L'Appât Du Gain (Partie 06)

Informations sur Récit
Fin des aventures de la jolie Clarisse.
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1

Partie 6 de la série de 6 pièces

Actualisé 11/15/2023
Créé 08/26/2023
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Clarisse ne réussit pas à retrouver le sommeil une fois Mireille partie. La grosse femme l'avait trop excitée tout en lui faisant peur et le froid qui régnait dans la cave n'arrangeait pas les choses.

En fuyant Noël et Philippe pour garder son argent, elle était tombée entre les mains d'une vieille et de son fils qui paraissait ne pas avoir toutes leurs facultés mentales.

Frigorifiée sous sa vieille couverture humide, elle pensait à cette Élisa qui avait été leur captive, se demandant ce qu'elle avait pu devenir en priant pour que l'issue n'ait pas été fatale.

Même si elle avait laissé la lumière allumée, ne voulant pas se retrouver dans le noir, elle n'avait pas la moindre idée de l'heure qu'il pouvait être. La grosse femme était venue vers minuit pour abuser de son corps et vu le temps qui s'était écoulé depuis, il devait sûrement être plus de six heures.

Mireille n'avait pas caché qu'elle désirait que son fils l'engrosse pour avoir un petit-fils et cette idée terrorisait la jeune femme, surtout avec un homme aussi laid. Si Armand lui faisait un bébé, il serait sûrement monstrueux et d'imaginer cette petite créature hideuse dans son ventre la faisait frissonner d'horreur.

Clarisse dût attendre encore une bonne heure avant d'entendre le verrou tourner dans la porte. Elle commençait à avoir faim mais appréhendait tout de même leur visite. Cette fois, ce ne fut pas uniquement la vieille femme qui descendit les escaliers mais les deux propriétaires des lieux.

La jeune femme préféra rester allongée sur le lit, gardant la couverture sur elle comme si cette dernière pouvait la protéger. Elle avait peur tout en étant légèrement excitée en se sachant sans défense contre eux.

En arrivant près du lit, la vieille ne put s'empêcher de faire un commentaire

- Regarde, elle t'attend, elle est restée couchée pour te recevoir en elle.

Tout en disant ça, elle arracha d'un coup sec la couverture qui recouvrait le corps de la jeune femme, la jetant à même le sol. Clarisse ne chercha même pas à la retenir, sachant que cela était inutile et n'ayant pas non plus la volonté de le faire. Son côté soumis l'empêchait de réagir comme elle aurait sûrement dû le faire, acceptant les choses même si ces dernières s'avéraient condamnables.

En voyant qu'Armand retirait son pantalon, elle fut parcourue par un frisson incontrôlé. L'homme avait le visage ravagé par la maladie et son hygiène était inexistante, pourtant elle ne se voyait pas le repousser, surtout qu'il l'avait déjà prise la veille.

Lorsqu'il se coucha sur elle, encouragé par sa mère, Clarisse grimaça car l'odeur qui se dégageait de lui, était encore plus forte que la dernière fois. Pourtant, docile, elle écarta les cuisses pour faciliter la pénétration.

- C'était vraiment la fille idéale pour toi, elle adore lorsque tu la prends, commenta la mère qui assistait à un spectacle comme elle aimait.

Le sexe du quarantenaire était déjà en érection et il glissa entre les chairs de la jeune femme sans aucune difficulté même si ces dernières manquaient de lubrification.

Quel que soit le contexte, Clarisse adorait se faire prendre et elle sentit rapidement le plaisir la gagner alors qu'il commençait de très lents va et vient. Au bout de quelques minutes, elle fit fi de l'odeur et de l'aspect repoussant de l'homme, se laissant basculer vers cette jouissance qui s'emparait d'elle à chaque fois qu'elle se faisait baiser.

Elle s'était découvert ce côté nymphomane sous la coupe de Noël et le sexe était devenu pour elle comme une drogue.

- Vas-y mon bébé, remplis-la de ta semence pour qu'elle porte ton garçon.

Armand n'avait pas besoin des encouragements de sa mère. Il prenait en tel pied entre les cuisses de Clarisse qu'il ne l'entendait pas. Enfanter cette poupée n'était pas sa priorité car lui ne voyait en elle qu'une source de plaisir.

Mireille jubila lorsque son fils finit par se cambrer pour déverser dans leur captive, des flots de semences prometteuses.

- Ne gaspille rien, l'encouragea sa mère qui appréciait de plus en plus le spectacle offert.

Clarisse, même si elle prit beaucoup de plaisir, n'eut pas son orgasme escompté. L'acte avait été trop court et cela la frustra légèrement.

Lorsque son membre fut tari, il se retira pour enfiler son pantalon, ne portant même pas de caleçon. En voyant que la jeune femme restait sans bouger, Mireille intervint et, d'une voix doucereuse, elle lui dit.

- Je suppose que tu as faim, si tu veux déjeuner tu n'as qu'à nous suivre.

- Heu... oui madame

- Non, je te l'ai déjà dit hier, appelle-moi Mireille.

- Oui... Mireille.

La jeune femme savait que pour s'en sortir, elle devait être obéissante et ne pas résister. Élisa qui avait été enfermée dans ce lieu trois ans plus tôt, avait dû résister et ils s'étaient sûrement débarrassés d'elle d'une manière ou d'une autre.

Elle frémit en pensant à cette fille, se demandant si elle était réellement morte ou s'ils avaient été magnanimes avec elle.

Pourtant, le plaisir à l'idée de pouvoir déjeuner, lui permit de penser à autre chose et tout en montant les escaliers, elle fut heureuse de quitter le sous-sol. En franchissant la porte, l'humidité qui agressait son corps se fit moins ressentir et elle eut presque chaud malgré sa nudité.

Elle lui suivit sans broncher jusqu'à la grande cuisine ou un bol l'attendait. Jetant un œil sur l'horloge murale, elle constata qu'elle était presque huit heures du matin.

- Avec Armand on a déjà déjeuné mais on va te tenir compagnie.

La jeune femme hésita, pensant qu'il s'agissait d'un piège mais la faim eut raison de ses craintes et elle finit par s'attabler. Alors que Mireille lui remplissait le bol d'un café encore chaud, Armand vint s'asseoir a côté, pour être près de sa belle.

La vieille femme coupa des tranches de pain qu'elle beurra généreusement avant de les poser juste devant Clarisse.

Elle était peut-être leur prisonnière mais ils prenaient soin d'elle, ce qui était réconfortant. Alors qu'elle saisissait les tartines pour les tremper dans son café, Armand s'empara d'un de ses seins qu'il se mit à masser doucement. Cet attouchement fit frissonner Clarisse qui continua pourtant de déjeuner comme si de rien était. Si l'homme voulait la caresser, elle n'y voyait aucun inconvénient, trouvant même cela agréable.

- Elle est vraiment phénoménale. Jamais Élisa ne m'aurait laissé lui caresser ses grosses mamelles de cette manière.

- Arrête de parler d'elle, le coupa sa mère. Elle n'était pas faite pour toi contrairement à Clarisse.

La jeune femme continuait de manger tout en les écoutant. Si elle voulait leur échapper, il fallait leur montrer à quel point elle était docile pour faire baisser leur vigilance.

Elle se rendit alors compte que le contrat signé avec Noël finissait ce matin et qu'elle aurait normalement dû repartir chez elle riche de 400 000 euros. S'ils n'avaient pas essayé de l'escroquer concernant son argent, elle ne se serait pas enfuie et ne serait pas là.

Une boule au ventre se forma en pensant à cela surtout que maintenant elle était dans une situation qui s'avérait bien pire.

Ne désirant pas à ce qu'ils découvrent le fond de ses pensées, elle finit son petit déjeuner sans un mot. Armand joua un peu avec un de ses anneaux, s'amusant à le tirer sous le regard amusé de sa mère. Même si ses tétons lui faisaient un peu mal, elle essaya de ne rien faire paraître, voulant être irréprochable à leurs yeux.

- Une fois que tu auras fini de déjeuner, on redescendra dans ta chambre que je puisse continuer à préparer ton anus comme cette nuit.

- Quoi! tu as fait quoi! s'exclama Armand

- Je la prépare pour que tu puisses la sodomiser sans te faire mal. Rappelles-toi avec Élisa lorsque tu l'as prise alors qu'elle était trop étroite.

- Mais! je ne suis plus un bébé. Je peux l'enculer sans ton aide.

Clarisse croyait rêver en les entendant. Ce n'était pas trop du fait qu'ils parlaient d'elle qui la choquait, c'était surtout le sujet abordé qui était déroutant. C'est vrai que cette nuit elle l'avait longuement godé pour l'élargir mais d'entendre une mère et son fils parler de sodomie était très singulier.

En voyant que sa mère le prenait pour un petit garçon, il se leva en colère.

- Clarisse, suis-moi, on va dans ma chambre.

- Mais! s'exclama sa mère, je ne veux pas que tu te blesses

- Je vais te montrer que je ne suis pas une chochotte.

Le quarantenaire parlait comme l'aurait fait un adolescent trop gâté par sa mère. La jeune femme se leva sans vraiment réfléchir, ne voulant pas le mettre plus en colère qu'il ne l'était. Lorsqu'il sortit de la pièce, elle le suivit sans dire un mot, connaissant pourtant le sort qui l'attendait après.

Mireille, en le voyant quitter la pièce, préféra ne pas le retenir, sachant que la colère de son garçon ne durait jamais très longtemps. S'il voulait de nouveau se faire mal, elle serait là pour le soigner et finalement ce n'était pas pour lui déplaire.

Lorsque le couple pénétra dans la chambre, il ordonna d'une voix autoritaire.

- Mets-toi à quatre pattes sur le lit, je vais montrer à ma mère que je ne suis plus un bébé.

Clarisse, même en sachant qu'elle allait se faire sodomiser, ne chercha pas à discuter. Se positionnant sur le lit, elle attendit le bon vouloir de l'homme.

Elle se rendit alors compte que ce n'était pas bien normal d'être excitée alors qu'elle était normalement une victime. Elle n'avait pas été complètement rassasiée lorsqu'il l'avait prise dans la cave et elle espérait que cette fois cela durerait plus longtemps. Elle, qui détestait avant la sodomie, était bizarrement pressée d'être forcée sur le lit.

L'homme se déshabilla avant de la rejoindre, se plaçant derrière elle. Elle n'avait pas parlé depuis qu'elle s'était réveillée mais cette fois elle crut bon d'intervenir avant.

- Pour que cela se passe mieux, vous devriez peut-être faire quelques va-et-vient dans ma chatte, histoire de lubrifier un peu votre membre.

- Tu t'y mets toi aussi, tu es de connivence avec ma mère?

- Heu! Non... pas du tout... faites comme vous voulez, je suis à vous...

Armand était trop énervé pour être raisonné et lorsqu'il appuya son gland contre le petit œillet de la jeune femme, cette dernière ferma les yeux pour se décontracter.

Lentement, l'homme poussa, voulant impérativement prouver qu'il en était capable. Il devait réussir à la sodomiser quitte à se faire très mal.

Il n'avait plus le droit d'échouer comme pour la première fois où, s'étant fait très mal, il avait dû abandonner la pulpeuse Élisa.

Cette fois il irait jusqu'au bout et fut surpris de constater que son membre pénétrait lentement le fondement de sa belle promise. Mireille l'ayant bien distendu dans la nuit, elle recevait le chibre sans trop de difficulté.

En sentant sa queue raide disparaître petit à petit dans l'anus de Clarisse, il se prit pour un super héros. À quarante ans, la seule femme qu'il avait enculée jusqu'ici était bien plus étroite et il poussa un cri de joie lorsque son sexe s'enfonça entièrement.

C'est vrai que le petit cul était sec mais il l'avait vaincu et il était aux anges.

Clarisse, quant à elle, avait été forcé sans bouger un seul muscle. Elle avait eu très mal mais y avait pris goût car maintenant elle aimait ces douleurs qu'elle condamnait avant.

Il la prit par les hanches et se mit à l'enculer avec force, heureux comme un enfant qui aurait un cadeau sous le sapin de noël.

C'est alors qu'une voix résonna dans la pièce.

- Mon bébé, je suis fier de toi mais descend vite avec elle dans la cave et bâillonne là. Une voiture vient de rentrer dans la cour. Tu trouveras tout ce qu'il te faut dans le buffet qui est à côté de la porte donnant au sous-sol.

Armand mit quelques minutes à réaliser que sa mère lui demandait d'arrêter alors qu'il venait de réaliser un exploit incroyable. Pourtant, même s'il aurait adoré continuer, il comprit que pour garder la fille il n'avait pas le choix.

Se retirant avec dépit, il descendit du lit et remit son pantalon. Clarisse, pour la deuxième fois de la journée, fut frustrée de ne pas être contentée. Pourtant lorsque la voix de l'homme lui ordonna de le suivre, elle se leva à contrecœur.

C'est alors qu'elle pensa aux paroles de la vieille en se demandant bien qui était ces intrus. Elle aurait pu courir pour sortir de la ferme et aller au devant des nouveaux visiteurs mais eut peur de le faire. Et s'il s'agissait d'amis de la famille, elle risquait de les énerver et de finir comme la pauvre Élisa.

Docile, elle décida de suivre Armand même si elle savait qu'elle laissait peut-être passer son unique chance.

En arrivant près du buffet, il l'ouvrit pour chercher son bonheur. C'est là qu'avait été rangé tout ce qui avait servi à ligoter Élisa trois ans plus tôt. Prenant un rouleau d'adhésif, une bobine de cordelettes ainsi qu'un gros ciseau, il fit signe à Clarisse d'ouvrir la porte de la cave.

Cette dernière était étrangement excitée en voyant l'attirail qu'avait récupéré Armand. Elle aimait être soumise et même attachée même si cette fois il ne s'agissait plus d'un jeu. Au lieu d'être passive, elle aurait dû tout faire pour s'échapper de là mais son cerveau n'arrivait pas à donner l'ordre de rébellion.

- Allonge-toi sur le ventre, lui ordonna-t-il une fois descendue dans la cave.

Sans un mot la jeune femme s'allongea sur le lit, se positionnant face contre le matelas. Elle ne fit pas un geste lorsqu'il coupa une longueur de cordelette et qu'il lui attacha ses poignets dans son dos. Elle ne bougea pas non plus lorsqu'il lia ses deux chevilles entre elles, la condamnant à l'immobilisme.

L'homme la fit rouler sur le dos et coupant un morceau d'adhésif, il le lui colla sur la bouche pour l'empêcher de crier.

- Même saucissonnée je te trouve magnifique.

Elle était dans l'incapacité de lui répondre ou de bouger et pourtant elle ne paniquait pas. Ils avaient besoin de son corps pour enfanter leur descendant et ils ne pouvaient pas lui faire de mal, du moins l'espérait-elle.

Malgré le scotch sur sa bouche, elle se mit à gémir lorsqu'il la caressa, faisant courir sa main sur son corps ligoté. Étrangement, d'être à la merci de ce couple dangereux la rendait encore plus réceptive au plaisir.

********

Noël et son fils descendirent de leur véhicule, espérant trouver Clarisse ici. Ils regardèrent écœurés, les bâtisses délabrées et les détritus qui traînaient un peu partout.

- Tu crois qu'ils sont là? demanda Philippe,

- Il y a la voiture sans permis du fils, ils sont forcément chez eux.

- J'aime pas venir ici, il y a plein de bruits qui circulent sur eux.

Le septuagénaire se mit à rire.

- Il y en a aussi pas mal qui circulent sur nous. Tout n'est pas forcément vrai dans les rumeurs.

- Oui mais tout n'est pas faux, répondit en souriant Philippe.

Les deux hommes prirent la direction de la porte d'entrée, se doutant que leur arrivée n'était pas passée inaperçue. Ils frappèrent de longues minutes avant que la voix de la vieille se fasse enfin entendre, atténuée par l'épaisseur du bois...

- Ça va, arrêtez de taper, j'arrive.

Lorsque la porte s'ouvrit sur la vieille femme obèse, les deux hommes eurent du mal à ne pas fixer sa poitrine qui débordait de la robe.

- Qu'est-ce que vous voulez? demanda-t-elle sèchement

- Bonjour madame, excusez-nous de vous déranger, mais nous sommes à la recherche d'une jeune femme. On peut vous parler ainsi qu'à votre fils.

- Mon garçon n'est pas là.

Noël qui avait aperçu sa voiturette dans la cour préféra ne rien dire.

- Pourriez-vous me dire si vous avez vu cette fille, demanda Philippe en tendant une photo.

Avec tous les films et photos qu'ils avaient pris de Clarisse, ils avaient fait un tirage de son visage pour le montrer aux gens à qui ils s'adressaient. Mireille, en voyant la jeune femme, devint toute blanche.

- Heu... non...je ne la connais pas. Qui c'est?

- C'est ma fille, mentit Philippe. Elle est venue exceptionnellement nous voir et elle a disparu.

- Je ne l'ai pas vu et mon fils non plus. Maintenant partez.

- On n'insiste pas et on va vous laisser, lui répondit Noël avant que Philippe ne parle.

La vieille leur claqua la porte au nez et les deux hommes n'eurent d'autres solutions que de retourner à leur voiture.

- Elle ment, elle sait ou elle est.

- Oui, je sais, et je suis sur que son fils est chez elle

- On fait quoi?

- Je ne sais pas, on rentre et on cherche une idée.

Lorsque la voiture quitta la cour, la vieille, pensive, resta un long moment immobile à regarder par la fenêtre. Ces deux hommes étaient très puissants et cela pouvait être dangereux que de se les mettre à dos en gardant enfermée leur progéniture. Pourtant, si elle la relâchait et qu'elle en parlait à son grand-père, son fils et elle risquaient d'être en danger.

Se décidant enfin, elle se dirigea vers la porte de la cave et tout en descendant les escaliers, elle réfléchissait à la meilleure solution.

En arrivant en bas, elle ne put s'empêcher d'admirer ce corps parfait, attaché et bâillonné, en train de se faire tripoter par son rejeton.

- On a un problème, dit-elle en s'arrêtant près du lit.

Armand cessa ses caresses pour regarder sa mère.

- Elle ne nous a pas dit que c'était la petite-fille de Noël Rochon. C'est trop dangereux de la garder car ils sont en train de tout retourner pour la retrouver.

- Mais! ça ne change rien. Je veux la garder.

- s'ils apprennent que c'est nous qui la détenons, on est mort.

- Non! on va la cacher dans la cave, je ne veux pas qu'on lui fasse la même chose qu'à l'autre.

- On n'a pas le choix. Fais ce que tu as à faire.

La vieille femme ne rajouta rien et remonta, laissant son fils de quarante ans sur le point de pleurer. Il savait que sa mère avait raison et pourtant il avait encore du mal à se faire à l'idée de se débarrasser de cette femme. Jamais il n'en retrouverait une aussi obéissante et dont le corps le faisait rêver presque en permanence.

Clarisse se mit à trembler, ayant compris qu'elle n'était plus du tout en sécurité ici. La voiture qui leur avait rendu visite appartenait à Noël et Philippe et sans le savoir, ils avaient signé son arrêt de mort.

Une panique viscérale s'empara d'elle car l'idée de mourir lui était insoutenable. L'adhésif sur sa bouche l'empêchait de leur implorer pitié, ne pouvant rien faire d'autre que subir son destin.

Lorsque l'homme la prit dans ses bras, le visage ravagé par une tristesse flagrante. La jeune femme sut qu'elle était perdue car jamais ce dernier ne désobéirait à sa mère. Il monta sans un mot les escaliers de béton tout en la serrant fort comme pour garder en lui des souvenirs plus puissants.

Sa mère avait laissé ouvert la porte d'entrée et l'attendait près de sa voiturette. En le voyant émerger de la maison, pour lui faciliter la tâche, elle ouvrit le hayon arrière de son petit véhicule. Pour y avoir placé autrefois Élisa, elle savait que Clarisse y tiendrait sans problème.

- Tu l'emmènes à l'étang, près du cabanon, et tu la jettes à l'eau après l'avoir lestée.

- Je... tu ne veux pas le faire plutôt

- Tu es un homme. C'est toi qui l'as ramenée, maintenant tu répares tes bêtises.

L'homme plaça la jeune femme dans le coffre puis partit vers une grange pour revenir quelques minutes plus tard en tenant sous le bras un moellon et une corde bien solide.

Clarisse pleurait sans pouvoir se retenir. Elle était condamnée et la panique qui s'était emparée d'elle était démesurée. De savoir que bientôt son corps serait sous l'eau, bouffé par les poissons, la paniquait comme jamais.

Lorsque l'homme démarra, la jeune femme essaya de se calmer. C'était impossible qu'il la tue, il la faisait marcher. Elle n'était pas dangereuse pour eux et ils ne faisaient ça que pour lui faire très peur.

Oui, c'est ça, ils ne voulaient que l'effrayer et ça avait marché. Maintenant il allait revenir à la ferme et lui enlever ses liens tout en rigolant de leur blague. Ensuite, pour se faire pardonner, il l'emmènerait dans la cave pour lui faire très longuement l'amour.

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