Sous Les Pavés, La Plage...

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Je dirais que cela serait surement moyennement amusant de se balader dans Paris avec une jupe courte, si je devais le faire tous les jours. Mais je m'en contre fout. Je profite de ma soirée avec mes amis. Une amie m'a fait remarquer le côté gourmand de ce choix vestimentaire. Plutôt amusant, non? J'apprécie de retrouver ce petit groupe d'amis. Se balader avec eux dans ces petites rues pavées.

Je suis de plus en plus confiante en moi. C'est mon choix de sortir avec Pierre. Je sais qu'il voit d'autres femmes. Et alors. Ce qu'il m'a fait découvrir est excitant. J'essaye de l'interroger sur ses amis. Plus j'en sais sur eux. Plus je suis curieuse.

Il répond de manière elliptique. Reste discret sur ses autres rencontres. Florence ou les autres, il n'en parle pas. Sur ce lieu à Paris, il aime répondre par des questions. J'ai compris qu'ils m'aident. Je me demande qui sait ces choses dans mon entreprise.

Une image revient parfois, cette photographie que j'ai entraperçus lors de ma première visite ici. Ce cadre simple, ce corps de femme..

Depuis que je suis sortie de cet hôtel particulier en juin, je me pose cette question. Qui es-tu? Je ne suis plus sûr de m'en souvenir pleinement. Peut-être est-ce mon imagination qui me joue des tours.

Pierre est souvent là en juin et début juillet, j'ai peu de temps pour moi. J'en prends un peu lors de mes aller-retours à Paris.

Pourquoi veux-tu savoir pourquoi nous gardons ses photos?

C'est bizarre non? Vous en faites quoi?

On les regarde parfois, on les montre. Que veux tu que l'on en fasse? Te les renvoyer?

Ben oui, quoi c'est dingue tout ce que vous avez. C'est pour nous faire chanter?

Il me regarde, son grand sourire éclaire son visage.

Franchement, non. Tu nous as mal compris si tu penses cela. Nous ne faisons pas cela. Je te rappelle les termes de notre accord. Tu peux laisser tomber cette relation à tout moment. Hop, un claquement de doigt. Nous t'oublierons et toi aussi. En revanche, tu ne pourras plus jamais revenir parmi nous.

Du coup, c'est moi qui demande à rester?

Oui, Lucie oui. Je t'offre, nous t'offrons une expérience, des expériences. Nous ne sommes pas avares de nos aides. Tu l'as bien vu.

Oui mais vous êtes sévère.

Ah, ah!! Sévère oui je pense que tu peux le dire. Sévère mais juste. Allez viens... On y retourne?

On enchaîne sur une régate entre nous deux sur les catamarans du club.

J'apprécie cette liberté avec Pierre, depuis le début de l'année il a été moins présent mais toujours là. Début juillet, je reste tard chez une amie et son copain. Je reste pour y passer la nuit, je prends le train le matin.

Je te vois maintenant. Cette photographie que j'avais entraperçus lors de ma première visite ici. Ce cadre simple, ce corps et ses objets.

Je suis là dans le salon. Monsieur de Bouy est là aussi. Il est assis sur le fauteuil près de la fenêtre. Pierre est là, derrière moi, debout. L'orage a commencé dehors. J'entends de lointains coups de tonnerre et on dirait que le vent s'est levé. C'est la fin de l'après-midi. Je suis arrivée il y a une heure. Pierre lui n'est là que depuis quelques minutes.

Lucie, tu peux répondre. Me dit-il.

Oui j'ai vu Amélie et Yannick. Oui je suis resté dormir chez eux. Pierre, il y a un souci.

Lucie, Lucie, vous êtes une gourmande. Ce n'est pas grave. Mais si vous avez des envies, un manque peut-être, dites-le-nous. Nous sommes là pour cela.

.... Euh oui, je vous le dirai.

Monsieur, s'il te plait.

Oui Monsieur, je vous le dirai.

Pierre, c'est une femme libérée et gourmande. Gourmande, j'insiste. Je crois que vous aviez prévu de faire de la voile en Bretagne la semaine prochaine?

Oui, quelques jours, passez par l'Angleterre et puis revenir vers Lorient, une croisière sportive, si tu veux.

Je vous propose de changer de programme. Si vous le voulez bien. On vient de vous réserver deux vols pour Lisbonne. Le surf, Lucie, je crois que vous aimez?

Je mets bien 5 secondes avant d'ouvrir la bouche. On entend les gouttes de pluie sur les vitres.

Oui.

Alors, c'est très bien. Vous partez ce soir.

Il fait chaud et sec. Nous sommes arrivés hier soir. C'est simple et près de la mer. Pierre m'invite à surfer dès le lendemain matin, l'eau est fraîche. Les vagues moyennes aujourd'hui mais c'est bon de retrouver l'eau. On profite de l'arrière-pays pour manger le midi ou le soir. Pierre connaît quelques personnes qui sont sur l'eau dès le matin tôt.

On a profité d'un matin où l'océan est calme pour rentrer dans les terres. Ce n'est plus un paysage de bord de mer mais des collines, des pins. On s'arrête dans le parc national pour atteindre le point de vu. C'est agréable de randonner avec Pierre. Les vallées croisent des collines qui ont dut essayer de devenir de petite montagne. C'est avant midi que l'on redescend. L'heure de trouver un restaurant sur le chemin du retour.

Pierre, tu as vu. On va avoir du mal à sortir. Un 4x4 est garé à côté de notre voiture.

Hein. Tu as raison.

En effet, ce gros et gras 4x4 est bien en face de nous. Garé. On s'approche. assis sous un arbre deux hommes, jeunes.

Alors les randonneurs? Français?

Oui, je réponds. Je regarde Pierre? Ils parlent français?

Je vous attendais pas de si tôt?

Vous savez, on marche vite.

Pierre, tu les connais?

Lucie. Son regard me dit tout. Il n'a pas besoin de parler.

Les deux jeunes sont déjà debout et s'avance près de nous.

Alors c'est elle que l'on est venu chercher?

Tout à fait, la voilà, comme convenu.

Pierre c'est quoi ce truc? Tu le fais quoi? On est où?

Lucie, prenez la position?

Pierre?

Lucie, prenez la position?

Pierre, c'est cela que tu veux?

Lucie, s'il te plait obéit. Tu connais ta position. Si tu le veux, fais-le. Je ne peux que te procurer l'expérience.

Lucie, prenez-vous position? C'est la troisième fois que je vous le dis. Je dois vous signifier une faute. Pierre vous confirmez comme témoin.

Oui, je le confirme. Elle n'est pas en position. Lucie dépêche toi.

Je regarde autour de moi. Je mets mon sac a dos a terre. Et je commence à me déshabiller. Les chaussures. J'ai maintenant du sable dans la chaussette, partout. Je tends mon T-shirt et mon soutif a Pierre. il les laisse tomber au sol. Je me mets face à eux. Je prends position, réajuste mes jambes. Voila. cela doit être cela.

c'est long, long. Pierre vous en pensez quoi?

Elle est normalement plus rapide. c'est vrai. Elle est un peu fatiguée après la marche. Je ne considère pas cela comme une faute.

Un des jeunes me tend les bracelets.

Allez mets les.

Ils ne font même pas l'effort de me les mettre. Ils regardent. Pierre regardent. Je m'exécute.

La serrure du coffre s'ouvre. Il y a une cage à l'arrière. Pierre fait jouer la targette. Ouvre la porte en grand. Allez, Lucie, grimpe.

Je ne bouge pas. Je dois avoir les yeux grands ouverts. Pierre de sa main, placé sur mon postérieur m'invite à avancer. L'expérience? L'expérience, est ce que c'est cela que je recherche? Je repense à cette photographie. Elle en avait envie? Je pense que oui.

Je monte, je m'accroupie. Il y a une couverture sur le sol. Un des jeunes ferme les battants.

Attends lui lance Pierre et le ... il fait un geste de la main.

Putain oui. Merci

Les battants s'ouvrent de nouveau.

Pierre me regarde. Lucie accepte ton rôle et profites-en, me dit-il doucement.

Allez la femelle, ouvre bien grand. Allez! Oui, La comme ça.

Je déglutis. Il me met un mors en plastique, gros large. Il se sert derrière ma tête. Pince quelques cheveux. Il me repousse et ferme les battants. Le coffre se ferme.

Mon estomac se sert, est ce cela que je veux? Je n'ai pas le temps d'y penser plus longtemps. La voiture démarre, accélère. Je suis dans une mauvaise position. Je bute plusieurs fois contre les montants en plastique de la cage. Elle est robuste. j'essaye de l'agiter, de l'ouvrir rien y fait.

Je crie. Aucun son ne sort. J'essaye de trouver la position la moins inconfortable.

Il fait chaud, humide. Ou va t-on?

Le coffre s'ouvre, les battants s'ouvrent. Allez, allez.

Je suis plus extraite du coffre que je n'en sors. Où suis-je? Un des jeunes est là. Il y a deux autres hommes plus âgés. Ils sont masqués. Loup d'opéra, masque noir. Je tombe à genoux sur le sable. Face à moi une petite maison. 4 portes, il me semble. Bleu ciel.

Je me relève.

Toi, tu restes là, bien sage. Et le collier, les gars, vous l'avez oublié.

Non, tiens, attrapes.

Un collier de cuir noir tombe a coté de moi. je tourne la tête pour le voir. L'homme de sa main me fait signe de regarder devant moi.

Il me le glisse sur le coup, le sert. Il n'y a pas de douceur. Son geste est mécanique.

A 4 pattes. Vite, vite.

J'accepte.

Alors comme cela on faute. Lucie, la vie au grand air va vous faire beaucoup de bien.

Je reconnais sa voix. Il est français. Je l'ai déjà vu. Je tourne la tête. Une main tapote ma joue.

Non, non... Femelle. Regarde devant.

C'est du bon produit mes amis. Regardez moi ces cuisses, ce dos. Une sportive, gourmande. Son Maître a reconnu une faute. C'est honnête de sa part. C'est pas bien pour toi, Lucie. Je vais devoir me fâcher, c'est dommage, non? On va devoir faire quelque chose, n'est ce pas.

...

Eh, oui. C'est une bonne réponse de soumise. Jean tu es d'accord. Pas d'objection de la part de la femelle?

Oui, je n'ai rien entendu? Elle est d'accord.

Patrick? de ton côté?

-Non, j'ai rien entendu. Attends? Il s'approche. Je crois que la chienne à soif. Regardez moi cela ce dos c'est moite.

Patrick, on va regarder ailleurs si c'est moite. Mettez moi là debout et amenez moi cette femelle dans le grand salon annonce Marc..

On me relève, tourne on avance c'est plutôt grand. l'allée est en sable. Il colle à mes pieds, mes jambes, mon corps.

Il y a une maison après les arbres. Marc est devant, il ouvre la porte.

Eh oh, vous me la lavez avant. on ne met pas du sable partout.

La main sur mon épaule m'indique sans détour de rejoindre le mur en pierre à côté de la porte.

Ahhhhhh

Le jet d'eau fraîche me fait tressaillir. Ils me regardent, tout mon corps y passe. On me lance une serviette.

Allez, on se sèche. Les pieds. Oui oui avance sur la dalle. On t'a dit de ne pas mettre du sable partout.

J'entre. il fait sobre. Le parquet est solide. Marc est debout.

J'aime l'air de la campagne. c'est vivifiant. C'est là où on fait le meilleur travail. Lucie, tu es là pour apprendre. Tu vas apprécier le petit cadeau de Pierre. Il est vraiment très gentil cet homme, surtout avec nous. Ce qui me gêne, c'est que chez nous on n'aime pas les fautes et encore moi les rebelles. Jean, occupes toi de ces poignets.

Le jeune, récupère un objet sur la table et me prends mon poignet. Il l'attache une barre de bois, courte, solide. Il fait de même pour le deuxième.

Lucie a genou, s'il vous plaît. Ici la oui.

je m'exécute lorsque j'arrive la ou son doigt pointe. Sur un tapis.

Allez.

il me pousse en avant et je m' étale sur le tapis, mon avant bras et le tapis amortit la chute. avec mes mains entravées, il me faut quelques secondes pour commencer à me remettre en position.

Reste là Lucie. Femelle. Ici tu es ici pour obéir. On avait prévu un accueil plus sympathique mais avec les rebelles on est moins doux.

Jean amène moi la cravache. S'il te plait.

Une main sur mon épaule, mon dos me fait tourner vers le tapis.

Merci Jean. Femelle j'hésite à l'appeler comme cela. tu es rebelle. Messieurs vous pensez a quoi pour elle; une jolie française musclée. Elle est pas jolie comme cela? On appelle comment une femme comme cela?

...

Chienne?

humm

Salope

Mouais

Jument?

C'est pas mal ça. Toi tourne toi mieux que je vois ton arrière train.

Le coup de cravache ne me laisse pas le choix, je me tourne, face au tapis.Un autre coup, me faire retourner de l'autre côté.

Un peu de côté que l'on voit tous tes orifices. Oui Jument j'aime bien. Messieurs, que fait-on avec une jument rétive?

On la punit.

Non Messieurs. Vous manquez d'imagination, on l'a fait travailler. Beaucoup.. Plus elle résiste, plus elle travaille. La cravache n'est là que pour donner le rythme. Pimenter nos jeux, voyons.

Il se baise à mon niveau. Sa main me caresse les fesses, le dos. Je vois ses yeux sombres derrière son masque noir.

Jean, tu as fait du très bon boulot aujourd'hui. A toi l'honneur, Tu m'encules cette jument. Vas y! On te regarde. Mais avant, tu lui retires le mors, s'il te plait. Je veux l'entendre.

Je ne suis pas sûr de savoir pourquoi je recherche cela. Suis-je normale? Je ne suis clairement pas la seule femme à apprécier ces moments. Je repense à cette photographie. Je suis elle. Elle dans les années 30, avec son pull-over qui va surement être remonté. Cet objet qui va servir. Elle accepte son sort, elle l'a choisie. Je l'accepte aussi, je l'ai choisi.

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Anonymous
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4 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 10 mois

Votre écriture est étrange et fascinante, brusque et parfois difficile à suivre mais très réaliste au niveau du ressenti, comme des coups de fouet qui, faisant sourdre un profond désir, arracheraient une violente jouissance.

N'ayant pas la chance de connaitre une personne telle que vous, j'espère sincèrement que vous continuerez d'écrire.

AnonymousAnonymeil y a 12 mois

Bon récit, réaliste.

Cela me rappelle ma femme a ses débuts avec son amant régulier.

Rétive mais gourmande, soumise mais sportive...

Très bon modèle a modeler pour qui si consacre

Alex_PlexAlex_Plexil y a 12 mois

Eh oui, pas exactement rebelle, Lucie, mais rétive, oui certainement. Elle n'est pas faite de cire molle, elle a son caractère, sa fierté, son énergie.

Et puis, derrière, il y a la Lucie souhaite silencieusement ne pas avoir le choix, devenir le jouet d'hommes qui auront plaisir à l'asservir et l'utiliser...

Mais pour cela, il nous faut attendre le prochain épisode :-)

AurailiensAurailiensil y a 12 mois

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans la première partie mais ensuite le ton est donné et j'aime beaucoup. Impatient de la suite

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