Le Pouvoir à la Belle Epoque Ch. 05

BÊTA PUBLIQUE

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Profitant de l'étroite étreinte, Gauthier roula sur le dos, l'entraînant par dessus lui.

« Vous êtes sure que je ne vous ai pas manqué, Madame Lemestre? »

« Bien sur que si, idiot ! Et pas seulement parce que tu combles ma sensualité ; j'ai besoin de ta présence à mes côtés. Je me sens incomplète quand tu es loin de moi »

« Donc tu m'aimes? »

« Oui, j'aime faire l'amour avec toi . »

« Ce n'est pas ce que je t'ai demandé ... »

« Gauthier » dit-elle soudainement sérieuse « J'ai encore du mal à accepter que tu m'as achetée en mariage plus que tu ne m'as séduite. Par chance, nous avons des relations amicales et charnelles plus agréables que tous les couples de ma connaissance mais un péché véniel entache notre mariage qui m'empêche de me laisser aller à une vraie romance. »

La déception se lut un instant sur son visage puis il se reprit.

« C'est un dommage collatéral de plus de mon Don : à force d'avoir eu toutes les femmes qui me plaisaient, j'ai été incapable de faire ma cour à la seule femme que j'aime. »

« Ne renonce pas Gauthier, tu as déjà mon corps ; pour mon coeur, il te faudra me faire oublier nos débuts si peu romantiques. »

« Patience et sapience sont les mamelles de notre destin » sourit-il tout en commençant à s'agiter sous-elle.

« Ouch ... Je me rends compte maintenant que tu m'as râpé le pubis avec tes poils d'une semaine alors que je viens de me raser et ma peau est particulièrement sensible »

« Oups .. pardon Cathy, tu te sens d'attaque pour remédier à cet inconvénient immédiatement? Nous avons encore le temps avant de partir pour le Moulin Rouge »

Quelques minutes plus tard, un Gauthier très excité se retrouvait assis sur le bord de la baignoire tandis que Catherine éliminait poils et savon à l'aide du coupe-choux.

« On dirait que tu as fait cela toute ta vie »

« Ce qui est précisément le cas ; tu n'as pas idée des endroits que j'ai rasés pendant mon année d'études à la Nightingale . Mais tu as un énorme avantage sur mes patients mâles»

« Ah bon? »

« Mais oui, j'ai dit énorme : avec une érection pareille, ta peau est bien tendue partout et la lame glisse comme sur un billard »

Joignant le geste à la parole, elle frotta légèrement la verge rutilante qui en tressauta, comme animée d'une vie propre jusqu'à ce que tout-à-coup, à leur surprise mutuelle, un jet de sperme en jaillisse que Catherine évita d'abord par réflexe avant de refermer sa bouche sur le gland pour s'emparer des jets suivants.

Pour la seconde fois, le Doué avait été incapable de contrôler une éjaculation prématurée et, malgré le plaisir, il se sentait envahi par la gêne, pour ne pas dire la honte.

« Sorry Cathy, je me suis oublié »

« Et j'en suis flattée Monsieur mon Doué. Moins tu auras la maîtrise des événements, plus je me sentirai femme, ta femme »

Elle termina les opérations de rasage en reprenant régulièrement le verge en bouche, laissant son mari complètement pantelant. Elle dut le tirer vers le lit, le poussa sur le dos et se précipita pour le chevaucher comme une amazone déchaînée.

A nouveau, il ne put se contrôler et jouit en elle avant qu'elle n'atteigne elle-même l'orgasme et dut faire appel au Pouvoir pour rester bien érigé et lui permettre de prendre son plaisir à son tour.

« Vous êtes satanique Madame Lemestre. Un jour , je vous enchaînerai sur un lit et je vous prendrai jusqu'à ce que j'aie exorcisé le démon qui se cache en vous . Je vous ferai implorer grâce».

« Il vous faudra plus d'un jour mon ami mais en attendant, laissez-moi attraper la serviette de bain que j'ai cachée sous l'oreiller pour éponger votre sperme avant qu'il ne macule les draps »

« Infirmière un jour ... infirmière toujours »

Ils finirent par arriver en retard au Moulin Rouge ; le spectacle avait déjà commencé. Pendant qu'un accorte serveuse les menait vers leur table réservée, un clown blanc faisait subir des avanies à l'auguste noir, ce qui semblait réjouir le public mais Catherine y resta insensible même si Gauthier lui assura que Chocolat, le clown d'origine africaine avait beaucoup de succès et vivait confortablement de ses spectacles.

Heureusement pour Catherine, le numéro toucha assez vite à sa fin et, au moment où la serveuse leur amenait une bouteille de champagne, un quadrille de jeunes danseuses fit une apparition endiablée et elles commencèrent à lever les jambes en rythme avec la musique tonitruante et leurs propres cris imitant un plaisir sexuel.

Du coin de l'oeil, Catherine se rendit compte que certaines spectatrices féminines avaient quitté leur chaise pour prendre place sur les genoux de leur compagnon et se trémoussaient à qui mieux mieux tandis que les danseuses exhibaient leurs dessous courts dévoilant leurs jambes presqu'entièrement nues.

« Les femmes mariées restent assises et les courtisanes vont sur les genoux de leur galant? « s'enquit-elle

« Euh .. oui ... le Can-Can permet au public ... de ... euh repousser ... certaines limites .. de la décence ... commune ».

Comme son mari semblait intéressé par les jambes des danseuses ou par leurs dessous ridiculement courts, elle décida de monopoliser son attention. Elle se leva, enfourcha ses jambes et colla son postérieur contre le bassin de son homme.

« Catherine, voyons, que va t'on penser de vous »

« Que j'ai besoin d'une position surélevée pour admirer ces jeunes filles » rétorqua t'elle en se trémoussant jusqu'à ce qu'elle sente quelque chose de dur pointer sous sa robe. Elle passa une main entre eux et vint palper le membre de son mari.

« Catherine, je t'assure qu'elles ne sont pas responsables de mon état ... »

« Je l'espère bien mais je ne tiens pas à me retrouver assiégée par une horde de nouvelles Influencées donc je prends les choses en main hi hi .. »

« Madame Lemestre, votre ... humpf ... impudence me laisse ...pantois .. »

« GAUTHIER !!! »

Catherine leva les yeux et découvrit une jeune femme bien en chair qui venait de surgir devant leur table, vêtue comme une danseuse de Can-Can et outrageusement pomponnée, elle apostrophait joyeusement son mari qui répondit d'une voix gênée :

« Bonsoir La Goulue , toujours en forme à ce que je vois»

« Toi aussi mon lapin ! Tu t'es trouvée une jeune pouliche pour cette nuit? »

Catherine se raidit et faillit se lever pour gifler l'importune mais Gauthier la tint fermement sur ses genoux.

« Erreur d'aiguillage La Goulue, je te présente mon épouse légitime Catherine . Catherine, ma chérie, je te présente La Goulue, une danseuse émérite du Moulin»

« Toi, marié??? Qu'as-tu fait de ton harem? Tu les vois les autres jours de la semaine? »

Cette fois c'en était trop. Catherine s'arracha à la poigne de Gauthier et, dominant la danseuse de toute sa taille, lui donna une bourrade qui envoya la péronnelle s'affaler sur son postérieur en plein milieu de la piste de danse, jupes troussées par-dessus sa tête. La salle éclata de rire et il y eut même quelques applaudissements.

« Euh ... ma chérie, nous avons vu l'essentiel du spectacle, il se fait tard, le champagne est tiède et j'ai faim. Je propose de retourner illico à l'hôtel »

Assise raide comme la justice en face de lui dans la calèche, elle ne pipa mot durant le trajet du retour. Arrivés à l'hôtel, elle lui dit d'un ton glacial

« Après notre pseudo-nuit de noces, vous m'aviez promis d'au moins m'éviter l'humiliation de vos maîtresses. Pour votre information, vous avez échoué. Je vous saurais donc gré de trouver une autre chambre pour cette nuit. »

« Mais Catherine, notre dîner ... »

« Je n'ai aucun appétit ce soir et je m'en voudrais de ne pas faire honneur à la cuisine de M. Escoffier. Je suppose que vous trouverez facilement une autre danseuse pour vous satisfaire cette nuit dans votre nouvelle chambre »

« Catherine ... »

Seul le silence lui répondit.

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