Chroniques Du Cheptel - Ch. 04

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

*****

Estelle s'étira voluptueusement, cette petite sieste lui avait fait du bien. Allongée, elle réfléchissait. Si Théodolinda était légitime pour la punir, il en allait tout autrement du comportement de ce sergent. Cet homme c'était conduit avec elle comme si elle était une moins que rien, une trainée et elle voulait le lui faire payer. Elle caressa l'idée de lui envoyer Horpheu pour lui briser les jambes. Mais elle ignorait le nom de ce garde, ce qui signifiait qu'elle devait envoyer d'abord son diablotin pour l'identifier. Mais son diablotin ou son ami démon risquaient d'apprendre qu'elle avait été contrainte à faire une fellation à ce sale type. Et du coup, Sonny risquait de l'apprendre aussi. Elle avait beau retourner le problème dans tous les sens, elle ne voyait pas comment se venger sans en subir les conséquences. La jeune favorite soupira avec regret en repoussant les draps. Elle sortit de son lit pour apparaitre dans son plus simple appareil.

— « Salut patronne! » Dit joyeusement Smordif de sa voie aigue. Le diablotin était tranquillement assis sur le lit à ses pieds.

— « Tu étais passé où toi? » Demanda Estelle en s'admirant devant sa psyché.

— « Une affaire à régler. » Répondit évasivement le petit diable.

Estelle se contorsionnait pour voir s'il restait des marques après les coups de cravaches que lui avait infligées Théodolinda. La démone n'y était pas allée de main morte mais il ne restait aucune séquelle. Comme toutes les putains de Sonny, elle avait bénéficié d'un rituel de régénération corporelle. Il s'activait pendant son sommeil pour guérir toutes les blessures mineures. Ainsi toutes les griffures, morsures et autres traces de coups étaient guéries après un bon dodo. Ce rituel était bien pratique mais il était impuissant pour réparer les dégâts plus importants comme des fractures qui requéraient alors les soins d'un prêtre de Kormios. Satisfaite de la tonicité de ses fesses, Estelle se détourna de son miroir pour aller inspecter sa penderie.

— « Tu espionne toujours la fille de ce capitaine pirate? » Demanda distraitement la favorite.

— « Qui ça? » Répondit tout aussi distraitement le diablotin en matant le cul d'Estelle.

— « Ne fait pas semblant de ne pas savoir de qui je parle. » Dit-elle en choisissant une robe dans sa penderie. « Elle est toujours mineure? »

— « Pour qui me prends tu? Elle a eue 18 ans le mois dernier. » S'écria le diablotin faussement offusqué.

— « Et elle sait que tu l'espionne depuis deux ans? »

Estelle enfila rapidement une culotte en soie puis sa robe, elle ajusta la position de ses seins dans son bustier. Puis elle s'assit devant sa commode pour se maquiller.

— « Je veux que tu espionne Hynys, j'ai l'impression qu'elle prépare un mauvais coup contre moi. »

— « Hynys? » Demanda incrédule le diablotin. « Mais euh... qu'est-ce qui te fais penser ça? »

— « Je ne sais pas, je la trouve faux cul depuis quelques temps. Peut-être qu'elle veut ma place. Possible qu'elle ait conclue une alliance avec Mestélys. Traine dans ses pattes, renseigne-toi. » Répondit Estelle en appliquant son fard a paupière. Plus que le rouge à lèvre à mettre et elle sera parfaite.

— « D'accord patronne, je vais voir ce que je peux trouver, j'irais parler aux autres diablotins. » Répondit nonchalamment le petit diable.

— « Comment tu me trouve? » Demanda Estelle en tournant sur elle-même. Elle portait une robe longue blanche dos nu avec un décolleté sexy. La robe soulignait merveilleusement sa poitrine ferme et moulait ses fesses.

— « Bandante à me faire bander comme un âne, ma belle! » Déclara Smordif en bombant le torse.

— « Alors en piste! » Répondit en souriant Estelle. La favorite s'approcha du petit diable, lui prit délicatement la tête dans ses main et déposa un baiser sur son front. « Qu'est que je deviendrais sans toi? »

*****

Au même moment, Sélanor était dans les sous-sols de la Cave-du-Fort, dans le dortoir des esclaves. Elle inspectait les dernières filles avant de les envoyer tapiner dans la taverne. La salle était austère, une vingtaine de paillasses à même le sol offraient un confort rudimentaire et servait de lieux de repos pour les filles. A côté de chaque paillasse se trouvait un gros anneau scellé dans le sol. Il servait à enchainer à leurs paillasses les esclaves pour la nuit.

Au fond de la salle se trouvait un vieux matelas, la trame était usée et il était taché, mais il était plus confortable que les paillasses. Il était offert en récompense à la pute qui avait fait le plus de passes la semaine passée. Cette récompense insignifiante était un élément de motivation important pour des filles qui ne possédaient plus rien.

Une petite salle de l'autre côté de la pièce se trouvait des lavabos pour la toilette des filles. Une autre salle était dédiée à l'habillement. Les esclaves qui étaient prostituées devaient porter des vêtements couleur vieux rose qui se remarquaient de loin. Ils étaient révélateurs de leurs charmes, jupes courtes, paréo, bustiers, top échancrés, ce genre de choses. Leurs nichons, leur chattes devaient être facilement accessible pour la clientèle de la taverne. Sonny avait veillé personnellement à la qualité du textile utilisé, il s'agissait de satins de soie et de cotons dont la brillance attirait l'attention sur la fille qui le portait.

Les prostituées portaient toutes un collier d'esclave en cuir doté d'un anneau qui ne laissait aucun doute sur leurs conditions. Chacune d'entre elles était soigneusement fardée, rouge à lèvre et vernis rose ou rouge sur les ongles complétait la panoplie.

Deux démons gardiens veillaient sur la sécurité des esclaves de Sonny et habitaient une tanière juste à côté du dortoir. Ces démons à l'aspect humanoïde devaient faire dans les deux mètres de haut, ils avaient la peau d'un jaune soutenu. Invoqué spécifiquement pour protéger ce lieu, ils ne quittaient jamais les sous-sols de la taverne et les clients n'étaient pas au courant de leur présence.

Et si la meilleure gagneuse de la semaine passée avait droit à un matelas, la moins bonne devait passer les nuits de la semaine suivante dans la tanière des démons gardiens à les satisfaire sexuellement. L'un d'entre eux était un sodomite notoire et l'autre aimait jouer de la cravache.

Pour l'heure, Sélanor était satisfaite des filles. Elle envoya travailler les anciennes mais s'attarda sur la dernière recrue du cheptel. Cyriam, vingt ans à peine, joliment faite avec des jambes fines et une poitrine bien galbée qui défiait la gravité. De grands yeux de biche noisette, un peu perdus. Des cheveux châtains encadraient son visage aux traits fins avec des pommettes bien dessinées, une jolie bouche aux lèvres rouges un peu boudeuse complétait son portrait.

La jeune fille avait été enlevée il y a quatre mois dans la ville sainte de Singanour. La pauvre fantasmait sur des étreintes sauvages avec de beaux chevaliers du saint ordre. Sonny c'était présenté à elle sous son apparence bestiale d'incube et il avait pris sa virginité avant de l'enlever. Ayant reçu une éducation stricte, Cyriam était d'un naturel soumis et fataliste, elle avait accepté son sort. Sonny l'avait installée dans une chambre de la Cave-du-Fort et s'était amusé avec elle, lui faisant miroiter une place parmi ses esclaves personnelles. Elle avait naïvement couché avec certains des compagnons de son nouveau maître dont Hynys et même avec le démon Horpheu. Trois mois plus tard et presque sans s'en rendre compte, elle était devenue une des prostituée de Sonny. Un dressage en douceur somme toute.

— « J'ai une mission pour toi ce soir... » Déclara Sélanor en regardant dans les yeux la nouvelle.

*****

Victor était installé à une table un peu en retrait en compagnie de Clotilde. La taverne affichait complet ce soir-là, il y avait un important groupe de pirates bien décidé à s'enivrer. Ils étaient répartis sur plusieurs tables, chantaient et buvaient et ripaillant bruyamment. Victor avait reconnu parmi eux le mage du loup des brumes qui était actuellement à quai pour réparations. De l'autre côté de la taverne se trouvait des gardes de la cité en civils, ils étaient venus pour les mêmes raisons que les pirates : boire et se distraire.

Sélanor paradait dans la salle, passait de table en table pour saluer les habitués. Elle remit à sa place un pirate qui lui avait mis la main aux fesses. Les clients commençaient à monter à l'étage avec les prostituées mises à leur disposition.

Victor répondit d'un hochement de tête à Berthine qui lui faisait un signe amical de la main, deux tables plus loin. Elle était la seule prostituée de la taverne à porter des vêtements de satin rouge. Sa jupe bien trop courte ne cachait pas vraiment ses charmes et son haut était dénoué laissaient ses seins libres. Elle était sur les genoux d'un pirate face à lui. Victor était pratiquement certain que la belle esclave le branlait de son autre main.

— « Il va y avoir du grabuge ce soir. » Prédit Clotilde en regardant la salle.

— « Pas certain, les pirates sont deux fois plus nombreux que les gardes. » Constata Victor.

— « C'est juste, mais il n'y aura pas assez de putes pour satisfaire tout le monde ce soir. Et les pirates seront bientôt saouls et certains seront frustrés. »

— « Tient en parlant de grabuge... » Dit Victor en attirant l'attention de Clotilde en direction du comptoir. Hynys et Estelle avaient l'air de s'engueuler copieusement. Ce qu'elles se disaient était couvert par le bruit de fond de la taverne. L'altercation ne dura pas, Estelle lança une dernière diatribe et fit demi-tour visiblement en colère. Hynys de son côté avait l'air franchement agacée.

Quelques minutes plus tard, Estelle faisait son entrée en scène, elle était accompagnée par deux musiciens. Quelques applaudissements et sifflements joyeux fusèrent dans la salle pour saluer son arrivé. Une Estelle souriante s'inclina devant son public pour lui dire bonjour puis attendit que le calme revienne.

Sélanor la rejoint sur scène et la prit par la main. Elle lui glissa à l'oreille que les quatre jeunes ferronniers qu'elles avaient rencontrés la veille sur les quais étaient venus pour la voir chanter. Estelle jeta un coup d'œil plus attentif sur les tables et les remarqua à trois rangées de table devant la scène. La chanteuse leur fit un signe amical de la main.

— « Vous l'attendiez tous, la plus belle chanteuse de Sinistrevent dans sa belle robe blanche pleine de promesses. Estelle, son charme incomparable et sa voix enivrante! Elle s'est faite belle pour vous, applaudissez-là! » Annonça Sélanor d'une voix forte. Aussitôt les applaudissements et les sifflets reprirent de plus belle. Les pirates frappaient les tables avec leurs chopes de bière ajoutant au vacarme. Une fois le calme revenu, l'elfette s'éclipsa de la scène pour aller s'assoir à la table des quatre ferronniers.

— « Bonsoir à tous, c'est toujours un vrai plaisir de chanter pour un public aussi enthousiaste. » Commença Estelle.

— « A poil! » cria quelqu'un dans la salle.

— « Ca n'arrivera pas, mais vous pouvez toujours essayer avec l'une des filles de joie qui travaillent ce soir. Vous ne pouvez pas les rater, elles sont en rose. » Répondit la chanteuse toujours souriante, déclenchant quelques rires dans la salle.

Il devait bien y avoir une centaine de clients dans la taverne ce soir-là. Les étoffes roses se faisaient rares dans la taverne, la plupart des prostituées étant peu à peu montées à l'étage avec leurs clients, les autres s'étaient isolées en bonne compagnie dans les alcôves de la salle. Victor avait vu Berthine monter avec deux pirates. Les démons Horpheu et Pizarda étaient accoudés au comptoir devant d'énormes chopes servies par Irissia. Hynys était hors de vue.

Un tambourin à la main, Estelle commença son tour de chant accompagnée de ses deux musiciens. Sa voix chaude et profonde enchantait les clients de la taverne. A la fin de sa première chanson, elle se fit plus sensuelle et se mit à danser lentement sur les accords de banjo et de luth et de ses musiciens. De nombreux clients ne perdaient pas des yeux la poitrine d'Estelle dans son décolleté avenant.

De son côté, la favorite se demandait ce que pouvait bien raconter Sélanor. L'elfette était en grande discussion avec les jeunes gens de sa table et apparemment la conversation tournait autour d'elle. Ce qui la flatta, elle aimait être un centre d'intérêt.

Estelle entama sa seconde chanson en remarquant que Cyriam, l'une des prostituées de la taverne était restée en salle. Elle était sur les genoux d'un pirate à une table juste devant elle. De là où elle était, Estelle avait une vue imprenable sur le couple. Le dos de la jeune prostituée était collé au torse viril du pirate aviné qui l'embrassait dans le cou tout en lui caressant les épaules. Le pirate glissa sa main gauche sous le pan du boléro de la fille pour lui caresser un sein. Il était étrangement délicat dans ses gestes. Estelle le détailla un peu plus, il devait être dans la bonne trentaine, brun, le crane un peu dégarni par une calvitie précoce. Une cicatrice sur le menton.

La respiration d'Estelle s'accéléra quand elle vit le pirate empoigner plus fermement les seins de Cyriam. L'un des pans du boléro de la fille c'était écarté et elle pouvait voir l'un de ses seins fièrement dressé. Le pirate, d'un geste précis tourna la tête de Cyriam vers lui pour l'embrasser à pleine bouche. La jeune prostituée lui rendit son baiser.

Estelle ne pouvait détacher ses yeux du couple en action, elle se rendit compte qu'elle mouillait. Cyriam frottait doucement son pubis contre les jambes du pirate. Estelle profita d'un solo du musicien au banjo pour faire quelques pas de danse et se reconcentrer. Elle chercha des yeux Sélanor. L'elfette trinquait avec ses nouveaux amis. Estelle entama une nouvelle chanson et son regard tomba à nouveau sur Cyriam. Elle avait maintenant les seins à l'air et branlait discrètement son pirate. Le pirate regardait Estelle, les yeux dans le vague.

Heureusement pour Estelle, il était temps de faire une pause, elle n'avait qu'une idée en tête, c'était de monter dans sa chambre pour se masturber. Mais Sélanor l'invita à venir la rejoindre à sa table. Estelle accepta à contrecœur. Elle n'aimait pas trop sympathiser avec les clients pour éviter les ragots. Distraite, elle ne participa presque pas à la conversation se contentant de dire quelques banalités tout en buvant une bière fraiche.

La favorite remonta sur scène pour la seconde partie de son spectacle. Elle chercha des yeux Cyriam et la localisa dans une alcôve. Les rideaux de celle-ci étaient mal fermés et elle vit la fille faire une fellation à un pirate, puis à un autre et encore un autre. Puis le rideau fut mieux tiré et Estelle ne vit plus rien. Elle termina son show sur une danse endiablé. Un tonnerre d'applaudissements salua sa performance. La favorite salua son public et se retira prestement dans ses appartements.

Clotilde laissa Victor un instant pour aller chercher deux bières au comptoir. Elle patientait pour récupérer sa commande, elle surprit une conversation à côté d'elle.

— « Tu as vu comment, ils pointaient ses seins sous sa robe? » Clotilde observa en biais l'homme, c'était sans doute un marchand dans la bonne cinquantaine.

— « M'en parle pas, j'avais envie de lui arracher sa robe blanche pour lui bouffer la chatte... » Répondit son compagnon de beuverie. Aucun doute, ils parlaient d'Estelle. Clotilde tendit l'oreille.

— « Elle était chaude comme la braise ce soir. Putain, faut que je me tape une pute! »

— « Elles sont toutes prises ce soir, c'est la merde! »

— « Ouais! C'est la merde... Irissia tu m'en mets deux autres s'il te plait! » Dit l'homme en contemplant tristement sa chope vide. Clotilde en avait assez entendu, elle ramassa sa commande et se faufila au milieu des clients pour rejoindre la table de Victor.

A aucun moment, Clotilde ne se rendit compte que chacun de ses faits et gestes étaient épiés par un groupe de quatre pirates qui l'observaient discrètement depuis une alcôve.

Soudain, un vacarme de chaises renversées se fit entendre de l'autre côté de la salle. Un pirate venait d'abattre un pichet sur le crane d'un garde de la cité en civil. Les deux hommes s'étaient disputés les charmes d'une pute qui venait de redescendre en salle. Leurs amis respectifs c'étaient brusquement levés et une bagarre éclata.

— « C'est parti... » Constata Clotilde. Les gardes de la taverne venaient de se jeter dans la mêlée. Leur première mission était de protéger les esclaves de Sonny puis de maitriser les fauteurs de troubles.

— « Tu avais raison. » Répondit Victor en souriant. Il jeta un coup d'œil sur la table de Sélanor. L'elfette c'était levée et entrainait ses amis ferronniers vers l'arrière de la taverne. Horpheu protégeait sa retraite. Le démon venait d'assommer deux pirates d'un coup en frappant leurs têtes l'un contre l'autre. Une partie de la clientèle tentait de quitter précipitamment la taverne créant une bousculade.

— « Partons avant que la situation ne dégénère en bagarre générale. » dit Clotilde en se levant. « On rejoint Horpheu et... Hey... » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un pirate l'avait attrapée par le coude et tentait de l'entrainer vers la sortie à travers la cohue.

Victor réagit sans réfléchir, il bouscula deux villageois et rattrapa le pirate avant qu'il ne soit hors de vue. Le mage toucha l'épaule de l'agresseur en lançant un sortilège. Sa main était environnée d'éclairs électriques miniatures. Le pirate glapit de douleur et lâcha sa proie. Son juron se perdit dans le brouhaha et il battit rapidement en retraite, se noyant dans la foule.

Victor aida Clotilde à se relever. Pizarda était à côté d'eux, ses épines dorsales dressées vibraient de manières menaçantes. Le démon guerrier rugit pour écarter les inconscients qui fuyaient dans leur direction.

Hynys venait de faire son entrée dans la salle accompagnée d'une poignée de gardes armés de gourdins. La bagarre cessa. Il y avait une demi-douzaine d'hommes à terre et une dizaine de protagonistes encore debout.

— « Messieurs, l'établissement ne tolère pas ce genre de comportement. Vous êtes tous banni de la Cave jusqu'à la fin du mois et mes hommes vont confisquer vos bourses pour payer les dégâts. » Déclara d'une voix ferme la belle demie elfe.

— « Evidemment, vous passerez un coup de balai avant de partir et vous rangerez les chaises. » Hynys regarda dans les yeux chacun d'entre eux. « Parfait, je vois que nous sommes tous d'accord. »

*****

Estelle était nue sous les draps de son grand lit douillet. Sa robe blanche trainait sur la chaise de sa commode. Seule une lampe à huile éclairait faiblement la chambre. La belle soupirait doucement alors que ses doigts s'agitaient entre ses cuisses, jouant avec son clitoris. Les yeux mi-clos, elle repensait à Cyriam se faisant peloter par le pirate.

Smordif et Mord-Fesses la regardaient discrètement depuis quelques minutes. Caché dans la pénombre de la chambre, la favorite ignorait leur présence, tout à son plaisir.

Les deux diablotins montèrent silencieusement au pied du lit de la belle. Ils échangèrent quelques signes de la main pour remonter le long du lit. Estelle soupirait toujours en massant son clitoris. Parfaitement coordonnés, les petits diables tirèrent le drap qui recouvrait le corps de la fille vers le bas, dévoilant lentement sa poitrine. Quand le drap dévoila son nombril, Estelle se douta que quelque chose clochait. Elle se redressa surprenant les deux importuns. Bouche-bée, Estelle constata avec effarement qu'ils étaient nus avec tous deux une belle érection. Découverts, les diablotins tirèrent le drap à eux d'un geste vif achevant de dénuder la jeune femme.

— « Que... qu'est-ce vous faites? » Bredouilla la favorite. Ca faisait deux fois aujourd'hui qu'elle se faisait surprendre en train de se masturber. Théodolinda avait sans doute raison, elle avait besoin d'une bite. Incrédule elle regardait le pénis de Smordif se balancer fièrement dressée entre ses cuisses. Il était tout aussi rouge que sa peau cramoisie et assez imposant compte tenu de la petite taille du diablotin, à peu près la même taille que celui d'un homme adulte se dit-elle. Et celui de Mord-Fesses était tout à fait comparable, non il avait l'air un poil plus gros, rectifia-t-elle dans sa tête alors qu'elle piquait un fard à cette pensée.