La Véranda Ch. 01

-- Le problème de Xavier, c'est qu'il est seul! Et que moi, pour l'instant, je n'ai pas de chacune!

-- Mais, oui, mais là, on parle! Mais quand nous y serons, nous n'aurons pas de problème! Continuez Xavier!

-- Alors, Sido, je sens aussi votre ventre! Parce que, quand vous avez appuyé vos seins, j'ai mis ma jambe entre vos cuisses! Maintenant, Sido, c'est vous qui appuyez votre ventre tout rond contre ma cuisse!

Alors, tout d'un coup, elle se tourna à nouveau vers Rupert, et sans transition rentra dans le vif du sujet :

-- Ah! Lapin! Là, là, tu vois, je mouille! Je te le dis : je sens que je mouille! Si tu vois ce que je veux dire!

-- Ah! Tu es vraiment une cochonne!

-- Laisse-moi! - se tournant vers moi - Xavier : si j'appuie mon ventre sur votre cuisse, je peux l'appuyer aussi sur votre ventre?

-- Bien sûr Sido! C'est comme vous le voulez! Là, notre danse commence à être... un peu... sexuelle! Si vous voyez ce que je veux dire, bien sûr! (Je n'avais pas pu résister au plaisir pervers de la citer...)

-- Oui, mais là, je sentirais votre... truc!

-- Quel truc?

-- Votre... quéquette! - Elle se tourne vers Rupert - Lapin! Sa quéquette! Tu te rends compte! - Revenant vers moi - Xavier : elle serait grosse comment?

-- Bien comme il faut!

-- Ah!

Et là, prise d'une envolée lubrique, elle continua entre ses dents d'un ton forcé :

-- J'aimerais la faire rouler sur ma chatte! Oh que j'aimerais ça! Lapin, j'espère que tu fais la même chose avec l'autre, hein! Tu bandes, Lapin?

-- Sûr, que je banderais, ma chérie! Fort même!

Elle se tourna vers Rupert, tendit la main vers sa cuisse, et même sans doute plus loin, puisque tout à coup, elle lança :

-- Mais alors, mon lapin, je t'ai déjà connu dans une meilleure forme! D'habitude, t'es pas si p'tit!

Elle se retourna vers moi.

-- Si vous saviez, Xavier! Elle me regardait : - Il l'a... longue... comme ça! Elle eut un geste largement mesureur. Puis elle reprit : -- Xavier, si vous bandez fort contre ma foufoune, vous me caressez, n'est ce pas?

-- Les seins, et vos fesses! J'adore les fesses des femmes!

-- Ah! Voilà un homme de goût! Dis, Lapin, tu m'as jamais dit si t'aimais mes fesses?

-- Tu plaisantes, ma chérie! T'as jamais senti ma colonne quand j'explore ton « petit »!

-- Ah, si! Comment veux-tu que je l'oublie? Et vous, Xavier, vous aimez cet endroit?

-- Passionnément!

-- Alors, vous faites comment?

-- Sido, si vous étiez contre moi avec une robe serrée, avec votre ventre contre ma bite bien dure, je passerais ma main sous la ceinture de votre robe pour palper la peau de vos fesses, et voir si vous avez la raie poilue!

-- Ah, ça, je ne vous le dirai pas!

-- Mais, Sido, je le découvrirai!

Je ne sais si elle perçut l'usage du futur. Elle se tut, et sourit, toujours de cet air de coquine rougissante et surprise.

-- Et moi, dit-elle, j'ai le droit de découvrir?

-- Tout ce que vous voulez!

-- Au premier niveau, que disent les gens si j'ouvre votre braguette pour aller sentir si votre truc... Vot' gross'bite (elle pouffa de sa saillie!) est agréable au toucher?

Sido se montait les esprits en commençant à décrire des choses scabreuses et à prononcer des gros mots d'un air canaille.

-- Ils ne diront rien, parce qu'ils feront bien la même chose! Et comme ils s'occupent de leur partenaire du moment, ils ne regardent pas à côté!

-- Oui, mais ceux qui sont restés devant leur table?

-- Mais, ma belle, les voyeurs sont venus pour voir! Ils ne se formaliseront pas! Surtout que si vous êtes pendue à mon cou, votre manœuvre restera dissimulée entre nos ventres!

-- C'est vrai, ce que vous dites! Tu te rends compte, Lapin, des cochonneries qu'on va pouvoir faire! Puis s'adressant de nouveau à moi : - Alors, vous, vous aurez vos mains dans mon slip sur mes fesses, et moi, dans votre pantalon!

Elle éclata de rire.

-- Mais si vous avez pris ma bite dans votre main, moi, je visiterai aussi la face avant!

-- Et alors...? Dites-moi ce que vous ferez!

-- Voir si vous avez un joli vison au bas du ventre - je poursuivis à mi-voix - et si je réussis à glisser mes doigts dans votre fente, ma belle! Et discrètement vous branler le clito!

Cette perspective l'excitait au plus haut point :

-- Ah! Là, je n'en peux plus! Si vous me faites ça, il faut... il faut... il faut qu'on baise! Pas possible autrement!

-- Alors, nous monterons au deuxième niveau!

-- Et c'est confortable?

-- Normalement, dans ce genre d'établissement, ils y ont installé des lits les uns à côté des autres, et tout le monde fornique ensemble, avec celle ou celles qui acceptent!

Elle resta pensive un instant, et après un silence, doucement, articula :

-- Ah, bon sang, sentir une grosse bite au fond de moi!

Elle avait les yeux perdus dans son délire, s'excitait en parlant, et nous la sentions proche d'une jouissance entièrement mentale. S'adressant à tous les deux, elle ajouta :

-- Eh! Les hommes, là! Vous savez que toutes ces explications m'ont, premièrement, mouillée à tordre ma culotte, et deuxièmement, donné faim! Alors, d'abord, mangeons et nous verrons ce que nous ferons ensuite! De toute façon, il faut que je me change! Installez-vous, je reviens dans cinq minutes!

(A suivre)