Changements de vie pour Jessica 07

Informations sur Récit
Le plan n'a pas aussi bien marché que prévu.
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Partie 7 de la série de 25 pièces

Actualisé 01/08/2024
Créé 07/28/2021
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Je remercie Cathartico de m'avoir permis se traduire son histoire "Jessica's Change Management" que vous pouvez trouver sur la partie anglophone de ce site.

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Le plan n'a pas aussi bien marché que prévu.

***** Semaine 2 ******

Le lundi suivant, j'arrive au travail de très bonne humeur. J'ai passé un des meilleurs week-ends depuis bien longtemps. Le chantage de Daniel m'avait mise dans un certain état d'excitation et j'avais fait la fête toute la nuit avec certaines de mes amies.

Le danger que l'on sache que je suis une cheffe d'entreprise qui couche avec son stagiaire a disparu. Mon plan a parfaitement fonctionné. Toutes les photos que Daniel avait prises ont été supprimées. J'ai réussi à déjouer ce voyou arrogant avant que ma réputation soit ternie. Si jamais il ose m'approcher de nouveau avec son air vicieux, je le foutrai dehors du bureau. Honnêtement, je suis pressée de voir ça. Ça sera mon triomphe. Je veux voir la défaite sur son visage.

Le vendredi, j'étais restée chez moi pour travailler et je n'avais pas eu de nouvelles de Daniel. Apparemment il avait dû être occupé avec ses amis et n'avait pas vérifié les photos. Et cette semaine, comme je suis en séminaire avec quelques collaborateurs, il faut que j'attende avant de voir sa réaction.

Au cours des jours qui suivent, ma vie revient comme avant. Comme d'habitude, mon travail en séminaire se déroule bien. Cependant, curieusement, je remarque que mes collègues me traitent avec plus d'attention qu'auparavant. Je n'y fais pas trop attention et je me dis que c'est le temps ensoleillé qui les pousse à être plus courtois. Mais bientôt je découvre la vraie raison.

Après quelques jours, je m'aperçois que non seulement ils sont beaucoup plus amicaux avec moi, mais qu'ils font aussi beaucoup plus attention à mes tenues et mon corps. Bien que je ne m'en sois pas rendu compte, j'ai commencé à m'habiller différemment pour travailler. Au lieu de tailleurs stricts avec des chemisiers à col fermé, je me suis mise à porter de jupes crayon moulantes et des chemises avec décolleté pour accompagner mes vestes. J'ai aussi remplacé mes confortables chaussures basses par des talons hauts élégants. Au final je montre la naissance de ma poitrine et je roule un peu du cul en marchant sans raison valable.

Cette réalité me frappe un jour. Que cela me plaise ou non, le traitement que m'a fait subir Daniel m'a changée. Bien que je me sois rendu compte de mon nouveau style vestimentaire, je n'en change pas. Je suis sexy, mais toujours chic et bien habillée. Donc il n'y a pas de mal à ça. Mais surtout, j'aime l'attention que l'on me porte. Je me sens spéciale, plus féminine et plus convoitée que jamais.

En plus de mon nouvel habillement, autre chose est différent. Au début, je n'ai pas trop su ce que c'était, juste une agitation intérieure qui ne me laisse pas tranquille. Mais au fil du temps, je me suis surprise à penser aux défis vicieux que Daniel m'avait fait subir encore et encore.

Quelque chose dans ma psyché s'est ouvert comme une porte menant à un endroit sombre et sale. Et maintenant, je ne peux plus le fermer. Après avoir expérimenté mon côté vicieux et exhibitionniste de mon subconscient, j'étais presque devenue accro. Comme un train qui passe dont vous pouvez ne vous empêcher de regarder, la curiosité l'emporte. Malgré le danger de ce côté noir, j'en ai encore plus envie. Ma vraie nature sexuelle semble apparaître.

Les premiers jours, je me maudissais pour ces pensées ridicules. Et j'essayais de réprimer tous mes sentiments. Mais mon envie commença à me submerger. Daniel avait exposé une facette de moi que je ne connaissais pas auparavant. Et le besoin d'explorer ce côté sombre devenait de plus en plus fort chaque jour.

Si bien qu'un jour, je me suis retrouvée dans ma chambre d'hôtel à parcourir des sites pornographiques pour regarder des vidéos de salopes se faisant défoncer et baiser dans des lieux publics. Mais ça ne réprime pas ma faim. Alors je commence à lire des histoires sur l'humiliation sexuelle et la domination masculine. Et j'essaie de me mettre dans la peau des soumises. Certaines choses lues me dégoûtent, mais m'excitent aussi. Mais ça ne suffit pas, je suis de plus en plus affamée de sexe. J'ai besoin de réel.

Maintenant, il me semble passer tous les jours étourdie par une envie pressante. Curieusement, plus le travail est stressant et exigeant, plus j'ai envie de me glisser dans un rôle de soumise. Essayer d'oublier ma vraie nature ne fonctionne pas. Au contraire, je suis constamment distraite. Je dois en venir à bout. Je dois en savoir plus sur moi. Pourquoi est-ce si excitant pour moi d'être traitée comme une pute? Pourquoi est-ce si agréable pour moi d'être utilisée comme une salope bon marché. Pourquoi ai-je aimé servir ces jeunes machos et me faire humilier pour leur amusement? La vérité est assez évidente. Rien ne m'excite plus.

**** Semaine 2 -- Jeudi

Le jeudi, je n'en peux plus. J'ai besoin qu'on m'aide. Je dois vivre tous ces fantasmes qui me remplissent la tête. Comme je suis dans une ville où je ne suis pas connue, je peux essayer de tenter ma chance et saisir l'occasion si elle se présente.

Le soir, je m'habille dans une élégante robe rouge de soirée qui descend à mi-cuisse et laisse une belle vue sur mon décolleté. La couleur vive et la longueur de la robe me donne un aspect assez sexy sans être salope. J'associe à la robe des bas noirs, un soutien-gorge et une culotte en dentelle noire. Puis je mets des escarpins rouges à talons aiguilles assortis. Je m'habille pour me montrer et impressionner.

Je prends un taxi et je demande au chauffeur de m'emmener dans un bar situé dans un quartier typique de la classe ouvrière. Celui qu'il choisit n'est certainement pas un établissement haut de gamme, mais un bar classique d'ouvriers. Comme j'y arrive un peu tard, certains consommateurs ont déjà pas mal bu. Quand j'entre, ma tenue rouge et mon décolleté démarque totalement du lieu.

Je m'assois seule dans un coin du bar et je commande un verre. Alors que je commence à boire, un gars m'aborde. Il a l'air assez costaud avec un sourire effronté et un air suffisant. Avec sa coupe de cheveux courts et un début de barbe, il a plutôt l'air d'être dominant, exactement ce que je cherche.

Il s'approche clairement pour me draguer, ce qui fait accélérer mon pouls. Nous commençons à bavarder. Il s'avère qu'il est maçon. Il n'est pas très intelligent, mais ça n'a pas d'importance. Je cherche à me faire baiser, pas à avoir une conversation interminable.

Normalement je n'aurais jamais discuté avec ce type d'homme. Mais aujourd'hui c'est différent. Son attitude désinvolte et confiante m'a convaincue. D'après notre conversation j'ai compris que c'est le genre de gars qui prend ce qu'il veut sans se poser trop de questions. Il semble voir les femmes comme des consommables que l'on jette après s'en être servi. Je souhaite en faire partie.

L'homme met rapidement sa main sur mon genou et me caresse la jambe. Mon Dieu, je désire tellement qu'il glisse sa main sous ma robe. Ma tête fantasme et ma chatte palpite. Néanmoins nous continuons à flirter et à bavarder pendant qu'il boit encore quelques bières.

Quelques heures plus tard, nous sommes finalement assis dans un taxi en route pour son appartement. Je suis nerveuse mais encore plus excitée. Je me sens salope et vicieuse.

Arrivés chez lui, l'homme ne se soucie de rien. Il ne m'offre même pas à boire. Au lieu de ça il commence à m'embrasser dès que nous franchissons la porte. Arrivée à la chambre, j'ai déjà perdu ma robe rouge et mes talons hauts.

Il me pousse simplement en arrière pour me faire tomber sur le lit. Une seconde plus tard, il est sur moi, poussant sans ménagement son sexe dans ma chatte. Et l'alcool fait son effet. Il passe à peine dix minutes à me baiser avant d'éjaculer dans mon ventre, de rouler sur le côté du lit et de s'endormir.

Quelle amère déception! Que je suis déçue! Aucune de mes attentes n'a été remplie. Mes désirs ne sont pas satisfaits. Cet homme est ennuyeux. Ce n'est pas la séance de baise agressive et rude que j'espérais. Au contraire c'est la coucherie la plus pathétique de ma vie. Mes fantasmes et mes besoins n'ont pas été rassasiés.

**** Semaine 3 -- Lundi

Malgré ce revers, je n'ai pas laissé la frustration prendre le dessus sur mes pensées. M'être débarrassée de Daniel est une raison d'être heureuse ; tout le reste n'est pas grave. Je ne laisserai pas ma déception me faire perdre le moral. Tout au long du week-end, je continue à explorer mes fantasmes sur les sites en ligne.

Le lundi suivant, je m'assure de m'habiller de manière plus stricte, car je m'attends à rencontrer Daniel. Et je souhaite mettre l'accent sur mon autorité retrouvée. Je porte donc une jupe de costume grise étroite qui m'arrive au genou, une veste de costume grise avec un col en V assez haut et une ceinture assortie. Je prends des bas noirs avec porte*jarretelles et des escarpins noirs classiques.

Je commence juste à regarder mon courrier reçu que la porte de mon bureau s'ouvre violemment. Daniel fait irruption et se plante devant mon bureau. Il est évident qu'il me soupçonne d'avoir supprimé les photos. Après tout, il a eu une semaine pour le comprendre. Étonnamment pourtant, il ne semble pas être très énervé. Il me salue sur un ton sarcastique :

- Regarde-toi Miss Intello! Tu as l'air très heureuse. Tu penses avoir quelque chose à fêter n'est-ce pas? Tu pensais que je ne découvrirais pas qui a effacé les photos hein?

Alors je lui réponds de façon sévère :

- Woah! Faites attention à ce que vous dîtes! Vous parlez à votre supérieure.

Il réplique alors :

- Ahah, tu es redevenue une garce. Je sais exactement à qui je parle! Je parle à la chienne que j'ai baisée, à la salope qui essaie de me faire un petit dans le dos.

La façon dont il parle sonne étrangement. Il semble plus moqueur que fâché. Si bien que je suis confuse. Je m'attendais à ce qu'il soit énervé et en colère. Toutefois je ne me soucie pas vraiment de ce qu'il pense. J'en ai fini avec lui. Je hausse les épaules et je lui dis :

- Je ne sais pas de quoi vous parlez! Je ne sais pas ce qui est arrivé à vos photos. Sortez de mon bureau!

Mais au lieu de partir, Daniel réplique :

- Tu sais exactement ce qui s'est passé, putain de salope. Personne ne touche à mon portable, je l'ai toujours avec moi. Je ne l'ai perdu de vue que quelques instants quand tu m'as enlevé mon pantalon dans ma cuisine.

Je commence à sentir la colère monter.

- Ooooh, je suis vraiment désolé. Vous ne pouvez plus vous vanter de votre conquête. c'est dommage!

Mais il ne réagit pas à mes moqueries de la façon dont je le voudrais. Il dit :

- Héhéhé, tu penses être très intelligente n'est-ce pas? Ça va te piquer le cul Miss Allumeuse!

J'en ai marre de ces conneries? Je ne veux plus laisser ce petit macho arrogant m'humilier. J'ai assez souffert de son comportement odieux. j'essaie alors de mettre fin à cette discussion ridicule en disant :

- Je peux vous faire virer de ce bureau en quelques instants. Alors vous feriez mieux de vous taire et de retourner au travail.

Pour enfoncer le clou, je me détourne de lui et je me concentre sur mes mails.

- Héhéhé! L'entends-je dire au-dessus de moi.

Il n'a pas quitté mon bureau et il se moque de moi avec un comportement arrogant. Sa réaction me prend par surprise. Qu'est-ce qu'il prépare? Il continue de rire et me dit :

- C'est une bonne blague petite chatte. J'ai été gentil avec toi petite salope. Je ne t'ai pas baisée au bureau n'est-ce pas? J'ai gardé ta réputation intacte n'est-ce pas? Tu ne peux pas nier que tu t'es amusée dans le centre commercial n'est-ce pas? Et que tu t'amusais comme une chienne en chaleur dans mon jardin n'est-ce pas? Et toi qu'est-ce que tu fais? Tu essaies de me rouler dans la farine.

Le sang me monte à la tête alors que j'entends ses paroles. Je suis de plus en plus en colère. Qui pense-t-il être ce petit con arrogant et macho? Je lui rétorque alors :

- Mais oui bien sûr! Tu m'a traité gentiment et respectueusement , fils de pute!

En réponse il m'assène :

- Je t'ai traitée de la façon dont tu avais besoin. Peu importe si tu l'avoues ou non. Je t'ai aidé à explorer ton côté sombre de salope que tu gardais au fond de toi. Et tu sais que j'ai raison.

Cette déclaration me fait déglutir et me réduit au silence. Je ne peux pas vraiment nier ses dires. Ses soirées après le travail ont été incroyablement excitantes et m'ont fait jouir comme jamais de ma vie.

Le stagiaire a fait disparaître ma colère. Ça ne se passe pas comme je l'avais imaginé. Je veux juste qu'il se taise et qu'il quitte mon bureau. Ce que nous avons fait est du passé. Son chantage est terminé. Cependant Daniel ne semble pas vouloir sortir de la pièce. Il continue de se moquer de moi.

- Mémo à Miss allumeuse! Tu n'es pas aussi intelligente que tu le penses. Tu as supprimé les photos de mon téléphone portable et tu penses être tranquille. Mais laisse-moi te montrer quelque chose!

D'une manière ou une autre, la discussion a échappé à mon contrôle. Le latino a pris le dessus. Il sort son mobile et le présente devant mon visage. J'ai le souffle coupé et mon cœur s'arrête de battre pendant une seconde.

Ce n'est pas possible! Ce n'est pas vrai! Daniel me présente une photo sur son portable qui me montre nue au soleil sur mon transat, les jambes écartées, en train de tripoter les seins pendant que Daniel me doigte la chatte.

- Hé hé, tu as oublié Trévor.

Le jeune latino rigole en voyant mon air atterré. Il ajoute :

- C'est une bonne chose que nous ayons échangé nos numéros de portable après la journée dans ta cour. Il a été assez gentil de m'envoyer ses photos quand les miennes ont disparu. Et ses images sont encore mieux que les miennes tu sais! Elles montrent que vous êtes la pute de votre stagiaire.

Non! Non! Non! Une voix hurle dans ma tête. C'est sûrement un cauchemar. Je regarde Daniel la bouche bée. Que se passe-t-il? Qu'ai-je fait au bon Dieu? Pourquoi ces deux bâtards sont-ils restés en contact l'un avec l'autre?

J'ai l'impression qu'il vient de me gifler. Toute ma joie du week-end a disparu. Comment aurais-je pu savoir que Trévor m'avait aussi photographié? Comment pouvais-je savoir qu'il était resté en contact avec Daniel?

Il faut que je fasse face à la situation. Le latino a toujours prise sur moi. Ma tentative de supprimer des preuves a été vaine et a eu pour résultat d'énerver mon tourmenteur. En fait, ça se retourne contre moi et me met dans une situation délicate. Il n'y a aucun moyen de s'échapper. Daniel a de nouvelles preuves de ma conduite lubrique. Et cette fois, il a sûrement fait des copies qu'il a cachées quelque part. Je suis à court de mots. Je ne sais pas quoi faire. Daniel prend mon silence pour une reddition. Et il recommence à commander :

- Oublie Miss Allumeuse! Maintenant c'est Miss Pute de Bureau! Fini les soirées après le travail! Tu as loupé ces occasions. A partir de maintenant, tu vas t'habituer à être la salope du bureau que tu es réellement.

Ses paroles me frappent tel un coup de fouet. Chaque mot sonne à mes oreille comme un coup de tonnerre.

« Miss Pute de Bureau »? « salope du bureau »? Que se passe-t-il?

- Pour le reste du stage, tu vas être mon animal de compagnie personnel. Tu vas continuer à être une salope, mais tu le feras ici, dans ce bureau. Compris salope?

Sans attendre de réponse il continue son discours :

- A partir de maintenant, tu suivras mes règles à la lettre. Tout d'abord, tu t'habilleras toujours comme une bimbo de bureau avec des talons d'au moins dix centimètres.

Il énumère les règles et s'attend à ce que je hoche la tête de façon affirmative avant de continuer.

- Deuxièmement, tu feras une pause tous les trois heures et tu te masturberas pendant cinq minutes, mais sans jouir. Troisièmement, tu ne me sors pas ton discours de femme d'affaires quand je suis là, mais seulement des paroles de salope. Quatrièmement, tous les jours tu auras un défi au bureau que tu exécuteras quoiqu'il soit. Cinquièmement, tu me feras jouir tous les jours au bureau. Sixièmement, tu n'es pas autorisée à avoir un orgasme sans mon autorisation.

Il conclut enfin.

- Six petites règles! Ça ne devrait pas être trop difficile à retenir, même pour une stupide garce comme toi. Agis comme une bonne soumise de bureau jusqu'à ce que mon stage soit terminé et tu récupéreras toutes les photos.

Daniel me laisse entrevoir une lueur d'espoir avant de continuer :

- Mais n'oublie pas ça avant d'essayer quelque chose d'aussi stupide que l'autre jour Miss Pute de Bureau!

J'acquiesce silencieusement. Je suis tellement anéantie que toute lueur d'espoir est bonne à prendre.

- Crois-tu que ce soit une réponse appropriée Miss Pute de Bureau? Me demande Daniel d'un ton sévère.

Je ferme les yeux et pense « ressaisis-toi ma fille ». Puis en regardant directement dans les yeux le jeune latino, je fais de mon mieux pour lui plaire.

- Oui Monsieur Daniel. Votre pute de bureau comprend les règles! Dis-je avec autant d'assurance que possible.

Je me sens tellement mal de me traiter de pute de bureau. Mais qu'est-ce que je suis censée faire? Je ne veux pas attiser la colère de Daniel et aggraver la situation. Celui-ci me répond alors :

- C'est un bon début Miss Pute de Bureau! Mais tu comprendras que je ne peux pas laisser passer ton arnaque de l'autre jour sans te punir n'est-ce pas? Je pense que tu dois encore apprendre qui est le maître ici n'est-ce pas?

Je déglutis. Mon estomac est noué. Je sens tous les muscles de mon corps tendus à l'extrême. J'ai un mauvais pressentiment. Je sens que ça ne va pas bien se finir pour moi.

- Oui Monsieur Daniel! Je ferai ce que vous dites Monsieur! Réponds-je néanmoins avec obéissance.

Le choc est trop violent pour que je puisse objecter quoi que ce soit.

- C'est la bonne attitude! S'exclame Daniel satisfait de mon obéissance avant de faire demi-tour et sortir de mon bureau.

Le jeune latino me laisse simplement assise là, complètement abasourdie et submergée de honte. Qu'ai-je fait? Je laisse échapper un sanglot pathétique alors que le surnom « Pute de Bureau » ne cesse de résonner dans mes oreilles comme une mauvaise blague.

Pendant une heure, je ne vois ni n'entends Daniel. Une brume de stupeur a envahi mon cerveau alors que je réalise que je suis coincée. Je n'ai pas réussi à me débarrasser de ce voyou macho. Et de plus il a augmenté son pouvoir sur moi. Il est sur le point d'étendre ses manigances dans mon entreprise et je ne peux rien faire pour l'empêcher.

J'ai joué avec le feu et je suis sur le point d'en subir les conséquences. Je ne peux m'empêcher de tourner dans ma tête la menace de Daniel. Je me sens tellement impuissante. Je suis réduite à une simple subordonnée sexuelle.

Une partie de mon esprit me dit que tout est de ma faute. J'ai essayé de le tromper et il a dû réagir. Il doit faire un exemple. Il doit s'assurer que je n'oublierai jamais plus les règles. En tant que femme d'affaires et supérieure hiérarchique, je sais comment il faut donner l'exemple. Je ne suis pas facile quand il faut que je traite avec des subordonnés qui ne travaillent pas suffisamment.

Hein? Mais d'où me viennent ces pensées? Je ne suis pas la coupable ici! Il ne faut pas que je me trompe. Rapidement je réprime tout sentiment de culpabilité. Toutefois, un mauvais goût me reste dans la bouche. Je dirige mes subordonnés de manière très juste et je ressens le besoin l'être tout autant quand je suis responsable de mes actes. Je ne donnerai pas le plaisir à ce voyou macho le plaisir de me briser. Je vais sourire et supporter tout ce qu'il me fera faire.

Durant le reste de la journée, j'essaie désespérément de trouver le moyen de me sortir de cette situation difficile. Mais je n'arrive pas à me concentrer. Maintes et maintes fois je pense à la menace de Daniel et je me demande ce qui m'attend. Je réalise qu'il a transféré sa salope au bureau. Je suis directrice dans cette entreprise. Je suis sa patronne ici, c'est mon territoire. Pourtant il est sur le point d'en faire son terrain de jeu et de m'utiliser comme son animal de compagnie obéissant.

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