Changements de vie pour Jessica 04

Informations sur Récit
Le centre commercial.
7.3k mots
4.6
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2

Partie 4 de la série de 25 pièces

Actualisé 01/08/2024
Créé 07/28/2021
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Je remercie Cathartico de m'avoir permis se traduire son histoire "Jessica's Change Management" que vous pouvez trouver sur la partie anglophone de ce site.

*******

Le centre commercial.

Finalement nous arrivons devant la maison de Daniel. C'est dans un quartier défavorisé. La maison est si petite et le bois est si vieux qu'elle paraît décrépite et sur le point de s'effondrer d'une seconde à l'autre. Il y a trois types assis sur le perron, en train de fumer. Ce sont tous des latinos comme Daniel. De toute évidence, ils partagent la maison avec lui dans une sorte de colocation.

- Allez salope!

Il s'adresse à moi juste après avoir garé la voiture sur la pelouse à côté de sa maison.

- J'ai tellement parlé de Miss Allumeuse à mes copains qu'il faut que je te présente à eux.

Je le regarde avec incrédulité. Je ne veux pas sortir de ma voiture dans ce quartier mal famé. Et je veux encore moins être présentée comme une salope aux amis de Daniel qui doivent être aussi voyous que lui. Mais je ne peux pas prendre le risque qu'il me traîne dehors.

Donc je sors de la voiture avec mon soutien-gorge noir bien visible au-dessus de mon chemisier blanc et mon nombril exposé. En marchant vers le porche, j'ai l'occasion de jeter un coup d'œil aux trois gars. Ils ressemblent à des membres typiques de gangs latinos, tatoués sur les bras, des pantalons kaki et des tee-shirts impeccables. Immédiatement je suis intimidée par leur seule présence. Daniel crie à ses amis :

- Quoi de neuf les potes? Que pensez-vous de cette chaudasse?

- Salut mon ami. Quelle belle salope!

Les amis du jeune latino répondent en sifflant et criant. Ça me fait rougir, je voudrais m'enfoncer sous terre. Puis, je vois le regard insistant de Daniel. Je comprends qu'il veut que je me présente.

- Bonjour les gars. Je suis la nouvelle salope de Monsieur Daniel. Dis-je honteusement.

L'un des jeunes tape dans la main tendue de Daniel en disant :

- Bravo poto! Où as-tu trouvé ce vieux cul bien baisable?

Daniel rit de la remarque de son copain alors que j'essaie de trouver un trou dans le sol pour me cacher. Je suis trop gênée pour regarder ces jeunes.

- C'est Madame Importante au boulot! Toutefois c'est une petite allumeuse. Elle me drague au travail comme une salope facile.

Il se vante et pervertit les faits.

- Cette petite chatte aime toute l'attention qu'on peut lui apporter.

Puis il s'adresse à moi :

- Miss allumeuse est une vraie pute qui en redemande n'est-ce pas?

La façon dont il me décrit me met en colère. Quel bâtard présomptueux! Je ne suis pas loin de lui crier dessus, mais j'essaie de me retenir et de rester calme. Puis je remarque qu'il attend mon approbation. Il faut que je me force à regarder ses amis et à hocher la tête pendant qu'ils rient de moi. Je suis une fière dirigeante d'entreprise, et pourtant ici, j'affiche timidement mes appâts dans un quartier mal famé où des jeunes voyous me narguent. J'ai une crampe à l'estomac.

- J'aide cette salope à avoir toutes les bites qu'elle peut gérer. Dit Daniel, continuant ses vantardises.

Pour aggraver les choses, il sort son smartphone de la poche de son pantalon et il leur montre la photo qu'il est sur le point de supprimer. Pendant tout ce temps, je reste debout devant le porche, écoutant leurs commentaires salaces et leurs sifflets :

- Quelle sale pute!

- Waouw, ces gros nichons bien laiteux!

- Bon Dieu, ça c'est un gros cul blanc!

- Hé hé! Devinez qui a un fan club maintenant? Dit Daniel pour me provoquer en voyant mon indignation.

Le téléphone fait le tour. Tous ses copains regardent longuement la photo sur laquelle je suis en train de me faire défoncer le cul, où mes gros seins tombent sous moi et mes mamelons frottent la table de jardin.

- Oooooohhhh

Une ronde de ricanements déçus venant de ses amis accompagne l'effacement de l'image par Daniel.

A présent, tous ces rires, sifflements et cris ont attiré l'attention du voisinage. Certains voisins sont sortis de leur maison et se tiennent sur leur porche pour nous regarder. Les hommes me détaillent de façon flagrante, lorgnant ma poitrine gonflée à peine retenue par mon soutien-gorge noir. Je suis plus qu'embarrassée. Je veux simplement rentrer chez moi. C'est alors que, après avoir effacé la photo, Daniel s'exclame :

- Il est temps de boire une bonne bière! A demain Miss Allumeuse!

Ensuite il pénètre dans sa maison après m'avoir fait signe de partir d'un seul geste. Sous les regards lubriques de ses voisins, je retourne à ma voiture et je repars. J'ai la chair de poule jusqu'à ma maison. Toute la soirée je repense aux évènements de la journée et j'ai du mal à dormir durant la nuit.

**** Semaine 1 -- Mercredi ****

Le lendemain, j'essaie de rester le plus possible dans mon bureau. Je ne veux pas rencontrer Daniel, cependant je ne peux pas complètement l'éviter non plus. Étonnamment, il n'a pas de réaction déplacée lorsque je le croise. Il fait comme si je suis seulement une autre employée.

J'ai beaucoup de travail. Avec la crise financière, les affaires ne sont plus aussi bonnes qu'avant. Nous devons procéder à des restructurations. Les licenciements semblent inévitables et les indicateurs de performance de tous les employés sont étudiés. Il avait déjà été décidé que le nombre d'assistants serait réduit de moitié.

Une heure avant de partir, je pénètre dans mon bureau après une réunion fatigante avec ORTEGA et M. O'BANNON. A ma grande surprise, un colis est posé sur mon bureau. Comme je n'attends pas de livraison, je soupçonne immédiatement Daniel de l'avoir déposé ici. Je l'ouvre, les doigts tremblants. j'y trouve une lettre et une boite emballée dans du plastique. Le contenu de la lettre m'assomme : « Profitez bien de votre réputation de femme d'affaires hautaine, mais nous savons tous les deux que vous êtes très vicieuse. Je parie que tu es pressée de quitter le bureau parce que ta chatte nécessite de l'attention. Tu as sûrement rêvé toute la journée de servir la bite de ton homme n'est-ce pas? Amusons-nous ce soir! Je t'envoie un cadeau pour le faire. Avant de quitter le bureau, enlève ton soutien-gorge et ta culotte et utilise le cadeau à la place ».

Ce courrier me fait trembler. Daniel n'a pas l'air prêt de s'arrêter et je ne peux rien faire contre ça. Je n'ai pas fait beaucoup de progrès pour récupérer les photos compromettantes. La seule bonne nouvelle, c'est que j'aie été assez performante hier pour lui faire supprimer une des images.

Après avoir ouvert la boite, je suis choquée. A l'intérieur se trouve un œuf vibrant qui fonctionne avec une télécommande. Il veut que je mette un œuf vibrant dans ma chatte avant de quitter le bureau.

Je suis sur le point de tout abandonner. Je suis prête à aller voir le directeur de la société, M. O'BANNON et de lui dire tout au sujet de ma situation. Mais ça n'arrangera rien. Je perdrais toute chance d'être son successeur. Et cette révélation me hantera pour le reste de ma carrière.

Rapidement je me reprends et j'efface de mes pensées cet instant de désespoir. Je n'ai jamais abandonné aucun projet auparavant. Je me suis mise dans cette situation et je dois m'en sortir. Il ne me reste plus que quelques semaines à souffrir avant que le cauchemar se termine. Il faut que je serre les dents et que je supporte ces humiliations. La question n'est pas de savoir si je peux le faire. La question est de savoir si je vais pouvoir garder confiance en moi et ne pas perdre ma fierté dans cette épreuve.

M'envoyer un tel cadeau est un moyen efficace et perfide de s'assurer que je ne pense à rien d'autre qu'à la « soirée privée après le travail » avec Daniel.

A chaque seconde ma nervosité augmente. J'essaie de ne pas sombrer dans la panique en essayant d'avoir une approche rationnelle de ma situation. Je réfléchis encore et encore. Finalement il est temps. Mon cœur bat la chamade et j'ai du mal à respirer en entrant dans les toilettes pour femme. Je m'enferme dans une cabine et j'ôte mon soutien-gorge et ma culotte. Puis je pousse l'œuf vibrant dans ma chatte.

Le cœur battant, je m'examine dans le miroir. Je porte un chemisier rouge soyeux avec une veste de costume noire à rayures, une jupe crayon à rayures qui m'arrive aux genoux, et des bas noirs. La veste cache ma poitrine sans soutien-gorge sous mon chemisier. Ça me calme un peu les nerfs.

Je n'ai jamais été aussi consciente de mon corps qu'au moment où je me suis précipitée dans les escaliers pour sortir de l'immeuble. Sans ma culotte, je me sens si exposée. Le fait de sentir l'air froid sur ma chatte sensible me fait me sentir complètement nue. Et à chaque pas je pense à l'œuf qui se trouve dans mon intimité.

J'ai comme une impression de déjà-vu lorsque je sors de l'immeuble. Je retrouve Daniel debout près de l'entrée en train de fumer. Heureusement Ortega n'est pas dans les parages. Le jeune latino me salue avec un sourire sournois, mais il ne dit rien. Je sais ce qu'il attend.

- La pute est prête à servir Monsieur Daniel! Récité-je pour démarrer la « fête après le travail ».

Ensuite, volontairement, je lui remets les clés de ma voiture. Je lui laisse ainsi tout contrôle sur le reste de la soirée. Comme c'est une idée et le terrain de jeu de Daniel, c'est lui qui prend toutes les décisions. Ça fait partie de notre marché même si je n'aime pas ça. Il prend mes clés, mais continue de tendre la main jusqu'à ce que je lui remette la télécommande de l'œuf.

- Montre-toi Mademoiselle Allumeuse! Dit-il quand nous sommes enfin assis dans la voiture.

Je lutte contre mes émotions et je dois me forcer à ne pas fuir. De toute façon ça ne servirait à rien et demain je retrouverai Daniel au travail. Donc je fais glisser ma veste à rayures de mes épaules et je déboutonne mon chemisier pour prouver que je ne porte pas de soutien-gorge. Après avoir défait ces boutons, je saisis ma jupe à fines rayures et je la fais rouler sur mes hanches.

Je me retrouve assise cul nu sur le siège en cuir, le chemisier complètement ouvert. Il couvre à peine mes mamelons et me laisse une large bande de peau nue visible. Mon décolleté est profond et bien exposé. On aurait dit que je portais une paire de bretelles. Une fois la veste enlevée et le chemisier ouvert, il ne reste plus grand-chose du costume de femme d'affaire conservatrice

Et pendant tout ce temps, nous restons sur le parking devant notre immeuble de bureau. A tout moment, un de mes collègues peut passer et me voir dans cette situation. Je retiens mon souffle de peur. Néanmoins, je ne peux pas nier que j'ai également ressenti un frisson traverser mon corps pour cet exhibitionnisme.

- Ohhhhhhh...

Je gémis soudainement. Avant de démarrer le moteur, Daniel a activé l'œuf pour le faire vibrer dans ma chatte. Mon corps réagit immédiatement et mes jambes s'ouvrent puis se ferment. Les vibrations sont si puissantes qu'elles font instantanément palpiter ma chatte.

- Bien, tu as passé le premier test. Dit le jeune latino après s'être assuré que l'œuf vibrant est bien implanté dans mon sexe.

Puis il démarre ma petite voiture de sport et quitte le parking. Une fois de plus, nous traversons la ville en voiture alors que j'ai les seins à l'air. J'espère de tout mon cœur que ça ne va pas devenir une habitude. Cependant le jeune garçon ne me demande pas de lui faire une fellation comme l'autre fois. Au lieu de ça il a en tête un nouveau petit jeu idiot. Il me dit soudainement :

- Je suis prêt à parier que tu vas faire une tâche humide sur ton siège, salope.

- Sûrement pas! Dis-je précipitamment avec un air de dégoût.

- Si tu le dis! Faisons un quiz alors, jouons à deviner des chansons.

Il m'explique alors les règles de son jeu :

- Nous allons essayer de deviner les titres des chansons. Si je devine le premier, je mettrais en marche l'œuf vibrant jusqu'au début de la prochaine chanson. Si tu devines la première, tu pourras remettre un bouton de ton chemisier. Si tu parviens à refermer tous les boutons, je supprimerai une autre photo.

Il m'offre une autre chance d'effacer une autre photo. C'est une vraie chance pour moi et je dois la saisir à tout prix. Donc je décide de jouer à son jeu. Daniel bascule sur une radio jouant des chansons assez populaires afin que nous ayons les mêmes chances tous les deux.

Je prends un bon départ en devinant correctement les deux premières chansons. L'un après l'autre, je ferme deux boutons de mon chemisier rouge. Toutefois ça ne change pas grand-chose, ma poitrine étant encore bien exposée.

La chanson suivante commence alors que nous nous arrêtons à un feu rouge. Pendant une seconde, je suis distraite, car je jette un coup d'œil à la voiture s'étant arrêtée à côté de nous, à droite. Le chauffeur me regarde. Il a une vue parfaite sur mon sein gauche. Tout d'un coup, j'ai la chair de poule et mes mamelons deviennent durs. Ça ne fait qu'empirer les choses, car mes tétons pointent contre le tissu du chemisier et le soulève encore plus, ce qui permet à l'inconnu d'en voir plus.

Et pendant ce temps, Daniel exploite ma distraction et devine le titre de la chanson avant moi. Au même moment où il dit le titre, je me plie en deux. Il a démarré l'œuf à mi-puissance et celui-ci vibre sans merci dans ma chatte.

- Ooooooohhhhhh... Commencé-je à grogner.

J'essaie de faire de mon mieux pour rester immobile, mais je n'y peux rien. Je ne peux pas m'empêcher de me tortiller sur mon siège. Tout mon corps commence à trembler et mes épaules se balancent d'un côté à l'autre. J'éprouve le besoin impérieux de toucher ma chatte. Je veux désespérément frotter mon clitoris et faire rouler mes mamelons entre mes doigts. Mais je me retiens. Je ne donnerai pas cette satisfaction à Daniel.

- Ohhhhhhhh... Aaaaaaahhhhhh... Oooohhh... Continué-je à gémir sans complexe.

Quand je tourne mon visage sur le côté, je remarque l'étranger dans la voiture à côté qui me surveille attentivement. Il a bien vu ma bouche ouverte de convoitise. Il m'a vu gémir de plaisir. Il vient d'avoir un superbe spectacle. Alors je ferme les yeux pour essayer de l'oublier avant que la honte me submerge. Je me concentre sur le tourbillon de sensations qui traversent ma chatte et mon corps et je n'ouvre les yeux qu'après que la voiture se soit remise en marche.

Ensuite, je devine la prochaine chanson, ce qui me permet de fermer un troisième bouton. Mais ce n'est pas une aussi bonne idée que ça. Avec trois boutons fermés, le chemisier rouge n'est plus lâche. Au contraire, il se resserre et le tissu se plaque fermement contre mes seins, faisant pointer mes mamelons à travers le fin matériau. Et ça ne rend que plus évident que je ne porte pas de soutien-gorge.

Une nouvelle chanson démarre et Daniel est rapide et annonce le titre. Une fois encore il allume l'œuf vibrant. Mais cette fois il le règle au niveau maximum. Mes jambes s'animent sous la force des vibrations. Elles s'ouvrent et se ferment comme un porte lors d'une tempête.

- Oooohhhhahahahhhhhaaaaahhhh! Gémis-je à pleins poumons.

Je me contorsionne sur mon siège. Mes mouvements sont si brusques que mon chemisier glisse de mes épaules. Mes deux gros globes de chair bien ronds sortent de leur prison et pendent au-dessus de mon chemisier à moitié fermé. Je n'en peux plus! J'ai besoin de me toucher! Saisissant chaque mamelon avec mes mains, je les roule entre le pouce et l'index.

Je sens le jus de ma chatte couler le long de mes cuisses et je sais ce que ça veut dire. Je suis complètement consternée. J'ai échoué, car je fais une tâche humide sur mon siège en cuir. Daniel ne supprimera pas une autre photo.

Je me mords les lèvres de frustration, car je déteste perdre. Même si c'est un jeu vulgaire et dégradant, je ne peux pas supporter de perdre face à ce jeune latino. Sans y faire attention, je continue à faire rouler mes mamelons entre mes doigts, m'excitant de plus en plus. Je peux sentir un gros orgasme se construire au plus profond de moi. Mais tout à coup, les vibrations ont cessé et la voiture s'est arrêtée.

Je réalise que Daniel est en train de reculer sur une place de stationnement. Il n'est pas revenu chez lui mais m'a emmené dans un centre commercial qui ne se trouve pas loin. Ce centre ressemble au reste du quartier, il est minable et délabré avec beaucoup de magasins fermés. Il est assez petit avec un parking au milieu, des restaurants sur la droite et divers magasins sur la gauche.

Rapidement, je regarde tout autour. Heureusement il n'y a personne dans les voitures garées à côté de nous. Saisissant les pans de mon chemisier rouge, je commence à le remonter sur ma poitrine, Mais Daniel m'arrête :

- Tsss Tsss Mademoiselle Allumeuse, la prochaine chanson n'a pas encore démarré. Le jeu n'est pas terminé.

Je le regarde en l'implorant du regard, mais je ne peux me résoudre à le supplier. Après tout, je suis toujours une fière dirigeante d'entreprise, même si je ne ressemble pas à ça pour le moment. Je ne m'offrirai pas cette honte.

Nous sommes donc assis dans ma voiture de sport qui est stationnée lorsque la prochaine chanson démarre. Je l'ai déjà entendue auparavant, mais je n'arrive pas à me souvenir de son putain de titre. Heureusement Daniel ne le sait pas non plus. Je l'ai sur le bout de la langue. Quand le refrain démarre j'ai un déclic et je donne le titre. J'ai gagné le dernier tout.

Je ferme le quatrième bouton. C'est celui qui se trouve juste entre mes seins. De cette façon ils sont de nouveau recouverts par le tissu. Toutefois, avec les boutons ouverts au-dessus, mes gros nichons sont gonflés vers le haut. Ça me paraît bien trop révélateur à mon goût et je me maudis de ne pas avoir deviné les deux chansons qu'avaient trouvées Daniel.

Ce petit voyou macho sort de la voiture et je fais de même avec hésitation. En regardant tout autour de moi le centre commercial, je pousse un soupir de soulagement. Il est assez loin de mon quartier pour que les chances que je rencontre quelqu'un que je connais soient assez minces.

- Voyons voir le résultat! S'écrie Daniel.

Comme je le connais déjà, je ne supporte pas que ce macho me le jette à la face. Une tache sombre est clairement visible sur le siège passager en cuir. C'est tellement visible que je suis mal à l'aise d'avoir fait un tel gâchis.

- Ah, le résultat est clair! S'exclame le garçon après avoir inspecté le siège.

Il ne laisse pas passer l'occasion de me narguer :

- Alors, j'ai l'impression que tu as bien aimé mon petit jeu. Mais notre soirée n'est pas terminée. Alors, tout d'abord, nettoie ma voiture. Puis nous irons faire un petit tour.

Bien évidemment, le fait qu'il prétende maintenant qu'il s'agit de sa voiture ne passe pas inaperçu. Je ressens le besoin de lui faire remarquer, mais je décide plutôt de ne pas envenimer la situation pour le moment. Alors, sans un mot, j'ouvre mon sac à main pour y chercher des mouchoirs. Je veux en finir le plus vite possible.

- Attends salope! Ce n'est pas comme ça qu'une pute nettoie ses dégâts.

Daniel me dit ces mots sur un ton de reproche comme si c'était quelque chose que tout le monde sait. Je me fige. Que veut ce sale macho maintenant?

- Bon dieu! Qu'elle est stupide! Ta langue! Sers-t'en comme d'un chiffon! S'exclame-t-il quand il voit que je ne bouge pas.

- Ma... ma... langue...?

Je suis complètement décontenancée par cette suggestion et je crie :

- Mais c'est dégoûtant!

Le jeune garçon rit devant mon visage outré.

- Hé hé! Dégoûtant mais parfaitement adapté à une sale pute. Tu vas le faire ou tu préfères attendre là que les gens reviennent à leur voiture Mademoiselle Allumeuse?

Il a raison. Il est clair qu'il ne va pas céder. Et attendre ne m'aiderait pas non plus. Qu'il parle des personnes qui pourraient apparaître me donne la motivation dont j'ai besoin. Je me place donc devant la porte passager ouverte.

- Et ne t'aide pas de tes mains! Dit le voyou quand il voit que je les pose sur le siège.

trouchard
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