Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 02 bis

Informations sur Récit
Lucie, une jeune femme de 25ans, découvre la soumission.
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Partie 3 de la série de 20 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 01/22/2020
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cinolas
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Ce chapitre deux bis présente une chronologie légèrement différente de l'histoire et propose quelques nouveautés. Vous retrouverez une partie de l'ancien chapitre un peu plus loin dans l'histoire qui en comptera au total 18. J'en publierai un tous les 8/10 jours environ.

Un rapide petit résumé du premier chapitre pour ceux qui n'auraient pas le courage de remettre le nez dedans :

"Lucie, une jeune femme de 25 ans est tombée sous la coupe d'un maître chanteur après une soirée un peu trop arrosée. Un premier rendez-vous lui a fait découvrir l'étendue du guêpier dans lequel elle est tombée, ainsi que les joies de la badine! La prochaine rencontre va être un moment clé dans sa découverte de la soumission"

Merci à Laure et à Anne (deux lectrices assidues de Literotica!) pour leurs regards éclairés et critiques tout au long de nos échanges sur les aventures de Lucie!

Bonne lecture

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Lucie but not lucky (?)

Chapitre 2 bis - Exhibition mode d'emploi! -

Acte 1 - le contrat

Ma semaine avait été des plus tranquille, j'avais zappé la piscine pour cause de zébrures trop voyantes sur mes fesses et ne repris le vélo que mercredi pour leurs laisser le temps de récupérer. Deux soirées avaient été nécessaires pour recopier les règles 50 fois. Mais je m'étais quand même autorisé une petite sortie ciné avec Ludivine le jeudi pour me vider la tête.

Mes sentiments étaient partagés, j'avais réussi à ne pas trop gamberger sur ce vendredi où j'avais eu l'impression d'avoir enchaîné ma vie à celle de Paul. J'avais repensé à cette forte jouissance imposée en suçant sa queue que je n'avais pu retenir, je haïssais ce plouc.

Mes fesses m'ont rappelé pendant plusieurs jours la punition subie. Même si la douleur était partie, regarder les zébrures encore visibles me faisait frissonner à chaque fois et ressentir la badine me martyriser le prose. C'était une première, mes parents n'avaient jamais porté la main sur moi, pas la moindre petite fessée.

Mais ma boule au ventre est réapparue dès le vendredi matin, sensation inconsciente d'une fin de semaine de merde en approche. Je termine tranquillement mon déjeuner quand mon téléphone s'exprime, un frisson me parcourt et je consulte l'écran d'un œil fébrile. Un « Bonjour femelle » s'affiche en grand, je me recroqueville sur ma chaise en découvrant le message.

Comme la semaine dernière le ton est simple, mais directif, le rendez-vous est fixé au lendemain 14 h, sexe rasé, une robe d'été mi-cuisse bien décolletée et se boutonnant sur l'avant, bas, porte-jarretelle et dessous sexy requis dont un soutif à balconnet.

Ne pas oublier d'amener mes devoirs, un petit selfie de mon minois arborant un grand sourire doit confirmer la réception de ses directives. Une photo de ma pomme en compagnie de sa queue de la semaine dernière illustre sa prose.

Mon téléphone a failli traverser la pièce en mode vol plané, mais je me retiens et passe mes nerfs sur la vaisselle. Comment ce con peut s'imaginer que je peux avoir la force d'un grand sourire en lisant ça!! Mon estomac est noué et je dois attendre un moment avant de faire le selfie. J'arrive, après quelques ratés, à lui renvoyer un visage moins crispé.

Je vois avec ma collègue pour partir un peu plus tôt du boulot, j'ai besoin d'aller faire un petit tour de shopping pour trouver les fringues demandées par cet obsédé. Mes décolletés ne sont pas ravageurs et je suis plus bas autofixants. Le reste de la soirée est maussade, je n'arrive pas à détacher mon esprit du rancart du lendemain.

J'entame ce samedi par le rasage de mon sexe, j'enrage de le faire, j'aimais bien ma dernière coupe et j'avais passé du temps à la réaliser. J'ai l'impression de régresser, de retomber en enfance en voyant mon sexe glabre, sa fine silhouette ornée de ce clito qui pointe son nez à moitié réveillé par les caresses du rasage.

Je tourne en rond toute la matinée, finis par me faire un petit encas avant de me préparer et de décoller. J'arrive chez lui avec presque 10 minutes d'avance, j'ai pris mes précautions pour éviter une nouvelle rencontre avec sa badine, car elle n'est pas ma copine!

-- Bonjour femelle.

-- Bonjour Mr.

J'entre en fuyant son regard. Plusieurs paquets, posés sur une table basse dans un coin de la pièce, paraissent m'attendre. Je dois, à peine rentrée dans la pièce, baisser mon tanga, relever ma robe et écarter les jambes. Je reste les mains à hauteur de sein, tenant ma robe sans mot dire, un reste de pudeur me fait monter une bouffée de chaleur.

Il me regarde à peine, mais il a noté mon sexe rasé. Comme l'autre fois il se prépare un café et revient se mettre dans le canapé. Je tente de baisser mes bras, mais un regard noir m'intime de rester dans cette position inconfortable. Il récupère les feuilles de mes devoirs, y jette un œil rapide puis consulte sa tablette me laissant à mon désarroi.

Je me trouve des plus conne dans cette posture humiliante à souhait, exposant mon sexe, ma culotte sur les chevilles. Un sentiment de petite fille punie. Mes bras à mi-hauteur commencent à me peser, la pose devient dure à tenir. 1/2 h plus tard, un « je te félicite salope pour le choix de ta lingerie, elle met en valeur tes formes tu as du goût » me sort d'un début de léthargie.

-- Déshabille-toi.

En déboutonnant ma robe, je le vois récupérer plusieurs fines cordelettes dans l'un des paquets. Il prend le temps de détailler mes courbes comme s'il ne les connaissait pas. Puis ses doigts rugueux s'emparent de mes tétons et les caressent sans douceur pour les faire pointer. Ils ne lui résistent pas longtemps.

-- Ma femelle est bien réceptive aujourd'hui, ironise-t-il.

J'évite de lui répondre que mes seins sont toujours très réceptifs et qu'il ne faut pas qu'il ait la prétention d'être à l'origine de leur érection. Satisfait du résultat il attache une cordelette à chacun de mes tétons, les passe ensuite dans mon dos par-dessus mes épaules et m'invite à mettre mes mains également dans mon dos.

Il attrape mes mains et fixe chaque cordelette à un de mes pouces. Il s'applique à régler leur longueur, soutenant mes seins, pour les raccourcir de manière à ce que, malgré mes mains positionnées au plus haut dans mon dos, mes seins restent en tension avec les cordelettes.

Il me tire plusieurs fois les mains vers le bas par jeu. Il s'amuse à voir mes seins se tendre et se soulever sous la traction ainsi que l'expression de mon visage grimaçant à chaque fois en sentant mes tétons supporter le poids de ma poitrine.

Il prend un peu de recul, m'observe, semble satisfait de son œuvre et repart chercher une autre cordelette. Il frôle mes tétons avec, je n'imagine pas qu'il puisse en rajouter une il n'y a plus de place. Mais il ne s'arrête pas, parcours mon ventre et fini sa course sur mon sexe, ses doigts commencent à titiller mon clito.

La suite traverse alors mon esprit et imaginer cette corde sur mon clito m'effraie et tout mon être se tend.

-- Non pas la s'il vous plaît ça va être beaucoup trop douloureux, c'est beaucoup trop sensible ....

Je couine en me tortillant, essayant malgré tout d'échapper à sa main, le supplie d'arrêter. Mais rien n'y fait, son bras entoure mes hanches pour m'éviter de me soustraire à ses caresses, il décapuchonne mon clito et commence à le branler.

Mon clito est plutôt gros, contrastant avec la finesse de mes lèvres, et il avait toujours la mauvaise habitude de se tendre en cas de sollicitation poussée! Mon côté clitoridienne l'a sûrement trop entraîné à ça! En ce moment, par contre, je n'en ai aucune envie et me concentre pour repousser ses désirs d'expression, mais ce salaud me fait un bras d'honneur et décide de vivre sa vie.

Paul y attache la cordelette, serrant sans compassion dans les limites du supportable, je ne peux empêcher mes mains de tenter de l'arrêter, mais une violente décharge dans mes seins me rappelle à l'ordre.

Il passe ensuite la cordelette entre mes fesses, son autre extrémité est scindée en deux et il en attache chaque partie à l'un de mes pouces. Il la règle pour que mes mains soient à mi-tension entre mes seins et mon clito. Il m'aide à me mettre à genou, cuisses écartées puis me fait face, me détaille, le faciès jovial d'un enfant devant son dessin terminé.

-- Tu peux soulager la tension de ton clito si tu tires sur tes seins et inversement. Tu vois tu as le choix, je te laisse avec tes préférences.

-- Préférences mon cul oui, détachez-moi, c'est insupportable, vous n'êtes qu'un pervers, qu'un salaud, j'ai le clito qui gonfle là en plus c'est horrible à tenir ...

Mais mes vitupérations n'y changent rien, il semble être passé à autre chose, me laissant m'escrimer et me débattre avec mes « préférences ». Tout est dans la nuance, car même en position médiane mes seins et mon clito sont déjà bien sollicités et je dois plus choisir celui que je soulagerai au mieux.

Et dire que parfois on se fait un monde sur la question « fromage ou dessert », moi là j'en suis à seins ou clito. Ce qui aurait pu être cocasse dans une autre situation!!! Je tente d'épargner au mieux ce dernier, mais à chaque fois je ne tiens pas très longtemps, la traction intense sur mes seins devient vite trop douloureuse et je me remets en position médiane.

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Satisfait de son tableau Paul va s'installer dans son canapé, il contemple la scène de cette jeune femme se débattant avec ses cordelettes, se tortillant et cherchant désespérément une position lui permettant de limiter les tiraillements sur chacune de ses extrémités.

Il l'a vu s'escrimer et l'expression de son visage se transformer quand elle a compris qu'elle ne pourrait épargner qu'une de ses parties. Ses pauses sont toujours de très courte durée et ses couinements ont vite accompagné ses grimaces de douleur.

Il entame la lecture de ses devoirs, une douzaine de feuilles bien écrite des règles recopiées, et tente d'y dénicher une, voir plusieurs fautes, il l'espère même. Mais quid, elle avait bien travaillé, notant le blanco corrigeant les infimes erreurs, et se dit que la punition reçue avait sûrement été un élément très motivant pour lui montrer tous ces talents de secrétaire!

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-- Alors comment se sent notre équilibriste?

-- Je n'en peux plus Mr, mes seins et mes tétons me lancent, pouvez-vous me détacher?

-- J'ai constaté que tes devoirs étaient corrects, récite-moi les règles pour vérifier si ta mémoire est bonne.

Je me débats avec ces fichues cordelettes et ce con n'entend rien. Je reprends mon souffle, essaie de me concentrer et de mettre mes pensées en ordre. Je n'avais pas eu beaucoup de mal à les retenir après les avoir écrites 50 fois!! Je les lui récite d'un trait. Il me félicite et me pose une grosse pince à linge sur la langue. Je ne peux plus fermer la bouche, j'en bave, ça me déconcentre sur la gestion de mes mains et je ne peux même plus l'insulter comme je veux.

Cela doit faire maintenant une bonne demi-heure que je couine de douleur doucement, mon clito et mes tétons me lancent en continu, j'ai l'impression qu'ils ont doublé de volume. Chaque mouvement devient un vrai calvaire, un petit filet de bave coule sans interruption de ma bouche. Il se lève de son canapé, enfin, j'espère avec impatience qu'il me détache, mais mes illusions s'évaporent à toute vitesse en le voyant sortir sa bite et me la coller contre ma bouche.

Il prend mes seins, joue un peu avec, les soulève et les laisse retomber. Malgré mon anticipation je ne parviens pas à retenir complément mes mains qui remontent violemment déclenchant une décharge dans mon clito, je ne peux endiguer un petit cri.

-- Je te détache quand tu m'auras fait jouir femelle.

Sucer avec la pince n'est pas aisé, ça allait être long. Je lui demande de l'enlever, argumentant les nombreuses qualités d'une pipe sans cette fichue pince.

-- Une bonne suceuse se débrouille quelle que soit la situation. Allez au boulot.

Chaque mouvement de tête relève mes mains et donne des a-coups sur mon clito, la douleur devient intenable. Je me concentre pour le faire jouir le plus rapidement possible, la pince m'empêche de le sucer correctement, de bien enserrer sa verge et de bien me servir de ma langue.

Malgré tous mes efforts cela me prend quand même 1/2 h avant de sentir son foutre envahir mon palais. Il se vide enfin à grand jet et fait rebondir mes seins plusieurs fois violemment me tirant une kyrielle de petits cris. Je ne peux retenir mes larmes.

-- Tu vois que tu sais le faire, ironise-t-il en me caressant les cheveux pour me faire comprendre qu'il est content de moi.

Je ne relève plus et le supplie de me détacher. Il s'affaire sur mes tétons, dénoue les cordelettes, l'afflux du sang provoque une immense douleur qui me fait serrer les dents à chaque libération. Mais pour mon clito je ne peux pas retenir un cri de douleur qu'accompagnent encore quelques larmes et des soubresauts de mon bassin, pas par orgasme ceux-là, je devine cependant dans son regard son questionnement. J'essuie mes larmes, masse mes tétons pour faciliter la récupération, ils ont, comme mon clito, bien doublé de volume et affichent la couleur d'un rouge foncé.

Quelques instants après Paul réapparaît avec un document en main qu'il m'invite à lire. C'est un contrat qui précise les règles et les conditions de notre relation, je deviens en le signant sa soumise pour une durée d'un an. Mais qu'à temps partiel!! Je n'en reviens pas, un an à passer avec ce salaud, j'en pleure. Heureusement qu'il m'a affirmé être raisonnable la semaine dernière!! Un an, purée même à temps partiel ça va être long.

J'en parcours le contenu, sans vraiment m'attarder, sans imaginer la portée de certains paragraphes, mon esprit restant bloqué sur cette durée. Mes seins et mon clito me lancent en permanence, je suis tendu, nauséeuse, la tête vide, sans porte de sortie, aucune issue de secours à l'horizon! Je tente de réagir, d'au moins négocier cette durée qui me parait éternelle, mais ma plaidoirie est misérable, je n'arrive pas à trouver les bons arguments ou à proposer des contreparties audibles.

-- Le choix est simple, tu signes ou tu pars, avec les conséquences que tu connais.

Ma main tremblante s'empare du stylo qu'il me tend et un « lu et approuvé » accompagné de ma signature viennent compléter le document. Je me remets nerveusement à pleurer en le lui redonnant.

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Paul n'en revient pas, elle a signé le document mettant sa vie sexuelle entre ses mains, elle doit tenir à ses avantages de petite bourgeoise??. Certes il avait mis en places toutes les conditions, la rassurant sur sa totale intégrité dans leur relation, rappelant que celle-ci n'impactera pas sa vie courante et précisant sa limite dans le temps.

La première punition sévère de la semaine dernière ne devait pas lui avoir laissé de doute sur ses intentions. Et il est content du choix de cette séance de bondage qu'il savait compliquée à supporter même par une soumise bien plus expérimentée. Elle a mis Lucie dans un état d'esprit des plus favorable. Il n'a même pas eu à reparler du chantage pour qu'elle signe.

Il se dit que démarrer chaque rencontre en la mettant un moment dans une posture de soumise pourrait être une bonne introduction, facilitant la rupture avec sa vie courante et l'aidant à se transformer. Une bonne transition pour passer dans la peau d'une soumise.

Il tient une première victoire et va pouvoir lâcher son imagination, la laisser s'exprimer et fleurter avec des désirs inassouvis jusqu'alors. Il se promet de lui faire découvrir cet univers, de l'amener à en jouir et peut être à l'apprécier.

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Après une petite pause passée assise sur mes genoux, je le vois ouvrir une nouvelle boite et en sortir une paire d'escarpins rouge à talon aiguille d'une bonne dizaine de cm, une énorme semelle à l'avant leur donne l'aspect de véritable chaussure de pute.

-- As-tu ce genre de chaussure? As-tu l'habitude de porter des talons aiguille?

-- Non Mr.

-- Viens les essayer et montre-moi comment tu te débrouilles avec.

Les premiers pas sont compliqués, je n'ai jamais eu de talon aussi haut, je déambule en long et en large dans la pièce, il m'invite souvent à tortiller des fesses, à faire onduler ma démarche ou à croiser fortement les jambes en marchant. Il semble satisfait de mes progrès au bout d'un moment.

-- Viens la tu auras encore besoin de t'entraîner, mais ça suffira pour ce soir, viens me sucer pour fêter ton contrat!

-- Oui Mr.

-- Et n'oublie pas de te caresser, tu as retrouvé l'usage de tes mains.

Son sexe est déjà à moitié en éveil quand je le prends dans ma bouche et je commence à le gober, m'attardant sur le gland et lui caressant les couilles. Malgré mes mains et ma langue retrouvées, il résiste, je m'occupe longuement à lui lécher les couilles à sa demande.

Mon autre main n'effleure que mes lèvres, j'essaie d'éviter soigneusement mon clito encore tout gonflé du traitement infligé, un simple contact m'électrise à chaque fois. J'en viens finalement à bout, je recule la tête par réflexe pour me soustraire au foutre, mais il me la tient fermement pour que je ne perde rien.

-- Tu es vraiment une bonne pipeuse ma salope, dommage que tu as autant de mal à avaler. Va prendre une douche pour récupérer, tu trouveras une crème pour tes seins et ton clito dans la salle de bain.

De retour de cette longue douche réparatrice, la table est élégamment dressée et les effluves d'un repas en préparation arrivent de la cuisine. Je suis affamée et ne m'attendait pas à ce genre d'attention de sa part. Il devenait un court instant civilisé.

Mais je révise très vite ma position quand il me demande de faire le service à poil et m'oblige à manger en restant debout. Cette nouvelle humiliation me fait bouillir et je l'insulte (sans oublier ce putain de monsieur à chaque phrase). Il me sourit, entame son repas et m'invite à en faire de même, son attitude me désarçonne.

-- Tu te débrouilles pas mal dans le service, tu pourrais te reconvertir en femme de maison. Je te propose une petite sortie ce soir, c'est samedi soir, je ne veux pas changer tes habitudes bourgeoises.

Connarrrrrrrrrrrd, et même si celle-là est restée dans ma tête, ma rage a tellement transpiré sur mon visage qu'il l'a comprise.

Acte 2 - Un samedi soir sur la terre!

Après un trajet passé à tenir sans cesse ce vaste manteau pour éviter de m'exposer à des automobilistes indiscrets, c'est un grand parking d'une aire de repos relativement bondé qui nous accueille. Quelques lampadaires à l'éclairage feutré laissent le lieu dans une semi-obscurité propice au repos du routier. Nous longeons une tripotée de camions, avec sur leur droite des champs de culture à perte de vue ... enfin s'il avait fait jour!

Nous nous garons entre deux d'entre eux, pourquoi ai-je l'impression que cette place nous était réservée, bien à l'écart, à l'extrémité de ce parking? Un autre camion nous fait face et clôt cette impasse improvisée.

-- Qu'est-ce que l'on fait ici Mr?

-- Tu n'as pas une petite idée?

-- J'en ai bien quelques-unes, voire même trop, mais aucune ne m'enchante donc je préfère ne pas m'aventurer à vous en donner la liste. Je ne voudrais pas ajouter des lignes à votre imagination.

Deux routiers viennent de faire leur apparition dans les phares de la voiture. Je m'y attendais, mais sursaute quand même en les voyant, Paul allume le plafonnier pour leur permettre de m'apercevoir.

-- Ouvre ton manteau pour leur faire admirer ce superbe déshabillé.

Je coince, incapable d'assumer la perte de mon intimité. C'est lui qui écarte les pans de mon cache-poussière et leur découvre la tenue minimaliste et sexy qu'il m'a obligé à porter ce soir. Ma tenue est essentiellement noire, seuls mes escarpins, une paire de gants en fine dentelle et un rouge à lèvres, unique mise en valeur de ma frimousse, sont d'un rouge très vivant. J'ai pour toute toilette une paire de bas résille, une guêpière au style très épurée dont les bonnets ne couvrent que très légèrement mes seins, et une culotte en dentelle fendue au niveau de mon sexe. Ce modèle est un véritable appel aux visites impromptues, une incitation flagrante aux incartades approfondies, une porte ouverte aux doigtés pernicieux.

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