nue, le corps zébré d'intenses traces de fouet.

— Nul besoin d'être docteur en théorie du comportement, se dit-elle, c'est d'une simplicité enfantine, il suffit d'appuyer sur le bon bouton!

Mais dans deux jours, elle partait en vacances pour un mois.

Il lui fallait d'urgence planifier la suite. Marthe, qui restait pour garder la maison, était la solution idéale.

Quelles que fussent les qualités que Christelle appréciait chez elle, Marthe n'était absolument pas familière du dressage d'un esclave dans une perspective SM, de la progression du soft au hard. Il devenait nécessaire et urgent de l'initier.

Elle convoqua sa bonne et elles eurent un long entretien.

Elle commença par lui rappeler ses années de gardienne de prison. Et sa brillante participation comme Maîtresse d'un soir au club,. Puis lui demanda si, en son absence, elle serait d'accord pour reprendre un service à peu près pareil ici. Il s'agirait de prendre en mains l'incarcération et le dressage d'une fille.

Elle insista sur le fait que la prime serait extrêmement substantielle.

Marthe était surprise, dubitative. Mais ce dernier argument emporta son accord.

Christelle la mit alors au courant de ce qu'elle attendait d'elle.

Elle commença par lui faire lire le contrat que Solange avait rédigé, très détaillé quant à ses attentes de souminateur.

Absolument pas au fait de la nature masochiste, Marthe n'en revenait pas. Que des gens aient de tels besoins de souffrir la laissait pantoise.

— Oh Madame, est-ce possible? Ça existe réellement des gens qui aiment la pisse au point de payer pour qu'on la leur fasse boire?

— Mais oui, Marthe. Et pareil pour le fouet, comme vous pouvez lire.

— Je comprends qu'on punisse sévèrement. Mais qu'on aime ça? Ça me dépasse.

Christelle lui expliqua qu'il fallait d'abord exploiter les désirs de l'esclave, de les pousser à leur paroxysme pour casser le plaisir qu'il y trouvait. Puis s'en éloigner peu à peu pour atteindre les objectifs qu'elle avait fixés pour former Solange : dépravation, obéissance et féminisation. Il faudrait donc que Marthe ait une certaine activité sexuelle, tel qu'uriner sur l'esclave, se faire lécher, lui donner ses petites culottes sales.

— Comme vous voudrez Madame.

— Et de toute façon, je resterai en contact quotidien avec vous par vidéo. Pour vérifier l'évolution de la situation et vous donner des instructions.

Christelle se chargerait elle-même, plus tard, de former l'esclave au service des mâles.

Comme tout était déjà prêt pour son départ, il restait à Christelle la journée libre du lendemain pour consolider sa prise en mains et débuter un coaching. C'est ainsi qu'elle avait emmené Solange chez son esthéticienne. Puis lui avait signifié qu'elle l'acceptait comme bonne à tout faire et qu'on l'attendait dès le lendemain matin.

De son coté, Marthe mit cette journée à profit pour s'imprégner de ce qui l'attendait, parcourir les photos et les textes où Solange lâchait la bride à son imagination.

Et surtout étudier le contrat à son aise,

Le contrat de Solange : extraits.

Je fais librement le don de la totalité de mon corps et de mon esprit à ma Maîtresse de manière qu'Elle puisse en disposer selon son bon plaisir ; par là même, j'accepte de ne vivre que pour sa satisfaction.

Parfaitement consciente des extravagances de son contrat, elle supplie instamment sa Maîtresse de les lui imposer strictement. C'est à ce prix qu'elle pourra enfin se sentir pleinement l'esclave qu'elle est foncièrement et y trouver son bonheur.

Je déclare rechercher l'extrême à travers ces pratiques sexuelles et masochistes en parfaite connaissance de cause, et ce quelles que soient les conséquences qu'une telle recherche pourrait entraîner.

Je m'oblige à accepter et à obéir à toutes les règles édictées ici ainsi qu'à toutes les autres que ma Maîtresse choisira d'y ajouter.

Compte tenu de son besoin essentiel de vivre son esclavage total, il sera indispensable de pousser l'esclave au delà de toute limite, en particulier dans les domaines dont elle a peur, qui la dégoutent.

Tout ce qui lui assure les plus grandes humiliations, les plus fortes douleurs seront bienvenues.

Solange aspire à une prise en charge totale.

N'avoir plus à réfléchir, à décider.

Malgré son hypocrite bonne volonté, la souillon est menteuse, paresseuse et négligente. Elle a donc besoin d'un dressage très strict et de punitions nombreuses et conséquentes.

Féminisation. L'esclave espère être totalement considérée comme femelle. À cet effet, si Maîtresse le veut bien, qu'elle veille à la féminité de Solange : épilation, maquillage, coiffure, vêtements. Si possible au point de faire illusion en public. Lui donner une formation stricte aux travaux ménagers afin d'en faire une parfaite femme de ménage, bonne à tout faire.

De plus, Solange avoue sa grande horreur des hommes. Elle est vierge, à part quelques masturbations mutuelles à l'adolescence. Il sera donc indispensable pour sa femellisation de la dresser, la conditionner à être soumise aux mâles. L'esclave souhaite donc que sa Maîtresse prenne rapidement un amant et l'installe comme l'homme de la maison. Faire d'elle leur soubrette, leur esclave sexuelle. Lui apprendre à être séduisante, à se conduire en amoureuse envers l'amant, à présenter sa bouche et sa chatte à tous les mâles auxquels elle serait offerte.

Obéissance.

Maîtresse pratiquera un dressage strict à l'obéissance aveugle et immédiate.

Elle donnera sévèrement le fouet au moins une fois par jour. L'esclave avoue en avoir un impérieux besoin. Avec les pinces aux tétons et, si Elle veut être sérieuse, lui imposer une masturbation préalable, de manière à ce que, toute l'excitation disparue, le fouet devienne bien plus insupportable.

Crachats, insultes, gifles et badine lui seront généreusement infligés tout au long de la journée pour décourager sa paresse.

Maîtresse fera confesser ses fautes par l'esclave avec une sincérité absolue quant à ses pensées les plus intimes. Imposera des pénitences et des privations. Elle mettra son esclave au régime sévère, pain sec, pipi. L'esclave doit perdre du poids et réduire son tour de taille.

Maîtresse soumettra son esclave à la torture. Elle pourra ainsi tester la résistance de l'esclave à la douleur et s'en fera craindre. Elle la marquera au fer rouge en signe de propriété.

Pour lui signifier sa dépravation et sa totale déchéance, Elle lui imposera de longues séances de méditation sur l'étron de sa Maîtresse, le nez dans la cuvette. À moins qu'elle n'aille jusqu'à la conchier.

Solange subira toutes ces pratiques et humiliations, même en public si Maîtresse le décide.

Selon le bon plaisir de sa Maîtresse, elle désire et s'engage à être soumise devant et par d'autres personnes. Ceci bien entendu sans aucun avertissement.

L'esclave souffrira que sa servitude ne réponde pas à ses fantasmes mais seulement à ceux de sa Maîtresse.

Sa Maîtresse aura à cœur de se montrer injuste, hautaine, glaciale, distante, méprisante sévère, cruelle, vicieuse, perverse et surtout impitoyable. Ne manquera pas de cruauté, sans pitié, sans peur de la faire souffrir jusqu'au sang ou aux larmes.

Elle prendra beaucoup de plaisir à regarder l'esclave pleurnicher et couiner lorsqu'un de ses amants voudra l'enculer, surtout s'il est monté comme un âne!

Récompenses. Voila un curieux poste pour un esclave!

Solange espère que Maîtresse lui offrira ses petites culottes excessivement sales à lécher. L'utilisera régulièrement comme cuvette. Lui servira du pipi en bouche, au verre et sur ses aliments. Il va de soi que Maîtresse n'utilise plus de papier toilette, la langue de l'esclave est plus douce.

En fin de journée, Christelle s'informa.

— Et bien Marthe, vous avez compris qui vous aurez à gérer?

— Seigneur, Madame, j'ai bien relu ce contrat, je suis abasourdie.

— Mais vous-êtes vous fait à l'idée?

— Oh oui Madame. Mais heureusement que vous resterez en contact avec moi pour me dire quoi et comment faire.

— Parfait alors, je compte sur vous. Ayez de la poigne surtout.

— Ne vous en faites pas, Madame, parce que si elle a envie de souffrir, je vous garantis qu'avec moi elle va souffrir,