Chroniques Du Cheptel - Ch. 04

BÊTA PUBLIQUE

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STACK, STAACK, toute dignité envolée, la favorite pleurait maintenant sans retenue offrant un spectacle pathétique.

— « C'est moi qui décide quand se terminera ta punition. Je n'ai pas encore décidée si je parlerais de ton comportement de putain dépravé à Sonny. S'il l'apprend nul doute qu'il te fouettera lui-même. Alors je t'en prie esclave, continu ton récit. »

Estelle renifla et repris « J'étais sur le pont d'un bateau pirate... Je dansais pour l'équipage. Les hommes étaient nombreux, ils faisaient un cercle autour de moi, il y en avait sur les bastingages et sur les mats... »

— « Continu » Dit Théodolinda en tapotant les fesses de sa victime du bout de sa cravache.

— « Plus je dansais, plus les pirates se rapprochaient de moi, me laissant à peine assez de place pour virevolter. L'un d'eux m'a soudain attrapée par le poignet pour m'attirer à lui... Oooohhh... » Théodolinda venait d'insérer deux doigts dans la fente humide et offerte d'Estelle.

— « Et qu'à t'il fait ensuite, ce méchant pirate? » Demanda la démone en faisait coulisser lentement ses doigts dans le vagin sans défense de la favorite.

Théodolinda fit signe au sergent. Il relâcha la pression qu'il exerçait sur la tête d'Estelle et se recula de deux pas. La favorite redressa craintivement la tête. Son cuir chevelu lui faisait mal mais elle pouvait parler plus facilement, la jeune femme reprit son récit.

— « ... Il a arraché mon caraco et a empoigné mes seins... Oooh... Les autres pirates l'encourageaient... ooh... et puis j'ai senti d'autres paires de mains sur mon corps, ma jupe a été enlevée, ma culotte arrachée... Oohhh... » Théodolinda sentait la chatte d'Estelle se liquéfier sous ses doigts.

— « ...Une... une bite c'est présentée devant ma bouche... je ne voyais pas leur visage... juste leur bites... ooh... et leurs mains qui se pressaient contre moi... J'ai avalée la première bite qui forçait ma bouche pendant que j'en branlais deux autres. » La belle démone introduisit un troisième doigt dans la chatte détrempée d'Estelle. Dans un état second, la favorite poursuivit le récit de son rêve rythmé par les clapotis que faisait sa chatte malmené.

— « Les pirates ont commencés à me violer à tour de rôle... Oooohh »

— « Et tu aimais ça? » Demanda sarcastiquement Théodolinda en lui mettant un quatrième doigt forçant le vagin de la favorite à s'adapter.

— « Ouch... Oooohhh... oui j'aimais ça... ooh... »

— « Combien de pirate t'on prise? » Demanda la démone, en faisant tourner ses doigts profondément enfouis dans le vagin de la favorite.

— « Je ne sais pas... Ooohhhh... beaucoup... Ils ont commencés à m'enculer... oohh oohhh... en même temps qu'ils me violaient la chatte... et que... Ooooohhh... je suçais leurs bites dressées... » Estelle marqua une pause ponctuée de gémissements. « C'est à ce moment que je me suis réveillée... en face de vous... »

— « Donc si je résume, tu t'es masturbée comme une trainée en imaginant qu'un équipage entier de pirates te passais dessus? » Se moqua Théodolinda. Sa main était presque totalement enfouie dans le vagin d'Estelle, seul restait son pouce à l'extérieur. La démone la branlait en profondeur, ses doigts autoritaires fouillaient chaque repli de sa muqueuse lui arrachant gémissements et petits cris.

— « ...Ooooohhh... oui. » Murmura la belle favorite. Elle sentait monter en elle les prémices d'un puissant orgasme. Elle avait fermé les yeux pour se concentrer sur les sensations que lui envoyait son vagin malmené.

— « Et qu'est-ce que ça fait de toi, dis-moi? » Demanda Théodolinda.

— « ... Une roulure... Oooohh... Je suis juste une roulure pathétique... » Répondit sans réfléchir Estelle.

Satisfaite de la réponse de la jeune femme, Théodolinda retira brutalement sa main du sexe d'Estelle, provoquant un grand vide et une grande frustration de cette dernière.

— « Nooonnn! » Estelle tendit involontairement en arrière son cul zébré de rouge à la recherche des doigts de la démone. Son sexe était béant, obscène. Elle rouvrit les yeux pour découvrir une bite devant son visage. Elle eut un mouvement de recul. Le sergent était en train de se branler lentement à quelques centimètres de sa bouche!

— « Tu sais quoi faire avec une bite ma belle... » Lâcha Théodolinda dans son dos.

— « Tu... pardon. Vous savez bien que je n'ai pas le droit de faire ça. » Estelle n'arrivait pas à détacher son regard de la queue du sergent. Elle la trouvait belle, ni trop courte, ni trop grosse. Fascinée, elle constata qu'un peu de liquide séminal s'en échappait.

— « Tu es un roulure pathétique! Ce sont tes propres mots, stupide femelle! Une roulure c'est juste un autre mot pour dire pute. Ton histoire a excitée ce pauvre homme, tu dois maintenant le soulager, c'est aussi simple que ça. » Dit Théo en gratifiant le sergent d'un clin d'œil. « Sonny n'en saura rien. Mais peut-être préfères-tu la cravache, petite putain? » Susurra la démone d'un ton menaçant.

Le sergent s'était rapproché de la favorite, il avait empoigné ses cheveux et pressait sa bite en érection contre ses lèvres closes. Le cœur d'Estelle battait la chamade, affolé par des pulsions contradictoires. Elle avait peur de la cravache mais la vérité c'est qu'elle avait envie de cette queue qui bandait pour elle. Sa situation était dangereuse mais aussi très excitante. Elle se dit qu'elle n'avait pas le choix et puis ce n'était qu'une pipe pensa-t-elle.

La jeune femme se sentit lâche quand elle ouvrit la bouche pour accueillir le chibre du sergent. C'était la première fois qu'elle accordait une faveur à un autre homme que Sonny depuis qu'il avait fait d'elle sa favorite. Estelle se mit immédiatement au travail caressant de sa langue le sexe du sergent.

Elle adorait avoir une bite dans la bouche, sentir la texture du gland sur sa langue lui donnait des papillons dans le ventre. Sa chatte était en feu et réclamait de l'attention. De la mouille souillait ses cuisses. Même si elle en voulait à Théo de la forcer, elle se sentait surtout coupable. Coupable d'être une salope. Théo avait raison, sa chatte était en feu, elle avait besoin d'une bite...

— « Il n'a pas fallu trop te pousser pour que tu avales une bite. Alors qu'il te suffisait juste de dire non. » Constata la démone. « Finalement tu n'es pas mieux que les esclaves de plaisir que Sonny prostitue dans ses bordels. » Des larmes de honte coulèrent des yeux d'Estelle pendant qu'elle pompait le sergent.

— « Oh merde, cette pute sait sucer une queue... non mais quelle salope! » éructa le sergent.

Théodolinda sourit aux remarques du sergent et ouvrit le coffret en bois apporté quelques instants auparavant par le diablotin. Elle en sorti des sangles qu'elle noua rapidement autour de ses hanches. Puis elle s'empara d'un pénis noir très réaliste. Il faisait dans les 18 centimètres de longs pour 5 de large, était parcouru de veines et était étiqueté gorille carnivore. S'il semblait aussi réaliste c'est parce qu'il s'agissait d'un vrai sexe prélevée par des démons sorciers sur un gorille carnivore en érection. Conservé grâce à un rituel de magie noire ce magnifique pénis gardait toutes ses propriétés de fermeté, de texture, son goût et son odeur étaient intactes. Même sa température était conservée faisant de lui un gode parfait, presque vivant. Bien sûr, il ne pouvait plus éjaculer mais il lui arrivait de pulser et de se contracter pendant l'acte comme s'il prenait du plaisir. Les démons sorciers de Sonny avaient une collection variée de pénis de toute sorte de créatures animales, monstrueuses et même démoniaques.

Théodolinda fixa le sexe en érection du gorille sur son harnais et se tourna vers Estelle. La tête de la jeune femme faisait des mouvements de vas et viens sur l'entrejambe du sergent. La démone gifla la fesse droite de la favorite avant de poser le gland du sexe du gorille contre sa vulve encore ouverte. Estelle lui tendit imperceptiblement ses fesses en signe d'acceptation. Mais la démone remonta le gland de son gode vers l'anus de la favorite. Estelle grogna de frustration quand elle comprit. Théodolinda l'empoigna par les hanches et commença à forcer le sphincter de la favorite. La démone savait qu'Estelle pouvait prendre sans difficultés une bite de cette taille dans son rectum. Centimètre par centimètre, le chibre du gorille s'enfonça en elle, jusqu'à la garde.

Théodolinda commença alors à pistonner Estelle d'abord lentement pour qu'elle s'habitue à l'intrusion puis un peu plus vite. La démone cala son rythme sur celui de la pipe de la jeune femme, elle voyait de plus en plus de cyprine s'échapper de la chatte d'Estelle.

Au bout de quelques minutes de ce traitement, les grognements du sergent s'accélérèrent. « Ca y est... je vais juter! Prend ta récompense, salope! » Estelle, prévenue avala le foutre chaud du sergent qui se répandait dans son gosier. Les insultes de ce sergent l'excitaient malgré elle et Théo l'enculait avec méthode. Estelle sentait le plaisir monter en elle comme une vague. Prise en levrette, ses seins pendaient d'avant en arrière, sa tête baissée dodelinait. Le sergent lui empoigna les cheveux sans ménagement pour lui redresser la tête. Quelques instants plus tard, Estelle jouissait...

Théodolinda sorti le chibre de gorille du rectum d'Estelle et lui ordonna de se retourner, ce que fit précautionneusement la jeune femme pour ne pas tomber de la table basse.

— « Nettoie le gode et ta punition sera terminé » Annonça Théodolinda. Estelle commença par lécher avec application la hampe du pénis de singe en jetant un coup d'œil sur la démone, avant de l'emboucher plus franchement comme si elle le pompait. Une fois en bouche, Estelle pris conscience que le chibre était agitée de petites contraction comme s'il appréciait la fellation. Estelle redoubla d'effort et le pompa un petit moment avant de le recracher, propre.

— « Tu as été parfaite, ma chérie. Je ne parlerais pas de ton comportement dépravé à Sonny. Mais si tu recommence, je devrais te punir plus sévèrement. Est-ce que tu comprends? »

Théodolinda lui parlait comme si elle était une débile. Estelle, vexée et honteuse, hocha affirmativement la tête.

— « Bien, tu peux te rhabiller et partir, ta culotte souillée reste ici. » Déclara la démone en quittant la salle d'attente sans un regard pour la favorite.

Estelle obéi et se rhabilla en vitesse sous la surveillance du sergent, abandonnant à regret sur le sol sa belle culotte en dentelles. Elle se lamenta mentalement sur sa tunique brodée d'or. Un seul de ses boutons en bronze avait survécu, les autres s'étaient éparpillés dans la pièce. Elle se demanda si elle devait les ramasser quand elle sentie le souffle du sergent sur sa nuque. Surprise, elle sursauta.

— « Tu es une suceuse de bites née, petite salope, j'espère qu'on se reverra vite et que Théo me laissera te baiser la prochaine fois... » Murmura le sergent à l'oreille de la favorite.

Le sergent l'embrassa dans le cou tout en se collant dans son dos, il glissa une main autoritaire dans l'ouverture de sa tunique pour lui empoigner un sein qu'il pétri durement tout en pinçant le mamelon. Tétanisée, Estelle se laissa faire un moment, puis elle se dégageât brusquement de son emprise. La jeune femme se retourna, furieuse et gifla le malotru.

— « Pour qui te prends tu? Ça n'arrivera jamais, espèce de porc, je... »

SLAAP, une gifle monumentale fit vaciller la favorite, lui coupant la parole. Estomaquée, Estelle laissa couler des larmes de colère, instinctivement, elle porta sa main contre sa joue en feu. Le sergent la détaillait calmement de haut en bas.

— « Il va falloir que tu comprennes que ta place est à genou, en train de sucer des bites, sale pute! Maintenant casse-toi du palais!»

Estelle ne se le fit pas dire deux fois, elle empoigna son manteau et sorti rageusement de la salle d'attente. Elle l'enfila dans le couloir en le pressant contre elle pour masquer sa tunique abimée. Elle refoula ses larmes et se refit une contenance en marchant. Le bruit de ses bottes martelait rapidement le sol en marbre des couloirs, elle n'avait qu'une envie c'était de rejoindre le confort de sa chambre et d'oublier cet incident.

Elle ralentie le pas en apercevant à quelques mètres devant elle Mestélys. Sa rivale discutait avec le gouverneur de l'île. Zut il ne manquait plus que ça, pensa-t-elle. Ses cheveux étaient échevelés, son maquillage avait peut-être coulé et elle avait certainement les yeux rouges. Mestélys était comme à son habitude très en beauté. L'elfette portait une robe longue noire satinée rehaussée de fines dentelles sur son bustier. Cette robe hors de prix lui avait certainement été offerte par Sonny avant son départ pensa amèrement Estelle.

Elle prit une inspiration et accéléra le pas tout en détournant le regard, espérant ne pas attirer l'attention. Estelle hocha simplement la tête quand le gouverneur la salua et elle fila sans demander son reste.

*****

Pendant ce temps, Théodolinda était confortablement affalée dans le fauteuil de Sonny, les pieds sur son bureau. Sur son ventre était lové Stick, le diablotin se faisait gratouiller la tête à la manière d'un gros matou. Il tenait dans ses petites mains un cristal bleuté. Victor était nonchalamment assis dans un fauteuil. Adossé contre le mur se tenait le sergent du palais rencontré précédemment par Estelle. Tous regardaient en la commentant la récente prestation d'Estelle enregistrée par Stick.

*****

Une fois à l'extérieur du palais, Estelle se rendit compte que l'après-midi était déjà bien entamé. Aucun signe de son escorte ni de son diablotin. Elle maugréa et décida de rentrer seule à la Cave-du-Fort, marcher allait lui faire du bien.

Perdue dans ses pensées, Estelle marchait d'un pas distrait. Choquée, elle se repassait en boucle les événements de l'après-midi. Tout était de sa faute. Elle était la favorite de Sonny et elle s'était comportée comme une putain. Enfin façon de parler, elle était presque certaine qu'une putain ne se serait pas masturbée comme elle l'avait fait dans un lieu public. Bien sûr, ce sergent n'était qu'un connard, mais elle l'avait bien cherché... Tout était de sa faute!

La favorite ralentie pour regarder un jeune couple s'embrasser avec passion dans un recoin du marché. Le jeune homme embrassait la fille en lui pelotant les fesses. Estelle s'était arrêtée, troublée. Sans s'en rendre compte, elle fixait l'entrejambe du garçon essayant de deviner la taille de son sexe. Elle sentie une chaleur familière envahir son vagin. Elle avait envie de faire l'amour, elle se mordit la lèvre de frustration, se secoua et repris son chemin en direction de la Cave-du-Fort.

*****

La diffusion du cristal venait de se terminer sur un gros plan du visage d'Estelle grimaçant de plaisir.

Victor se racla la gorge et fut le premier à prendre la parole. « Cette fille est vraiment douée pour tailler des pipes, sa place est dans un bordel à sucer des bites! » Déclara péremptoirement le mage. Cette affirmation provoqua un sourire équivoque de la part de Théodolinda.

— « C'est clair qu'elle sait y faire cette garce! Mais quand je l'ai entreprise en tête à tête, elle s'est rebellée, elle est encore indisciplinée. » Remarqua le sergent avec une pointe de regret.

— « Oui, mais ça va vite évoluer, bientôt elle te remerciera de la baiser. En attendant quelques baffes devraient faire l'affaire si elle se rebelle à nouveau. Quelques insultes, des remarques dégradantes vont l'exciter à la rendre... disons... plus docile. » Répondit Victor.

Théodolinda rangeât le cristal d'Estelle dans un tiroir du bureau. « Peut-être que je ferais diffuser ce cristal dans les casernes auprès des gardes. J'hésite encore, je vais voir comment les choses tournent. Merci sergent pour votre participation à ce projet, nous nous reverrons plus tard pour la suite. »

— « C'est un plaisir de vous servir, madame. » Répondit le garde en prenant congé.

— « Je veux bien le croire. » Murmura Théodolinda, en suivant des yeux le départ du sergent, un sourire aux lèvres. Une fois l'homme parti, la démone se leva avec une grâce toute féline. Elle se dirigeât vers une carafe en cristal et servit deux verres de cognac. Elle en tendit un à Victor qui accepta avec plaisir. Il huma son verre pour en apprécier le parfum.

— « Le rituel d'accession des novices de Kormios commence demain à dix heures. Odergoër l'attend pour treize heures précises. Elle sera prête? » Demanda Théodolinda.

— « Bien sûr. Sélanor et Clotilde me la prépareront et je l'amènerais au temple moi-même. » Déclara Victor d'une voix assurée.

— « Et son conditionnement à long terme? »

— « Elle n'oppose que de faibles résistance à mon pouvoir. J'ai consolidé les séances précédentes. Aujourd'hui je lui ai ordonné de porter des tenues plus sexy même quand Sonny n'est pas là. C'était facile, elle est fière de son corps et elle aime vraiment le montrer. Avec le temps, le sexy va se transformer en provoquant et le provoquant en vulgaire. »

— « J'ai hâte de voir ça! » Annonça la démone. « Quoi d'autre? »

— « Et bien, j'ai implanté la directive en elle, qu'elle devait se mettre en valeur devant n'importe quel mâle qui lui porterait de l'intérêt. »

— « N'importe quel mâle? » Théodolinda laissa échapper un rire cristallin. « Mon cher Hasten, j'ai le pressentiment que nous allons bien nous entendre. »

*****

Estelle arriva enfin devant la grande porte d'entrée de la Cave-du-Fort. Le videur à l'entrée était un guerrier orc massif, il était parfait pour calmer les pirates un peu trop avinés. Estelle le salua sans réellement prêter attention à lui. Il répondit par un grognement en laissant trainer ses yeux sur ses fesses. Elle longeât le mur jusqu'à la porte secondaire qu'un garde humain lui ouvrit. Cette porte était aussi appelée la porte des courtisanes parce qu'elle permettait d'accéder aux appartements des esclaves personnelles de Sonny. Elle donnait sur une petite cour intérieure déserte. A sa droite une arche conduisait à un charmant jardin où elle aimait trainer. La roulotte elfique que Sonny lui avait offerte était là-bas.

La favorite emprunta l'escalier extérieur qui menait à l'étage et à ses appartements. Elle arriva sur les remparts, passa un garde et tomba nez-à-nez avec Hynys. La gérante de la Cave-du-Fort discutait avec Irissia son assistante. Tout comme Hynys, Irissia était originaire de la forêt des pins. C'était une elfe, une blonde d'un charme certain.

— « Tout va bien Estelle? Tu as une sale tête. » Demanda Hynys, sans penser à mal.

— « Qu'est-ce que ça peut te faire pétasse! » Rétorqua Estelle visiblement énervée. Elle dépassa les deux elfettes sans un regard pour elles.

— « Hey, je demandais juste pour être polie, mais visiblement madame la favorite se prend pas pour une merde aujourd'hui! » Répondit Hynys en haussant le ton.

Furieuse, Estelle se retourna vers Hynys en pointant un doigt accusateur dans sa direction. « Oui c'est moi la favorite, alors tu ferais mieux de ne pas me chercher. Sinon c'est moi qui vais te faire donner une fessée! »

Elle faisait référence à la boutade qu'avait lancée Hynys à son encontre sur la place du palais lors du départ de l'expédition de Sonny. « Et je sais ce que tu fais dans mon dos, ça ne marchera pas! » Lança-t-elle d'un air accusateur avant de tourner les talons.

Estomaquée, Hynys regarda partir Estelle en fronçant les sourcils. Mais quelle mouche l'avait piquée ?

— « Oh merde c'était complétement surréaliste, elle a pété un plomb. » Lâcha Irissia très amusée par la situation.

*****

Dans le bureau de Sonny, Victor sirotait son cognac. « Clotilde a attiré mon attention sur le fait que Hynys était le principal soutient de cette salope... Aussi j'ai suggéré à Estelle qu'Hynys complotait contre elle pour prendre sa place. »

— « Oh! » Répondit simplement Théodolinda en réfléchissant aux implications de cette manœuvre.