Un Samedi Ordinaire

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Détente, sexe gay, et amour.
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« Salut les garçons! » La voix joviale emplit l'appartement aux volets clos, comme tous les samedis. Elle enlève ses chaussures à côté de la grosse paire de bottes de moto et des chaussures plus légères de son amoureux, pose son sac, « Vous avez passé une bonne après-midi? ». Du salon, plongé dans une semi-pénombre et que semblent n'éclairer que quelques bougies, des sons étouffés lui viennent, puis une réponse.

Comme d'habitude, c'est la voix profonde de Nick : « Salut Cléa! Ca va et toi? ». Ne l'accompagnent que quelques bruits sourds. Rien de surprenant. « Ca va, j'ai passé un bon samedi. Et vous? ». Nick murmure quelque chose et s'esclaffe franchement, une claque résonne dans l'appartement, « Ca va. Quelqu'un s'est encore fait prier mais ça n'a pas duré, pas vrai? », il rit encore. Alors qu'elle entre dans le salon/chambre qui compose la moitié du grand loft, le bruit régulier qui accompagne tous ses retours du samedi après-midi l'accueille. Un bruit de grincements, de gémissements étouffés de son amoureux, du souffle rauque de Nick, de claquements de chair dure sur de la chair tendre, de chaînes bien huilées et tendues. Le bruit des garçons qui jouent. Elle sourit.

Dans un coin de la pièce, éclairé par de nombreuses bougies, Nick a mis Léo sur le ventre, les mains serrées par ses menottes. Les deux forment un contraste saisissant. Nick, tout en muscles et en poils, solide et carré, imposant, et Léo, rond et grassouillet, pâle. Le premier, libre, profondément fiché dans le second, attaché et bâillonné, à sa merci. Cléa s'assied dans un fauteuil profond et regarde un instant son cher amour se faire sauter comme une garce, le rituel du samedi après-midi pendant qu'elle sort au sport. Nick, badin, continue sa discussion comme si de rien n'était, ignorant Léo cambré et plein de sa considérable virilité, s'agitant sous ses yeux : « Tu es fatiguée? J'ai amené des tartelettes si tu veux ». Elle le remercie et en prend une, tout en défaisant sa combinaison et annonçant qu'elle va prendre un bain, comme tous les samedis.

Sur le lit, Nick défait d'un geste expert les menottes du sommier tout en gardant Léo fermement attaché, et le fait basculer en amazone, guidant ses hanches le long de sa verge. Le jeune homme obéit docilement : Nick s'allonge sur le dos, la verge dressée, et il vient l'enfourcher, cuisses écartées et humides, avant de se mettre à onduler lascivement sur sa bite : « C'est bien, chou, montre nous comment tu travailles ta souplesse, vas-y ». Elle se demande comment il fait pour prendre tant de chair d'un coup. Elle a essayé de coucher une fois ou deux avec Nick, mais elle ne prend pas de plaisir à ses proportions trop démesurées pour elle. Elle mord dans la pâtisserie sucrée et pose un baiser collant sur le front trempé de sueur de Léo, qui continue de gémir désespérément, avant de se glisser dans la salle de bains.

Quelques minutes plus tard, sa tartelette avalée, une cigarette à la main, et de la mousse jusqu'au menton, elle se délasse, entendant les cris étouffés de Léo et les ordres de Nick dans l'autre pièce. Nick l'endurant, qu'ils avaient ramené, un samedi, dans leur appartement, pour un plan à trois. Une petite curiosité de Léo, à laquelle elle avait cédé avec enthousiasme. Nick qui la chouchoutait et le malmenait. Nick qui le baisait maintenant pendant deux, trois heures, voire plus, tous les samedis après-midi, tout en amenant systématiquement à Cléa des douceurs pour se remettre du sport. « Baiser avec toi, » avait avoué Léo un soir « c'est comme se faire passer dessus par une machine, on ne peut rien faire, alors on cède complètement ». Elle aimait le voir sans défense. Etrangement, le savoir couvert de sueur et entièrement à la merci d'un autre homme dans la pièce d'à côté la détendait. Elle glisse une main entre ses cuisses, sous l'eau chaude, se caresse le sein de l'autre. En écoutant les gémissements des deux hommes à côté, elle imagine leurs corps collés l'un à l'autre, luisants, lubrifiés, s'encastrant avec une mécanique élastique. Elle imagine les fluides sur le corps de l'homme qu'elle aime, dans sa bouche, sur ses mains et son visage. Son clitoris est tendu, elle l'excite, ajoute ses gémissements aux leurs, renverse de l'eau en accélérant ses mouvements, et l'orgasme la submerge presque comme une surprise. Satisfaite, elle sombre dans une demi-torpeur mousseuse.

Quand elle se réveille un temps indéterminé plus tard, le bruit dans la pièce d'à côté a cessé. Cléa sort de la salle de bains en peignoir. Les garçons se sont endormis. Nick sur le dos, Léo la tête sur son torse, épuisé. Il a la main sur le torse de son amant, une jambe encore passée en travers des siennes. Elle caresse ses fesses à nu, embrasse sa nuque. Tous deux sentent la transpiration et le sperme. Dans son sommeil, Léo pousse un gémissement d'aise. Elle se love contre lui, le prend dans ses bras, le tourne face à elle. Il se laisse emporter. Leur câlin dure un long moment, au bout duquel il est réveillé. Ils s'embrassent. « Ne le réveille pas tout de suite », murmure-t-il doucement, « tu sais comment il est... ». Elle sourit et opine, le serre contre elle.

Malgré ses faux-semblants, elle sait à quel point il adore le sexe avec Nick. Et elle adore le voir perdre ses moyens. Il est excitant, et de plus en plus excité. Elle aussi. Il caresse ses seins sous le tissu-éponge, embrasse son cou, pendant qu'elle malaxe son cul encore sensible. Elle descend doucement ses doigts le long de sa fente, sur ses bourses. Le foutre de Nick a coulé hors de lui et lui souille les doigts. Elle s'imagine un instant lui glisser entre les lèvres, pour qu'il les nettoie, mais oublie cette idée. Il se tord contre elle, sur elle, elle l'accueille. Ils oublient la présence de l'autre, sont seuls, en pleine étreinte. Elle le retourne, lui colle les fesses entre ses cuisses, la nuque entre ses seins, commence à caresser son ventre, ses tétons, à lui mordiller le cou, à se saisir de sa verge. Il se laisse aller contre elle, chaud et souple, ondulant. Sa main glisse dans son dos, vient se caler entre ses fesses à lui et sa chatte à elle, le couple tressaute au même rythme imposé par leurs mains. Elle jouit une première fois ainsi, avant de le retourner face à elle, entre ses jambes. Il est très vite en elle, régulier, doux. Elle l'encourage doucement, en murmurant son nom. Elle agrippe ses cheveux et le guide, imprime son rythme sur ses hanches, crispe ses doigts pour le faire accélérer, ralentir. Il se fige pour l'observer, l'embrasse, reprend de plus belle. Tous deux jouissent ensemble, en s'embrassant et en riant comme des idiots. « Mon homme... » chuchote-t-elle, « mon obsédé de petit homme... ». La tête posée ses seins, il ne répond pas. De l'autre côté du lit, quelque chose bouge. Elle sourit comme une idiote, le pousse doucement, déclare qu'elle va aller commander des pizzas pour le dîner. « Tu ne veux pas que je cuisine? » demande-t-il. « Non tout le monde est fatigué. Et puis... », elle jette un œil derrière lui, rencontre un regard gourmand posé sur le dos de son amant, « Tu vas être trop occupé ».

Elle attrape le téléphone portable, compose le numéro par habitude, jette un dernier coup d'œil aux garçons. Son homme à elle, sur le dos, les cuisses largement écartées, et son homme à lui, l'attrapant par le cou en entrant en lui comme dans du beurre. De l'autre côté du combiné, quelqu'un décroche. Elle ferme la porte pour étouffer les cris.

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Anonymous
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3 Commentaires
JeanFrancoisJeanFrancoisil y a plus d’un an

Très excitant ce récit

Fafantasiz3Fafantasiz3il y a plus de 5 ansAuteur
Merci !

Je vais essayer de faire plus d'histoires plus longues :)

AnonymousAnonymeil y a plus de 5 ans
Très sympa

Très sympa cette petite histoire. Dommage qu'elle n'ait pas été un peu plus longue

OlivX

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