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Ses sanglots calmés, elle se pelotonna contre sa poitrine
"Raf, ne me fais plus jamais cela. Le jour ou tu ne veux plus de moi, dis-le moi et jette-moi dehors mais ne me laisse plus dans l'incertitude et le silence, c'était affreux !"
"Tu m'as tellement manqué aussi ma douce. Je ne bandais même plus dans tes petites culottes !"
"Idiot ! Tu ne sais toujours pas parler aux femmes"
"Désolé, je suis crevé : je dors trop peu et mon avion n'atterrit qu'il y a une heure; je suis encore un peu secoué."
"Tu es venu en avion???"
"Oui et je reprends le premier vol demain matin. Nous n'avons que cette soirée et une demi-nuit"
"Raf, tu n'es pas sérieux? Tu ressembles à un zombie. Il n'est pas question que tu passes une autre nuit blanche. Si tu ne penses pas à ta santé, pense à celle de ta boîte ... Ou à la mienne !"
"Ecoute" poursuivit-elle "Nous allons boire cette bouteille de champagne, manger un petit bout ici et rentrer à mon hôtel. Demain matin, je te réveillerai à huit heures et tu travailleras depuis notre siège hongrois jusqu'à ce weekend. Je préviendrai Cynthia"
"Et maintenant embrasse-moi idiot!"
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