Vers L'inconnu

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Un petit jeu érotique particulièrement troublant.
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Angéline R est une jeune étudiante en droit sans histoire. Ses journées sont rythmées par les cours, la salle de sport, ses amies, ses lectures et surtout par son goût de l'écriture.

Cette passion lui permet de vivre mille vies, de rendre sa vie plus palpitante selon elle, de créer des mondes bien à elle où elle s'épanouit sans retenue. Son rêve serait d'en vivre, mais comme rien n'est vraiment certain dans la vie, elle se destine à devenir notaire.

Dans la vie d'Angéline, il y a aussi Monsieur S. Suite à quelques discussions sur des sites communautaires pour auteurs, cet homme, auteur de fictions érotiques, est rapidement devenu un de ses proches. Un très proche même. Avec lui, la jeune étudiante entretient un jeu de séduction, de désir, d'érotisme débridé. Durant leurs échanges -- toujours à distance -- elle s'est toujours sentie libre d'être ce qu'elle aimerait être, d'assumer ses fantasmes si particuliers. Avec lui, elle peut parler sans crainte d'être jugée, elle se sent femme, parfois soumise, toujours désirée.

Toutefois, le relation ne repose pas uniquement sur le sexe. Elle va bien au-delà. S la soutient dés qu'elle en a besoin. Il la rassure sur sa beauté, sur les bons aspects de sa personnalité. Elle sait qu'il l'aime. Il lui a dit. Et malgré les relations amoureuses de la jeune femme, malgré leurs querelles, S et Angéline finissent toujours par se retrouver sur leur île déserte virtuelle, où elle est sa chose, où il est son Homme à elle.

Parfois, elle sent bien que son plaisir de partager toutes expériences et ces jeux plus ou moins virtuels avec S, sa joie de pouvoir inventer des histoires et des mondes avec lui, lire les messages dans lesquels il lui déclarent sa passion, tout ça éveille quelque chose de bien plus fort que de l'amitié... Nul doute, elle sera sienne un jour.

Mais en ce jour tranquille de fin d'été, l'étudiante à l'esprit ailleurs. Elle est toute tournée vers la parution prochaine de son premier roman. Cela occupe toutes ses pensées. Attise des craintes, tout en la rendant euphorique. Chaque jour, elle attend avec impatience les mails et les courriers de son éditeur. Ce dernier doit lui faire parvenir par livreur les premières épreuves de son livre afin qu'elle apporte les retouches qu'elle juge nécessaire.

Alors, quand un véhicule de livraison s'arrête devant chez elle, elle pousse un petit cri de joie. Cette fois elle va tenir son « bébé » entre ses mains...

La sonnette retentit. Angéline se précipite pour ouvrir.

« Mademoiselle Angéline R? Une lettre et un paquet pour vous. »

La lettre que lui tend le coursier est noire, scellée avec un cachet de cire rouge. Elle ne porte aucune inscription. Pas plus que la boite rouge en forme de cœur qui l'accompagne.

« J'ai une consigne à vous donner : vous devez d'abord ouvrir l'enveloppe. Bonne journée M'dame »

Circonspecte, la jeune femme regarde le livreur s'éloigner puis referme la porte pour se concentrer sur l'enveloppe et la boite. Elle fait les quelques mètres qui la sépare du salon pour pour chercher un sens à tout ça. Mais aucune réponse satisfaisante ne l'éclaire. Elle finit par poser le paquet sur la table basse qui se trouve devant son canapé, puis elle s'assied avant de décacheter l'enveloppe. Elle en extrait une lettre à l'aspect parcheminé.

Mademoiselle Angéline,

Bientôt vous serez mienne.

--******--

Avec cette lettre, vous trouverez une boite.

Elle contient une robe.

Lorsque vous serez prête à m'appartenir,

retirez tous vos vêtements.

Vraiment tous.

Je ne veux aucun sous-vêtements .

Puis mettez cette robe.

--*****--

Quand vous serez prête,

Je veux une preuve que vous m'obéissez.

Envoyez moi des photos de vous nue avant d'enfiler cette robe à cette adresse mail (intales16@gmail.com)

Je dis bien totalement nue!

Dès que ce sera fait, une voiture noire viendra vous chercher.

Vous avez 24 heures

Totalement incrédule, Angéline relis une nouvelle fois la lettre. Ses mains tremblent. Des picotements se font sentir au fond de son ventre. Qui? Qui peut bien lui faire cette plaisanterie? À moins que ça n'en soit pas une... Mais dans ce cas... qui?

Tout de suite le nom de Monsieur S lui vient à l'esprit. Lui seul sait que ce genre de chose peut faire partie de ses fantasmes les plus secrets. Lui seul connaît son goût pour cette obéissance. Le seul problème c'est que S ne connaît absolument pas l'adresse de la jeune fille. Tous leurs échanges, leurs jeux se sont passés par téléphone ou par mail. Jamais elle ne lui a communiqué son adresse. Un de ses ex? Il n'y en a aucun qui connaît cette part d'elle même. Et puis aucun n'aurait suffisamment d'imagination pour cela.

Mais alors qui?

Elle hésite encore un moment, puis elle ouvre enfin la boite rouge en forme de cœur. Elle en extrait une petite robe noire de soirée, très courte, et largement décolleté dans le dos. Que cette robe lui paraît belle. Mais la porter sans sous-vêtements doit être d'une extrême... indécence.

Très vite, sa morale lui dit de jeter cette robe et de brûler cette lettre. Mais d'un autre côté... Elle sent que son excitation commence à monter. Elle qui se reproche de ne jamais vivre de choses folles... Là, une expérience intense lui est offerte. Le combat intérieur entre morale et désir fait rage. Il dure pendant des heures... Puis sa décision est prise : une telle opportunité ne se représentera sûrement jamais.

Elle se dirige donc dans la salle de bain pour s'apprêter, puis elle rejoint sa chambre sans autre vêtement que quelques gouttes de parfum. Devant le miroir en pied de sa chambre, elle se regarde longuement. Elle sait que son sexe est devenue humide, et que ça ne va certainement pas s'améliorer avec cette peur et cette excitation particulière. Ses seins magnifiques sont dressés. Elle voit que son visage est rouge.

D'une main décidée, elle prend son téléphone puis fait une photo d'elle totalement nue de face, puis une seconde de trois quart pour offrir une vue sur ses fesses.

La dernière hésitation se fait au moment de saisir l'adresse mail de l'inconnu. Mais elle finit par envoyer les deux photos. La réponse arrive en moins de deux minutes.

« Une voiture noire vient vous chercher. Soyez devant chez vous dans 10 minutes. »

Sans plus attendre, elle passe la robe que l'inconnu lui à offert. Elle est juste à sa taille. Donc cet homme sait ses mensurations. Il l'a connaît. Et très bien même.

Angéline s'admire dans la glace. Comme elle le pensait, cette tenue suggère et dévoile à parts égales. Dans le dos, le décolleté descend jusqu'à la naissance des fesses, sur les côtés, ses seins sont largement apparents. Mais cette indécence lui plaît et accroît son excitation.

Un coup d'œil sur la pendule de son téléphone lui indique que la voiture sera bientôt arrivée. Elle quitte donc son appartement et vient se placer devant sa résidence. La nuit est tombée, mais l'atmosphère lui paraît électrique.

Moins d'une minute plus tard, une berline noire aux vitres teintées apparaît au coin de la rue puis vient s'immobiliser juste devant Angéline. Le conducteur, un homme en costume sombre et casquette de chauffeur vissée sur la tête descend et vient lui ouvrir la porte arrière droit. La jeune femme prend place. Le chauffeur ne dit pas un seul mot mais, avant de fermer la portière de sa passagère, il lui tend un petit étui. Et pendant que l'homme à la casquette fait le tour du véhicule pour reprendre sa place derrière le volant, la jeune femme ouvre l'étui et en sort un masque aveugle. Le message est clair : elle ne doit rien voir. Sans hésiter, elle place le masque sur ces yeux et se laisse conduire vers une destination inconnue.

Durant les premiers instants, à chaque intersection, il lui paraît reconnaître le chemin. Mais son chauffeur change si souvent de trajectoire, qu'elle perd vite tous ses repères.

Combien de temps dure cette ballade vers l'inconnu? 15 minutes? 20? 30? Tous ses sens sont si perturbés qu'elle ne saurait répondre. Mais enfin la voiture ralentie. Le bruit des roues sur des graviers lui fait comprendre qu'elle est entrée dans une allée. La voiture s'immobilise. Le chauffeur descend puis quelques secondes plus tard, il ouvre la portière d'Angéline pour l'aider à s'extraire du véhicule. Elle tente de retirer son masque, mais une simple pression du chauffeur sur sa main suffit à l'en dissuader. Elle doit attendre.

Derrière elle, le chauffeur regagne la voiture puis repart.

« Soyez la bienvenue chez moi Mademoiselle R. »

Le son de cette voix la fait sursauter. Une voix d'homme, grave et sure d'elle. L'individu lui saisit le bras et l'invite à le suivre. Quelques pas sur le gravier, puis trois marches avant d'entendre une porte s'ouvrir. La jeune fille sent le rythme de ses pulsations cardiaques augmenter. Elle est conduite à travers ce qu'elle devine être un hall d'entrée. Ensuite l'inconnu l'aide à monter un escalier dont les marches sont recouvertes d'une épaisse moquette. Enfin, au sommet de l'escalier, elle doit avancer sur un parquet dont le vieux bois grince sous leurs pas.

L'homme s'arrête. Angéline l'imite. Elle le sent tout proche d'elle. Il semble même s'être rapproché d'elle. Il lui passe la main dans sa longue chevelure brune. Il respire son odeur. Cette présence masculine, la sensualité de chacun de ses gestes, cette chaleur presque animale la trouble intensément. Son sexe qui lui semblait avoir retrouvé un peu sérénité recommence à manifester son désir. Et lorsque l'inconnu fait descendre une bretelle de sa robe puis la seconde, l'étudiante s'embrase intérieurement. Cet abandon total à un homme dont elle ignore tout l'excite au plus haut point. Elle se sent sa chose. Quoiqu'il lui décide, elle se laissera faire.

Sa robe tombe sur le sol. Il lui fait faire un pas pour lui dégager les pieds de ce bout de tissus devenu inutile. Elle est nue, perchée sur ses talons aiguilles. Elle entend les pas de son inconnu qui tournent autour d'elle. Il la regarde, il la détaille. Elle se sent scrutée jusqu'au plus profond de son intimité.

« Vous ne me connaissez pas Mademoiselle R. Mais moi je vous connais. Je sais absolument tout de vous. »

Cette voix la transperce d'ondes sensuelles. Chacun de ces mots trouvent un écho en elle. Chaque parole semble atteindre son sexe. Comment peut-il lui faire autant d'effet avec de simples mots?

L'homme se place alors derrière elle. Ses mains chaudes écartent la chevelure d'Angéline pour en dégager le cou. Elle sent ses lèvres lui effleurer la peau. Descendre sur ses épaules. Ce sont tout autant des baisers qu'un souffle qui lui provoquent ses frissons qui lui parcourent le corps.

Les mains de l'homme lui saisissent la taille, puis remontent en direction de sa poitrine qu'il palpe virilement. Il lui caresse les mamelons avant de les pincer de façon agréable. Elle aimerait qu'il ne s'arrête jamais. Que ses caresses s'éternisent. Pourtant il abandonne ses seins, faisant remonter ses mains sur son visage. Il fait passer un doigt sur ses lèvres. Elle l'accueille dans sa bouche sans hésiter. Elle le caresse de sa langue de façon plus que suggestive. Puis les mains passent sur ses cheveux, et viennent retirer le bandeau.

Une lumière intense provenant d'un projecteur l'aveugle quelques instants. L'homme est toujours derrière elle, elle ne peut donc pas le voir, découvrir qui il est. La première chose qu'elle voit est la pièce où elle se trouve. Un salon de type XIXème siècle, au mur rouge cardinal. Des volets clos. Une cheminée éteinte en cette fin d'été. Aucun meuble si ce n'est un immense miroir collé au mur, à proximité de l'unique source de lumière. Elle y voit son reflet. Totalement nue, offerte à cet inconnu. La lumière du projecteur l'habille autant qu'elle la dévoile. Chacune de ses courbes est mise en valeur. Elle se trouve belle ainsi, elle qui si souvent se reproche des tas de choses.

L'inconnu se rapproche à nouveau d'elle dans son dos. Se colle à elle. D'un coup d'œil, elle tente de saisir son image dans le miroir. Mais elle ne parvient pas à le voir véritablement. Elle a juste le temps de voir qu'il porte un masque lui aussi, et qu'il lui recouvre la moitié du visage.

La main gauche de cet homme se pose sur son ventre. Il lui embrasse de nouveau les épaules. Elle perçoit le mouvement de cette main qui descend vers son pubis, avant de s'immiscer entre ses cuisses. Le sexe d'Angéline est à portée de cette main ferme et audacieuse. Elle frémit lorsqu'il atteint son clitoris et commence à le caresser.

« Laissez-vous aller! lui murmure-t-il. Je ne retirerai mes doigts que lorsque votre sexe sera bien humide... »

« Il l'est... » répond-elle.

« Vraiment Mademoiselle R? »

« Oui... Vous... ne le sentez pas? »

« Je voulais vous l'entendre dire. »

L'inconnu retire ses doigts du sexe de la jeune femme, puis vient se placer face à elle. Elle le découvre enfin. Il est vêtu d'un costume-cravate noir d'une grande élégance. Il la domine de plus d'une tête. De son visage, elle ne peut voir que sa mâchoire carrée et sa bouche. Ses lèvres ne sont pas très épaisses mais elles lui font terriblement envie. Dans les ouvertures du masque, elle voit briller un regard intense. Elle peine à en découvrir la couleur. Vert sombre? Marron? Non, un mélange des deux. Cette fois le visage de l'homme est suffisamment proche pour le confirmer. Si proche...

Ses lèvres décidées se posent sur celle de l'étudiante avec force, presque avec rage. Il force le passage avec sa langue pour venir chercher celle d'Angéline. Elle ne résiste pas, tout à son plaisir d'être embrassée de la sorte, sans qu'il ne lui ait demandé l'autorisation. L'autorité de cet homme est tout ce qu'elle aime. Elle se sent si faible devant lui et cela lui semble si bon.

Sans détacher leurs lèvres, l'inconnu retire sa cravate, puis place les mains de la jeune fille derrière son dos. Il se sert de la cravate pour les attacher solidement.

« Mettez-vous à genoux! »

Le ton est ferme et ne souffrirait d'aucune contestation. D'ailleurs Angéline n'a pas envie de contester. Elle veut être sa chose. Se soumettre à chacun de ses ordres. Être son jouet. Elle se met donc à genoux devant lui.

« Parfait! Votre obéissance vous honore. »

L'homme s'éloigne de quelques pas dans le dos de la jeune femme. Encore une fois, elle ne peut voir ce qu'il lui prépare. Elle ne peut que laisser libre court à son imagination. Mais un claquement sec la fait sursauter. Un mélange de peur, d'excitation et de bonheur la submerge. Son sexe libère tant de cyprine qu'elle finit par couler le long de sa cuisse. Depuis quand n'avait-elle pas été aussi excitée?

Mais pas le temps de trouver la réponse. L'inconnu est de nouveau devant elle avec une cravache à la main. Il en promène l'extrémité sur le corps sans résistance de l'étudiante. Il contourne ses seins, en souligne la forme, joue avec les tétons tendus et les aréoles gonflées.

Une chaleur intense consume le visage d'Angéline. Elle se dit qu'elle doit être terriblement rouge.Cela n'échappe pas à l'inconnu. Pour la première fois, il sourit.

« Que vous arrive-t-il Mademoiselle R? » demande-t-il tout en continuant à promener le bout de la cravache sur son corps et en tournant autour d'elle.

« Je suis excitée... » concède-t-elle d'une voix mal assurée.

En réponse, elle reçoit des coups des cravaches sur les fesses. Des coups parfaitement dosés pour l'exciter tout en lui infligeant une douleur supportable. Angéline gémit de plaisir à chaque fois qu'un coup vient mordre sa chair. Elle n'en peut plus, elle aimerait qu'il la prenne enfin. Que cette attente cesse et qu'il la libère de cet orgasme qui sommeille en elle mais qui se nourrit de ce que l'individu masqué lui faire subir.

Ce dernier revient face à elle. Il descend la fermeture éclair de son pantalon de costume et glisse une main dans l'ouverture.

« Êtes-vous prête Mademoiselle? »

« Oui... » répond fiévreusement la jeune fille.

« Allons Mademoiselle R, ne vous a t'on pas appris la politesse? Oui qui? » s'écrit l'homme d'une voix glaciale en lui donnant un coup de cravache plus fort que les précédents?

« Oui... Monsieur... »

Angéline se sent sur le point de jouir sans même qu'il n'est commencé de jouer véritablement de son sexe.

« Voilà qui est mieux... »

L'inconnu au masque sort enfin son sexe. Il lui murmure que sa bouche doit être très confortable et très habile, qu'il connaît sa réputation de bonne suceuse...

Ces mots, alors qu'ils devraient la choquer et la heurter, trouvent eux aussi un écho délicieux dans son vagin. Personne ne connaît l'effet des insultes et des mots crus sur son désir... Personne sauf... L'étincelle fait jaillir en elle la vérité... Elle reçoit alors le sexe de cet homme dans sa bouche avec encore plus de plaisir. Même privée de ses mains, elle lui donne toute l'attention qu'il mérite. Sa langue s'active sur ce gland gonflé et aussi rouge que les murs de la pièce. Et peu importe que de la salive macule son menton, elle se donne en « bonne suceuse » comme l'homme l'a lui même définie. Celui ci ne reste pas pour autant inactif, il joue également avec ses tétons en tirant dessus entre deux caresses.

« Vous êtes encore plus chienne que ce que l'on m'avait rapporté... »

Vraiment, il sait lui dire ce qu'au plus profond d'elle même elle adore en secret. Elle l'en remercie en le suçant sans relâche et avec gourmandise durant de longues minutes.

Il finit par se retirer lui même de la bouche de l'étudiante avant de l'aider à se relever. Le cœur battant à tout rompre, elle attend avec impatience la suite. Il la conduit contre un mur, la plaque dos à la paroi, et lui écarte les jambes d'un geste ferme. Les doigts puissants de l'homme masqué s'enfoncent dans son sexe. Elle pousse un cri de plaisir. Ces doigts qui vont et qui viennent en elle la font vibrer. Et lorsqu'il les retire, elle croit mourir de frustration. Mais qu'il me remette ses doigts se dit-elle intérieurement dans une sorte de rage.

Au lieu de ça, il lui montre ses doigts couverts de mouille.

« Vous êtes trempées dites moi... se moque-t-il. Suppliez moi de vous baiser. »

« S'il vous plaît, Monsieur, baisez moi! »

Angéline se surprend d'avoir mis autant de conviction et de rage dans cette phrase, mais après tout, c'est tout ce qu'elle veut. Sentir cet homme en elle, être sa chose, jouir de lui sans aucune retenue. Et lorsque le membre dur tant désiré pénètre dans son vagin et la possède tout entière, elle est aux portes de l'extase.

Il la prend violemment contre le mur, dans une étreinte bestiale. Elle devine ce sexe qui va et qui vient en elle. Chaque coups de reins est un délice, chaque coup de queue lui arrache un râle de plaisir. L'homme au masque, puisqu'elle en est sur il n'est plus un inconnu, la porte littéralement. Elle enserre cette taille virile entre ses jambes. Oui, ils ne font pas l'amour. Il l'a baise. Du sexe à l'état pur. Un plaisir animal. Ce dont elle avait besoin depuis si longtemps.

Le bruit obscène de sa chatte mouillée la stimule tout autant que les baisers, les morsures et les aller-retour de son engin.

Il lui libère les mains, elle l'enlace. Tant pis si le costume impeccable souffre de l'étreinte.

Il ralentit un peu la cadence pour extraire un petit boîtier de la poche de son costume. Il la regarde droit dans les yeux quand il presse l'unique bouton présent sur ce boîtier. La lumière du projecteur diminue fortement, mais la lumière est suffisante pour se voir. Mais quelque chose attire le regard d'Angéline. Le miroir...

Derrière la glace, une lumière... et des silhouettes... Ce n'est pas possible! Il s'agit d'un de ces miroirs sans teint qui permettent à des personnes cachées derrière de voir tout ce qui se déroule dans la pièce. Elle comprend qu'elle est l'actrice d'un spectacle vraiment particulier. Toutefois la bouche de son amant vient retrouver la sienne pour l'empêcher de protester. Elle se laisse définitivement emporter par le plaisir. Et peu importe que ces gens la voient subir les assauts passionnés de l'homme au masque, peu importe qu'ils l'entendent gémir de plaisir, peu importe qu'elle leur offre le spectacle de ses seins ballottés par l'étreinte ou bien même son sexe humide. Cela l'excite même.

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