La Courtisane

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Presque vraie, un peu romancée mais vécue.
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Siham
Siham
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L'histoire fair partie de celles qui nous tombent dessus sans l'avoir, ni espérées, ni suscitées. Le hasard ou le destin que nous importe, toujours est-il que l'on se retrouve embarqué dans une aventure à laquelle on ne s'y attendait pas.

Quand je la revis, ce jour-là, elle avait beaucoup grandi et même devenue une jeune femme, très belle, avec ses grands yeux et sa bonne humeur. Bizarrement, on s'est vite connectés, l'un à l'autre et plus encore, dans son regard, comme si elle attendait cette occasion depuis longtemps. Il faut dire que dans la communauté, pour ne pas dire famille, j'étais celui qui n'obéissait à aucun de "leurs" schémas. Ni rebêle, ni particulier juste libre, sans autre attache que celle des relations qui ne souffrent d'aucune ambiguïté. Plutôt, depuis ma tendre enfance, ma curiosité des êtres et des choses était innée, développée et sans limites. D'où mon cursus, avec assiduité, obstination et volonté, je n'avais rien fait d'autres que d'explorer mes aptitudes, développer mon acuité intellectuelle et défendu, avec hargne, ma liberté d'être et ce qui pouvait me convenir. Peut-être, qu'au milieu du troupeau qui suivait les mêmes sentiers, me voyait-elle comme ce qu'elle aurait aimé faire. C'est d'ailleurs la voie qu'elle choisira en brûlant les tabous, aidée, pour ce faire, par un père conciliant, d'autant plus qu'elle était fille unique dans une fratrie de quatre garçons. Il ne lui refusait rien ou presque et acceptait même de lui pardonner les traditionnelles bavures de l'adolescence quand elle eut sa première relation, très tôt avec un de ses enseignants!

J'étais ce jour-là, en route pour un bungalow que je possédais au bord de la lagune, une quarantaine de kilomètres de la maison des parents. Dans le flot des conversations, décousues que nous eûmes en famille, ce soir-là et dans l'élan de franche sympathie qui naquit entre elle et ma compagne, nous l'invitâmes à nous rejoindre pour passer quelques jours. Je sentis sa joie profonde et sa jovialité sincère. Bien sûr qu'elle était très belle et bien sûr qu'aucun mâle ne saurait lui être indifférent mais j'avais, et elle également, cette fine intelligence de savoir communiquer sans avoir besoin des mots. Derrière nos deux armures des convenances, il y avait comme une sympathie, presque innée, ou au moins naturelle. J'en pris pleinement conscience quand, au moment du départ, entre les bises des uns et des autres, elle fit, de telle manière à ne rien laisser deviner, sa bise, non sur ma joue mais chercha la commissure de mes lèvres, une sorte de demi-baiser si appuyé qu'elle provoqua en moi, une sorte d'érection à retardement.

C'est deux jours après que je reçus son message, que dis-je que ma compagne reçut son message. Maligne, la garce, en choisissant le canal des femmes pour annoncer son arrivée par le bus de 20h. De mon côté, je fis mine de ne pas m'enthousiasmer, non seulement à l'annonce de sa visite, qu'à la gare routière quand, à l'approche de l'arrivée de son bus, j'étais encore à choisir des magazines que je ne lirai peut-être même pas. Elles arrivèrent toutes les deux du quai et je pris sa valise avant de la saluer. Je me faisais discret au point que ma compagne se chargea, avec ce zèle purement féminin, d'installer avec elle, un semblant de complicité qui semblait les ravir. Tant mieux, me dis-je, en m'installant au volant. Nous avions à rouler pendant une bonne demi-heure car le chalet était à une vingtaine de kilomètres et la route étroite et sinueuse. Je remarquai dans le rétroviseur, qu'elle cherchait mon regard en devisant de tout et rien, sur la famille, sa formation d'esthéticienne, son stage au Sheraton. Telle qu'elle était, ses beaux gros yeux, son corps sculpté pour faire tourner les têtes et sa jovialité contagieuse; un simple poste d'esthéticienne ne suffirait pas pour la combler. Elle avait tout d'une dévoreuse d'hommes et elle s'en vantait avec cette assurance presque normale d'une femme qui peut tout s'offrir, confiante en ses atouts et son pouvoir diabolique de séduction.

Avec moi, c'est le cousin, intelligent, indépendant qui a choisi de prendre la tangente pour ne pas être contaminé par les fatuités des convenances et des traditions. Plus que de l'admiration, c'était comme si elle voulait entrer dans mon univers comme on entre dans ce à quoi, elle a toujours rêvé, un monde de liberté, sans tabous, ni interdits.

A une ou deux reprises, nos regards se sont dits des choses dans le miroir, comme des ressentis qu'on voudrait que l'autre accepte et partage. En arrivant, quand elle descendit de la voiture, je la sentis heureuse d'être avec nous, avec moi et, surtout que nous allions vivre ensemble des moments qui ne pouvaient être que délicieux.

Pendant que j'allumais le feu dans la cheminée, ma compagne l'emmena pour l'installer dans une petite chambre d'ami, près de la salle de bain.

J'étais sur la veranda à préparer la table pour la soirée quand je sentis une main se glisser sous mon t-shirt pour me caresser le dos. Au début, je pensais à ma compagne mais quand je me retournai, c'était elle. Un geste, à la fois affectueux, on était cousins mais sensuel quand dans son regard je vis cette impatience des femmes qui aimeraient passer à un plus voluptueux échange. Je cherchai du regard ma compagne et elle le remarqua :

- Elle prend sa douche! Me dit-elle en me collant franchement, comme pour me tester. Je ne vis rien d'autre que l'échancrure d'un pull col en V et sans demander son avis, je me penchai pour respirer, mon nez entre ses seins, l'odeur d'un corps encore inconnu pour moi.

- Cela va être génial, c'est sûr mais... Lui murmurai-je, en la fixant droit dans les yeux comme pour lui souffler qu'il faille ménager l'amour-propre des uns et des autres. C'est une simple question de respect et rien n'empêche que cela aille loin. Ajoutai-je.

- Message reçu 5/5. Ne t'inquiète pas. Dit-elle en allant prendre une chaise en se déhanchant et, toujours, sans me quitter des yeux, elle me fit un clin d'œil et son regard alla taquiner ma braguette sous le tablier de cuistot! Je réprimai un rire et me mit à poivrer les steaks.

- Va voir, stp, s'il y a suffisamment de braises dans la cheminée! Elle se leva et, en se déhanchant, elle entra dans le salon et revint quelques minutes plus tard :

- Tu veux que j'en fasse quoi, de tes braises? En se tenant, le corps cambré. La pose suggestive, appuyée contre la chambranle, me fit réagir :

- Mes braises? Les tiennes, tu en fais quoi?

- Tu veux que je te montre?

- Je ne demande que ça! Dis-je sans la regarder. Elle jeta un regard derrière el et s'approcha de moi pour venir se glisser entre moi et la table, les lèvres entrouvertes vers les miennes. Notre premier vrai baiser, franchement sensuel, avec le bout de sa langue et mes yeux se fermèrent pour mieux sentir le feu qui la ravage, cette garce. Elle sursauta, quand des pas se firent entendre, elle se tourna, et s'écarta de moi en me demandant :

- Alors, les braises, j'en fais quoi?

- Regarde le Mejmar (Brasero en argile), s'il n'est pas plein et mets-y, toutes les braises que tu peux trouver. Elle se pencha sur le brasero et j'entendis ma compagne lui dire :

- Laisse, je m'en occupe! Elle regagna sa chaise en me jetant des regards complices. Je coupais les oignons et des larmes me brouillèrent le regard quand je la vis remuer les lèvres. Je m'éclaircis les yeux avec un mouchoir et je la fixe. Elle répéta et je pus lire sur ses lèvres "J'ai envie de toi!" L'ambiance était aux confidences intimes et je ne pus que lui répondre de la même manière, je lui répondis "Moi aussi!" en posant le dos de ma main sur le cœur.

- Je nous sers un apéro? Dit ma compagne qui arrivait avec le brasero en feu, qu'elle déposa devant la seconde chaise vide.

- Oui, s'il te plait! Et me tournant vers ma cousine qui, le regard lointain, elle s'était presque envolée comme si nous n'étions plus là. J'avais terminé de préparer le plat de crudité et je la fis revenir an tapant un coup, avec le manche du couteau sur la planche à découper. Elle sursauta et me fixa, le regard interrogateur :

- Tu es partie où? Lui demandai-je. On va se servir un apéro avant de diner, ça te dit? Elle sourit et nous regardant, tour à tour, ma compagne et moi :

- Un? Pourquoi pas deux, trois... Continua-t-elle. Ma compagne passa près d'elle et dans un geste plein de complicité, elle l'entraina avec elle vers le salon. Je vis ma cousine la prendre par la taille, la main lui caressant le haut de la fesse. "Ces deux-là, me dis-je, font la paire de garces, les plus coquines de cette région!"

Elles revinrent avec des plateaux. Et "Tchin! Tchin!" La soirée débuta dans une atmosphère festive dont je me souviendrais toute ma vie tant, à trois, l'alcool aidant, au milieu de nulle part, nous avions décidé sans négociation au préalable, de vivre pleinement ces instants qui, n'arrivent, peut être que rarement, dans la vie.

Elles étaient côte à côte, me faisant face et dès les premiers verres, elles semblaient avoir décidé d'un commun accord, comme dans une sorte de compétition, à la loyale, de se lâcher, de donner libre court au plaisir, pour une fois, aux joies de leurs corps. La température était idéale et, le silence des alentours nous incita à choisir des musiques entrainantes au point que je me retrouvai avec deux superbes corps, des lianes qui s'agitent, se mouvent et se déhanchent avec une sensualité inimaginable. L'ivresse n'était pas seulement éthylique mais bien réelle, naturelle et sans aucune autre réserve que la grâce d'une féminité libre et libérée.

Est-ce le fait de cette atmosphère saine et indemne de toutes ces censures morales, sociales, et gratuites ou est-ce simplement la tentation de vivre l'occasion de goûter à une expérience qui revenait du temps des harems où les concubines qui testaient, chacune à sa manière, leur pouvoir à susciter l'envie et le désir sur le prince. Néanmoins, je tenais à rester humble mais vigilant car les femmeles, c'est connu, ne tolèrent aucune concurrence. Il me faudra manoeuvrer avec délicatesse et leur donner à croire que toute initiative viendrait d'elles et elles seules.

Ma cousine, en posant son verre vide devant moi pour le remplir, demanda, en s'adressant plus à ma compagne qu'à moi :

- Et si on mettait de la musique? J'ai une envie folle de danser...

- Oui! Cria presque, ma compagne en se mettant debout. Ma cousine fouilla dans son sac et tira 4 ou 5 CD-Rom et me les tendit :

- Vas-y, mets celui-là! Et se tourna vers ma compagne, Viens on va se changer!

Elle lui prit la main et l'entraina vers l'intérieur. Je me mis à transporter les bouteilles, les verres et les amuse-gueules vers la table du salon. J'ajoutai quelques buches et fermai les larges portes-fenêtres. Quand j'entendis leurs éclats de rire, je me retournai et vit deux superbes femmes, dans ces sous-caftans en soie, harnachées au niveau des hanches avec des châles; Techniqueutilisée par nos danseuses amazighs pour mieux montrer le mouvement du bassin et surtout des fesses. La musique inondait le salon et elles arrivaient, toutes les deux, en se déhanchant! S'étaient-elles données le mot avant de venir ou était-ce spontané, ce numéro improvisé de danse orientale?

J'avais le souffle coupé et pire encore quand, mille et une questions se mirent à voltiger dans ma tête. "Que va-t-il se passer?", Comment ma compagne allait-elle réagir?", "Jusqu'où allions-nous aller?"

Ma cousine chercha les interrupteurs, éteignis le plafonnier et les appliques. Ma compagne alluma une lampe avec abat-jour, posée dans un des coins et chercha un foulard pour tamiser la lumière. Féerique et magique, à la fois mais surtout inimaginable, il y a seulement quelques heures mais Alain, n'a-t-il pas dit que "l4important est d'attendre ce qu'on n'a pas prévu?"

Pour cacher mon embarras, je me mis à remplir les verres et me levai pour aller les leur tendre. L'ivresse comme le parfum, était volatile, me dis-je!

Je revins m'assoir et le spectacle commença. Elles se tenaient l'une en face de l'autre. Un peu comme si je n'existais pas ou que je faisais partie du décor, un simple spectateur d'un numéro où l'Art devient essentiel, celui de savoir bouger son corps et surtout quand on n'a pas besoin de comprendre et que ce que je vois, me rend heureux. Tout est là!

En voulant ajouter des glaçons à son verre, ma compagne s'aperçut que dans le seau, ceux qui restaient avaient fondu. Elle prit le seau et s'en alla vers la cuisine. Ma cousine trouva l'occasion pour s'approcher et me murmurer, avec un clin d'œil très coquin :

- Toi tu vas avoir du mal à choisir! En éclatant de rire.

- Choisir? Fis-je comme si je ne comprenais pas et elle continua :

- Qu'est-ce que tu dirais de deux pour le prix d'une?

- De quoi tu parles? Voulant qu'elle soit plus précise et qu'elle parle de ce à quoi je pensais.

- Ne t'inquiètes pas, laisse-moi faire! Dit-elle en vidant son verre pour le poser sur la table. Ma compagne arrivait avec le seau plein de glaçons. Elles se resservirent, trinquèrent et ma cousine entraina ma compagne vers le milieu du salon.

Danser pieds nus sur l'épais tapis amazigh, semblait ajouter une note de fraicheur aux mouvements de leurs corps. Le spectacle était tout simplement incroyablement beau, sensuel et envoutant. L'une comme l'autre se faisaient coquine avec ces regards de garces complices décidées à ébranler, en moi, toutes les certitudes et les croyances. Avaient-elles comploté ensemble ou est-ce spontanée cette volonté à vouloir me faire perdre tout sens des convenances. J'eus mes réponses, quand occupé à arranger les bûches, je leur tournais le dos mais quand je me retournai, il n'y avait plus deux corps qui dansaient chacun de son côté mais un seul! Elles s'étaient enlacées et s'embrassaient avec une telle fougue que j'eus le souffle coupé. En continuant de bouger au rythme de la musique, elles se caressaient, les lèvres collées jusqu'à oublier que j'étais là. Sans me rendre compte, je me mis à marcher dans leur direction. Sur les murs du salon, des flammes d'ombres et de lumières donnaient à cette ambiance une sorte de magie telle que quand je fus à leur proximité, leurs bras s'ouvrèrent comme pour m'inviter à les rejoindre dans mon tout premier baiser à trois. Je reposai les verres et revins vers elles. C'est en triangle que nos visages se rencontrèrent. Elles m'enlacèrent et nos bouches se mirent à se chercher, s'embrasser, se confondre. Je voulus dire quelque chose, ma compagne chuchota "Chut!" et nous continuâmes ainsi jusqu'à la fin de la chanson. Chacune de mes mains alla vers leurs chutes de reins. Je ne sentis aucune résistance et, bien au contraire, elles semblaient heureuses, toutes les deux, de prendre la situation avec bienveillance quand on pense que cette sorte de libertinage à trois, n'est même pas imaginable en polygamie quand l'époux s'obliger d'aller d'épouse en épouse, chacune jalouse de "sa" nuit. Quand l'une se cambrait pour mieux s'offrir, l'autre bombait le torse comme pour me plonger dans le vertige d'une poitrine en feu.

Quand ma main toucha les fesses de ma cousine, elle se dandina du bassin comme pour me faire comprendre que cela l'excitait. Mon majeur se glissa par-dessus la toile entre ses superbes rotondités. Elle semblait attentive et intéressée et se creusa le dos pour mieux s'offrir. L'autre main, du cou à l'épaule puis le sein, ma compagne n'était plus là. Les yeux fermés, elle vivait la chaleur du baiser mais sa main caressait le dos de ma cousine et descendit jusqu'à rencontre ma main et nos doigts se mêlèrent et taquinèrent avec une douceur incroyable, l'anus qui se contractait de plaisir.

- Oh! Les filles... Vous êtes merveilleuses. Dis-je en en les enlaçant pour les serrer contre moi. Une main se posa sur ma braguette, puis une deuxième et pendant que l'une essayait de faire descendre la fermeture, l'autre caressait par-dessus la toile et déboutonnait le pantalon pour se glisser et saisir la queue devenue dure. Ma main identifia celle de ma cousine. Ma compagne fit descendre la fermeture et se mit à vouloir me baisser le pantalon, en même temps que le boxer. Comme synchronisées par ce désir incommensurable, elles glissèrent, ensemble pour venir à genoux. Les deux jeunes femmes semblaient se donner un malin plaisir à me donner du plaisir. Une main dans chacune des chevelures, je n'étais plus sur terre. Quand j'ouvris les yeux, je ne vis que leurs superbes croupes qui gigotaient. Je sentis l'une, ses lèvres sur le gland, s'apprêter à la prendre dans la bouche. Ma cousine était plus audacieuse dans sa manière de taquiner ma queue. Elle l'enfonça dans sa bouche. Je me sentis sucé avec cette volupté qui envahit tout le bas ventre. Elle tenait la tige dans sa main, elle la retira pour la tendre vers ma compagne qui se hâta de la prendre en bavant.

- Mon dieu, quel supplice, les filles! Dis-je et toutes les deux levèrent leur visage vers moi, le sourire vainqueur au coin des leurs lèvres humides et brillantes.

- Quoi, tu n'aimes pas? Me répondit la cousine, ma queue raide dans la main.

- Vous êtes de vraies salopes. ET moi, j'adore les salopes. Cette nuit on va bien s'amuser. Levez-vous, mes chéries. Je suis l'homme le plus chanceux du monde. Elles se levèrent, se blottirent contre moi, je les enlaçai en donnant un baiser à chacune. Pendant qu'elles s'éloignaient vers le canapé, je remis mon pantalon et les rejoignis. Je nous resservis et nous trinquèrent, les yeux brillants de plaisirs.

Etonnante, cette complicité soudaine. Il y a 24h, ma compagne et moi, étions un couple ordinaire et nous voilà plongés, tous les deux, sans réfléchir, dans l'univers ses sens, celui du sexe libre que nous n'avions jamais abordé. Ma cousine à ma gauche, ma compagne en face. Nous ne pensions qu'à ce qui bouleversait nos habitudes comme quand la cousine se fit si coquine en me tendant ses lèvres. Pendant qu'elle dévorait mes lèvre, je tendis ma main vers ma compagne pour la tirer vers ma droite. D'une bouche à l'autre, j'étais comme ces princes des mille et une nuits, au milieu de ses courtisanes. Ni haine, ni jalousie, juste cette envie de vivre l'imprévu, ni calculé, ni prémédité. On était tout simplement heureux, tous les trois. Nous n'avions pas cherché l'aventure à trois, elle était venue à noue, grâce à cette cousine si belle et si franche que son audace nous devint naturelle!

C'est vers minuit que nous décidâmes d'aller au lit mais quand je me suis tourné vers ma compagne, elle avait la tête penchée en arrière, les yeux fermés. Elle s'était endormie. L'ivresse et le plaisir ou le choc de cette expérience inédite? Toujours est-il que ma cousine vint l'étendre. Elle courut vers la chambre et revint avec une couverture qu'elle étala sur ma compagne qui dormait comme un enfant. Elle la borda avec une douceur rare et se leva pour venir se planter devant moi.

- Viens, allons dehors pour ne pas la déranger. Laissons-la dormir. Je levai les yeux vers elle, je ne vis sous le tissu fin de sa gandora, que le bout dur de ses tétons. Elle alla éteindre la lampe abat-jour et nous sortîmes dehors, nos verres à la main. Elle avait pris, en passant, dans son sac à main, une boîte d'argent. Elle prit place et sur la table déballa tout le nécessaire pour rouler des "pétards".

- Tu fumes? Lui-dis-je. L'air partagé entre l'étonnement et la plaisanterie.

- Tout ce qui interdit, tabou ou sacré m'attire! Me répondit-elle en éclatant de rire.

Je pris mon verre, passai derrière elle pour l'embrasser dans le cou. Elle me caressa les cheveux et me tendit ses lèvres. Un long baiser mouillé et le désir de la prendre qui m'envahit. Je la quittai pour aller m'assoir sur la première marche de l'escalier en pierre qui menait au jardin.

Je sentis sa main sur mon épaule, elle me tendait le pétard que je pris. Depuis la Fac, je n'avais plustouché ni la cigarette, ni le shit. Pratique si courante dans le milieu universitaire. Ma première bouffée et tout le bungalow se mit à tourner autour de moi. Je la vis revenir avec un fin matelas de plage, un drap et un oreiller. Elle alla sur une bande gazonnée autour du vieux chêne. Elle étala le matelas et s'assit en me faisant face avant de s'étendre. La tunique tomba et sous l'unique lumière du préau, deux belles longues jambes, au galbe insolent, me firent bondir. J'eus comme un début d'évanouissement. L'alcool, le pétard et cette folle nuit ont fini par me faire perdre tout sens de l'orientation. Je lui tendis le pétard et la contourna pour aller m'étendre près d'elle. Elle tira sur elle, le drap. Pudique en plus, la garce quand après deux ou trois bouffées, elle me rendit le pétard et se mettant sur son séant, elle retira sa gandora et se recoucha, sur le côté, me faisant face. Je sentis sa main chercher à déboutonner mon pantalon.

Siham
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