Sous Hypnose (Partie 2/2)

Informations sur Récit
Suite et fin des malheurs d'Elodie.
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Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 05/12/2024
Créé 04/30/2024
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En reprenant conscience avec ce qui l'entourait, Élodie se sentait bien. Jamais encore elle ne s'était retrouvée aussi détendue, presque sur un nuage. L'homme était un magicien et elle savait maintenant qu'elle ne ferait plus jamais de cauchemars. Pourtant, elle n'avait pas envie d'arrêter les séances car elles lui étaient vraiment bénéfiques.

- Comment te sens-tu, lui demanda-t-il avec un beau sourire.

- Bien, très bien même. Merci pour ce que tu fais pour moi.

Regardant l'horloge comme elle en avait pris l'habitude, elle constata que cela faisait presque trois heures qu'elle était chez Luc mais cela était normal. Comme il le lui avait expliqué le premier jour, les méandres du subconscient étaient très longs à démêler et elle trouvait l'explication rationnelle.

- On se voit après-demain?

- Vendredi!

- Oui, tu finis à quelle heure?

- Je fais ma journée d'une traite et je finis à quinze heures

- Disons 16h00 chez moi et après la séance je t'invite à manger

- Heu... je ne voudrais pas déranger.

- Tu ne me déranges pas. On se voit vendredi et tu restes pour manger.

- D'accord, comme je suis de nouveau de repos ce week-end, je pourrais faire la grâce matinée samedi.

La jeune fille était anormalement heureuse en sortant de chez l'homme. Elle ne savait pas trop pourquoi mais malgré sa quarantaine, sa calvitie et son surpoids, elle le trouvait plutôt attirant. Comme quoi, il y avait parfois autre chose que le physique qui pouvait attirer une femme.

Elle pensa alors à Romain, bien plus mignon et avec qui elle avait rendez-vous le lendemain. Lui aussi l'attirait et elle était un peu perdue dans ce quel ressentait. Elle se dit qu'elle n'avait qu'à laisser faire le destin plutôt qu'essayer de le forcer.

En rentrant chez elle, elle eut envie de prendre une douche. C'est fou le nombre de douches qu'elle prenait depuis quelques jours.

Se lavant avec minutie, elle décida qu'il était encore tôt pour aller se coucher. Elle irait manger un morceau dans son Mac Donald préféré et pour ça, elle choisit une minijupe très courte et une brassière légèrement transparente.

Ne mettant pas de soutien-gorge, elle se regarda dans le miroir et se trouva magnifique.

Elle qui était si prude quelques jours plus tôt, n'avait plus peur de dévoiler son corps. À travers le léger tissu de son haut, on voyait bien poindre ses mamelons. Ne se rendant même pas compte que sa tenue était plus que limite, elle descendit prendre sa voiture pour aller se restaurer.

En rentrant dans le restaurant, elle alla directement au tableau des commandes sans faire attention aux regards qui se posaient sur elle. Elle était vraiment très belle et elle était devenue le centre d'intérêt de la plupart des hommes présents.

Après avoir passé commande, elle alla s'asseoir à une table se trouvant dans un coin. Elle se sentait de mieux en mieux et adorait voir les gens la regarder. Elle ne se connaissait pas ce côté exhibitionniste, ayant l'impression d'être une autre femme.

Élodie allait commencer à manger lorsque deux garçons, d'une vingtaine d'années, s'approchèrent de sa table. La jeune femme, qui pensait qu'ils allaient s'installer derrière elle, fut surprise lorsque l'un d'eux lui demanda, tout en souriant bêtement

- On peut se joindre à toi? tu es seule?

La jeune femme les regarda sans comprendre vraiment leur demande. Le restaurant était vide aux trois quarts et des dizaines de tables étaient toutes disponibles. Surprise, elle faillit leur demander d'aller s'asseoir plus loin lorsqu'une pulsion provenant du plus profond de son être l'empêcha de s'exprimer.

- Heu...

- S'il te plaît, on veut juste manger près de toi.

- Heu...dans ce cas, d'accord.

Heureux, ils posèrent leur plateau sur la table alors que l'un des deux se plaçait en face d'elle et que l'autre s'asseyait sur la chaise à sa droite.

Les deux garçons ne dirent pas un mot, se contentant de la regarder alors qu'elle se mit à manger son hamburger. Elle se sentait mal à l'aise mais n'arrivait pas à leur demander d'arrêter. Ils avaient eux aussi de quoi se restaurer mais ils n'y touchaient pas, préférant l'observer en silence.

Au bout d'un moment, Élodie n'en put plus et, posant son hamburger, elle leur demanda.

- Vous êtes venu à ma table pour manger ou pour me dévisager, car là ça devient gênant.

- On est venu pour manger bien sur, mais tu es tellement belle que l'on ne peut pas s'empêcher de te contempler.

La jeune femme trouva l'excuse tellement énorme qu'elle ne put s'empêcher de sourire.

- Ce n'est pas comme ça que vous allez vous nourrir.

Elle crut que les garçons allaient finalement manger ou s'en aller lorsque celui qui était assis à sa droite posa la main sur sa cuisse, la faisant sursauter

- Je peux savoir ce que tu fais, demanda-t-elle, outrée, sans pour autant lui retirer la main.

- Je voulais juste savoir si ta peau était douce.

Elle se demanda si elle ne rêvait pas. Même dans les films les plus osés, ce genre de scène n'existait pas. Elle aurait bien voulu se lever ou gifler le garçon qui osait la toucher mais une force invisible l'empêcha de bouger, l'immobilisant sur sa chaise.

Le jeune homme cessa finalement de la caresser pour s'emparer de son sandwich, imité par son copain. Élodie se décontracta un peu et sans un mot se remit elle aussi à manger.

Celui qui était juste en face d'elle fixait sa poitrine tout en se restaurant. Il faut dire que le tissu très fin laissait apparaître les tétons que l'absence de soutien-gorge rendait très attirants. En le voyant fixer ses mamelons, elle aurait dû lui demander d'arrêter ce petit jeu mais cela l'excitait sans trop savoir pourquoi.

- Tu t'habilles toujours comme ça? demanda finalement le jeune homme, tout en gardant les yeux sur sa poitrine offerte

- Hein?

- Ta tenue, c'est pour nous aguicher, tu es une chaude.

Élodie comprit alors que les garçons la prenaient pour une fille facile. Elle fut carrément outrée et voulut tout de suite éclaircir ce point.

- Pas du tout, je ne suis pas... heu... vous vous trompez

Elle se rendit compte, horrifiée, qu'elle n'arrivait pas à se défendre. Les mots avaient du mal à sortir de sa bouche alors que le garçon à sa droite s'était remis à caresser sa cuisse.

- J'ai un appartement pas très loin d'ici, ça te dirait de nous accompagner là-bas.

- Pour une petite heure, ou plus, renchérit son copain.

Élodie était stupéfaite qu'ils lui proposent une telle chose. Elle n'était pas une pute même si elle reconnaissait que ses vêtements étaient plutôt sexy.

- Je.... Non...je ne peux pas...je ne suis pas...

- Tu ne le regretteras pas, et je suis sûr que ce n'est pas la première fois que tu te retrouves seule avec deux garçons

- Ça ne va pas.... Je....

Les deux copains posèrent leurs hamburgers sur la table et se levèrent ensemble.

- Allez... viens... ne fais pas ta mijaurée... les filles comme toi aiment le sexe.

Élodie ouvrit de grands yeux en les entendant. Elle avait envie de leur hurler après, de leur dire qu'ils se trompaient et pourtant, sans vraiment pouvoir se contrôler, elle se leva aussi en laissant tout dans son plateau.

Pourquoi avait-elle autant envie de les suivre alors qu'ils la dégoûtaient. Ces garçons n'étaient que des ordures et pourtant elle emboîta leurs pas, regardée par quelques clients dans cette salle presque vide.

Lorsqu'ils quittèrent le restaurant, elle les suivit sans un mot, se sentant obligée de le faire. Son bas-ventre était devenu brûlant et l'envie d'offrir son corps aux deux garçons était plus forte que sa raison. Elle, qui n'était en général pas portée sur le sexe, ne se reconnaissait plus. Elle ignorait que ces pulsions étaient dictées par le conditionnement que Luc avait ancré en elle, pensant que c'était elle qui avait ce désir dégradant.

Ils sortirent du parking, empruntant une ruelle menant vers des immeubles.

Les deux garçons se regardaient eux aussi étonnés. Ils n'en revenaient pas que la fille ait suivi sans broncher. En la voyant habillée de la sorte, ils l'avaient prise pour une belle salope mais ils ne pensaient pas qu'elle leur emboîterait le pas jusqu'à l'appartement.

Le garçon habitait au rez-de-chaussée dans un tout petit type 3, à la limite de l'insalubrité. Pourtant, Élodie qui était de plus en plus excitée, ne s'arrêta pas sur la propreté des lieux, ni même sur l'état des draps qui recouvraient le lit. Il faut dire qu'à peine rentrée dans la chambre, les deux garçons se mirent à la déshabiller, trop pressés de découvrir leur cadeau déjà bien apparent.

Élodie se sentait bizarre, n'arrivant pas à se révolter alors qu'ils arrachaient presque de son corps le top et sa minijupe. Elle était excitée tout en étant choquée de se comporter ainsi alors qu'elle restait immobile.

- Putain, elle est vraiment canon, s'exclama un des hommes alors qu'elle était toute nue.

La jeune femme gémit lorsqu'une main vint lui saisir un sein qu'il malaxa avec vigueur. Elle aimait ce qu'il lui faisait, laissant l'autre homme lui caresser les fesses. Élodie était de plus en plus bizarre, comme absente même si le plaisir était vraiment présent. Elle ne résista pas lorsqu'ils l'allongèrent sur le lit dont la propreté douteuse aurait dû la faire fuir.

Elle se laissa aller à un bonheur intense lorsque les mains parcoururent tout son corps, la mettant dans un état proche de l'extase. Elle poussa un léger cri en sentant des doigts s'introduire dans sa chatte, écartant davantage ses cuisses pour mieux s'offrir à eux. Même si elle ne comprenait pas trop son attitude, elle sentait le plaisir devenir plus puissant au fur que les minutes passaient.

Durant de longues minutes, ils explorèrent son corps, faisant courir leurs mains sur toutes les zones érogènes de son anatomie. Elle gémissait de plus en plus fort et elle fut presque en manque lorsqu'ils se relevèrent pour se déshabiller.

Une fois nue, l'un des garçons s'allongea sur elle et la pénétra lentement, la faisant jouir rapidement, elle qui était d'habitude assez longue à venir. Alors qu'il la baisait en prenant tout son temps, l'autre garçon se masturbait en regardant la scène.

- Dépêches-toi, j'ai trop envie de baiser cette salope. Elle est trop bandante.

Élodie était ailleurs, excitée comme jamais. C'était la première fois qu'elle s'offrait à deux hommes et pourtant elle avait l'impression de l'avoir déjà fait.

Alors que le plaisir augmentait sans arrêt, elle eut d'un coup des flashs en se voyant dans la chambre bleue. Elle rêvait éveillée mais ce fut très fugace car l'orgasme arriva comme une vague déferlante. Elle se mit à crier alors que tout son corps était comme balayé par un plaisir hors norme

- Regarde comme elle aime ça, dit le spectateur impatient d'être en elle.

Son copain poussa des grognements pour seule réponse, se vidant dans le ventre frémissant de la jeune femme. C'était sa meilleure baise depuis bien longtemps et avec regret il se retira du jeune corps pour laisser la place à son pote.

- Je ne vais sûrement pas tremper ma queue là où tu as mis ton sperme dit-il en riant, je préfère l'enculer.

Élodie, qui revenait un peu à la réalité, entendit les paroles du jeune homme. Elle fit un gros effort pour sortir quelques mots.

- Non, pas ça, je n'ai jamais été sodomisée, ça doit faire trop mal...

- Tais-toi et mets toi à quatre pattes

Malgré sa réticence et la peur de le faire, Élodie fut paniquée en se rendant compte qu'elle obéissait à l'homme. Comment pouvait-elle se positionner pour être sodomisée alors que tout son être se révoltait à cette idée.

Le garçon, qui pensait que la fille allait l'envoyer paître, fut le premier surpris.

- Putain, elle est magnifique, s'exclama-t-il en se positionnant derrière.

Le jeune homme cracha sur son gland avant de le présenter contre le petit œillet. Lorsqu'il se mit à pousser, il fut tout étonné de n'avoir qu'une légère résistance.

- Elle a raconté des conneries, ce n'est pas la première fois qu'elle se fait enculer.

- J'en étais sûr, lui répondit son pote. Une salope pareille s'est déjà fait prendre par tous les trous.

Alors que le membre glissait en elle, Élodie ne put s'empêcher de gémir tout en étant complètement déroutée. Elle pensait hurler de douleur alors que son anus ne résistait presque pas. Après quelques va-et-vient elle eut même du plaisir, ne ressentant que peu de douleur.

L'homme la saisit alors fortement par les hanches et se mit à la posséder avec force, piochant dans son joli cul sans état d'âme. Élodie se laissa aller au plaisir de cette sodomie, complètement perdue par ce qu'elle ressentait. Lorsque l'homme se cambra pour verser sa semence au plus profond de ses entrailles, elle eut presque un orgasme en le sentant gicler en elle.

Elle venait de se comporter comme la plus dévergondée des femmes et elle avait un sentiment de honte malgré tout le plaisir qu'elle en avait tiré.

Une fois que l'homme l'eut lâché, elle se releva sans un mot pour renfiler ses vêtements.

- Tu fais quoi, là!

- Je... je m'en vais, je travaille tôt demain.

- Le problème est qu'on en a pas fini avec toi, on a encore envie de s'amuser avec ton joli petit corps

- Mais!

- Tu restes...on n'a pas fini de te baiser.

Malgré l'horreur de la situation, Élodie se rendit compte qu'elle n'arrivait pas à bouger, un peu comme si une force avait pris le contrôle de son corps. Lorsqu'ils la baisèrent à nouveau, la jeune femme se laissa faire, comme incapable de les repousser. Ils allaient s'amuser avec elle une bonne partie de la nuit et elle allait les laisser faire.

*************

Il était deux heures du matin lorsque Élodie sortit de l'immeuble pour regagner sa voiture. Elle ne pouvait s'empêcher de pleurer en pensant à sa passivité et à la façon dont elle s'était comportée. Elle s'était laissé faire tout en ayant eu beaucoup de plaisir et elle trouvait cela impardonnable.

Mais qu'allait penser Romain s'il apprenait qu'elle s'était comportée comme une pute. Allait-il encore vouloir la voir en sachant qu'elle s'était fait baiser par deux hommes et qu'elle avait adoré ça.

C'est alors qu'elle se rendit compte que ce n'était pas à Luc qu'elle pensait mais au vendeur. Ce fut pour elle une révélation. Finalement, c'était du jeune homme qu'elle était amoureuse même si elle ne l'avait vu que deux fois. Elle n'était pas du tout attirée par l'hypnotiseur même si une voix lui disait le contraire.

En montant dans sa voiture pour rentrer chez elle, elle ne savait plus du tout quoi penser. Elle était effrayée par son comportement mais elle était heureuse d'avoir pu éclaircir ses sentiments pour le jeune homme. Elle était tellement dans ses pensées qu'elle faillit même se tromper de route en arrivant près de chez elle.

Finalement, elle arriva tout de même sans encombre à son appartement et elle alla se coucher sans même se laver. Il ne lui restait pas beaucoup d'heures avant de se lever pour aller travailler et elle était trop fatiguée pour passer sous la douche.

Elle n'avait dû dormir qu'une petite heure lorsque son réveil raisonna dans la chambre. Jamais encore elle n'avait été autant mal au lever et pourtant elle n'avait pas le choix, elle devait aller travailler. Elle prit cette fois une douche qui n'eut rien de réparateur puis déjeuna rapidement. La journée risquait d'être longue mais elle savait qu'après le travail elle reverrait Romain et cela la mettait en joie.

Lorsqu'elle dût choisir ses vêtements pour aller travailler, elle dut se faire violence pour ne pas s'habiller trop sexy. Elle ne voulait pas se faire remarquer et fit un gros effort pour enfiler des vêtements plus classiques.

Elle ne savait pas pourquoi elle avait depuis quelques jours cette envie d'attirer les regards, à moins que ce ne soit parce qu'elle se sentait mieux depuis qu'elle ne faisait plus de cauchemars. Une chose était sûre, maintenant elle avait envie de plaire, chose dont elle se passait jusqu'ici.

Heureusement pour elle, elle n'avait pas trop de route pour se rendre sur son lieu de travail et malgré la fatigue elle y arriva sans encombre. En croisant Lisa dans le vestiaire, cette dernière remarqua le visage épuisé de la jeune femme et ne put s'empêcher de lui demander.

- Tu as une tête de déterrée, tu as refait tes cauchemars?

- Non, c'est que... je n'ai pas pu dormir.

- Tu es malade?

- Non, c'est juste que j'ai passé une nuit blanche...sans aucune raison.

Son amie préféra ne pas insister et, une fois changées, elles allèrent prendre possession de leurs caisses respectives. Heureusement pour Élodie, ce fut une journée relativement tranquille et son épuisement ne fut pas trop remarqué par les clients du magasin. En fait, rien que de penser à Romain et à son rendez-vous du soir, cela lui remontait le moral. Certes, elle n'oubliait pas son comportement impardonnable de la nuit dernière, mais elle essayait de chasser de sa tête ces images.

Le vendeur lui avait promis de l'emmener manger et elle ne voulait surtout pas lui déplaire. Ils avaient rendez-vous à 18h00 et elle aurait le temps de bien se préparer.

À la pause, Lisa essaya de savoir la raison de son manque de sommeil mais Élodie préféra ne rien dire. Elle avait trop honte de ce qu'elle avait fait pour en parler à son amie.

- Tu sais que tu dois être en forme pour voir Luc, les séances d'hypnoses sont épuisantes psychologiquement et tu dois tout faire pour être bien reposée.

- Je ne le vois que demain

- Donc ce soir, couché a 20h00

Élodie lui sourit tout en lui répondant

- J'ai un rendez-vous ce soir et je risque de me coucher plus tard.

Bizarrement, la nouvelle parut contrarier son amie qui lui demanda

- Je le connais?

- Non, je ne crois pas, il est vendeur dans un magasin de fringues.

- Ok, mais vu que tu es fatiguée, tu devrais annuler ton rendez-vous.

Élodie préféra ne pas répondre, trouvant le comportement de son amie étrange. Elle aurait dû être heureuse pour elle alors qu'au contraire elle agissait comme si cela la dérangeait. Une fois la pause terminée, Élodie retourna à sa caisse en repensant à ce que lui avait dit son amie.

Elle était fatiguée mais pour rien au monde elle n'aurait annulé sa sortie prévue ce soir. Elle se faisait une joie de retrouver le garçon et étrangement, elle avait même chaud au ventre juste en pensant à lui.

Vers 15 heures, lorsque enfin, elle eut fini sa journée de travail, elle se changea à la hâte pour retourner chez elle. Même si son rendez-vous n'était qu'à dix-huit heures, elle avait envie de prendre son temps afin de se faire belle.

*********

Romain attendait Marc avec impatience. Même si cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient revus, il était inquiet en pensant à ce qu'il lui avait raconté trois ans plus tôt. À l'époque, son ami tournait parfois dans des films pornos pour payer ses études à la fac. Il lui avait parlé d'un homme qui mettait dans ses vidéos des filles en état d'hypnose sans qu'elles n'en soient conscientes. Le plus troublant était que l'homme s'appelait lui aussi Luc, ce qui n'était peut-être pas une coïncidence.

Lorsqu'il arriva enfin, ils se saluèrent chaleureusement, heureux de se revoir.

- Tu veux boire quelque chose?

- Volontiers, si tu as une bière je suis preneur.

Le jeune homme alla chercher les boissons, puis une fois installés dans son salon, il ne put s'empêcher d'aborder rapidement le sujet.

- lorsque l'on s'est parlé au téléphone, tu m'as confirmé que tu avais fait des tournages avec un hypnotiseur.

- Oui, et je ne suis pas fier de ça

- Comment ça se passait?

- En fait, je ne l'ai fait que trois fois et c'était systématiquement des filles différentes. À deux reprises elles étaient déjà plongées en hypnose lorsque je suis arrivé et je n'ai rien pu voir. Il n'y a qu'au dernier tournage où il l'avait hypnotisé devant moi en lui disant une phrase étrange.

- Tu te rappelles de la phrase?