Chroniques Du Cheptel - Ch. 08

BÊTA PUBLIQUE

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— « Oh ! Pardon madame Berthine, je l'ignorai. » S'excusa la favorite sans trop savoir pourquoi.

La brune fronça les sourcils en se demandant si elle se moquait d'elle. « Et je peux savoir pourquoi tu me donne du madame, maintenant? »

Estelle soupira, mais Clotilde avait été très claire avec elle, si on lui posait des questions, elle devait répondre. Elle prit son courage à deux mains avant de dire : « Madame Clotilde insiste pour que je traite avec respect les gens et que je les appelle monsieur ou madame... même les esclaves comme toi. » Révéla-t-elle en mettant, malgré elle, une dose de condescendance malvenue sur le mot esclave, ce qu'elle regretta aussitôt, voyant le regard noir que lui renvoya Berthine. Le pirate murmura alors quelque chose qui avait l'air drôle à l'oreille de la fille.

— « Sans déconner ! » Répondit la prostituée en se marrant. « Et qu'est-ce qu'elle dit d'autre Clotilde? »

— « ...Elle... elle dit que j'ai moins de valeur qu'un chien galeux... que je vais finir pute. »

— « Je vois, qu'est-ce qu'elle a sur toi? » Demanda Berthine, curieuse.

— « ... Elle a la preuve que j'ai trompé Sonny. » Lâcha Estelle, en refoulant péniblement les larmes qui lui montait aux yeux, tellement cet aveux lui brisait le cœur.

— « Alors les rumeurs sont vraies... Bon sang, tu es vraiment trop conne ! Tu sais quoi? Tu n'as que ce que tu mérites, espèce de garce ! Quand Sonny va revenir, il va te mettre la misère ! Tu vas te prendre des bites par paquet de douze et je dois avouer que ça ne va pas me déplaire, pauvre débile ! J'ai hâte de te voir descendre de ton piédestal, Estelle-la-pute ! » Déclara Berthine, visiblement satisfaite de sa tirade.

— « Ne dis pas ça... » Murmura Estelle, défaite. En pleine détresse émotionnelle, elle réalisait depuis peu, que beaucoup de monde la détestait en fait. Elle réalisait aussi confusément que de voir Berthine en colère contre elle, la mettait en émoi.

— « Quand Sonny reviendra, j'espère qu'il t'habillera de rouge que tu vois ce que de vrais hommes sont capable de te faire ! Paye-la John, on a terminé avec elle. Nous on va baiser, c'est ton soir de chance, je me sens remontée comme un coucou ! » Annonça Berthine, avant d'embrasser fougueusement son client sur la bouche.

Estelle elle avait les larmes aux yeux. Elle venait de se faire humilier par une vulgaire esclave. Elle encaissa les deux pièces d'argent du pirate et regarda le couple s'éloigner pour prendre la direction des escaliers. John glissa un mot à l'oreille de Berthine qui éclata de rire. Bientôt la jupe rouge de Berthine disparue de son champ de vision et Estelle se refit une contenance en rajustant ses cheveux.

Une partie d'elle était amère, mais une autre avait presque souhaité que Berthine l'entraine dans la chambre avec ce pirate, pour la forcer à faire des choses sales et humiliantes avec eux. Elle serra nerveusement les cuisses l'une contre l'autre en se rendant compte qu'elle était vraiment très excitée. Bon sang, elle était minable comme favorite !

— « Trois bières par ici ! » L'interpela un petit groupe de pirates à l'autre bout du comptoir.

— « J'arrive messieurs ! » Mais qu'est-ce qu'elle fichait Irissia, se demanda Estelle en expédiant rapidement cette commande sans prêter attention aux pirates, encaissant leurs quinze pièces de cuivre.

Son regard se porta sur Pizarda. Le démon guerrier s'était arrêté à la table de Clotilde pour discuter avec elle. Estelle ne put s'empêcher d'admirer sa rivale qu'elle trouvait élégante ce soir. Cette chemise à jabot gris perle qu'elle portait, lui allait à merveille. La discussion avait l'air animée et joyeuse.

La veille elle avait, sans succès, tenté de soudoyer Pizarda pour se libérer du chantage du sergent Gusmer. Cette tentative de corruption lui paraissait bien futile, maintenant qu'elle était tombée sous la coupe de Clotilde. Si le sergent était devenu le cadet de ses soucis, le démon porc-épic était bien la dernière personne qu'elle désirait rencontrer ce soir.

Elle entendit Sélanor éclater de rire. Estelle tordit nerveusement son torchon, de plus en plus certaine qu'ils parlaient d'elle. Cela n'augurait rien de bon. Peut-être pourrait-elle soutirer plus tard des informations sur ce qu'ils se disaient à cet imbécile de ferronnier qui n'arrêtait pas de la draguer. Peut-être que si elle couchait avec lui, elle pourrait se le mettre dans la poche, envisagea-t-elle avant de secouer la tête, horrifiée par ce qu'elle venait de penser. Elle ne pouvait s'empêcher maintenant d'imaginer le sexe du jeune ferronnier qui la désirait. Elle tenta en rougissant, de chasser de son esprit, les idées salaces qui l'assaillaient.

Le pirate qu'elle servait maintenant devait avoir à peine dix-huit ans, il était mousse sur l'Intrépide. Grand et maigre, il avait encore de l'acné sur le visage. Il s'appelait Tom et c'était sa première visite à la Cave. Il n'était pas très beau, mais elle le trouvait gentil. Le jeune homme l'avait complimenté après avoir remarqué que l'iris de ses yeux était veiné d'or ; la plupart des gens pensait qu'elle avait juste les yeux marron, peu de clients remarquaient ce genre de détail. La favorite se sentant flattée, lui avait offert sa bière. Profitant d'un moment de calme, elle discuta un peu avec lui. Tom était étonnement mature pour son âge, il ne cherchait ni à la reluquer ni à la mettre mal à l'aise par des propos grivois. Sa présence lui fit du bien. De temps en temps, elle jetait encore de petits coups d'œil à la table de Clotilde et fut soulagée quand Pizarda pris congé pour aller calmer un pirate ivre qu'il assomma proprement.

Peu de temps après arriva enfin Irissia qui la libéra de sa corvée. La favorite prit congé de Tom et quitta le comptoir pour s'apprêter à rejoindre la table de Clotilde quand un pirate à une table voisine la siffla et lui fit signe d'approcher. L'homme, un brun avec une fossette au menton, était plutôt séduisant pour un pirate. Elle hésita, mais curieuse, elle se rapprocha de la table occupée par quatre marins.

— « Bonsoir belle Estelle, je me demandais avec mes amis, si on pouvait vous payer à boire et profiter de votre compagnie. » Demanda poliment l'homme en la dévisageant tranquillement.

— « Ouais et p'têt que pour une pièce d'argent, la dame pourrait nous faire une gâterie... » Renchérit un pirate à sa table en provoquant quelques éclats de rire de ses compagnons.

— « Veuillez pardonner les manières de mon ami, il est un peu saoul et ne sait pas bien se tenir en face d'une dame de votre qualité. » Dit l'homme à la fossette, lançant un regard de reproche à son compagnon, qui haussa les épaules.

Estelle soupçonnant un sarcasme de la part du beau pirate, secoua la tête. Elle allait repartir et laisser ces idiots, quand elle sentit une grosse main calleuse se poser fermement sur son dos pour la projeter en avant contre la table. Elle poussa un petit cri de surprise et n'eut que le temps de poser la paume de ses mains sur le plateau de la table, pour amortir l'impact. Elle ne put éviter la chope de l'homme à la fossette qu'elle renversa. Le pirate poussa un juron alors que sa bière l'éclaboussait et se répandait, inondant la table.

Penchée en avant, la favorite tendait involontairement ses fesses vers son agresseur. Fermement maintenue dans cette position par une grosse paluche, elle sentait des griffes pointer contre la délicate peau nue de son dos, alors qu'il se collait contre elle. Il ne pouvait s'agir que d'un démon. Exaspérée et surtout vexée, elle se tortilla pour voir de qui il s'agissait.

Elle se figeât, c'était Pizarda ! Son cœur s'emballa au souvenir de l'humiliation publique qu'il lui avait fait subir la veille et du plaisir qu'elle y avait prit, bien malgré elle.

Consciente que toute la taverne la regardait, la colère céda rapidement place à la peur. Estelle sentie ses jambes devenir flageolantes, s'attendant au pire, une chaleur coupable dans sa chatte, elle baissa la tête, honteuse des réactions de son corps. « S'il te plait, lâche-moi. » Parvint-elle à demander la gorge nouée.

— « Tu te souviens? Tu me dois toujours un strip-tease ! » Grogna Pizarda. Le démon exerçait une pression de sa grosse main sur le dos de la favorite, manquant d'y enfoncer ses griffes, ce qui la dissuada de bouger.

Je ne te dois rien du tout, gros balourd ! Pensa-t-elle, exaspérée, bien trop lâche pour oser protester à haute voix.

A ce moment, elle sentit avec dégout le démon s'insinuer dans ses pensées. Elle détestait quand l'un d'entre eux se permettait ce genre de familiarité sans y être invité.

— Vraiment petite salope? Tu préfères que j'aille voir ce sergent pour lui dire que tu as voulu le faire passer à tabac?

Consternée, Estelle ne répondit rien.

— C'est bien ce que je pensais, alors tu vas te contenter de rester la putain obéissante et pathétique que tu es devenue !

Estelle frissonna, l'autre main du démon venait de remonter sa jupe plissée très haut sur ses hanches, dévoilant ses fesses et la culotte de satin blanche qui protégeait sa pudeur. Elle entendit un murmure d'approbation des clients autour d'elle. L'instant d'après elle tressaillit, la main démoniaque venait de se poser lourdement sur ses fesses pour les palper grossièrement, avant de plonger entre ses cuisses. Estelle se mordilla la bouche, quand elle sentit les gros doigts du démon masser son sexe à travers l'étoffe légère de sa culotte et venir s'incruster dans son sillon humide.

— « S'il te plait, lâche-moi... » Supplia-t-elle en vain.

La pauvre favorite n'inspirait apparemment pas la compassion des pirates. Certains ricanaient devant son désarroi, d'autres encourageaient le démon. L'un d'entre eux mis ses doigts dans sa bouche pour siffler et attirer encore plus l'attention sur elle.

D'un geste vif, Pizarda déchira la culotte de la belle favorite pour la jeter à terre.

— « Non, ma culotte ! » Protesta-t-elle, atterrée de subir à nouveau l'humiliation de la veille.

— « Une fille comme toi, ça n'en porte pas ! Jamais ! Espèce de putain prétentieuse ! » Répondit le démon en massant la vulve de la jeune femme, la faisant tressaillir. « Dis-moi que tu as compris, stupide femelle ! » Ordonna le démon en massant le clitoris de sa victime qui dardait déjà sous ses gros doigts.

— « J'ai compris... ooh... c'est bon, j'ai compris... Je ne porterais plus de culotte... monsieur Pizarda. » Répondit misérablement la favorite.

— « Tu mouille facilement, Estelle-la-pute. » Constata le démon porc-épic en continuant à la masturber tranquillement. « Maintenant excuse toi auprès de cet homme pour l'avoir éclaboussé. »

— « Pardon monsieur... de... d'avoir renversé votre... votre bière. » Obéit Estelle avec lâcheté.

A cet instant, elle vit Sélanor entrer dans son champ de vision. L'elfette se dirigeait vers elle. Estelle se demanda si son amie venait pour la sauver. Elle n'eut pas le temps d'approfondir la question, elle sentit le démon s'insinuer à nouveau dans ses pensées.

— Je vais être sympa avec toi et te laisser deux choix, petite pute. Alors écoute bien et choisi bien.

Premier choix : Tu prends une chambre à l'étage et je t'y rejoins discrètement. Je te bâillonne pour étouffer tes cris et là je te baise tellement fort que tu ne pourras pas remarcher de sitôt.

Second choix : On va dans l'une des alcôves de la taverne et tu me fais le strip-tease que tu me dois. Bien sûr, je vais être excité et tu devras me finir avec ta bouche de pute. J'épargnerais pour l'instant ta petite chatte bien lisse, mais tu risques de passer pour une salope.

Si tu décides de ne rien choisir, je te viole maintenant devant tout le monde, tu as vingt secondes pour te décider, Estelle-la-pute !

Un ; deux ; trois...

Oh mon dieu, pensa Estelle, elle sentait toute la répugnante lubricité de Pizarda dans ses pensées. Paniquée par la perspective d'être violée en public. Elle cherchait du soutien du regard de la part de Sélanor, mais l'elfette ne se souciait pas d'elle, elle discutait avec le pirate à la fossette qui hochait la tête en signe d'approbation.

Sept ; huit ; neuf...

— « Ooooh... » gémit Estelle. Pizarda venait d'écraser vicieusement son clitoris et continuait à la masturber.

Douze ; treize...

Elle ne voulait pas se faire baiser par Pizarda, ni passer pour une salope. D'un autre coté sa réputation était déjà bien foutue... Alors peut-être que...

Quinze ; seize... il faut choisir petite trainée !

Elle mouillait comme une folle, elle avait du mal à réfléchir. Pourquoi, la forçait-il à choisir, alors qu'il pouvait simplement la baiser?

Dix-huit ; dix-neuf...

— « L'alcôve ! On va dans l'alcôve ! » Cria la favorite, pantelante.

— « Très bien, Estelle-la-pute, allons dans cette alcôve. » Répondit le démon en lui claquant vigoureusement les fesses, avant de la relâcher, presque à regret.

Le contact télépathique rompu, Estelle se redressa et se rendit compte en rougissant que tout le monde la regardait bizarrement. Consciente du spectacle qu'elle venait de donner, elle baissa la tête, honteuse, n'osant affronter le regard des gens autour d'elle, en particulier celui de Sélanor. La respiration saccadée, elle rassembla le peu de dignité qu'il lui restait, pour rabaisser sa jupe d'un geste faussement assuré. Ignorant les commentaires dégradants des pirates, elle prit la direction des alcôves privées situées au fond de la taverne.

— « Tortille du cul quand tu marches devant moi, pétasse ! » Ordonna le démon.

Des papillons dans le ventre, la favorite obtempéra et se mit à chalouper des hanches en marchant. La tête baissée, elle passa à côté de la table de Clotilde et entendit distinctement le jeune ferronnier la traiter de grosse pute. Elle évita de justesse un pirate aviné et maladroit qui tenta de l'embrasser, pour arriver devant les alcôves.

A cause de la tempête, la première avait été convertie en toilettes provisoires, les deux suivantes étaient occupées mais la dernière semblait libre. Elle s'y engouffra. Deux pirates, sans doute ivres dormaient l'un contre l'autre sur le banc adossé au mur, l'un d'entre eux, ronflait bruyamment. Une bouteille de vin en terre cuite trainait à leur pied, sans doute vide. Assis en tailleur sur la table, se trouvaient deux diablotins en train de se disputer un joint de mariké.

— « Hey ! Salut Estelle ! » Annonça joyeusement Mord-fesses. Le petit diable tira une grande taffe sur son joint, expirant la fumée en direction de la jeune femme, avant de le passer à son compère, Smordif. Estelle fit la moue en les voyants, mais Pizarda la poussa en avant dans l'alcôve, manquant de la faire trébucher.

— « Ce sera très bien ! » Décréta Pizarda en tirant le banc libre à lui pour s'y installer et détailler Estelle de la tête aux pieds. La jeune femme était en train de fermer les rideaux de l'alcôve.

— « Je ne t'ai pas demandé de fermer les rideaux, stupide femelle ! » Dit calmement le démon avec un éclair cruel dans les yeux.

— « Mais, les gens vont me voir... » Protesta la favorite, brusquement inquiète.

— « Et depuis quand ça te dérange, d'être regardée? Salope ! » Ricana Pizarda, en jetant un coup d'œil aux diablotins hilares.

C'était vrai, elle adorait attirer l'attention sur elle, montrer aux gens combien elle était belle, être regardée, admirée, mais pas comme ça, pas comme un morceau de viande. A contrecœur, elle laissa les rideaux ouverts, Alléchés par le prochain spectacle des hommes, pour la plupart des pirates, commençaient à s'agglutiner devant l'alcôve, la dévisageant de leurs yeux avides.

Assaillie de sentiments contradictoires, Estelle sentie à nouveau des papillons dans son ventre. Elle n'avait pas le choix. Elle enleva ses escarpins, pour être plus à l'aise et se força à sourire à Pizarda. Elle commença à se balancer doucement sur une musique imaginaire. Elle se mordilla involontairement la lèvre inférieure quand le démon porc-épic dénoua son pagne pour dévoiler son imposant chibre démoniaque. Il le prit en main, la chose pulsait doucement en prenant rapidement de la vigueur.

Bien sûr, elle avait déjà vu Pizarda nu, dans des orgies quand il violait une prisonnière ou baisait une esclave, mais c'était la première fois qu'elle voyait sa bite d'aussi près. C'était un véritable monstre de chair sombre, dont la hampe était parcourue de grosses veines proéminentes. Le plus impressionnant était son monstrueux gland, couvert d'excroissances de chairs et de picots de tailles et de formes différentes, qui lui donnait un aspect menaçant... Une sorte d'ignoble champignon vénéneux, qu'elle trouva malgré elle étrangement attirant.

Alors qu'elle dansait langoureusement pour lui, son regard s'attarda sur les superbes couilles de Pizarda, lourdes et bien poilues. Sa jupe plissée n'était pas idéale pour danser, mais elle n'avait pas gagné trois tournois de strip-tease pour rien. Elle prenait de l'assurance et jouait avec ses vêtements, lançant des regards tantôt aguicheurs, tantôt hautains, à son public, dévoilant subrepticement des morceaux de son anatomie.

Pizarda et les diablotins se masturbaient sans gêne en la regardant. Si les petits diables et les pirates l'encourageait vulgairement, le démon porc-épic restait silencieux, se contentant de la dévorer des yeux. Son chibre déjà imposant avait maintenant atteint une taille qu'elle trouvait démesurée. Elle se sentait dégoutée mais aussi flattée de provoquer un tel désir de sa part.

— « Au fond de toi, tu as choisie l'alcôve, parce que tu souhaitais montrer à tous ces gens quelle salope tu étais réellement. Tu vois Estelle, tu ne seras plus jamais la respectable favorite de Sonny, tu n'es qu'une trainée pathétique et vulgaire qui aime être exhibée en public ! Une pute au rabais en manque de sexe ! Il est temps pour toi d'en finir ! » Asséna le démon porc-épic avec un rictus lubrique.

En fait il avait raison, elle se mentait à elle-même, elle adorait être exhibée comme cette fameuse fois au Sanglot-de-Velours ou Sonny l'avait punie et forcée à faire un strip-tease sur scène pour tous ces orcs. Seule dans son lit, elle avait secrètement revécue cette scène des dizaines de fois en la fantasmant, laissant tous ces orcs repoussants, sales et abjects la toucher, la forcer et l'avilir de toutes les façons imaginables.

Elle rejeta ses amères pensées au loin, pour dénouer son petit haut affriolant et le jeter en direction de Smordif, libérant ses seins parfaits. Le diablotin rattrapa au vol le bout d'étoffe et le fit tournoyer au-dessus de sa tête en glapissant de joie.

Estelle continuait à danser, empaumant et caressant ses seins aux mamelons dressés. Les pirates scandaient maintenant « La jupe ! La jupe ! La jupe ! » alors que d'autres entonnaient des chants grivois. L'ambiance commençait à être survoltée.

Estelle réalisa dans une bouffée de honte, que Pizarda avait raison sur autre chose, elle était en manque de sexe. Etre réduite à l'était d'objet sexuel, l'excitait au plus haut point.

Le démon lui fit signe de la main d'accélérer, alors Estelle se pencha en avant, face à lui. Elle passa ses deux pouces de chaque côté de ses hanches, sous la soie blanche de sa jupe et dans un déhanchement sensuel, commença à la faire glisser lentement vers le bas. Ainsi exposée, la favorite savait qu'elle offrait aux pirates derrière elle, une vue imprenable sur son cul et sur sa fente détrempé. Le cœur battant, elle laissa sa jupe plissée choir sur le sol, la laissant totalement nue, vulnérable, face son public.

Dans un état second, elle continua à danser lascivement pour Pizarda, caressant son corps fébrile. Elle était chaude comme la braise, s'il le lui ordonnait, elle était prête à se masturber devant lui. Elle avait envie qu'il le fasse, qu'il lui donne des ordres dégradants. Il lui fit signe d'approcher, elle fit un pas en avant, le cœur battant.

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