Solange, Mon Esclavage Pt. 06

Informations sur Récit
La fin de mon stage.
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Partie 6 de la série de 6 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 08/11/2022
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En libérant l'esclave, songea Marthe, je considérai mon parcours.

Gardienne de prison, j'avais eu affaire à des blocs de granit qu'il fallait briser.

Avec Solange, c'est une terre glaise qu'il me fallut mettre en forme.

Finalement, ce ne fut pas déplaisant. J'ai découvert une autre facette de mon pouvoir, non plus administratif mais cette fois discrétionnaire, dans la limite de ce dictait Madame.

Pisser tous les matins dans la petite gueule de cette larve m'a dégoutée au début, puis m'a procuré une sensation de puissance quand je l'obligeais à me boire, à me lécher le cul malgré son dégoût manifeste. Et comme Madame m'avait prescrit de me faire lécher le sexe, j'ai pu en jouir dans la mesure où aucun sentiment affectif ne me liait à ma victime.

C'est avec le sentiment du devoir accompli que je pus donc annoncer sa libération à Solange.

*

— Votre stage est terminé, Solange. Madame a suivi le travail que j'ai accompli. Et elle est satisfaite.

Lorsque j'entendis ces mots, je pus à peine y croire.

Ainsi donc, j'avais ignoré tout au long de mon stage avoir été supervisé de loin par Madame.

Je fus rassurée, j'étais toujours son esclave, et Marthe n'était que son bras armé.

Tout me revint en mémoire.

Quelle surprise le premier jour. D'abord lorsque ce fut Marthe qui me prit en main.

Quel sentiment d'abandon ensuite lorsque rentrant du jardin j'aperçus brièvement Madame à sa fenêtre, et qu'elle me jeta à peine un regard.

J'avais vécu bien plus que je n'attendais. Ah, il était loin le souminateur, brisé, comme je l'avais voulu et demandé en vain à ma Maîtresse.

J'avais souffert plus que je n'en avais rêvé, été humiliée, salie. Asservie, exploitée, abusée. Sous un pouvoir absolu, comme une ilote. Confrontée à ma folie.

Sous le pouvoir de cette autre, loin de mes phantasmes, je mesurais la distance entre rêve et réalité.

J'avais été soumise à des pratiques qui me dégoûtaient. Quand elle approchait sa moule béante, ou pire son cul merdeux, j'en avais des hauts le cœur.

Mais ça faisait partie de ce que je demandais dans la folie de mon contrat.

Maintenant je pouvais me dire esclave. Et à dire vrai, je n'étais pas fière de moi.

Je me trouvais dans une situation absurde.

Je touchais du doigt le vice inhérent de mon phantasme : c'était le « désir d'esclavage » qui me travaillait, pas ça, pas cette réalité.

Et j'avais explicitement déclaré, écrit et signé : « Solange aspire à une prise en charge totale, n'avoir plus le pouvoir de décider ».

En quoi je me retrouvais dans le piège du souminateur : Tu veux? Oui mais pas trop quand même!

Voilà, j'e m'étais moi-même mis le nez dans mon caca.

Bon, il me fallait faire avec maintenant, cet enfer que j'avais vécu tout un mois.

De quoi demain sera-t-il fait? Espérons, me dis-je, qu'on me laissera parfois de quoi me satisfaire.

Envers Marthe j'éprouvais du respect et de la crainte. Elle savait faire mal physiquement, mes tétons et surtout mes couilles en gardaient de douloureux souvenirs.

J'éprouvais de l'admiration et de la reconnaissance envers Madame d'avoir imaginé, planifié, mis au point ce dressage. Dans l'ignorance de sa supervision, je m'étais sentie abandonnée.

*

Je dus quand même m'infliger d'abord le lavement quotidien, me nettoyer comme toujours l'intérieur à la brosse de chiendent, et m'introduire le gode. J'en étais maintenant à un format respectable.

Avec quel plaisir me rhabillai-je! Les faux seins, le soutien-gorge de dentelle. Le porte-jarretelles surtout, pour moi l'emblème suprême de ma féminité avec les bas nylons. Enfin la petite culotte, le chemisier et ma jupette.

Marthe fit l'inspection.

— Rallongez-moi cette jupe, on voit vos jarretelles, vous êtes indécente. Chaussez vos escarpins, coiffez et maquillez-vous.

Elle m'emmena en taxi chez l'esthéticienne.

— Oh la là! Quel laisser-aller! Il est grand temps de refaire cette épilation. Déshabille-toi, Solange.

Je me mis toute nue. Elle palpa ma poitrine et sembla apprécier la taille de mes pectoraux, qui remplissaient maintenant un soutien-gorge bonnets A, presque B.

— Et bien, je vois que tes seins ont commencé à pousser. Si tu continues avec la pompe, tu pourras bientôt te passer des faux seins.

C'est vrai qu'on voyait la différence, j'étais fière.

Marthe lui passa la clé pour me délivrer de ma guiche et elle me fit ôter le gode.

J'eus droit à un traitement complet à la cire chaude, des mollets aux aisselles sans oublier la bourse et l'anus. Puis elle reclipsa ma bite au scrotum et je pus remettre mon gode. J'y étais si habituée qu'il m'aurait manqué.

Enfin elle vérifia mon maquillage. Le produit qu'elle m'avait procuré avait fortement inhibé la repousse de ma pilosité. J'avais maintenant la gorge et les joues douces.

— Ah, mais c'est très bien, cette fois!

— Merci Madame.

— Allez, rhabille-toi, petite.

Je dus accompagner Marthe plusieurs centaines de mètres en rue. Une longue marche sur mes talons hauts. Elle ne cessait de me houspiller.

— Surveillez votre démarche, ma fille. Tenez la tête droite. Soyez fière de la femelle que vous êtes.

Nous entrâmes chez la coiffeuse. Elle me colla de nouvelles mèches et m'apprit à mieux me coiffer.

De là, un taxi nous ramena. Il était midi.

— Préparez-nous une salade.

Ça me changeait de cette infecte nourriture en boîte.

En mangeant, elle continuait à m'inculquer de bonnes manières.

Après ma vaisselle, Marthe fit avec moi une inspection générale de la maison.

À cet instant, j'entendis un taxi s'arrêter, des portes claquer.

Par la fenêtre, j'eus enfin l'explication de l'absence de Madame : la famille rentrait de vacances!

Émue, ivre de bonheur en revoyant Madame, je ne pus m'empêcher de fondre en larmes.

Marthe me réveilla d'une gifle bien sentie.

— Votre mascara a coulé, remaquillez-vous. Vite.

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Anonymous
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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 8 mois

Pas de suite ?

J'ai "avalé" ces 6 chapitres avec avidité.

Merci

Rudy

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