Sortir Des Sentiers Battus (Acte 02)

Informations sur Récit
Elle emmène son mari dans un gîte coquin.
2k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 8 pièces

Actualisé 05/23/2024
Créé 05/09/2024
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Départ pour nos vacances coquines, la fleur au fusil

Nous sommes au mois de mai et les vacances chez les poilus c'est seulement à mi-juillet. Encore deux mois à attendre.

Je crois Gérard encore plus excité et plus impatient que moi. A la bonne heure.

Notre vie de couple évolue drastiquement depuis quelques jours. Dans le bon sens, dans le positif, je précise. Il s'est débridé. Il trottine dans la maison et autour de la piscine la bite à l'air, alors qu'avant, même devant moi il masquait sa zigounette.

Il passe moins de temps devant la télévision, sort davantage et, régulièrement, reviens du bureau-tabac avec des revues coquines.

Avant il les planquait, maintenant, il les partage.

Le soir, nous prenons de temps en temps une douche ensemble. Pas très écolo, car nous restons de longs moments sous l'eau et le gant de crin dérape souvent en zones troubles. Ce sont de bons moments et généralement c'est le début de quelque chose de plus « sérieux ». Sérieux n'étant pas le terme approprié.

Notre partie de jambes en l'air est clairement préméditée. Nous passons de la douche à la chambre à coucher en tenues d'Eve et d'Adam.

C'est à ce moment qu'il retire de sa table de nuit son petit magazine destiné aux femmes comme aux hommes. C'est l'allumette nécessaire pour nous enflammer.

Je reste abasourdie, mon Gégé a une trique qui marche bien et qui réagit au quart de tour. Lui fantasme sur les nymphettes s'exhibant dans le catalogue et moi sur ses corps musclés de beaux mâles ténébreux, équipés de solides attributs. Après quelques pages tournées, la revue finit sur la descente de lit et le lit est à nous.

Ce soir, c'est moi la demandeuse. Je m'allonge sur le dos, jambes largement écartées, laissant aucune équivoque, et mon Gégé, qui a tout compris, fait le bourdon pour butiner mon bouton. Il s'y prend bien le petit salaud. Après toutes ces années, il sait bien ce que j'aime. Je souffle comme une antique locomotive à vapeur, mon bassin ondule de plus en plus, je me tortille comme un asticot. Je ne vais pas tarder à jouir et à répandre mon nectar dans la bouche du gourmand. Ma poitrine est gonflée mes tétons son durs, mes abdominaux sont tendu, mon ventre gronde, une nuée de papillons prend son envol, mon vagin se contracte et se relâche, je suis en ébullition.

- Gégé, prend tout, je te donne tout..... Tiens prends!!!!

Dans un dernier sursaut et dernier râle je me vide de toute ma substance et retombe ko, épuisée.

Mon Gégé a son pied-de-biche au beau fixe, je vais le calmer. Je l'empoigne délicatement et entame une petite branlette, toujours plus marquée, toujours plus rapide. Il ronronne comme notre matou. Quel gourmand ce Gégé. J'aime le branler, je sais qu'il aime ça. Je 'ai déjà surpris à tirer sur son élastique.

Entre les images du magazine, sa femme chérie chaude comme une braise et cette main qui coulisse le long de son membre, ça ne traîne pas. Mon Gégé, en plein rut, crache sa laitance dans ma main. Mes doigts dégoulinants passent l'un après l'autre dans ma bouche. J'aime bien le goût de son sperme. Nous avons retrouvé nos plaisirs d'antan. Hourra!!!

A table, au bord de la piscine, à la chambre coucher, en voiture, nous fabriquons des scénarios en nous projetant sur nos toutes prochaines vacances. C'est notre seul et unique sujet de conversation.

Demain, c'est le départ. Il est temps de faire nos valises. Ça sera vite fait.

Quelques sous-vêtements coquins pour lui et pour moi achetés sur internet. Nos maillots de bain, sachant qu'aux repas, par hygiène, par respect pour la nourriture et le cuisinier, la nudité n'est pas autorisée (c'est le seul endroit), nos trousses de toilette gavées de sex-toys, de petites pilules bleues pour Gégé (c'est pour les tirs en rafale) des préservatifs, peut-être pas inutiles, et le tour est joué.

Ça y est, on est parti. GPS à l'appui, direction la Drôme. Si tout va bien, vers midi nous seront dans le chaudron, dans l'empire de la débauche.

Effectivement, nos atterrissons au manège enchanté à 12h15, affamés de tout.

Ce gîte rural est beaucoup plus vaste que nous le pensions. Une large propriété, isolée du reste du monde. Ce devait être une ancienne bergerie aménagée. Le bâtiment est sur un seul niveau, en forme de « L ». Sa façade est constituée de grosses pierres cimentées les unes aux autres, le tout peint à la chaux. C'est magnifique. Nous sommes sous le charme. Devant la bâtisse, une grande piscine, des chaises longues, et sur le côté un monumental saule pleureur, on dirait une yourte, qui doit sûrement avoir pas mal de choses à raconter.

Après avoir parqué notre véhicule, nous nous dirigeons vers la réception.

Nous sommes accueillis par la patronne. Une belle femme aux formes généreuses, la cinquantaine, une tignasse opulente, des yeux de biche, une bouche gourmande.

Son seul vêtement est un paréo, noué à la taille. Sa longue chevelue rousse retombe sur ses seins nus. Deux belles mamelles bien pleines. Mon Gégé en perd son latin. Il en bafouille même.

En retrait, à l'arrière du comptoir, il y a Demba, l'homme à tout faire. Une ampoule à changer, un robinet qui fuit, l'entretien de la piscine et de la cour, le transport des bagages, ça c'est le job de Demba.

C'est un beau noir, environ 35 ans, un bon 1m80, en short, bien musclé, probablement monté comme un âne.

- Bonjour, nous avons réservé une chambre pour 2 semaines, notre nom est Durand, Sylvie et Gérard Durand.

- Bienvenue dans notre gîte. Je m'appelle Christine et je suis votre hôte. De 8 heures à 20h je suis à votre service si vous avez un problème ou besoin d'aide. En dehors des heures de service, c'est à la carte (petit sourire). C'est votre premier séjour chez nous?

- Oui, nous vous avons trouvé sur internet, le descriptif, les commodités, le tarif nous ont parus intéressants, alors nous voilà...

- Demba va vous accompagner à votre voiture, prendre vos bagages et vous conduire à votre chambre. C'est la chambre Sherazade. Vous y serez bien. Elle est spacieuse et calme. Je vous laisse vous installer et vous attends à la salle à manger pour grignoter quelque chose. Vous devez avoir faim?

- Oui, répond Gégé, On a pris un petit déj léger avant de partir, c'est tout.

- OK, à tout de suite

Demba nous accompagne à la voiture avec son petit chariot. Sa démarche est chaloupée, son pas est lourd. Un sacré animal.

Sherazade nous attend. Une belle grande chambre, un lit immense, une literie top classe. Sur une table basse, un vase contenant de magnifiques anthuriums, une bouteille de vin pétillant et une petite carte de bienvenue nous reçoivent.

Pas de temps à perdre. Nous déferons nous bagages plus tard. Nous enfilons nos maillots de bain et sans plus attendre nous nous dirigeons au restaurant.

La salle est spacieuse, une vingtaine de tables pour 2, 3 ou 4 personnes. La moitié des places sont occupées, plus ou moins bien. La majorité sont beaux couples, en toute honnêteté Gégé et moi sommes dans la moyenne plus. Disons 7 sur 10 au niveau de l'esthétique et j'ai envie de dire 9 sur 10 pour la facette libertine.

A la fin du repas, c'est tout juste si nous savons ce que nous avons mangé, tant nous étions préoccupés par notre nouveau biotope, notre nouvelle famille, nos partenaires d'une heure, d'un soir, d'une nuit. Nous hissons les voiles et larguons les amarres.

Après retournés à notre chambre, ressortis uniquement avec les choses utiles, c'est-à-dire rien, c'est l'heure du farniente.

Nous sommes deux lézards sur nos transats, des lézards avec des yeux de lynx. Rien ne doit nous échapper.

Le soleil cogne, la chaleur est délicieusement enveloppante, nous nous assoupissons Gégé et moi. Le sommeil du juste. L'endroit est magnifiquement calme et tranquille. Seules les cigales troublent le silence.

Je pense que les « hostilités », le lever du rideau, ne démarrent pas en pleine canicule. La tombée de la nuit devrait être plus propice.

En fin d'après-midi, notre guide vient nous chercher pour nous faire visiter le domaine.

- Bonjour Sylvie, bonjour Gérard, vous avez fait bon voyage? Je me prénomme Tristan. Je suis l'ami de Sylvie, la patronne et mon rôle c'est de veiller au bon fonctionnement du domaine, de m'occuper du bar le soir et de l'animation musicale. Si vous le voulez, je vais vous faire la visite.

Cordiale poignée de main pour Gérard et plus que chaleureuse accolade pour moi. L'homme n'est pas un Apollon, mais il est truffé de charme, pas très grand, trapu, corps bien musclé et couleur caramel. Comme seul vêtement, il arbore un cache-sexe de cuir noir, en fait c'est une poche englobant le pénis et les testicules fixé par un élastique autour de la taille et une ficelle entre les jambes. Un string avec une poche. Un string pour mec.

Imaginez ma réaction lors de notre accolade, trop brève à mon goût, moi à poil et lui avec son sac à bonbons, collé l'un contre l'autre. Un mélange d'envie et de gêne, aigre-doux.

Nous visitons l'intérieur de la bergerie, une trentaine de chambres, la moitié occupées pour l'instant.

Dans le prolongement, des douches, des salles de musculation garnie d'engins divers, sauna, hammam, whirlpool pour famille nombreuse, donjon équipé d'instruments de cuir, de cagoules, de chaines, de cordes et salle commune constituée d'un immense matelas recouvrant toute la surface du sol. Je m'imagine rampant à 4 pattes musardant parmi les corps nus en plein ébats. Oui, je m'y vois bien, reniflant, touchant, suçant, léchant.

Mon regard croise celui de Tristan et l'étincelle dans ses yeux n'autorise aucun doute. Nous sommes en phase et nos corps diffusent leurs phéromones. Si j'étais un homme, je banderais.

Toujours nus, nous embarquons à bord d'un petit chariot électrique et partons à la découverte des environs.

C'est magnifique. La végétation est luxuriante. Autour de notre gîte beaucoup d'arbres fruitiers et quelques parcelles de vignes. Un improbable jardin potager derrière notre bâtisse fournit tous les légumes nécessaires à nos repas. C'est le jardin secret de Gilbert, le père de Sylvie, notre patronne. Lui, par contre, vit dans son univers et n'est pas un coquin naturiste. Il s'occupe de ses plantes très tôt le matin, ensuite on ne le voit plus.

Mais la cerise sur le gâteau, c'est au fond de la propriété. Derrière une rangée d'arbres coule une petite rivière offrant des recoins pour y faire son nid. Un jeune couple que j'avais repéré au déjeuner se baigne, collé l'un à l'autre. Il y a anguille sous roche, au propre comme au figuré.

Cette ballade motorisée m'expose complètement aux yeux de notre chauffeur à ma gauche. Son regard est scotché sur mon entrejambe et je prends même des poses légèrement lascives pour le séduire. Comme Sylvie plaît beaucoup à Gégé, y peut-être moyen de combiner quelque chose tous les quatre. Hummm!!! Je poserai bien ma main sur son petit sac en cuir.

Attendons encore un peu. Nous sommes à peine amarinés.

En rentrant en direction du gîte, nous croisons la plupart de nos colocataires. Sans doute, il y a du beau monde. Nous allons passer deux semaines inoubliables. Gégé va attraper le torticolis. Il ne sait plus où donner de la tête. Moi non plus du reste, sauf que cette petite poche noire qui pend entre les jambes de notre chauffeur m'attire de plus en plus. Les doigts me démangent.

Ce Tristan me fascine, me plaît de plus en plus. Son regard gris métal, ses cheveux bruns, hirsutes, tuméfiés par la chaleur lui donne un côté sauvage, un Tarzan, ce corps dégageant de la puissance, le tout saupoudré d'humour au second degré. J'aime.

Je voudrais qu'il pose sa main sur ma cuisse nue, offerte. A-t-il envie de moi autant que moi de lui?

Je ne tiens plus. Ou je me jette sur lui, ou je pars en courant, mais cette situation ne peut pas perdurer....

Bon, c'est l'heure de l'apéro, l'occasion de briser la glace avec les autres libertins.

A suivre....

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