Le Club - Partie 08

BÊTA PUBLIQUE

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Le juge se pencha vers elle et elle crut qu'il allait lui susurrer quelque chose à l'oreille mais il ne dit rien à défit la lanière qui emprisonnait son cou. Elle put enfin respirer normalement pour la première fois depuis des heures. Il détacha également ses mains et elle se retrouva libre mais, brisée, elle ne trouva pas la force de se redresser.

Le juge ne commenta pas son manque de réaction et s'assit en face d'elle. Il patienta quelques minutes, la laissant reprendre son souffle.

- Rentre dans ta chambre! finit -- il par ordonner. Prends une bonne douche, nettoies -- moi toutes ces saletés, tu es plus sale qu'une pute de trottoir.

Elle savait qu'elle ne devait pas lui désobéir et rassembla ses dernières forces pour se relever. Chancelante, la démarche arquée, elle se dirigea vers sa chambre qu'elle traversa comme une zombie pour rejoindre la douche. Pour seulement la seconde fois depuis qu'elle avait été emprisonnée dans ce lieu, elle put profiter de l'effet apaisant du jet d'eau chaude. Elle se nettoya totalement, lavant son corps des liquides qui le souillait mais elle savait que rien ne pourrait jamais réparer les dégâts causés à son esprit.

Quand elle sortit de la douche, elle était propre mais elle souffrait toujours affreusement. Elle trouva le juge assis sur son lit. Il portait son éternelle robe de nuit et tenait un pot de pommade dans la main droite. Il tapa de la main gauche sur le lit.

- Allonge toi sur le ventre, lui intima -- t -- il.

Docile, elle s'exécuta sans un mot, tremblant à l'idée de subir une nouvelle sodomie. Ce ne fut pas le cas. Elle sentit bien ses mains s'insinuer entre ses fesses et triturer son œillet anal mais elle comprit qu'il était en train de lui appliquer la pommade. Une étrange sensation de chaleur inonda ces zones de son corps et sa douleur s'apaisa doucement. Une telle attention de la part du juge étonna Madeleine même si elle se doutait que ce n'était qu'un leurre. Il se pencha alors sur elle.

- J'espère que maintenant tu as compris ce que tu risquais en me trahissant, lui expliqua --t -- il. Et je peux te faire bien plus encore si tu me déçois encore. Tu ne me décevras plus, n'est -- ce pas?

- Non, monsieur, plus jamais, pleurnicha -- t -- elle.

- Parfait, alors écoute -- moi bien et ne m'interrompt surtout pas. Dans quelques temps, tu vas accueillir une nouvelle camarade de chambre et ce n'est pas n'importe qui, c'est Sarah, ta chère sœur.

Madeleine tressaillit à l'énoncé de ce nom mais elle sentit les mains du juge se crisper sur les bords de son œillet. Elle comprit le message et garda le silence.

- Quand elle arrivera, elle aura certaines certitudes que tu sauras erronées mais je t'interdis de la détromper. Je vais au contraire te donner un scénario à apprendre afin d'entretenir les fausses vérités qui l'auront conduites à nous. Si tu es une bonne fille, tu ne rencontreras plus jamais Kono ni plus aucun calvaire de ce genre. Tu seras une bonne fille, n'est -- ce pas?

- Oui, monsieur.

Le juge glissa alors dans son dos et elle le sentit qu'il se plaçait de façon à la prendre une nouvelle fois. Désormais totalement consciente de l'inutilité de tout résistance, elle souleva son bassin afin de l'inciter à investir sa chatte de préférence à son anus. Elle ne sut jamais si cette nouvelle obéissance eut un effet mais le juge décida d'accepter cette invitation et commença à la baiser, préservant son anus endolori. A ce moment, elle ne se soucia même pas du fait qu'elle n'était plus sous l'effet d'aucune pilule et qu'il risquait de la mettre enceinte. Tout valait mieux que ce qu'elle avait subi durant les heures qui avaient précédé... même trahir sa jeune sœur.

Contrairement à ce qu'elle avait cru de prime abord, la mort de ses parents n'avait pas marqué une véritable libération. Encore mineure, pour quelques mois, elle s'était retrouvée placée sous la garde de sa tante, une éternelle célibataire qui menait une vie dissolue et refusait d'assumer ses responsabilités. Entre la tante et la nièce, les relations se détériorèrent rapidement et Sarah ne désirait qu'une chose : obtenir le droit de partir vivre dans l'appartement de ses parents qui demeurait inoccupé.

Au bout d'un mois, elle profita d'une visite de l'assistante sociale chargée de son suivi pour lui en parler et cette dernière lui expliqua qu'elle ne pouvait obtenir ce droit que par décision du juge qui suivait son dossier et qu'elle allait en faire la demande.

Elle patienta encore une semaine et reçut la convocation pour le lendemain. L e soir même, elle eut un nouveau clash avec le petit ami du moment de sa tante et dut passer une partie de la nuit dans le couloir de l'immeuble où elles vivaient toutes les deux.

La réunion chez le juge commença étrangement. Un homme en robe l'accueillit.

- Enchanté, mademoiselle. Je me nomme maître Juriê, j'ai été nommé par le juge pour vous représenter. La réunion est formelle alors restez très calme.

- Je ne comprends pas, répondit -- elle. Je ne demande pas la lune. Je serais bientôt majeure alors pourquoi me refuser une émancipation pour quelques mois.

- Ce n'est pas aussi simple. Votre émancipation est contestée et surtout il y a la propriété de votre appartement qui n'est pas claire. Vous n'êtes pas la seule héritière officielle, il y a votre sœur aînée aussi qui en possède les droits même si elle a disparue.

- Ma sœur n'a pas disparue, elle est retenue contre sa volonté dans un asile.

- Si vous pouvez le prouver ce serait bien car dans le cas contraire, vous auriez tous les droits sur l'appartement et le juge vous laissera y vivre sinon il devra vous trouver un logement pour les trois mois qu'il reste avant votre majorité.

- Mais ce n'est pas ce que je veux dire...

Elle fut interrompue par l'entrée de sa tante qui était elle aussi accompagnée par un avocat. Leur intrusion fut suivit de celle du juge. Ils s'installèrent rapidement et la réunion commença et Sarah eut l'impression de se retrouver sur Mars. D'abord sa tante affirma qu'elle ne pouvait plus assumer la responsabilité de son éducation, l'accusant d'être une adolescente difficile et violente. Devant ces mensonges, Sarah s'emporta et il fallut l'intervention de son avocat pour la calmer. Une fois calmée, Sarah comprit qu'elle avait joué le jeu de sa tante mais il était trop tard, le mal était fait. Ensuite, le juge lut le rapport de l'assistante sociale qui soulignait les difficultés de Sarah à vivre avec sa tante mais aussi le fait qu'elle n'avait aucun revenu fixe et qu'elle manquait encore de maturité pour vivre seule.

- Bref, c'est une impasse, estima le juge. La cohabitation est impossible mais il semblerait que mademoiselle Bonnet ne soit pas encore prête à vivre seule.

- Mais je le suis, réagit Sarah qui avait l'impression qu'on la menait à l'échafaud sans qu'elle put se défendre.

- Je n'en suis pas convaincu, la coupa le juge en lui jetant un regard réprobateur. L'une des solutions serait de vous placer en foyer éducatif d'autant plus que ces structures ont l'avantage de pouvoir vous garder jusqu'à vos 21 ans.

- 21 ans!?! faillit s'étouffer Sarah qui semblait croire qu'il risquait de lui arriver la même chose qu'a Madeleine.

- C'est un peu excessif, votre honneur, intervint enfin son avocat. Il pourrait y avoir une autre solution.

- J'aimerais bien mais c'est assez compliqué. Il y a la situation délicate de cette jeune fille qui est certes bientôt majeure mais qui en peu de temps a été liée indirectement à deux affaires criminelles. Et de plus, je ne vous parle de ses accusations répétées envers notre administration qui selon elle retiendrait sa sœur aînée dans un asile psychiatrique de manière totalement arbitraire.

- Mais est -- ce que cette hypothèse..., commença faiblement l'avocat ;

- Soyez sérieux, maître, vous savez comme moi que les placements psychiatriques ne sont pas aussi faciles à obtenir et qu'ils passent devant des commissions paritaires, juristes et médecins. Le nom de Madeleine Bonnet n'apparaît au registres d'aucunes d'entre elles.

L'avocat n'ajouta rien sur cette piste, défait. Il ne s'avoua cependant pas vaincu.

- Cependant monsieur le juge, j'aimerais vous présenter une autre possibilité. Un ami de la famille s'est proposé pour devenir le tuteur de mademoiselle Bonnet.

- Une tutelle? s'étonna le juge. C'est une étrange solution.

- Je comprends votre réticence mais sachez que la personne qui s'est portée candidate est une amie de la famille et c'est une personne tout à fait respectable. D'ailleurs, elle a déjà l'expérience de la tutelle puisqu'elle est déjà responsable d'une jeune délinquante du même âge depuis quelques mois.

- La tutelle est un système très complexe et extrême. Je comprends quand on l'applique à de jeunes délinquants ou des personnes souffrant de certains déficits mais dans ce cas...

- Vous l'avez dit vous-même, la situation de mademoiselle Bonnet est difficile est elle a besoin d'un soutien et ce serait plus adéquat qu'un foyer fermé, elle y aurait plus de libertés.

- Mais vous venez de dire que cette personne s'occupait déjà d'une autre jeune fille, cela risque de faire beaucoup.

- Regardez donc de qui il s'agit et vous ne douterez plus que cette personne et vous ne douterez ni de ses qualités ni de ses capacités financières.

L'avocat tendit un porte document au juge qui le saisit pour le détailler. Une expression ravie apparut sur son visage à la fin de sa lecture.

- Il s'agit d'un de mes plus illustres homologues, expliqua -- t -- il, mais comment vous connaissez -- vous le juge de Saint Servier, mademoiselle Bonnet?

- En réalité, le juge de Saint Servier a surtout connu la mère de mademoiselle Bonnet. Celle -- ci a travaillé pour lui il y a bien des années.

- Une tutelle complète pour les quelques mois qui la séparent de sa majorité puis on l'allègerait totalement ou partiellement suivant l'évolution du comportement de mademoiselle Bonnet, pensa le juge à haute voix.

- Mais je refuse!!! hurla Sarah qui en avait assez que l'on parle ainsi d'elle comme si elle n'était pas présente. Je ne connais pas cet homme et je ne veux pas me retrouver sous sa dépendance surtout que je le soupçonne d'être lié à l'emprisonnement de ma sœur.

- Mais vous n'aurez pas le choix, la tança le juge. C'est ça ou le foyer éducatif fermé pendant plusieurs années.

- Attendez monsieur le juge, je vous propose une médiation. Mademoiselle Bonnet ne connais pas le juge de Saint Servier mais ce dernier m'a assuré qu'il était prêt à la recevoir immédiatement pour calmer toutes ses inquiétudes. Laissons-lui une chance.

- Bien sûr! Le bureau du juge de Saint Servier se trouve à l'étage supérieur et je peux m'assurer qu'il est disponible pour une telle entrevue.

Alors que le juge prenait son téléphone, l'avocat prit le bras de Sarah qui s'apprêtait à reprendre la parole.

- Acceptez cette rencontre, lui intima -- t --il. Croyez -- moi, c'est votre seule chance pour l'instant. Les foyers éducatifs ne sont pas les meilleurs endroits pour les jeunes filles comme vous. Cela me laissera au moins un peu de temps pour essayer de trouver une autre solution.

Sarah se plia à la proposition de l'avocat en se disant qu'elle ne resterait pas longtemps dans le bureau de ce juge. Grossière erreur.

Un accesseur conduisit Sarah à l'étage supérieur jusqu'à un petit bureau où une secrétaire d'une cinquantaine d'années tapait des données sur un ordinateur. Quand ils entrèrent, elle baissa ses lunettes pour mieux les voir.

- Je vous amène cette jeune fille, déclara l'assesseur. Elle est attendue par le juge de Saint Servier.

- Oui, répondit la secrétaire. Allez --y, ajouta -- t -- elle en indiquant une grande porte qui se trouvait dans le fond de son bureau.

L'assesseur resta immobile et Sarah comprit qu'elle devait désormais se débrouiller toute seule. Avec un manque d'assurance certain, elle avança vers la grande porte en bois qu'elle poussa pour entrer dans le bureau du juge.

Ce bureau était totalement différent de celui où elle avait rencontré l'autre juge. Il était immensément plus grand. Une bibliothèque était installée contre mur Ouest et un ensemble multimédia sur le mur Est. Un grand bureau en bois brun était posé au fond de la grande pièce. Une grande chaise pivotante faisait dos à Sarah qui comprit que ce juge devait s'y trouver installé. Elle toussa volontairement fort autant pour indiquer sa présence que pour choquer ce personnage qui voulait lui attacher une nouvelle laisse. La chaise tourna alors sur elle -- même et le visage de ce juge apparut. Sarah en eut le souffle coupé.

Il s'agissait de l'homme auquel elle avait parlé dans l'appartement de Jérôme, l'homme qui avait fait tuer ses parents. Elle en resta terrassée.

- Viens donc t'assoir, lui ordonna -- t -- il. Tout de suite, ajouta t -- Il en voyant qu'elle restait indécise.

Sarah trembla mais comprit qu'elle devait jouer le jeu de cet homme car elle savait de quoi il était capable. Elle vint s'assoir sur le siège qui se trouvait de l'autre côté du bureau en face de lui.

- Heureux de te revoir, déclara -- t -- il en affichant un sourire qui ne la rassura pas.

- Je... commença -- t -- elle hésitante. Je sais que je ne vous ai pas payé, mais quand vous devez attendre que je sois majeure et alors je pourrais vendre l'appartement de mes parents.

- Tu crois que c'est aussi simple. Tu m'as demandé de faire tuer deux personnes et cela coûte très cher et ton appartement ne t'appartient pas en totalité.

- Mais je vous assure que je pourrais le faire, je pourrais obtenir le soutien de Madeleine si je réussis à la libérer.

- J'ai réussi à libérer Madeleine. Suite à la demande de Jérôme et grâce à la mort de tes parents, j'ai pu le faire mais j'ai eu de très mauvaises surprises en le faisant et il s'est trouvé que tes parents ne payaient plus les factures de l'hôpital depuis plusieurs semaines et la somme était importante sans compter les amendes conséquentes à ses délits. J'ai dû prendre toutes ces sommes à mon compte et comme plus personne ne pouvait les prendre, c'est Madeleine qui va devoir me les rembourser avec sa part du prix de l'appartement... et en nature. Et tu vas devoir en faire autant.

Sarah manqua s'étouffer.

- Vous n'êtes pas sérieux.

- Tu vas découvrir que je n'ai aucun humour dans ce genre d'affaire.

Elle se leva alors et hurla.

- Vous êtes fou!!! Je refuse!!!! Je...

Sa phrase s'éteignit dans sa gorge quand elle entendit le bruit d'une conversation et qu'elle reconnut le son de sa propre voix. Elle se tourna alors sur sa droite pour voir que la télévision qui s'y trouvait s'était allumée et qu'elle y apparaissait. Elle reconnut immédiatement le décor de l'appartement de Jérôme, le lieu où elle avait rencontré ce juge pour la première fois et où elle lui avait demandé de tuer ses parents. C'était précisément cette conversation à laquelle elle était en train d'assister à la précision prés qu'elle était la seule à être visible sur la vidéo.

- Je suis sûr que cela intéressera énormément le juge chargé de l'enquête sur le meurtre de tes parents.

Il se leva et s'approcha d'elle jusqu'à presque coller son visage au sien.

- Meurtre avec préméditation, tu seras jugée comme une majeure, c'est la peine de mort assurée.

- Vous ne pouvez pas, je dirais à tous quelle a été votre participation à tout cela.

- Bonne chance pour le prouver. Ta parole contre celle d'un juge reconnu surtout qu'à l'heure où cette vidéo a été tournée j'aurais trois amis au dessus de tout soupçon qui témoigneront que j'étais en leur compagnie à l'autre bout de la ville. Au pire, j'ai déjà un lampiste qui assumera le crime : Freddy, un « ami » de ta sœur.

Sarah éclata en sanglot mais cela n'eut aucun effet sur le juge qui se rapprocha encore plus et, la prenant par surprise, il l'embrassa. Sa langue envahit sa bouche à la recherche de la sienne. Complètement désemparée par l'audace de ce vieillard, Sarah fut incapable de résister. Cet odieux baiser dura presque une minute. Quand enfin, le juge la libéra, elle s'écroula sur sa chaise pour reprendre son souffle. Visiblement satisfait, il retourna s'assoir.

- Tu va accepter la tutelle, affirma -- t- il, et quand tu arriveras à ta majorité dans trois mois, c'est toi-même qui demanderas son maintien intégral jusqu'à tes 21 ans. Désormais, je suis le dernier rempart entre toi et la chaise électrique.

L'influence du juge semblait immense. Par sa seule volonté, les démarches administratives furent accélérées et au bout de deux jours, un immense noir vint la chercher à l'appartement de sa tante pour le conduire chez lui. Sarah avait envisagé s'enfuir mais le juge tenait sa sœur et avait menacé de se venger sur elle.

Le chauffeur ne prononça pas un mot ce qui ne contribua pas à rassurer Sarah. Elle le suivit jusqu'à sa voiture, une grande mercedes noire. Il la fit monter à l'arrière, rangea sa valise dans le coffre et monta l'avant.

La voiture roulait depuis une demi-heure quand il stoppa dans une petite ruelle discrète. Il descendit, ouvrit le coffre, prit sa valise et la jeta dans une poubelle. Sarah le regarda faire sans un mot comme si elle était étrangère à tout cela.

Ils repartirent et roulèrent pendant encore de longues minutes, les derniers instants de libertés de Sarah.

Quand elle se retrouva droite devant le juge qui la détaillait assis dans un sofa vêtu d'une robe de nuit, elle eut l'impression de n'être plus qu'un simple morceau de viande.

- Déshabille -- toi, lui ordonna -- t -- il.

Inconsciente du fait que sa sœur avait vécu exactement la même situation quelques mois auparavant, elle hésita ; elle ne s'était jamais exhibée devant un homme même de son âge. L'idée de le faire devant ce vieillard la dégoutait.

- Tu te dépêche, petite idiote! grogna -- t -- il.

Sarah tressaillit devant la colère du juge mais elle resta toujours bloquée. Le juge quitta alors son siège pour se jeter sur elle. Avec une vivacité qu'elle n'aurait jamais crue possible compte tenu de son âge, il déchira son chemisier arrachant les boutons. Il la força à se retourner pour terminer de le lui retirer. Par reflexe, elle pivota pour lui faire face comme par défi. Elle regretta immédiatement ce geste car elle fut accueillie par un aller retour qui la fit reculer de plusieurs pas. C'était la première fois de sa vie qu'on la frappait. Même sa mère qui l'avait méprisée durant des années n'avait jamais osé. Ce fut comme un électrochoc, elle comprit qu'elle n'avait pas d'autre choix que d'obéir à cet homme.

- Déshabille -- toi, répéta -- t -- il alors.

Comme une automate. Elle dégrafa son soutien gorge en tissu noir, libérant ses seins sous le regard appréciateur du juge.

- Au moins aussi beau que ce qu'ils laissaient présager au travers de tes vêtements, complimenta -- t -- il. A peine plus petits que ceux de Madeleine mais tellement plus fiers. Continue!

Résignée, elle retira ses chaussures, son jeans et sa petite culotte pour se retrouver totalement nue devant lui. Elle voulut cacher son intimité avec ses mains mais le juge grogna et elle écarta les bras, démasquant une chatte non rasée châtain comme sa chevelure.

- Ah la jeunesse, souffla le juge. Aucun entretien.

Il l'attrapa alors par le bras et l'entraîna au travers du salon jusqu'à une porte blanche. Il sortit une clé d'une des poches de sa robe et ouvrit la porte. Ils entrèrent dans une chambre et Sarah retrouva enfin sa sœur Madeleine.

Elle était assise sur un des lits de la chambre, totalement nue elle aussi. Elle lui lança un sourire sans joie et elle voulut la rejoindre mais le juge la retint et la projeta sur le lit voisin. Madeleine réagit à peine devant la violence du juge. Il la força à écarter les jambes et toucha sa toison intime du doigt.

- Décidément, déclara -- t -- il, c'est un défaut familial de ne pas s'entretenir. Madeleine était exactement comme toi quand elle est arrivée. Heureusement, je t'ai appris les bonnes manières, n'est -- ce pas ma chérie?