Le Pouvoir à la Belle Epoque Ch. 05

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Voyages à deux (deuxième partie)
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Partie 5 de la série de 12 pièces

Actualisé 04/27/2024
Créé 10/20/2023
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Chapitre 05 : Voyages à deux (deuxième partie)

Comme l'avait prédit Gauthier, leur train arriva à la gare de l'Est après la tombée de la nuit. Il affréta immédiatement une calèche et un chariot pour les bagages et ordonna qu'on les conduisit au Ritz place Vendôme.

« Ce palace vient d'ouvrir et il a déjà une réputation extraordinaire. » expliqua t'il à son épouse et aux deux servantes. « J'ai eu l'occasion de goûter à son hospitalité au Grand Hôtel à Monte-Carlo mais il paraît qu'il s'est surpassé ici à Paris. Et cerise sur le gâteau - c'est vraiment le cas de le dire - , il y est associé au grand Auguste Escoffier ! »

Et voyant le regard interrogateur des trois jeunes femmes

« Auguste Escoffier est à la Grande Cuisine ce que Michel-Ange était à la peinture ou à la sculpture : un artiste de génie ET un grand novateur! Mariette et Lucie, vous devrez manger en chambre mais vos papilles vont garder un souvenir impérissable de notre séjour ici !»

Il n'exagérait pas. Catherine n'avait jamais vu un tel étalage de luxe de bon goût. Le manoir des Montigny, même rénové par les corps de métier de son mari, avait l'air d'une masure en comparaison de la suite impériale. Et que dire de l'aréopage qui tourbillonnait autour de leur quatuor. Même Lucie et Mariette étaient traitées comme des hôtes de rang et leurs maigres valisettes furent portées dans leur chambre de bonnes au dernier étage sans la moindre remarque.

Malgré l'heure tardive, on leur proposa une collation au restaurant tout en assurant à Gauthier que les « demoiselles » seraient servies à l'identique en chambre.

« Gauthier, je sais que tu es riche mais notre séjour dans ce palace va te coûter une véritable fortune ! Même au temps de la splendeur notre brasserie, ma famille n'aurait pas pu nous permettre cette folie... »

« Ne t'en fais pas pour l'argent , il m'en reste des tombereaux et à franchement parler, ce séjour est aussi un investissement. Je compte bien faire de notre filiale parisienne le fournisseur exclusif de toutes les boissons proposées par ce palace. Et une fois que ce sera connu, les clients vont affluer de partout.'

« Décidément, je ne sais pas trop bien si nous sommes en voyage de noces ou en voyage d'affaires ... »

« C'est un peu comme un english cocktail : un petit quart d'affairisme, un grand quart de culture, trois quarts de luxure et un zeste de folie »

« Cela fait beaucoup de quarts ... »

« Absolument ma merveilleuse et unique épouse ! Je ne compte faire qu'un seul voyage de noces au cours de mon existence et je le veux excessif à tous points de vue ! Ah, voici les canapés aux anchois ; le Maître recommande le champagne en accompagnement.»

« Heu ... je préfère éviter les vins ce soir. De l'eau de Vittel me conviendrait mieux... »

On leur servit ensuite un canard à l'orange après lequel arriva l'apothéose avec les crêpes Suzette. Catherine dut lutter contre elle-même pour ne pas demander une deuxième portion mais elle se dit que son dessert était déjà tout trouvé pour les deux prochaines semaines.

La bonne chair faisant la bonne humeur, ils étaient particulièrement guillerets en remontant dans leur chambre par l'ascenseur . Catherine était particulièrement émoustillée et, sans la présence du liftier, elle se serait bien livrée à des voies de fait sur l'entrejambe de son mari. Arrivés dans la suite, ils se déshabillèrent mutuellement avec une hâte indécente et lorsque Catherine fut entièrement nue , elle se pressa contre le corps de son mari et se laissa glisser à genoux sans que ses seins ne perdent un instant le contact enrobant au passage le membre viril particulièrement tendu et gonflé de désir primal.

Elle prit sa verge en bouche mais sans la sucer ou la masturber et elle commença à lui caresser les testicules. Gauthier, qui s'attendait à une fellation plus classique grogna de frustration. A ce rythme, il ne jouirait pas dans l'immédiat malgré un énorme besoin de soulager ses gonades surchargées par une journée trop calme.

Il prit le tête de sa femme pour la faire aller d'avant en arrière mais elle se dégagea immédiatement

« Tu es à ma merci ce soir mon Doué, tes Influencées sont loin et tu n'as que moi pour assouvir tes besoins... »

Elle reprit le gland en bouche et recommença à caresser avec beaucoup de douceur les testicules heureusement recouvertes d'une fine couche de poils en train de repousser et qui transmettaient des ondes de plaisir dans tout la région pubienne. Malgré la lenteur des caresses, Gauthier sentit enfin monter sa semence le long de sa hampe distendue.

« Cathy, ... je ... »

Il n'eut pas besoin d'en dire plus. La bouche de sa femme s'agita soudainement et elle l'enfourna aussi loin que possible tandis qu'il libérait dans sa glotte un flot de sperme . Elle se retira un moment pour déglutir puis le reprit en bouche, astiquant le gland de la langue pour lui arracher les dernières miettes de plaisir.

Il se baissa et la souleva presque sans effort pour l'emmener vers l'énorme lit de la suite. Il glissa deux coussins sous ses fesses et lui prodigua un cunnilingus aussi lent et perversement inefficace que la pseudo fellation qu'il venait de subir. Lorsqu'elle fut tendue comme une corde de violon dans l'attente de la délivrance, il se hissa sur les avant-bras et la pénétra en force, lui arrachant un cri de délivrance.

« Ouiii ... Vas-y Gauthier, baise ta femme ... avec ta grosse ... AAAH ... ENCO..R ... »

Se redressant, il empoigna ses cuisses et se mit à la pilonner comme si sa vie en dépendait. Il ne savait pas ce qui l'excitait le plus : les cris inarticulés de sa femme ou l'humidité de sa brûlante corolle ou ses mains qui caressaient ses mamelons durs comme du marbre. Il avait l'intention de la briser à coups d'orgasmes avant de lui-même se laisser aller mais il se rendit rapidement compte qu'elle allait le faire défaillir et faillit devoir faire appel à son Pouvoir pour ne pas jouir avant elle.

Lorsqu'elle s'arc-bouta sur le lit, il rendit enfin les armes et se déversa en elle tandis qu'elle l'enfonçait au plus profond d'elle-même en l'attirant avec l'étau de ses cuisses. La vue brouillée et la respiration quelque peu haletante, il sentit sa verge se rétracter doucement et, profitant du relâchement post-orgasmique de sa compagne, il s'étendit à ses côtés.

« Ouf ma chérie ... c'était un violent celui-là.. Si les crêpes Suzette te font cet effet-là, je suis heureux d'avoir cette réunion demain pour pouvoir récupérer un peu » ajouta t'il en souriant

« QUOI ! Qu'est-ce que c'est que ce Doué qui se refuse à sa femme? Si tu désertes demain, j'en veux encore ce soir ! Va d'abord me chercher un linge pour que je puisse éponger les traces de ton passage puis reviens me saillir ! »

« Tu es sure que tu en veux plus? »

« Comment dois-je te le dire ... Je veux que tu me prennes ENCORE ! »

Cette fois il fut obligé d'utiliser son Pouvoir pour répondre aux exigences de sa maîtresse-femme.

Quand elle se réveilla, elle trouva sur l'oreiller de Gauthier un bristol avec quelques mots griffonnés à la hâte « Rendez-vous à 13h chez Rosset rue de Rivoli. Je t'aime. G »

Elle appela la réception pour faire monter un petit-déjeuner pour trois et les pria de faire venir Lucie et Mariette dans la suite. Les deux jeunes filles ne tarissaient pas d'éloges quant à leur repas de la veille tout en dévorant les viennoiseries chaudes qui leur avaient été apportées sous cloche avec thé, café et jus de fruits.

Catherine fit preuve plus de retenue que ses servantes vu qu'elle allait déjeuner avec son mari mais dès leur dernière bouchée avalée, elle les entraîna dans la somptueuse salle de bains où elle firent couler un premier bain pour elle-même puis, après qu'elles l'aient séchée et pomponnée, elle les invita à profiter elles aussi de la baignoire. Comme Lucie semblait vouloir utiliser la même eau, Catherine lui expliqua qu'ici elle et Mariette pouvaient sans problème vider la baignoire et se faire couler un nouveau bain.

Quand elles eurent fini leurs ablutions, Catherine avait fini de s'habiller et les attendait en lisant un guide touristique mis à disposition par l'hôtel.

Au vu de leurs joues rosies, elles avaient certainement partagé le même bain et ne s'étaient pas contentées de se laver.

« Les filles, rendez-moi service, pourriez-vous trouver un endroit discret pour y laver et repasser mes dessous et les robes que j'ai mis jusqu'à présent? Je n'ose pas les confier à la blanchisserie du Ritz pour ne pas déclencher les ragots ... »

« Certainement Madame, nous demanderons à Albert et Thierry de nous indiquer l'endroit le plus approprié.. »

« Albert et Thierry? Vous avez déjà fait connaissance avec des garçons? »

« Euh oui Madame ... Ils nous ont apporté le repas hier soir et ils sont un restés pour nous ...euh... parler de ..;euh ...Paris .. «

« Les filles, faites attention ; Gauthier ne risque pas de vous mettre enceintes mais avec les autres hommes, un accident pourrait arriver ! »

« Ne vous en faites pas Madame, nous nous sommes servies de nos bouches. C'était un petit concours entre Lucie et moi pour voir laquelle de nous deux était la plus rapide et hi hi ... J'ai gagné ! »

Les deux jeunes filles s'éclipsèrent avec le linge au moment où le personnel d'entretien faisait son apparition pour nettoyer la chambre. Catherine décida donc d'aller flâner aux alentours de l'hôtel avant de se rendre au restaurant Rosset. Elle se rendit jusqu'à l'Arc de Triomphe avant de traverser les jardins des Tuileries, très satisfaite d'avoir emporté un manteau chaud, la fin de l'automne n'étant pas très clémente cette année à Paris.

Profitant de cette inhabituelle solitude, elle s'interrogea sur sa propre transformation depuis qu'elle avait accepté l'éhontée proposition de mariage avec Gauthier. Elle s'était transformée en monstre de lubricité mais elle devait bien avouer qu'elle n'avait plus été aussi heureuse depuis sa tendre enfance lorsque ses parents étaient tous deux en bonne santé.

Et puis, son attrait pour les plaisirs de la chair était focalisé sur son mari légitime. Elle ne s'était pas transformée en courtisane prête à écarter les jambes en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes ou de somptueux cadeaux même si elle devait bien admettre que la fortune de Gauthier contribuait à son bonheur, n'en déplaise au proverbe.

Son estomac lui rappela soudain que l'heure du déjeuner approchait et elle se dirigea vers la rue de Rivoli. Elle arriva avant l'heure devant le restaurant et hésita à entrer seule. Chez elle à Dogneville, cela n'aurait pas posé de problème mais elle avait intégré l'étiquette de la gentry londonienne où il était inconvenant pour une dame avec un grand D d'entrer seule dans un quelconque établissement mis à part l'un ou l'autre salon de thé réservé à la gent féminine.

Elle s'apprêtait à faire les cent pas lorsque, à son grand soulagement, Gauthier surgit au coin de la rue de Mondovi en compagnie d'un jeune homme inévitablement plus fluet que lui mais dont la physionomie reflétait la bonne humeur.

« Ma chérie, puis-je te présenter Pierre de Boëldieu, le directeur de notre filiale parisienne. Pierre, mon épouse Catherine née de Montigny. »

Le jeune homme esquissa un baise-main léger et, s'adressant à son patron :

« Gauthier, il devrait y avoir une loi qui interdit de réserver toutes les félicités à un seul homme. »

« Ne vous laissez pas tromper par le plumage mon ami, mon oiseau de paradis a aussi des connaissances médicales qui feraient l'envie de plus d'un médecin parisien sans parler de son caractère bien trempé. Et j'en parle en connaissance de cause»

« Il faudra que vous me racontiez cela chère Catherine mais entrons, il fait plutôt frisquet aujourd'hui »

Une fois installés, Gauthier expliqua qu'ils venaient de louer des locaux rue de Mondovi pour y abriter leurs services administratifs et commerciaux.

« Et Pierre a eu la judicieuse idée de prendre rendez-vous avec César Ritz et Auguste Escoffier après-demain, ce qui nous permettra une présentation complète de notre entreprise. Serais-tu aussi intéressée par cette entrevue ma chérie? »

« Certainement mon ami........ du moins si je peux glisser un mot pour les bières ô combien traditionnelles de la brasserie de Dogneville » dit-elle en souriant.

« Aha, je vois que je vais devoir faire preuve de partialité dans mes approches commerciales » dit Pierre avec une pointe d'ironie.

Catherine changea alors de sujet et interrogea Pierre sur son passé et sa famille. Le jeune homme venait de Normandie et avait débarqué dans la capitale à l'âge de 17 ans pour étudier à l'Ecole Polytechnique.

« Après l'obtention de mon diplôme, j'ai d'abord servi dans l'administration des Ponts et Chaussées mais Gauthier m'en a débauché au bout de quelques mois seulement. »

« Oui, il est très fort pour la débauche » ironisa Catherine qui fut surprise de voir son mari piquer un fard.

Mutine, elle passa une main sous la table jusqu'à l'entrejambe de son homme et ne fut pas surprise de sentir une monumentale érection sous le pantalon bien ajusté. Elle le taquina sournoisement en comprimant sa verge dans le creux de sa main avant de s'interrompre et de reprendre le cours de la conversation avec Pierre. Du coin de l'oeil, elle jubila en voyant l'inconfort de son mari qui se trémoussait assez peu discrètement sur sa chaise.

Le repas qui leur fut servi ne valait pas celui du Ritz tout en se classant dans les cinq meilleurs de la vie de Catherine qui refusa les crêpes Suzon qu'elle soupçonnait être une pâle copie de l'original.

« Pierre, nous devons encore terminer la mise à jour du plan commercial mais je propose que nous le fassions dans un des salons privés du Ritz. Cela nous permettra de raccompagner Catherine qui a besoin de reprendre des forces ; le voyage a été assez éprouvant jusqu'ici ...»

« Volontiers ; j'ai toutes les données dans ma valisette ; nous pouvons continuer où il te plaira. »

En son for intérieur, Catherine protesta avec véhémence : la seule chose éprouvante de ce voyage était un certain mâle perpétuellement en rut et elle supposait qu'une brève saillie serait de rigueur une fois rentrés à l'hôtel, quelque part entre leur suite et le salon privé où le brave Pierre attendrait son patron.

« De plus, nous nous rendrons au Moulin Rouge ce soir et demain après-midi, j'ai obtenu une visite guidée de la Tour Eiffel avec un des assistants du grand Gustave ! Notre programme est bien chargé».

« Ce soir je vous aurais bien accompagné mais j'ai réservé une loge à l'Opéra avec ma fiancée Adeline et ses parents. »

« Quelle pièce est représentée?' s'enquit Catherine

« La Carmen de Bizet. Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait plus jouée. »

« Gauthier, je veux la voir aussi. Arrange-toi comme tu veux mais je tiens à assister à une représentation. A Epinal, nous n'avons rien qui ressemble de près ou de loin à un théâtre lyrique ! »

Ils venaient d'arriver devant le Ritz quand une automobile à moteur s'arrêta à leur hauteur.

« Waou ! Une De Dion-Bouton ! » s'exclama Pierre enthousiasme. Il paraît qu'elle atteint les trente kilomètres à l'heure ... »

Je te laisse l'admirer, j'escorte mon épouse jusqu'à notre suite et nous nous retrouverons dans le petit salon. »

Ayant compris le message, Catherine se hâta dans le hall du palace et s'engouffra dans les escaliers qu'elle gravit à toute allure sans attendre l'ascenseur, poursuivie par le son des pas de son mari derrière elle. Elle se plaqua dos à la porte de la suite et l'attira contre elle, roulant des hanches contre son bassin tandis qu'il essayait tant bien que mal de trouver la clef dans ses poches.

« Femme, arrêtez votre manège, on pourrait nous voir .. humpf... «

Par chance, il mit la main sur la clef et ouvrit la porte, poussant Catherine à l'intérieur. Il referma d'un coup de pied et commença à la trousser.

« Non, nous n'avons pas le temps et je ne veux pas tacher cette robe » dit-elle d'un ton sans réplique. « Nous prendrons nos aises après ta réunion ».

Elle s'accroupit, défit les boutons du pantalon et en extirpa le membre déjà tellement familier. Pour maintenir son équilibre, elle le masturba d'une seule main, l'autre s'accrochant à ses hanches et emboucha ensuite le gland écarlate de désir inassouvi .

Gauthier pensa un bref instant prendre la tête de sa femme pour accorder la fellation à l'urgence de son désir, comme il en avait coutume avec ses Influencées mais il comprit instantanément l'inutilité de son idée. Catherine lui prodiguait la double caresse de sa main et de sa bouche avec une énergie qu'il n'avait encore jamais rencontrée.

Après moins de deux minutes à ce régime, il n'eut que le temps de grogner

« Catherine .. je ... »

Et il s'épancha dans la gorge hospitalière tandis qu'elle lui caressait les testicules pour prolonger son plaisir ainsi qu'elle en avait pris l'habitude.

Quand il eut repris ses esprits, il se rajusta après avoir aider sa femme à se relever.

« Merci ma chérie, je te promets une juste compensation en fin d'après-midi ! »

Et il ressortit presqu'aussi vite qu'il était entré.

Catherine trouva ses dessous immaculés soigneusement rangés dans la lingère et sa robe parfaitement propre dans la penderie. Elle appela la chambre de ses servantes.

« Lucie, Mariette? Merci beaucoup pour le blanchissage. Je n'aurai plus besoin de vous aujourd'hui. Prenez le reste de la journée. Vous pourriez peut-être visiter Paris avec vos galants? »

« Oh merci Madame mais vous êtes sure que vous n'aurez pas besoin de nous cette nuit? »

« Tout-à-fait sure ... je crois que je commence à trouver le rythme hi hi ... »

« Très bien Madame et encore merci » répondirent-elles à l'unisson d'un ton guilleret dans le cornet.

Elle ôta sa robe et ses dessous et s'étendit nue sous les draps pour une petite sieste réparatrice dont elle émergea une heure plus tard en se grattant le mont de Vénus où sa toison pubienne repoussait bien drue.Après un moment de réflexion et non sans hésitation, elle se dirigea vers la salle d'eau pour emprunter le nécessaire de rasage de son mari.

Assise sur le bord de la baignoire, elle se savonna l'entre-jambes avec le blaireau avant de passer précautionneusement le rasoir autour de ses parties intimes. En tant qu'infirmière, elle avait rasé patient et patientes à tous les endroits du corps dans le cadre des soins pré-opératoires mais, malgré sa concentration, elle se rendit compte que l'opération l'excitait au plus haut point. Tant bien que mal, elle élimina les derniers poils, rinça les instruments, les remit en place puis alla s'allonger sur le lit.

Malgré le désir qui la tenaillait, elle résista à l'envie de se masturber. Au contraire, elle caressa les zones fraîchement dénudées, exacerbant encore plus son besoin d'assouvissement tout en se le refusant. Les yeux fermés, elle se mit à gémir :

« Gauthier ... prends-moi ... Je te ... veux ... mon ... Doué ... à moi. »

Il était entré silencieusement dans la suite, pensant trouver sa femme encore endormie et resta pétrifié en la découvrant entièrement nue sur le lit, une main caressant son mont de Vénus, l'autre malaxant ses seins à tour de rôle. Sans dire un mot, il se déshabilla sans perdre de vue le manège de son épouse. Malgré une érection monumentale, il préféra jouer au voyeur jusqu'au moment où Catherine, à bout de désir, glissa sa main vers son sexe luisant. Sa grande main intercepta la sienne tandis qu'il s'étendait à ses côtés.

« Vous ai-je manqué Madame Lemestre? »

« Toi non ... ton pénis, ta verge, ta ... bite... ça oui ! »

Il roula sur elle et elle l'aida à trouver son intimité qu'il pénétra sans coup férir. Elle miaula de plaisir et de soulagement en sentant la dure présence s'enfoncer en elle jusqu'à la garde. Elle donna elle-même quelques petits coups de rein pour lui permettre une pénétration optimale mais immédiatement, les hanches de Gauthier prirent la cadence de combat et elle subit ses assauts de plus en plus forcenés jusqu'à ce qu'elle l'agrippe, bras et jambes crochetés dans son dos. Secouée de tremblements spasmodiques, elle réussit involontairement à déclencher l'orgasme de son partenaire qui jouit abondamment en elle en grognant son plaisir dans une ultime embrassade.

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