X à Domicile

BÊTA PUBLIQUE

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La gardienne des plugs mit un temps fou à libérer nos culs. Nos intestins étaient prêts à rompre, des bruits infernaux soulignaient l'imminence du désastre. J'avais peur que le retrait du bouchon n'engendre l'irréparable. Enfin, nous sortîmes de la maison en trombe. Sans nous préoccuper de pouvoir être vus par des passants, à mains nues nous creusâmes nos trous devant la maison et nous nous soulageâmes de nos charges avec maints bruits inesthétiques. Nous utilisâmes la végétation pour effacer, plus ou moins, les traces de nos éjections, sur nous comme en dehors de nous. Puis nous rentrâmes affronter le sourire goguenard de la gouvernante.

— Soulagés? fit-elle sans être vraiment interrogatrice. Voilà vos plugs!

Elle devait bien connaître la réponse, car aussitôt embouchonnés, nous fûmes pliés en deux, puis en quatre et obligés de rejouer illico le même scénario d'humiliation suppliante, de multi-soumission servile, suivi de course effrénée, de creusement rapide, et de décharge non contrôlée. Ce dressage pervers par origami humain se reproduisit deux fois encore avant que nos intestins complètement vidés nous laissent allongés et épuisés aux pieds de la gouvernante soi-disant détachée de ce monde de sadisme vicelard vide-lard.

***

Nous nous sommes réveillés chacun enfermé dans une cage métallique. Nous étions engoncés dans cette minuscule prison grillagée, dans l'incapacité de bouger, repliés sur nous-mêmes, le ventre sur les cuisses, les cuisses sur les jambes, les bras attachés au sommet de la grille et coincés contre notre dos. Une canule, insérée dans la bouche, nous alimentait d'un breuvage qui commençait à sérieusement bruler nos intestins. Nous pouvions tout juste tourner les yeux pour apercevoir l'environnement qui n'était plus du tout le même, une sorte de cave ou de remise faite d'un sol en terre battue et remplie d'un bric-à-brac informe.

La porte de la cave s'est ouverte brusquement nous inondant de lumière et nous laissant aveuglés jusqu'à ce qu'une silhouette s'interpose. La petite porte grillagée de nos cages a coulissé et la pointe d'un escarpin à très haut talon s'est frayée un chemin sous nos lèvres.

— Comme vous l'avez offert, voici le scénario que vous allez vivre, déclama avec emphase une voix féminine autoritaire. Vous serez tout en bas de l'échelle, même pas sur le premier barreau. C'est-à-dire, nus, sans rien. Dépouillés de tout. Vous devrez obéir à tout et à tout le monde : à la gouvernante qui dirige la maisonnée qui vous transmettra vos instructions, au valet de chambre et à la chambrière, au majordome, à la lavandière, à la lingère et à l'intendante, au chef cuisinier et à la cuisinière, au maitre d'hôtel et aux soubrettes, au jardinier, au régisseur et au garde-chasse, au chauffeur et aux concierges, mais plus que tout à la promeneuse de chiens qui s'occupera de votre entretien courant. Et bien sûr, à mon mari et à moi-même. Le soir, vous serez enfermés dans ces cages. Tant que vous êtes au pied de l'échelle, vous n'avez aucun droit, aucune intimité, vous êtes moins que des objets, vous êtes des choses sans intérêt, que malgré tout je rétribuerai comme convenu sur un compte bloqué jusqu'à ce que vous ayez gravi le premier barreau de l'échelle. Moi et moi seule déciderai de votre évolution et de ce qu'il en résultera. Dorénavant, vous appartenez à mon bon plaisir.

Elle a laissé un temps pour qu'on digère son discours, car elle venait de parler fort, rapidement et sèchement. Seuls nos ventres en pleine déroute, hurlant par leurs grognements pitoyables leur exigence d'une reddition aussi complète que rapide, rompaient le silence.

— Tout manquement à me satisfaire, quel qu'il soit, sera très sévèrement puni, par une dégradation, mais également par une sanction financière et corporelle. JE déciderai ce qu'est un manquement suivant mon humeur, JE déciderai de la sanction de la même façon. Pour montrer que vous avez compris et que vous acceptez, baisez mes escarpins! Maintenant!

« Scénarios les plus extrêmes. Pas de tabous »! Je savais que cette phrase n'était pas une bonne idée! Je le savais!

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Anonymous
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3 Commentaires
marco_solomarco_soloil y a 8 moisAuteur

Merci pour vos commentaires (Norev est une coquille c'est exact).

Non, c'est un one shot.

AnonymousAnonymeil y a 8 mois

Bravo !

Je me suis régalé à vous lire (et vous relire). On sent le travail sur le style, sur les idées et leur enchainement pour créer un humour dynamique.

Un détail, ce n’est pas Nourev mais Norev à moins que j’ai raté quelque chose parce que j’ai bien saisi Kinky Toys pour Dinky Toys.

“Maxou, Maxou, mon chou, c’est tout mou” : non, non, c’est bien rythmé !

AnonymousAnonymeil y a 8 mois

Une suite est elle prévue ?

Pour le moment c'est génial.

Rudy.

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