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Paul me félicite pour la réussite de ce premier trajet sans écueil, il me rend le bol rempli et m'explique les règles du jeu.
-- Elles sont simples, tu dois transvaser tout le contenu de cette vasque dans sa jumelle à l'autre bout de la pièce.
Le trajet doit bien faire dans les 7m, un vrai marathon!
-- Mais pour corser un peu ...
-- Comme s'il y en avait besoin, ironisé-je.
-- Nous t'avons concocté un petit blind test, pas de cinéma trop facile, mais une version culinaire. Sauf qu'aujourd'hui c'est avec ton sexe que tu vas devoir goûter les ingrédients proposés!
Je commence à saisir l'utilité des assiettes préparées par Mike, mais s'ils s'imaginent me mettre des trucs dans le sexe je me marre, c'est fermaga, bouclaresse, j'ai déjà un locataire!
-- À chaque passage, Mike badigeonnera une petite partie de la corde avec une spécialité, si tu sèches, ce que je ne te souhaite pas sur cette corde, il te donnera une seconde chance au retour.
C'est un rire jaune qui laisse apparaître l'éclat de mes dents blanches!
-- Bien sûr si tu as quelques difficultés à glisser dessus tu peux t'entraîner à mouiller pour la lubrifier, ça pourra toujours te servir pour tes aventures futures! Tu n'auras pas à chaque fois de l'aide comme au bar. Au retour tu as le droit de faire appel une fois au pinceau magique de Mike et à son huile!
C'est vrai que le petit tube de lubrifiant m'avait sauvé le minou, surtout avec les deux poivrots. Mais cela ne m'empêche de les traiter de tarés et de leur dire qu'ils déraillent, c'est quoi ce délire de dépravé lubrique!
-- Je suis déçu, moi qui croyais te faire plaisir avec un petit jeu pour rendre moins pénible ton entraînement à mouiller! Allez hop on arrête de discuter et on passe à l'action, faut que ça glisse.
Quand il me voit partir, il entame une version inaudible de « Quand te reverrai-je »! Je préférai celle de Jean-Claude Dusse!
Arrivée près de Mike, une pause est nécessaire pour une première découverte gastronomique, la couleur et l'odeur me laissent deviner ce qu'il vient d'enduire sur la corde. Paul et sa louche doivent me motiver pour aller affronter la moutarde étalée devant moi. Je tente un passage rapide, c'est une erreur, mon sexe récupère tout et le frottement est accentué, ça picote dur et de petites gouttes de sueur perlent sur mes tempes!
L'effet de la moutarde, en dehors de son contact visqueux, est apparu un peu plus tard, lors du passage des nœuds qui ont fini de la faire pénétrer plus profondément et d'en faire aussi profiter mon vagin, je manque de renverser le bol en sentant cette chaleur intense se manifester.
Au retour, Mike me présente un magnifique pot de moutarde de Dijon pour confirmer ma bonne réponse! Je n'en ai rien à faire, car mon clito vient d'en récupérer un reste qui traînait sur la corde. Une sourde démangeaison fait son apparition, je tente de la calmer avec des petits coups de bassin contre la corde. Mais rien n'y fait, elle enfle, intenable, vite un joker! Mike se précipite le pinceau à la main, contemple quelques instants ce bassin que je cambre dans sa direction au maximum, d'une manière obscène, pour faciliter l'accès à mon clito, puis daigne enfin le baigner d'une huile apaisante! Le ketchup qui suit en est presque doux!
Une petite nouveauté vient casser la monotonie à partir du voyage suivant. J'ai aussi le droit à chaque passage de goûter la sauce avec ma bouche! Nachos et tortillas me font apprécier toute la puissance d'un tabasco, divers sushis celle du wasabi. Un voyage aux Antilles avec ses acras, cracker au piment et nem d'oursin me fait ressentir la « douceur » de son pili-pili! À chaque trajet je prends une bonne suée, le salon vient de se transformer en sauna permanent et mon sexe en fournaise, mes petites lèvres se sont mises à l'unisson, j'ai le minou en émois, rouge, gonflé, agressé en continu par ces sauces et le frottement de la corde.
Heureusement je n'ai pas eu besoin d'une seconde chance lors des retours pour répondre au blind test, car mon clito se charge déjà de récupérer tout ce qui traîne sur la corde. À chaque fois j'évoque mon droit au pinceau, le réclame d'urgence et lui fais les yeux doux pour calmer ce clito qui me picote violemment.
Ils n'ont de cesse de commenter l'action, l'état de mon sexe, le charme de cette approche gastronomique, la saveur des mets qu'ils butinent eux aussi à chaque trajet et de m'encourager, surtout lors des délicats passages des nœuds!
-- Tu notes que l'on n'en met pas sur les nœuds pour te laisser les apprécier nature. Tu préfères toujours qu'ils soient nature les nœuds non?
-- Je m'inquiète surtout pour l'état de mon sexe!
-- C'est très bon pour la circulation sanguine! me rétorque Mike.
J'ai peu après manqué de présence d'esprit et me suis arrêtée au beau milieu de la harissa, emportée par une jouissance inattendue! Je n'ai toujours pas compris comment ces frottements désagréables ont pu la provoquer. Certes je mouille déjà depuis un bon moment, et pas mal en plus, mais c'est plus lié à un réflexe de survie de mon sexe face aux agressions que par une folle excitation. C'est lui qui gère, je n'y suis pour rien! N'allez pas me prêter d'attitude salace! Mon clito se serait-il laissé charmé par des sirènes pimentées!!! Impensable! Par contre mes petits coups de bassin lors de l'orgasme se sont chargés de capter toute la sauce transformant très rapidement ce plaisir en petits cris de douleur!
Une bonne nouvelle m'attend cependant à mon retour, la vasque est presque vide et je vais entamer mon dernier trajet. Dire si je suis impatiente .... Je n'ai pas reconnu la sauce pimentée cette fois et à peine le premier nœud passé qu'une violente brûlure se propage et envahit tout mon sexe. Je me bloque, serre les cuisses de désespoir, couine, trépigne, gémis, commence à sangloter devant ce brasero qui me submerge, mes petits cris stridents remplissent le salon!
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Mike se félicite du choix de ce dernier assaisonnement, il remarque qu'il tient toutes ses promesses. Il avait été jusque-là très très soft avec la quantité de sauce étalée sur la corde pour permettre à Lucie de supporter le jeu jusqu'au bout. Mais pour le bouquet final, il avoue s'être lâché un petit peu ... elle va le sentir passer! Il a d'ailleurs récupéré son bol de justesse, elle ne contrôle plus rien!
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C'est intenable, insupportable, purée je l'aurai bien évité cette métaphore à la con, mais un Etna en furie savamment commenté par un Haroun Tazieff en grande forme n'est rien comparé à la fournaise qui vient de faire irruption dans mon entrejambe! J'ai le sexe en fusion, la foufoune au supplice, le minou en déconfiture, le berlingot dévasté du sol au plafond, la zone vient d'être déclarée sinistrée!
Et puis je pisse, par pur réflexe une fois encore, abondement, sans retenu, propageant une onde salvatrice qui éteint un tant soit peu ce feu dévastateur. Les deux acolytes se sont écartés pour échapper à d'éventuelles éclaboussures et admirer la scène dans son ensemble!
Après un moment à gigoter désespérément sur la corde, soutenu par Mike qui me tient les épaules pour m'éviter un déséquilibre malencontreux, je réalise la flaque à mes pieds! J'avais presque occulté ce dégât des eaux, préoccupée par ce sexe enflammé! Embarrassée je m'excuse maladroitement, invoque l'urgence de la situation, une question de survie, une nécessité absolue. Je les attendais furieux et ils sont pliés en deux, rigolant de mon incontinence!
Mike ne me dévoilera pas le nom de cette dernière sauce, me précisant seulement que je devais éviter des vacances au Mexique. Ce n'est pas de vacances dont je rêve, mais d'un bon bain de siège.
Après m'avoir débarrassée et libérée de toutes mes entraves, Paul m'amène une bassine et mon shorty pour que je nettoie mon petit laisser-aller. Ça me prend du temps d'éponger toute l'urine avec ma culotte, honteuse de cette conséquence malgré leurs bienfaits pour la sauvegarde de mon sexe!
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Paul félicite Mike pour son idée, ce jeu de corde était sublime et le final si inattendu. L'expression de malaise de Lucie quand elle a réalisé s'être faite dessus était divine. Tout cela l'a mis dans un état d'excitation extrême, il a hâte d'utiliser sa bouche!
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Après le brin de toilette nécessaire pour retrouver un peu de dignité, je peste contre Paul en retournant tous les tiroirs de la salle de bain. Je ne trouve aucune solution apaisante pour les foufounes en feu dans sa vaste panoplie de crèmes. Il n'a même pas eu la décence de m'en proposer une cette fois alors que mon sexe la réclame à cor et à cri.
Le salon est redevenu agréable et accueillant, ils ont tout remis en place sauf la corde laissée enroulée à côté du canapé histoire de bien me rappeler les raisons de mon inconfort. Mike m'offre un grand verre de lait pour calmer les derniers effets des piments dans ma bouche. J'en réclame pour mon sexe sans résultat! J'ai vite l'explication de cette générosité quand il me demande ensuite de le sucer. La sauvegarde de son gland reste l'objet de toute son attention, il veut éviter à tout pris de croiser un reste de piment perfide!
Je me caresse doucement, Paul ne m'en a pas exemptée comme demandé! On doit pouvoir m'appeler doigts de velours sur ce sexe encore gonflé et douloureux. Lorsque Mike s'apprête à jouir, il me demande si ma chatte ne veut pas de son foutre pour faire office de crème. J'accélère, pour toute réponse, pour le faire jouir au plus vite, laisser mon sexe tranquille deux minutes! À peine sa queue nettoyée que Paul vient prendre sa place, son chibre déjà en grande forme, impatient d'en découdre.
Après avoir épongé son braquemart et avaler sa copieuse décharge il me demande si j'ai apprécié ce second dessert! La réponse est restée engluée dans son foutre! J'ai dû ensuite m'assoupir un instant sur le tapis et n'ai pas trop vu la fin d'après-midi, car Mike se démène déjà dans la cuisine. Il a changé son tablier, mais reste dans la même collection, ce soir « Babette j'en fais ce que je veux »!
Je le prends pour moi, j'ai l'impression que je vais bientôt changer de prénom!
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Mike a concocté un repas particulier pour ce dîner. Il veut faire découvrir à Lucie des saveurs, plus intimes, qu'il lui sait encore inconnue!
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Il braille une version très personnelle de Mexico, comme Paul il va avoir du mal à trouver une place dans la chorale de la paroisse! Après avoir disposé les restes de mon goûter, il déballe encore nombre de tupéroirs, il en a en réserve et la table se pare rapidement de toutes sortes de couleurs. Quelques fruits des Antilles, sushis et nems variés, tacos et autres spécialités mexicaines, tout pour un apéro dînatoire réussit!
Nous nous installons, c'est pour ma part toujours aussi rapide puisque je mange debout! Mes mains malgré mes contestations véhémentes retrouvent la proximité de mes seins, fixées aux piercings.
-- Nous allons prendre soin de toi, tu veux que l'on te nourrisse ou tu te débrouilles toute seule? Tu devras juste tirer un peu sur tes nibards dans ce cas pour ton miam!
-- Je préfère que vous me nourrissiez, répondé-je sans vraiment savoir à quoi m'attendre.
-- Alors, écarte tes cuisses en grand, m'ordonne Mike.
Quelques tomates cerises atterrissent dans mon vagin, cinq pour être précise. En attendant qu'elles prennent un peu la chaleur et le goût de mon sexe, nous commençons l'apéro. Je suis à leur merci avec mes mains attachées, furieuse de leur laisser un accès total à ma salle de jeu, surtout qu'après cette épopée épique sur la corde elle n'est plus dans un état présentable! J'ai cette étrange impression qu'ils vont laisser libre cours à leurs perversités ce soir.
Après un début d'agapes, Mike positionne un bol sous mon sexe et m'encourage par de légères petites claques sur les fesses à pousser pour éjecter les intrus. C'est lui qui depuis le début donne le rythme du festin.
-- Est-ce que ce petit abricot est capable d'expulser ces tomates?
Seules 4 d'entre elles atterrissent à destination et j'en découvre rapidement toute la saveur, le goût de mon sexe n'est pas aussi répugnant que redouté. J'ai presque un peu l'impression de retrouver le goût de certaines sauces en arrière-plan. L'idée par contre de déguster ce qui vient de sortir de mon vagin me dégoûte! Ma moue écœurée devant chaque tomate proposée réjouit Mike.
-- Tu vas devoir faire beaucoup d'effort, nous ne sommes qu'au début de ce copieux repas!
Puis c'est un ballet de sushis qui prend place, avec ses baguettes il leur fait visiter mes petites lèvres avant d'atterrir en partie luisant de mes sécrétions dans ma petite bouche. Il alterne pour en proposer également à l'assiette de Paul qui les picore sans retenue. Il se repaît, se délecte de ses amuse-bouche transformés un court instant pour son plaisir en amuse-sexe. Il savoure ma petite touche personnelle involontaire, cette saveur parfaitement relevée par une chatte préalablement pimentée.
Il contemple le spectacle, admire l'agilité de Mike. Il me demande si j'apprécie son doigté lorsqu'il vient récupérer la tomate rebelle restée au fond de mon sexe, si j'aime sa dextérité et ses baguettes japonaises quand il me pince le clito avec, je ne sais pas comment il a interprété les petits cris de ma réponse. Il relève mon émotion lorsqu'un sushi exceptionnellement un peu assaisonné me fait reculer toutes cuisses fermées de peur de l'affronter.
D'ailleurs, lorsque je n'écarte pas assez les cuisses pour un accès illimité à mon sexe, il en profite pour me tirer les mains!
-- Tu vois avec une bonne traction sur les seins et hop le résultat est imminent, à chaque fois ses cuisses se rouvrent toutes seules ... avec une belle grimace en prime! dit-il à Mike en rigolant.
Sans aucune excitation je me suis remise à mouiller assez rapidement au contact de ces aliments. Mon sexe est en alerte et doit être resté en mode survie, encore perturbé et traumatisé par sa précédente expérience, anticipant tout corps étranger hostile à son confort, prévenant toute surchauffe inattendue, redoutant toute douleur pernicieuse.
Après avoir récupéré la dernière tomate dans mon sexe il l'a remplacée par une pomme Cythère, plus grosse et moins confortable, sa petite touche antillaise! En attendant ce dessert, un nem encore tiède vient visiter mon sexe et faire quelques allers-retours. Même s'il n'a pas besoin de sauce en ressortant Mike complète l'assaisonnement avec une préparation à base de wasabi avant de me la proposer à manger. Je la déguste en entier, il refait un voyage dans mon sexe entre chaque bouchée!
Ma bouche retrouve très rapidement son état de l'après-midi malgré la faible quantité de piment de sa préparation, quelques soit l'angle de vue on va bientôt pouvoir m'appeler Lucie lèvres en feu. Un surnom digne d'une gagneuse d'un polar des années 70!
Le repas se termine par une farandole de desserts, une petite banane antillaise bien ferme imite le nem, quelques cerises et litchis profitent également un court instant de la chaleur du lieu et c'est la pomme, que j'ai eu du mal à ressortir et que je déguste avec dégoût, qui clôt le copieux « festin de Babette ».
Avant de repasser au salon, alors qu'il me libère les mains, Paul me demande de lui passer mon téléphone.
-- Ne t'inquiète pas je ne vais pas fouiner dans tes conversations avec tes amants!
Très drôle! Il s'active plusieurs minutes sur le cadran de mon smartphone puis me le montre.
-- Voilà je t'ai installé une petite application, c'est un chrono compte à rebours, il décompte le temps restant avant une échéance. J'y ai créé un événement particulier, tiens regarde!
Je découvre avec horreur cet intitulé qui s'exhibe en grand sur l'écran « mon 1er enculage dans ... » suivi du chrono qui affiche « 20j 17h 56mn ... » et quelques secondes qui s'égrainent sous mes yeux médusés.
-- Mais ... mais ... ça ne va pas la, qu'est-ce que c'est que votre délire.
-- Comment ça, ça ne va pas, qu'est-ce qui cloche?
-- Je ne l'ai jamais fait et je n'en ai pas envie, ça ne m'attire pas, ce n'est pas la voie naturelle, et ça doit faire mal!
-- Ouf tu m'as fait peur, j'ai cru que je m'étais trompe dans le titre!
Je lui parle de la préservation de mes fesses et il me parle de son intitulé on n'est pas sur la même longueur d'onde, il ne me prend jamais au sérieux. J'argumente mon refus catégorique à une exploration approfondie de mon arrière-train, que dans des contrées inexplorées on ne savait pas sur quoi on pouvait tomber, certaines rencontres peuvent être désagréables pour l'odorat ...
-- Mais tu as trois trous ma chère et une bonne femelle doit savoir s'en servir et ce même sans aimer! Et elle doit toujours savoir les mettre à disposition de toute queue affamée frappant à la porte?
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Paul s'amuse, par son discours macho à souhait, à la mettre en rage, elle part toujours au quart de tour, c'en est presque trop facile, mais tellement bon! Il la voit prête à craquer, cette échéance anale est une parfaite occasion pour la faire monter dans les tours!
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-- C'est pour ça que l'échéance est prévu dans 3 semaines tu auras le temps de te faire à cette idée, de te préparer psychologiquement, comme un grand sportif, à l'événement ... Rassure-toi on en prendra soin et je te promets une découverte en douceur.
-- Mais je m'en fous moi de votre douceur, c'est la découverte qui me pose un problème!
-- Tu préfères sans douceur? Je te prévois un gros coussin alors pour l'après ou une bonne crème?
J'ai envie de le gifler, il n'arrête pas de me prendre à la légère, de se moquer de moi et puis ma main part sans vraiment y réfléchir. Il la bloque avant quelle n'atteigne son visage, je regrette déjà ce geste incontrôlé, le regarde, attends sa réaction, la redoute, même s'il n'a jamais fait preuve d'aucune violence envers moi. La badine vient de me traverser l'esprit, je la cherche dans ses yeux et ne la voie pas pour l'instant.
Il y a un moment hors du temps, suspendu, où mon regard apeuré fixe le sien, attendant sa réaction, mon bras encore tenu à hauteur de visage, cette pause me parait interminable! Je finis par bredouiller
-- Excuser moi Mr, je ne sais pas ce qui m'a pris, c'est votre discours, je suis désolé, votre ton ...
Je m'empêtre, m'emmêle, m'entortille, entre excuse et justification. Il baisse enfin mon bras, un sourire réapparaît sur ses lèvres.
-- J'aime bien quand tu te déchaînes, tu es belle dans ces moments d'exaltation verbale. Mais tu veux vraiment avoir les fesses qui chauffent après ta petite chatte?
-- Non Mr, aucunement, me rattrapé-je.
Mon sexe me cuisait encore suffisamment pour ne pas avoir envie d'une seconde source de chaleur intarissable!
-- Comment puis-je me faire pardonner? Ma réaction me surprend, ce n'est pas dans mes habitudes de m'excuser ni de reconnaître mes torts.
-- Nous verrons ça tout à l'heure, en fonction de ta motivation pour le reste de la soirée.
Il laisse planer le doute sur une nouvelle punition, je le vois bien, mais n'ai pas envie de prendre le moindre risque pour découvrir un éventuel bluff de sa part. L'idée de retrouver ma « copine » la badine ne m'enchante pas du tout. Il va falloir que je fasse preuve d'intelligence.
-- Mais pour cette application, si quelqu'un tombe dessus, de quoi aurai-je l'air? essayai-je de rattraper le coup.
-- Tu redoutes qu'un de tes amants ne soit trop curieux! Regarde ...
Il ferme l'application, la rouvre et un mot de passe est demandé, rien n'est accessible ni visible.
-- Je te laisse entrer le mot de passe ...
C'est malin, je tente en premier « enculage », ce con est parfois suffisamment grossier pour y avoir pensé, puis « sodomie », la version plus éduquée, mais rien ... Et puis, après avoir passé en revue la liste de ses injures préférées et mettre traitée de conne, je tente mon nouveau sobriquet. L'application répond favorablement au « femelle » tapé et affiche le chrono en grand!
