Changements de vie pour Jessica 03

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Obligée d'établir un accord.
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Partie 3 de la série de 25 pièces

Actualisé 01/08/2024
Créé 07/28/2021
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Je remercie Cathartico de m'avoir permis se traduire son histoire "Jessica's Change Management" que vous pouvez trouver sur la partie anglophone de ce site.

*******

Obligée d'établir un accord.

**** Semaine 1 -- Lundi ****

- Non, non, non... Me dis-je encore et encore.

Ça doit être un rêve. Je suis toujours allongée dans mon lit et je dors profondément en faisant un cauchemar! Ça ne peut être réel. La réalité ne peut pas être aussi cruelle?

Je me pince plusieurs fois, mais ça ne m'aide pas, je ne me suis pas réveillée. Malgré tous mes efforts, je suis toujours assise dans mon fauteuil au travail.

Carlos ORTEGA et les nouveaux stagiaires sont partis depuis longtemps, mais je continue à les imaginer devant moi. Peut-être que je n'ai pas regardé assez attentivement? Peut-être que c'était juste une ressemblance?

- NON, NON, NON... Crié-je de colère.

Après l'avoir vu, je l'avais détaillé, ça doit bien être Daniel. Et la manière dont il m'a souri ne fait que confirmer ma présomption. Je n'ai aucun moyen d'y échapper, il faut que je fasse face à cette situation.

J'avais baisé un de nos stagiaires. De tous les mecs du monde il fallait que ce soit un de nos stagiaires. C'est la pire des choses qui puissent m'arriver. Quand je l'ai rencontré c'était juste un nettoyeur de piscine. Merde, comment aurais-je pu savoir qu'il allait être stagiaire dans l'entreprise où je travaille. Ça en est risible. C'est trop ridicule pour être vrai. Nerveusement j'en ris.

Et si Daniel commençait à se vanter de sa conquête sexuelle auprès des autres stagiaires? Et si ça faisait le tour des bureaux? Et si mon PDG était mis au courant? Une fois que la rumeur est lancée, rien ne peut l'arrêter. J'aurais une réputation de salope en un clin d'œil.

Ça deviendrait un énorme obstacle pour ma carrière et ORTEGA l'utiliserait sûrement contre moi. On ne peut pas être responsable d'un département d'un cabinet de conseil si on a une réputation de salope qui couche avec ses employés. Et le prestige du cabinet en pâtirait. Ce milieu est dominé par les hommes. Une femme qui veut réussir doit avoir une réputation aussi pure que de l'eau.

J'ai travaillé dur et j'ai tout donné pour ma carrière. J'ai passé trop de nuits blanches et de week-end pour perdre ma position maintenant. A ce jour, je dois avoir une bonne longueur d'avance sur ORTEGA pour la succession à la tête du cabinet en remplacement de M. O'BANNON. Mais une rumeur comme celle où je baise un stagiaire suffira à anéantir toute chance de devenir le prochain PDG.

Mais peut-être que je m'énerve pour rien. Peut-être que Daniel est raisonnable et ne parlera à personne de notre rencontre. Après tout, je suis un des responsables les plus puissants de l'entreprise. S'il veut réussir son stage, il n'a aucun intérêt à ce que je devienne son ennemi. Il n'est pas aussi stupide non?

Ces pensées me calment un peu. De toute façon, je n'ai pas beaucoup de temps à perdre. Il me reste beaucoup de travail sur mon bureau. Je dois me préparer pour une réunion avec un responsable de projet.

Deux heures plus tard, je suis dans la salle des photocopieuses en train de faire des copies de mon dossier quand, soudainement, je sens une main sur mon cul. Qu'est-ce que ça signifie? Je n'ai entendu personne entrer dans la pièce. Je me ressaisis et je me redresse rapidement. Je suis sur le point de crier, mais je reste trop abasourdie pour réagir.

- Salut Miss Allumeuse, je ne savais pas que tu étais ici. Ton poste de responsable te rend encore plus sexy. Tu étais impatiente que je te tapote le cul non? tu es excitée n'est-ce pas?

C'est Daniel! Je reconnais immédiatement sa voix de macho latino. Dès qu'il a murmuré ces mots à mon oreille, il me lâche. Son comportement si présomptueux me laisse si choquée que je ne peux pas réagir. Il me faut un long moment pour surmonter ma surprise et me retourner. J'ai juste le temps de voir Daniel sortir. Il est parti avant que je ne puisse lui parler.

Il me faut encore quelques instants pour me calmer. Quand je sors de la salle des photocopieurs, Daniel est debout dans le couloir en train de discuter avec une de nos secrétaires, Michelle KEELAN.

- Bien sûr Mademoiselle KEELAN, je suis heureux de pouvoir vous aider. Je vais vous faire ces copies, il n'y a pas de problème.

Il parle à la secrétaire comme un étudiant bien élevé. Il la traite comme une dame. Et dire qu'il m'avait appelée une « vieille au cul en feu » et qu'il m'avait traitée comme une chienne. Quel contraste! Je me sens idiote et je rougis d'embarras. Effrayée, je passe à côté d'eux rapidement et je me précipite vers mon bureau tout en essayant d'oublier ce qu'il s'était passé.

Après le déjeuner, j'ai une réunion importante. Je charge Taylor, l'un des nouveaux stagiaires, d'aller me chercher les dossiers pour cette réunion. Je suis en train d'écrire une lettre quand le garçon entre dans mon bureau pour m'amener les documents. Sans lever les yeux, je lui dit simplement de déposer les dossiers sur le bureau.

Puis soudain, je sens un souffle dans mon cou. Ça ne peut pas être Taylor! C'est sûrement Daniel! Encore!

Je suis une fois de plus complètement surprise. Comment ose-t-il? Je suis énervée. C'est la deuxième fois qu'il franchit la limite. C'est trop! Je dois le réprimander, je ne dois pas tolérer ce comportement machiste dans mon propre bureau.

Donc cette fois, je ne reste pas figée. Immédiatement je me retourne sur mon fauteuil. Mais Daniel, derrière moi, m'arrête et attrape mes seins. Il me tient fermement en place en serrant mes seins et en appuyant mes épaules contre son torse.

- Hé Mademoiselle ADDAMS, vous voulez vous amuser le week-end prochain? Je suis sûr que tu veux laisser Miss Allumeuse revenir, n'est-ce pas? Murmure-t-il à mon oreille.

Il a tort. Je suis furieuse. Ça ne se reproduira plus. Vigoureusement, je lutte contre son emprise jusqu'à ce que je réussisse à me libérer. En me retournant, la colère rougissant mes joues, je jette un regard méchant au jeune latino. Je suis sur le point de le gifler. C'est là qu'avec un sourire effronté il me dit :

- Allez Miss Allumeuse, nous nous sommes bien amusés le week-end dernier non? Nous avons tous les deux apprécié, alors quel est le problème?

L'indignation me submerge. Il a raison, du moins partiellement. Le week-end dernier avait été amusant pour nous deux. Je m'étais libérée et j'avais vécu une sacrée aventure. Mais aujourd'hui, la situation est complètement différente. Nous sommes au travail, et ici, je suis une des responsables dans l'entreprise. Alors je réponds sur un ton coléreux :

- Laisse-moi tranquille! Qu'est-ce que tu fais ici de toute façon?

Il me répond sur un ton moqueur :

- Dans ton entreprise ou dans ton bureau? Je joue au football à l'université avec une bourse attribuée par l'ancienne fraternité de ton PDG. C'est un grand supporter de notre équipe. Il était donc plus que ravi que de nous prendre comme stagiaires dans sa société.

Pendant un instant, cette réponse me surprend. A en juger son apparence et son attitude, il peut très bien être l'un de ces sportifs d'université qui sont choyés pour leurs aptitudes physiques et sportives. Sans cela ils ne verraient pas l'université. Cela signifie cependant qu'il est sûrement l'un des protégés de M. O'BANNON. Et qu'il va m'être très difficile de me débarrasser de lui. Toutefois j'essaie de rester ferme et je lui dis :

- Je m'en fiche de ce que tu fais à l'université. Une autre vulgarité comme ça et ton stage est terminé. Tu comprends ça?

J'essaie de paraître menaçante. Cependant, je ne peux m'empêcher de regarder son corps musclé et en pleine forme. Il le remarque et continue de me regarder avec un sourire narquois. Il ne réagit pas à ma menace.

- Waou, quel est le problème?

Le jeune latino semble surpris par mon éclat de colère. Il continue :

- Tu sais que tu es un peu exhibitionniste. Tu t'es exposée devant le plombier. Pourquoi ne pas reprendre où nous nous sommes arrêtés?

Il se tourne et sort de mon bureau en marmonnant :

- Tant pis, tant pis...

Je ne sais pas trop qu'en penser. Je l'ai menacé, mais j'ai l'impression qu'il s'en fout. J'espère que j'ai été suffisamment clair.

Le reste de la journée, je n'ai pas revu Daniel. Je me suis dit alors qu'il avait compris mon avertissement et qu'il allait me laisser tranquille. Cependant je continue à réfléchir à la situation. J'ai presque recommencé à baver à la vue de ce mec musclé. Il est tellement imposant et masculin. Ça me rappelle la raison pour laquelle j'ai voulu le séduire la dernière fois.

Dans un éclair de lucidité, je repousse ces pensées. Il n'est plus un nettoyeur de piscine inconnu. C'est un de nos stagiaires et il vient de me montrer qu'il n'a pas de retenue. S'il ne peut plus me draguer au bureau, il y a de fortes chances qu'il commence à se vanter de notre escapade dans mon jardin. Il faut que je mette un terme à tout cela avant que ça dégénère. Il faut que je reprenne le contrôle avant qu'il ne soit trop tard.

**** Semaine 1 -- Mardi ****

Le lendemain, en arrivant au travail, la première chose que je fais c'est de me rendre dans le bureau des stagiaires qui est un espace ouvert avec de simples meubles. Daniel est de nouveau en train de parler avec notre secrétaire pour savoir en quoi il peut l'aider.

- Ce n'est pas un problème Mademoiselle KEELAN, je suis content de faire ça pour vous aider. Je vais remplir ces formulaires et les saisirent.

Une fois de plus, devant la secrétaire, il agit comme un jeune stagiaire désireux d'apprendre. Cela ne rend que plus dégradant le comportement macho qu'il affiche envers moi. C'est moi la responsable ici merde! Toutefois, j'attends patiemment qu'ils finissent de discuter de tous les détails avant de demander au jeune latino de venir dans mon bureau.

Cinq minutes plus tard, Daniel entre dans mon bureau sans frapper à la porte. Je m'étais préparée pour ce que j'allais lui dire. Je voulais être la plus sévère possible. Je voulais qu'il comprenne que j'étais sérieuse. Alors je lui dis fermement :

- Demain tu seras parti. Ton stage est terminé. Trouve la raison que tu veux, je m'en fiche. Je veux que tu sois parti demain.

Je le regarde avec une expression de fermeté sur mon visage. Il ne dit rien. Au lieu de ça, il se contente de détailler ma tenue. Je suis habillée de façon professionnelle, mais élégante, d'un tailleur jupe noir avec un chemisier blanc et des hauts talons noirs.

Son regard vicieux me fait me tortiller dans mon fauteuil et me fait perdre ma contenance. A mon grand désarroi, un large sourire narquois apparaît sur son visage. Pourtant je ne plaisante pas.

- Oh Mademoiselle ADDAMS, tu es garce aujourd'hui. Toutes griffes dehors hein? Dit-il moqueur.

Sa réaction me déroute et me laisse un nœud à l'estomac. Ce n'est pas la réaction que j'attendais.

- Je pourrais te traduire en justice pour harcèlement tu le sais n'est-ce pas? Dis-je menaçante.

Bien que j'essaie de montrer ma détermination, je n'y arrive qu'à moitié. Le jeune latino continue de ma narguer :

- Allez, Miss Allumeuse. Même maintenant tu ne peux pas enlever ton regard de mon entrejambe. Tu sais que tu veux ma bite. Pourquoi tu te tortures comme ça? Je parie que tu mouilles en ce moment.

Je suis de plus en plus déconcertée. Il a remarqué que je suis confuse intérieurement. Il sait l'effet qu'il a sur moi. Il sait à quel point j'ai apprécié notre aventure dans mon jardin.

C'est alors qu'il contourne mon bureau. Debout derrière moi, il pose ses mains sur mes épaules. Je veux les secouer. Je veux qu'il sorte du bureau et de ma vie. Mais, son comportement de macho me tient immobile. La dure femme d'affaires est partie.

- Tu te souviens d'avoir supplié ce plombier de t'enculer Miss Allumeuse? Demande Daniel en laissant ses mains errer sur mes seins.

Je suis assise sur des charbons ardents. Le contact de ses mains avec ma poitrine a détruit mon esprit, le rendant brumeux. Avec un dernier brin de volonté, je me libère et je m'écarte de quelques centimètres. Il faut que je fasse quelque chose maintenant sinon je ne vais pas pouvoir résister. Alors je grogne plus que je parle :

- Dehors! Pars maintenant et il n'y aura pas de conséquences.

- Waou, Pourquoi tu te bats autant contre tes envies? Demande Daniel apparemment surpris.

Soudainement, son comportement change et il devient très sérieux.

- Ok Miss Allumeuse! Recommençons! je pensais que ça ne serait pas nécessaire avec une vieille aussi sexy, mais je suppose que tu as besoin de motivations. Je peux partir maintenant ou te montrer quelque chose.

Je suis complètement désorientée et perdue. Je ne sais pas que faire d'autre pour le convaincre de me laisser tranquille. Et pire encore, je ne sais pas comment je vais réagir s'il met encore ses mains sur mes seins. Avant que je ne puisse répondre quelque chose, il sort son téléphone et le tient devant mon visage.

Ma bouche est grande ouverte et mon estomac complètement noué. Je suis sur une photo. Je me vois penchée sur la table de jardin en train d'être enculée. Mon visage est clairement reconnaissable. Je ne peux pas nier. Daniel a du prendre des photos pendant que le plombier me baisait.

J'ai l'impression d'avoir été frappée par la foudre. C'est exactement ce que j'avais essayé d'éviter. Ce petit salaud peut propager des rumeurs sur moi et les prouver avec des photos.

Je suis complètement paralysée en pensant aux conséquences. Il peut utiliser les photos pour me faire chanter! Il peut les vendre à ORTEGA! Il peut ruiner ma carrière! Je ne peux pas laisser cela arriver. Je dois récupérer toutes ces preuves avant de pouvoir faire sortir ce salaud de ma vie. Il me dit alors :

- Je pensais que ça ne serait pas nécessaire d'utiliser ce genre de choses. Je sais que tu as apprécié notre séance de baise, comme moi je l'ai apprécié. Où est le mal de continuer ça pendant quelques semaines?

Il fait une pause puis il continue :

- Je vois que cette photo te chagrine Miss Allumeuse. Tu ne veux plus la voir n'est-ce pas?

Je suis complètement brisée. Je ne suis plus la puissante responsable femme d'affaires. J'ai l'impression que l'on m'a arraché les rênes des mains. Assise dans mon fauteuil, immobile, Daniel me montre d'autres images de l'après-midi dans mon jardin : mon corps penché sur la table de jardin avec les doigts du plombier enfouis dans ma chatte, mes seins qui pendent pendant que le plombier m'encule allégrement, Mon trou du cul béant en gros plan après que l'ouvrier ait sorti sa bite.

A chaque image, je suis de plus en plus désespérée. A ma grande honte, chaque photo fait palpiter ma chatte. Même si je déteste cette situation, je regrette d'être assise dans mon bureau, car je ressens le besoin désespéré de passer ma main sous ma jupe pour toucher mon sexe.

J'ai un énorme problème et je n'ai pas de solution facile pour le régler. Honnêtement je ne sais pas que faire. Je n'ai aucune idée de ce que prépare Daniel. Je ne suis pas naïve, il va utiliser ces photos. Mais comment? Est-ce qu'il va me faire chanter? A-t-il conscience du danger que ces photos peuvent m'apporter? Il y a une seule chose dont je suis certaine. Il faut que j'élabore un plan pour lui retirer ses images des mains. Et je dois être intelligente car il ne faut pas qu'il se doute de quelque chose. Mais prenons les choses dans l'ordre! Pour le moment, je dois m'assurer que Daniel ne fera rien de stupide. Je dois accepter ce qu'il dit jusqu'à ce que j'aie élaboré un plan. Je réussis finalement à bafouiller :

- Qu'est-ce que tu veux?

- Ah voilà! Allons droit au but! Tu as finalement arrêté de te battre. Je peux voir à quel point ces photos t'excitent. Tu n'arrives pas à t'arrêter de te tortiller dans ton fauteuil. Répond le latino.

Puis il continue :

- Il est temps que tu arrêtes de prétendre que tu es une salope coincée. Il est temps que tu redeviennes Miss Allumeuse. Il est évident de voir à quel point cette idée t'excite. Alors trouvons un accord.

Il fait finalement son offre.

- Honnêtement je m'en fous de ta carrière ou de ton travail. Tout ce qui m'importe, c'est de pouvoir utiliser ton joli cul. Donc nous allons continuer nos séances de baise après les heures normales de bureau. Tu pourras continuer à garder ta réputation de femme d'affaires. Tu vas t'assurer que tes collègues ne voient jamais ces photos. Et tu pourras assouvir ton côté vicieux. Pour ma part je vais pouvoir baiser le cul d'une vieille. Tout le monde y gagne.

Son offre me tord le ventre. La pensée que mes collègues voient ces images est horrible. La pensée d'avoir la réputation d'une salope me panique. Au travail, je suis la cheffe stricte et irréprochable, qui s'habille toujours de manière conservatrice pour conserver son autorité sur ses employés. Je ne peux perdre le respect de mes collègues.

Cependant, je dois admettre que l'offre envoie également des picotements dans ma chatte. Daniel a raison. Je me suis conduite comme une allumeuse et j'en ai profité. Je ne peux pas nier que l'idée d'explorer plus avant mon côté exhibitionniste m'excite. Daniel remarque mes pensées conflictuelles. Il dit :

- Tu vois, je te l'ai dit! Ça t'excite d'être une allumeuse. Tu vas adorer les « soirées après travail » que j'ai planifiées.

« Soirées après travail »? Quel bâtard présomptueux! Évidemment il a déjà tout prévu.

Il me semble que ce jeune sportif gâté a besoin d'une tape sur les doigts. Il ne peut pas tout avoir? Pourtant c'est lui qui a tous les atouts dans les mains. Il a ces photos pour me faire chanter et il sait exactement comment me faire mouiller. J'oscille entre la colère, la résignation et l'envie.

- Tout dépend de toi maintenant Miss Allumeuse. C'est toi qui vas décider de la suite.

Il me dicte mes options :

- Tu veux que je parte? Alors tu devras vivre avec les conséquences. Tu veux t'amuser encore plus? Alors tu me retrouves après le travail. Si c'est le deuxième choix je veux que tu me le dises haut et fort avec la phrase « la pute est prête à servir ». Tu as compris?

Après ces instructions, le jeune latino se retourne et sort de mon bureau. Il me laisse assise là, complètement abasourdie et sonnée. Que diable venait-il d'arriver? Comment ma vie pouvait-elle être bouleversée à ce point?

Le reste de la journée, je ne vois pas Daniel et je ne l'entends pas non plus. Mais je n'ai pas la tête à travailler. Je pense nerveusement à mes options encore et encore. Mais il ne faut pas que je me fasse d'idée, je n'ai pas vraiment le choix. Daniel n'a pas clairement dit qu'il allait montrer les photos mais je ne le crois pas. S'il n'obtient pas ce qu'il veut, il le fera. Le plus important est de sauver ma carrière. Je dois donc faire ce qu'il faut.

Toutefois, malgré la colère à propos des images prises à mon insu, il y a une partie de moi qui est ravie dans la perspective de revivre les ébats dans mon jardin. Le plaisir avait été si intense que mon corps voulait plus. Bon sang! Je commence à âtre manipulée par mes propres besoins.

Je ne me permets pas de céder à mes désirs ; il y a trop d'enjeux. Je dois divertir Daniel jusqu'à ce que je trouve un moyen de sortir de cette situation. Il ne me paraît pas particulièrement intelligent. Je suis plus intelligente que lui. Il ne devrait pas être trop difficile de déjouer ce voyou macho et arrogant. Je ne devrais pas mettre trop de temps pour mettre fin à toutes ces conneries une bonne fois pour toutes.

Au moment de quitter le bureau, ma décision est prise. Encore quelques secondes où je reste la femme d'affaires inapprochable. Ensuite je vais me placer sous le contrôle d'un de mes stagiaires. Je vais être la puissante responsable au travail et la salope allumeuse après le travail. Cette pensée me provoque une boule au fond de la gorge.

En descendant les escaliers, mes jambes sont tremblantes. Je sais ce que Daniel s'attend à ce que je fasse. Mais je ne sais pas comment l'informer de ma décision. Et s'il se trouve dans le bureau des stagiaires avec tous les autres autour? Je ne peux pas me résoudre à prononcer ces mots dégradants en public. Bon sang, je ne suis même pas sûre de vraiment pourvoir le faire tout simplement.

trouchard
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