Bourgeoises Rééduquées : Partie 03

Informations sur Récit
Une nouvelle bourgeoise attire l'attention de M. Didier.
8.4k mots
4.45
29.9k
3

Partie 3 de la série de 12 pièces

Actualisé 06/13/2023
Créé 06/13/2020
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Cette histoire est le fruit d'une collaboration épistolaire avec Trouchard. Chaque personnage raconte son point de vue, de ce fait certaines parties peuvent être répétées selon le ressenti de chaque personnage.

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Journées Décisives

Natacha

Je suis surprise en voyant arriver Charlotte et ses enfants à l'église. Pourquoi s'installe-t-elle au fond à côté d'Albert, le cousin du père Sylvain? Elle a oublié qu'aujourd'hui, c'est la messe de rentrée du catéchisme, c'est surprenant de sa part. Elle est toujours là première à venir proposer son aide pour encadrer les enfants. Sous ses airs hautains, je la trouve très sympathique et j'appréciais nos soirées hebdomadaires à la salle de sport que nous prolongions parfois dans bar à cocktails.

En m'approchant, je vois un homme élégant d'âge mûr qui se penche vers elle et lui murmure à l'oreille. Je pensais que son mari était bien plus jeune que cela, mais il est vrai que je ne l'ai jamais vu.

Je dis bonjour à Albert et salue respectueusement l'homme derrière elle. Il m'impressionne. J'ai l'impression qu'il me déshabille du regard, j'ai l'impression de rougir.

Je rappelle à Charlotte que c'est la messe des enfants, elle s'excuse d'avoir oublié et aussitôt Thomas et Clotilde courent s'installer au premier, et surtout je n'oublie pas la commission que ma petite Noémie m'a demandée, inviter Clotilde à venir jouer avec elle cette après-midi. Elle sera contente de savoir que la maman de sa copine a accepté. Je regagne ma place dans le chœur en tant qu'animatrice de la messe. D'où je suis, j'ai une vue imprenable sur l'assemblée. Soudain, je vois Charlotte se dandiner à sa place. Qu'est-elle en train de faire?

Je n'ai pas le temps d'y penser, car la gestion des enfants m'accapare.

Au moment de la communion, je n'en crois pas mes yeux. Quelle mouche a piqué Charlotte? Elle arrive devant le père Sylvain le chemisier presque complètement ouvert. Je peux voir son soutien-gorge de mon siège. Mon regard est attiré par un mouvement au fond de l'église. J'aperçois l'homme mystérieux qui était derrière Charlotte, changer de rang et ramasser quelque chose à la place de Charlotte puis sortir.

À la fin de la messe, Charlotte récupère ses enfants et rentre vite chez elle, son mari doit l'attendre, j'imagine.

À la maison, les enfants sont turbulents, Noémie est excitée par la venue de sa copine. Si j'avais su, je ne lui aurais rien dit. Les jumeaux se disputent, Laure boude et le bébé réclame sa tétée. Heureusement que Pierre-Henri est un homme à la hauteur et m'aide bien.

Mais parfois, j'aimerai être une femme et pas la maman, cuisinière, femme de ménage, infirmière et autre. Le soir, nous sommes tellement épuisés que nous avons juste la force de nous endormir dans les bras l'un de l'autre.

À quinze heures, Charlotte sonne. J'apprécie sa ponctualité. Je sais qu'avec elle, ce sera toujours le cas. J'ouvre la porte. Clotilde court directement dans la chambre de Noémie en me lançant un bonjour rapide.

J'embrasse Thomas et Charlotte.

— Tu vas bien, Charlotte?

— Oui pourquoi?

— Je t'ai trouvé bizarre à la messe ce matin... Et c'était François qui t'accompagnait?

— J'ai mal dormi cette nuit... Et non, ce n'est pas François, il est encore en déplacement. C'est Monsieur Didier, notre voisin...

— Oh ma pauvre! Encore parti? Tu es sûre qu'il n'a pas une maîtresse?

— François! Une maîtresse! Quelle idée...

Thomas se trémousse à côté de sa mère. Il est pressé d'aller à la piscine.

— On y va! Lui dit Charlotte.

— Prenez votre temps! À tout à l'heure.

Je ferme ma porte, intriguée. Même si elle a mal dormi, cela n'explique pas son chemisier ouvert. Surtout qu'au début de la messe, je suis certaine qu'il était fermé.

Je suis en plein repassage quand Charlotte sonne. Ce ne peut être qu'elle, je n'attends personne et elle vient récupérer Clotilde qui joue avec Noémie. Comme je le pensais, les enfants qui viennent de finir de goûter veulent continuer à jouer. Elle accepte de prendre un café. Je vais peut-être en savoir plus sur son attitude de ce matin. Mais elle détourne la conversation sur le bébé. Elle sait bien que je vais enchaîner sur le sujet, mais quand je me retrouve, je la vois perdue dans ses pensées. C'est étrange, elle qui d'habitude contrôle tout.

— Tu rêvais? Tout va bien? lui dis-je.

— Oui un peu! me répond-elle en souriant. Je m'imaginais allaiter un bébé...

— C'est vrai! Tu ne l'as pas fait pour les tiens, tu ne peux pas savoir le plaisir que cela procure. Et puisqu'il n'y a personne pour nous entendre. Je peux t'avouer une chose...

— Quoi donc? demandé-je, soudainement intéressée.

— Il m'arrive de mouiller ma culotte en donnant le sein... Et au fur à mesure des grossesses, c'est de plus en plus fort. Avec Baptiste, c'est quasiment à chaque tétée... Tu comprends pourquoi certaines femmes allaitent leurs enfants longtemps.

— C'est sûr que cela compense les absences de Pierre-Henri!

— T'as raison!

Alors que je rigole, Victor vient me signaler que Baptiste pleure. Il réclame sa tétée.

J'embrasse Charlotte et je vais chercher ce petit bonhomme. Je m'installe confortablement dans mon rocking-chair et je présente mon sein à bébé. Dès qu'il commence à tirer, je suis traversée par une onde de plaisir. Je ferme les yeux et me laisse aller au plaisir qui m'envahit doucement. Je suis au bord de l'orgasme quand Baptiste arrête. Il est rassasié. À l'odeur, il faut que j'aille le changer.

Je le change frustrée, pas grave, je me ferais jouir ce soir dans mon lit, seule. Avec un mari absent plusieurs mois par an, il faut bien trouver une compensation. D'autant plus que le père Sylvain m'a dit que je ne faisais rien de mal. Tant que l'on ne rend pas l'autre malheureux, il n'y a pas de mal à se faire du bien.

Une fois que les enfants sont couchés, je profite de ce moment de calme pour m'occuper de moi. Je prends un long bain moussant. Pierre-Henri vient de m'annoncer qu'il rentre jeudi. Je ferme les yeux et sous la mousse, je glisse ma main entre mes cuisses. Je joue avec mon clitoris, je presse dessus, je le pince. De mon autre main, je caresse ma poitrine et tire et tords doucement mes tétons. Je presse mes seins avec ma main et je finis par jouir dans un long gémissement. Je devrais envisager de m'acheter un jouet. Des copines m'ont dit que ça compensant agréablement un homme même cela ne le remplace pas. Et, maintenant avec internet, c'est facile, pas besoin d'aller dans un sex-shop et on peut se faire livrer chez la fleuriste discrètement, il va falloir que j'y pense sérieusement.

Toute propre et toute douce, je me glisse nue sous la couette. Je m'endors en pensant au corps musclé de Pierre-Henri contre le mien, son ventre contre mon dos, son sexe entre mes fesses, sa main sur mon ventre l'autre sur la poitrine.

Au matin, quand j'annonce aux enfants que leur père rentre dans trois jours, ils sont excités. Les prochains jours vont être compliqués. À chaque fois, je me dis que je ne devrais rien dire, mais je suis tellement contente que je veux leur faire partager ma joie.

— Papa va voir Baptiste pour la première fois! dit Noémie.

— Non il l'a déjà vu, tu sais bien, quand on se parle en vidéo, il l'a vu. Tu sais bien... Idiote... lance Hugo.

— Je sais bien... Mais je parlais en vrai... C...

J'interviens pour calmer les choses.

— Vous avez tous les deux raison, mais maintenant filez dans la salle de bain pour vous brosser les dents, il va être l'heure de partir à l'école.

Je profite de cette dernière journée seule pour ranger l'appartement. J'aime que Pierre-Henri trouve une maison propre et rangée quand il rentre. Demain, je suis au presbytère et mercredi avec les enfants, ce n'est pas la peine de penser à ranger quoi que ce soit. Il ne me reste donc qu'aujourd'hui.

Alors que je classe divers papiers, je retrouve ma carte d'abonnement au club de fitness. Ça me fait penser que cela fait longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. Avec la grossesse, le bébé et seule à la maison, c'était impossible.

J'envoie un message à Charlotte pour savoir si elle veut venir avec moi jeudi soir. Je me dis que même si c'est le jour du retour de mon mari, je peux me faire ce petit plaisir. En plus, il pourra profiter de son fils tout seul, et le soir, il profitera pleinement de moi.

Je finis mon tri le mardi avant de me rendre au presbytère.

Je fais une pause pour donner sa tétée à Baptiste quand je vois un homme entrer dans la salle et me fixer. Je me retourne précipitamment pour couvrir ma poitrine nue. Je reconnais le voisin de Charlotte. Il me dit qu'il cherche le père Sylvain, mais je constate surtout son regard sévère sur moi. Que voit-il? Pourquoi me regarde aussi fixement? En souriant, il me montre ma poitrine.

— Je crois que vous avez une tache là.

Je baisse les yeux et vois une tache de lait. Je m'empresse de la cacher en me disant, il n'a jamais vu une femme allaiter. C'est alors qu'il me dit.

— Je crois d'ailleurs qu'il y en a une aussi à ce niveau.

Là, je panique. Il me montre mon entrejambe. Évidemment, j'ai mouillé en nourrissant mon bébé. Je me sens honteuse, humiliée, prise en faute.

Heureusement, il quitte la pièce pour aller voir le père Sylvain. Je me dépêche de finir de préparer pour aller chercher les enfants à l'école.

******

Charlotte

Quand les enfants me réveillent, en ce dimanche matin, je me sens ragaillardie. Je prends un bon bain et j'en profite pour m'épiler consciencieusement le pubis. En me voyant dans le miroir avec ma culotte de coton, je suis troublée en constatant que le tissu épouse parfaitement les lèvres de ma vulve.

Je finis de me préparer, ainsi que les enfants pour ne pas être en retard à la messe de onze heures.

En sortant de l'ascenseur, près de la loge, j'aperçois Albert. Ce matin, il est tiré à quatre épingles. Comme nous, il se rend à l'église paroissiale.

— Bonjour Madame Charlotte! Puis-je vous accompagner à l'église?

— Bien sûr Albert!

Sur le chemin de l'église, les enfants tiennent la main d'Albert plutôt que la mienne, j'en suis un peu jalouse, mais je n'en laisse rien paraître.

— C'est le père Sylvain qui célèbre ce matin, me dit Albert.

— Ah oui! C'est vrai, c'est la messe de rentrée du catéchisme...

— Savez-vous que le père Sylvain est mon cousin?

— Ah non! je l'ignorais...

Je n'aime pas trop les messes avec le père Sylvain, il est lui aussi sénégalais et j'ai parfois du mal avec son accent, mais lui aussi les enfants l'adorent. Mais maintenant, sachant qui est ce prêtre, je ne peux pas dire ce que je pense à Albert, je me tais.

Dans l'église, je me glisse dans un rang au milieu de la nef. Cette église possède encore des bancs en bois pleins, qui fait que l'on ne voit que le haut du torse des gens qui sont assis. Albert vient s'asseoir à côté de moi en souriant. Alors que, je profite de ces quelques minutes avant la messe. Je sens un souffle sur mon cou, et une voix :

— Bon dimanche Charlotte!

Je reconnais la voix de Monsieur, que fait-il ici? Cela fait des années que nous fréquentons cette paroisse avec mon mari et si nous croisions Albert quelques fois, jamais Monsieur ne s'était montré. Ces pensées m'accaparent l'esprit quand Natacha, animatrice du catéchisme, et surtout la maman de Noémie, la copine de Clothilde s'approche. Je me lève pour l'embrasser.

— Charlotte! C'est une messe pour les enfants, on les invite tous à venir devant.

— Oui! Bien sûr!

Aussitôt, Thomas et Clothilde se lèvent et se précipitent au premier rang.

— Dis-moi, Charlotte! Noémie aimerait jouer avec Clotilde cet après-midi, tu es d'accord pour qu'elle vienne?

— Oui! Évidemment, je voulais les emmener à la piscine. Je déposerais Clothilde en passant.

— D'accord! Pour quinze heures!

— Oui pour quinze heures, très bien.

Je la vois regarder derrière moi, et saluer Monsieur comme si elle le connaissait. Cela me trouble.

Quand Natacha s'éloigne, je ne peux pas m'empêcher de l'envier, toujours aussi pimpante après ses quatre grossesses, avec ses cheveux blonds au carré retenu par un serre-tête et ses yeux bleus pleins de vie.

— Encore une faute de goût! Que t'ai-je dit au sujet de ces jupes?

Je réalise alors que lorsque je me suis levée pour embraser Natacha, il a vu la marque de ma culotte. La messe commence et nous sommes debout. Du coin de l'œil, je vois Albert qui sourit, mais garde le regard fixé vers l'autel. Honteuse, je relève ma jupe pour faire glisser ma culotte. Une fois qu'elle a passé mes cuisses, je remue discrètement les jambes pour la faire tomber à mes chevilles.

— Très bien! Ne la ramasse pas! Garde ta jupe troussée comme cela. Je veux que tu t'assoies les fesses nues sur le banc.

Je panique. Albert est à côté de moi, s'il tourne la tête, il va me voir les fesses quasiment nue et assise ma jupe ne va rien cacher de mon intimité. Mais l'emprise de Monsieur est si forte et mon désir de lui plaire si intense que j'obéis. Pendant toute la messe, je bouge le moins possible en fixant le prêtre. Je ne veux pas savoir où se porte le regard d'Albert. Je sens la présence de Monsieur derrière moi.

Au moment de la communion, je ne bouge pas.

— Tu ne vas pas communier?

— Je ne peux pas y aller comme cela! dis-je.

— Alors tu sais ce que tu dois faire!

— Oui Monsieur! Je le sais. Me permettez-vous de redescendre ma jupe?

À mon grand soulagement, il me le permet, mais il me demande d'ouvrir trois boutons de mon chemisier.

C'est rouge de honte que je m'approche de l'autel et du père Sylvain. Je vois ses yeux brillants quand je suis devant lui pour communier. J'ai l'impression qu'il prend son temps pour me tendre l'hostie.

Quand je regagne ma place, je constate que ma culotte et Monsieur ont disparu.

À la fin de la messe, je récupère les enfants. Je dois prendre du pain à la boulangerie et ils me réclament des pâtisseries pour le dessert. Je sais que je ne devrais pas, mais je leur cède.

Je constate alors que se promener cul nu dans la rue n'est pas si désagréable et que sentir le vent caresser mes fesses est troublant. En arrivant, à l'appartement, je ne cherche même pas à remettre une culotte

Clothilde est contente d'aller passer son après-midi avec sa copine et Thomas ravi, car à la piscine, sa petite sœur ne sera pas là à le coller en permanence. Moi, je pourrais faire des longueurs dans le grand bassin sans avoir à les surveiller.

Quand nous sortons de l'ascenseur, nous croisons Imane, une jeune étudiante voilée qui habite une des chambres de bonne. Je la salue poliment et elle me sourit.

En déposant, Clotilde chez Natacha, je suis un peu surprise par ses questions. Qu'a-t-elle vu ce matin à la messe? Se doute-t-elle de quelque chose?

À la piscine, Thomas réclame une cabine pour se changer seul, il est grand maintenant me dit-il. Il est vrai qu'à dix ans, ce n'est plus un bébé. Cela m'arrange aussi, car je me vois mal lui expliquer pourquoi je ne porte pas de culotte.

Quand je passe mon maillot une-pièce noir, je constate que tout comme ma culotte, il me moule bien la vulve. Je me sens presque plus indécente et je décide de ne pas aller profiter des bains de soleil sur la terrasse malgré la chaleur de ce début d'automne.

Finalement la piscine se passe bien. Il est vrai que sans Clothilde, c'est beaucoup plus facile. Je peux faire des longueurs tranquillement. Cela me fait du bien et me permet de me vider l'esprit. Thomas s'amuse dans le petit bassin avec d'autres enfants.

Après une vingtaine de longueurs, je sors de l'eau. Je vais m'asseoir sur le bord du petit bassin. Je laisse mon fils jouer et échange quelques banalités avec quelques mamans. Cela va faire une heure que nous sommes là. Il va être temps d'y aller afin de récupérer Clothilde chez Natacha. Comment fait-elle pour gérer ses cinq enfants avec son mari militaire qui part régulièrement en opex? Déjà,avec deux, j'ai du mal pendant les trop fréquentes absences de François.

Évidemment quand nous arrivons, Clothilde ne veut pas partir.

— Prends le café, avec moi, les filles pourront encore jouer un petit peu, et Thomas peut aller avec les jumeaux.

— D'accord si tu veux!

Je m'assieds dans la cuisine où la table est encore couverte des restes du goûter des enfants. Thomas attrape un petit gâteau et va rejoindre les jumeaux dans leur chambre. Seule l'avant-dernière reste avec nous.

— Bébé dort encore?

Il faut bien que j'alimente la conversation et je préfère la mener pour éviter qu'elle pose des questions qui me seraient embarrassantes.

— Oui, mais vu l'heure, il ne va pas tarder à réclamer sa tétée.

Je souris. Je n'ai jamais allaité les miens. Quand je les ai eus, je ne me suis presque pas arrêté. L'agence était en plein essor et je ne voulais pas casser la dynamique. C'est peut-être un de mes plus grands regrets. Je dois avouer qu'un troisième ne me déplairait pas et cette fois-ci, je prendrais le temps d'en profiter. Mais vu, que leur père est un père absent, je peux faire une croix sur ce rêve. Et comment Monsieur Didier prendrait la chose? D'ailleurs il faudrait que je me renseigne sur ce docteur Richet.

Natacha me sort de mes réflexions en me servant le café.

— Merci!

— Tu rêvais? Tout va bien?

— Oui un peu! lui dis-je en souriant. Je m'imaginais allaiter un bébé...

— C'est vrai! Tu ne l'as pas fait pour les tiens, tu ne peux pas savoir le plaisir que cela procure. Et puisqu'il n'y a personne pour nous entendre. Je peux t'avouer une chose...

— Quoi donc? demandé-je, soudainement intéressée.

— Il m'arrive de mouiller ma culotte en donnant le sein... Et au fur à mesure des grossesses, c'est de plus en plus fort. Avec Baptiste, c'est quasiment à chaque tétée... Tu comprends pourquoi certaines femmes allaitent leurs enfants longtemps.

— C'est sûr que cela compense les absences de Pierre-Henri!

— T'as raison!

Elle éclate de rire, mais un des grands arrive.

— Maman! Baptiste pleure!

— Je crois qu'il est temps que je parte! Je vais te laisser tranquille.

J'appelle les enfants qui râlent un peu, mais quand je leur dis que Natacha a besoin de calme maintenant, ils acceptent.

J'attends l'ascenseur quand Albert vient me donner une enveloppe. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir pour savoir qui me l'envoie. J'ouvre et blêmis en lisant le message de Monsieur Didier. Il exige ma présence ce soir.

Je me présente ponctuelle devant la porte de Monsieur Didier. J'entre et je reste debout au milieu de son salon. Il s'installe sans un mot. Je ne sais pas comment réagir. Il me regarde, il ne me dit rien.

Le silence est pesant, lourd, oppressant. Pourquoi ne parle-t-il pas? Il me faut un peu de temps pour comprendre. Il attend que je me mette comme hier soir. Cette fois-ci j'ai bien mis ma culotte par-dessus le porte-jarretelles. Je mets ensuite mes mains que ma tête et je reste immobile.

Je réprime un tremblement quand il me parle de punition pour ma culotte. Même si je ressens de la fierté parce qu'il semble content que je me sois rasé ma toison. Et encore ces questions, sur mon intimité auxquelles j'ai du mal à répondre.

Je retiens mes larmes quand il exige que je ne me caresse plus et surtout quand il m'annonce que je vais recevoir dix coups de badine.

— Bon on va dire cinq coups pour l'orgasme non autorisé, donc ça fait dix en tout pour aujourd'hui. Tu vois la console là-bas. Tu vas aller te pencher dessus, tes avant-bras doivent toucher la surface. Je veux ton cul bien en évidence.

Je regarde le petit meuble, je me sens honteuse et humiliée. Tel que je suis installée mes seins pendent lourdement sous moi. Je les sens remuer, ils me font un peu mal. Soudain, j'entends un sifflement et une violente douleur sur mes fesses. Je crie et me relève. Je me frotte les fesses en regardant Monsieur Didier, impassible et silencieux. Je comprends que je dois reprendre la position.

Verdu
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