Sorcellerie 03

Informations sur Récit
Les premières expériences.
2.2k mots
4.09
5.8k
0
Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 11/14/2016
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
omrouge
omrouge
31 Admirateurs

J'attendis un mois et demi avant de craquer. En trois mois, j'avais éjaculé deux fois sans en éprouver aucun plaisir. Je n'avais qu'une envie, c'était de jouir en me masturbant comme je le faisais avant toute cette merde.

Je rentrais dans la librairie un vendredi soir. Curieusement, elle semblait m'attendre.

« Bonjour, tu n'es toujours pas guéri? »

« Non Madame »

Elle m'observa un instant, l'air pensif

« Tu as essayé d'aller avec une fille? »

« Euh...non »

« Non?. »

Je baissais les yeux, gêné d'avoir à avouer mon inexpérience

« Non, je n'ai pas de copine Madame»

«Bon va dans l'arrière-boutique déshabille- toi et attends-moi»

Je me déshabillais pensivement. Je me sentais déjà excité à l'idée de ce qui allait se passer. Elle arriva peut-être dix minutes plus tard, tenant un vers dans une main et une boule de tissu dans l'autre.

« Mets-toi à genoux et prends ce verre, tu éjaculeras dedans, ça t'évitera de salir le parquet »

Quand je me fus mis en position, elle me tandis la boule de tissu.

« Vas-y, sniffe un bon coup'

C'était une culotte noire en dentelle. Je la portais à mon nez et inhalait l'entre jambe. L'odeur était forte, marine, excitante. Je me mis à bander immédiatement.... Je restai là en pleine érection, à m'imprégner de ce parfum sui-generis, mais rien ne se passa. Je commençai à me masturber, honteux de faire ça devant cette femme, mais désirant jouir plus que tout. Le plaisir monta...mais, me laissa juste au bord de la jouissance sans que je puisse aller plus loin. La frustration me fit monter des larmes aux yeux. Je la regardais, ne comprenant pas ce qui m'arrivait. Elle me fixait attentivement.

« Madame, je n'y arrive pas! »

« Tu n'arrives pas à jouir? »

« Non »

« Essaye avec celle-là! »

Elle me tendit une autre culotte semblable à la précédente. Je la portais à mon nez. L'odeur en était différente, plus musquée, vaguement aigrelette. À peine l'avais-je respiré que j'explosai dans le verre sans même avoir eu le temps de reprendre ma branlette.

« Bon, je sais ce que je voulais savoir »

Reprenant mon souffle après mon éjaculation, obtenue sans aucun plaisir comme les autres fois, je la regardais sans comprendre. Elle répondit à mon interrogation muette.

« La première culotte est celle d'une de mes amies, la seconde est la mienne. Je voulais savoir si c'était mes odeurs personnelles qui te faisait de l'effet ou simplement le contexte et une odeur de femme. J'ai ma réponse. Tant que ça durera, tu es lié à moi et à moi seule. Ça ne me plaît pas plus qu'à toi mais c'est comme ça »

« Madame, il faut que je vous dise, j'éjacule, mais je n'ai pas de plaisir....cela fait trois mois que je n'ai pas vraiment jouis. Je n'en peux plus....je ne pense qu'à ça »

Je sentais des larmes me monter aux yeux en avouant ça.

Elle s'approcha de moi , pressant ma tête contre son ventre et me caressant doucement les cheveux

« La...la...calme-toi...ça va passer »

Et je me mis à pleurer de frustration, tentant de contenir mes sanglots pour qu'elle ne s'en aperçoive pas. C'était peine perdue.

« Ne pleure pas. Excuse-moi, je ne pensais pas que ça prendrait de telles proportions. Je vais faire quelque-chose, je te le promets »

Sa tendresse maternelle me rasséréna un peu, la chaleur de sa chair, l'odeur discrète de sa peau à travers le tissu fin de son corsage. Je me sentais bien brutalement. Cela dura un moment avant qu'elle ne s'écarte doucement. Je vis son regard tomber sur mon ventre et c'est alors seulement que je me rendis compte que j'étais à nouveau en érection.

« Rhabille-toi »

Mécaniquement, je remis mes vêtements et sortit de la boutique. Le vent frais de cette fin octobre me sortit un peu de la torpeur dans laquelle j'avais sombré. Je me sentais inexplicablement bien et la gêne dans mon jean me confirmait que je bandais toujours

Habituellement, après avoir 'éjaculé', puisqu'on ne pouvait pas parler de jouissance, ma libido me laissait tranquille quelques jours, mais cette fois-ci, dès le lendemain, je me sentis à nouveau excité comme une puce. Je ne pouvais détacher de mon esprit des 'idées sexuelles et je me retrouvais à bander comme un fou à la moindre stimulation ou pensée lubrique. Je m'apercevais que je fantasmais de plus en plus sur des scènes ou des histoires où une femme despotique exerçait son autorité sur des hommes soumis.

Les nuits étaient pires. Alors que je dormais normalement depuis mon 'retour', pendant cette période, les mêmes rêves me perturbèrent toutes les nuits. Je me retrouvais coincé dans le vagin de cette femme comme je l'avais été pendant 48 h, mais ça se finissait toujours mal. Parfois je glissais et étais absorbé par ce gouffre béant, parfois, j'étais écrasé par une bite énorme alors qu'elle faisait l'amour, parfois, je glissai alors qu'elle faisait pipi et tombai dans la cuvette des WC. Je me réveillais brusquement au milieu de la nuit, en sueur, encore terrorisé par mon cauchemar et mettais longtemps avant de retrouver le sommeil

Ces nuits agitées me laissaient épuisé et mes journées de travail devinrent de plus en plus difficile à supporter. Mes résultats scolaires s'en ressentirent et les professeurs de mon école d'ingénieurs s'enquérirent plusieurs fois des raisons de ma baisse subite de performances. Je ne pouvais évidemment pas leur révéler le profond trouble dans lequel je me trouvais et je leur dis que j'étais malade et que ça allait passer.

Très curieusement, alors que depuis des mois, je rêvais effectivement que 'ça passe', je commençais à éprouver une sorte de plaisir pervers à cette situation de dépendance vis-à-vis de cette femme. Mais il était clair que, si je ne voulais pas rater définitivement mon année, il fallait que je sorte de ce cercle vicieux.

Je retournais donc à la librairie, à peine quinze jours après l'avoir quitté. Elle ne sembla pas surprise de me voir.

« Madame, il faut que je vous parle »

Elle reposa ses lunettes, écarta le livre qu'elle consultait et me fixa avec un air sérieux .

« Je n'arrive plus à dormir, je n'arrive plus à travailler...et je vais me faire virer de mon école »

J'exagérais un peu les choses. J'étais plutôt un bon élève et j'avais encore de la marge...mais pour combien de temps?

« Comment t'appelles-tu? »

Je me rendis compte , à cet instant précis, qu'on ne savait même pas nos noms .

« Pascal »

Quel âge a tu? »

« 21 ans Madame »

« Eh bien Pascal, j'ai étudié ton cas avec des amies. Il faut que je te pose une question : As tu déjà été avec une fille? »

Honteux de ma situation à mon age, je baissais la tête

« Euh...non Madame »

« Tu es puceau? »

Je ne comprenais pas bien pourquoi elle insistait lourdement, augmentant encore ma gêne.

« Oui »

« Bon, on va faire une petite expérience »

Je commençais à blanchir d'inquiétude

« Une expérience? »

Comprenant mon angoisse, elle eut un grand sourire

« Ne t'inquiète pas, il ne s'agit pas de magie. Viens»

Je le suivis dans l'arrière-boutique. Elle me fit me déshabiller et m'allonger sur le lit sur lequel elle avait étalé une serviette de bain. Elle m'attacha aux montants avec des bas usagés, me mit un foulard épais sur les yeux, m'aveuglant complètement puis quitta la pièce. J'étais là, nu, aveuglé et immobilisé dans cette arrière-boutique et je commençais à être un peu inquiet de la suite. Je l'entendis revenir., perçut des bruits métalliques, ne parvenant pas à comprendre ce qu'elle faisait.

Je la sentis s'asseoir sur le lit, à côté de moi. Elle me souleva légèrement la tête et y enfila quelque chose, la faisant coulisser précautionneusement sur le visage. Immédiatement, je sentis l'odeur forte de son sexe et je compris qu'elle venait de m'enfiler une de ses culottes sales. Le résultat ne se fit pas attendre je sentis mon excitation monter rapidement,et je finis par éjaculer violemment, aspergeant mon ventre et mon torse de sperme. Comme à l'accoutumée, je n'avais pas vraiment ressentis de plaisir à cette éjaculation expresse. Je reprenais mon souffle, inhalant encore davantage le parfum musqué, et au bout de quelques instants, cela recommença, je me sentis bander à nouveau et j'éjaculais en quelques minutes pour la deuxième fois, et ça recommença, encore et encore je ne débandais pratiquement pas et éjaculait toutes les quelques minutes. Très vite, cela devint douloureux. Si les premières fois, je ne ressentais pratiquement rien, à présent, chaque éjaculation m'arrachaient des cris de douleur et je sentais des larmes me couler sur les joues. N'y tenant plus, je la suppliais d'arrêter ce calvaire et c'est alors que je me rendis compte qu'elle était partie. Cela dura un temps qui me parut une éternité. Les dernières éjaculations étaient pratiquement 'sèches' et seule la douleur maintenant insupportable de la crispation éjaculatoire marquait le spasme. En fait, j'avais l'impression que, bien loin de s'espacer, elles devenaient de plus en plus fréquentes. Je n'étais plus qu'une boule de douleur, j'avais l'impression qu'on m'écrasait le sexe, mes mâchoires tremblaient, j'avais perdu la notion du temps et de l'espace. ..et brusquement, elle retira la culotte.

Immédiatement, je retrouvais un calme qui m'avait quitté depuis le début de cette 'expérience'. La douleur dans le sexe me prenait maintenant tout le bas ventre et ne faiblissait pas, mais au moins, la terreur du prochain spasme avait disparu. Elle retira le bandeau sur mes yeux. La lumière m'éblouit un instant. Elle me fixait avec regard étrange. Elle avait installé une camera sur pied devant le lit. Baissant la tête, je fus effaré du spectacle que j'offrais, mon ventre et mon torse étaient couverts de sperme. La serviette sur laquelle j'étais allongé était trempée des mêmes sécrétions et de la sueur qui me couvrait le corps. Je n'arrivais pas à empêcher le tremblement de ma mâchoire. Je me sentais complètement épuisé, vidé au vrai sens du terme.

« Ouaou, tu as spermé 12 fois en trente-cinq minutes. Comment te sens-tu »

L'expression 'spermer' me parut humiliante, c'est ce que l'on dit pour les animaux, pas pour les hommes, mais je m'aperçus qu'en fait, je me comportais davantage comme un animal incapable de refréner ses pulsions que comme un homme.

« J'ai mal, c'est terrible. Cela a été un vrai supplice. Pourquoi m'avez vous fait ça? »

« Il le fallait pour confirmer quelque chose, je vais t'en parler »

Elle me détacha, et me tendit une serviette humide.

« Nettoie-toi, rhabille-toi et viens me rejoindre dans la boutique »

Quand j'arrivais, elle était installée dans l'un des fauteuils du salon de lecture de la librairie. Je tombais littéralement dans l'autre fauteuil, mes jambes incapables de me porter plus loin.

« Pascal, ce que tu viens de vivre confirme ce que nous avions pensé. Aucun homme au monde n'est capable de jouir sans aucune stimulation, aucun homme au monde n'est capable de spermer 12 fois en une demi-heure, simplement en respirant une culotte sale. Les seuls êtres qui sont capables de faire ce genre de choses, ce sont les homoncules »

J'écoutais ce qu'elle me disait dans un sorte de brouillard intellectuel, sans comprendre où elle voulait en venir

« Pour une raison que nous n'expliquons pas, tu n'es pas complètement revenu de ton 'expérience' et tu es devenu un être hybride, une sorte d'homoncule de taille normale. On a fait des recherches, c'est déjà arrivé ... »

« Euh..qu'est-ce qu'on peut faire? »

« Hélas, je n'ai pas de solution. Tout ce que je peux faire pour le moment, c'est de te permettre de te 'vider' de temps en temps,...mais il y a autre chose dont il faut que je te parle...En fait, tu n'es pas lié seulement à moi...mais à toutes les femmes qui ont des caractéristiques communes avec moi. Dans votre vocabulaire scientiste, on pourrait associer ça à des gènes, bien que ça n'est rien, à voir. »

« Je ne comprends pas »

« En fait, il y a pour toi deux sortes de femmes, celles qui te font bander, sans qu'il te soit possible de spermer, et celles qui te font spermer de manière incontrôlable. Tout ceci étant une question d'odeur .»

Je commençais à sortir de l'espèce de torpeur dans laquelle j'étais depuis dix minutes et comprenais ce qu'elle était en train de me dire.

« Madame, ce qui est terrible, c'est que dans les deux cas, je n'ai aucun plaisir...je veux dire, je ne jouis plus...soit je peux pas y arriver, soit ça arrive spontanément mais dans les deux cas, j'éprouve la même frustration »

Elle baissa la tête.

« Pascal, je crois que tu dois abandonner l'idée d'avoir une vraie jouissance sexuelle, du moins tant que ça durera »

Elle me donnait enfin un espoir.

« Ça va passer? »

« Je ne sais pas Pascal, je ne sais pas...sans-doute »

Une idée me passa dans la tête

« Madame, je ne connais même pas votre nom »

«Je m'appelle Hélène Leroy »

Je me levai difficilement, j'avais toujours mal dans la queue, mais je me sentais plus solide à présent. Je quittai la librairie et rentrai chez moi ou je pris un douche, pour me laver définitivement des sécrétions collantes qui me maculaient encore le ventre et pour enlever la sueur qui m'imprégnait. Je dormis comme un plomb cette nuit-là.

omrouge
omrouge
31 Admirateurs
Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Sorcellerie 02 Partie Précédente
Sorcellerie Info Série