Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 16

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

- Moi tu sais, je n'ai plus trop l'âge pour me confronter avec de jeune loup.

- Rassures toi, tu seras dans les plus jeunes, cela ne concerne que les anciens du club, les 50/65ans environ qui jouent pour se retrouver et se faire plaisir. Alors qu'en dis-tu, tu as fait partie du club dans ta jeunesse je crois me souvenir.

- Oui en effet, j'ai fait quelques saisons, mais je n'ai pas touché un ballon depuis ! Je me suis plus consacré au ballon ovale comme tu le sais.

- Ça ne s'oublie pas, le rdv est à 13h au stade, le match démarre à 14h. Amène ton amie, on a toujours besoin de supportrice, surtout aussi jolie ! Cela ne la dérangera pas de crier et d'encourager l'équipe d'O-Mondard.

- C'est noté pour 13h, on fera un saut en ville cet après-midi pour lui dégotter la tenue de la supportrice parfaite.

Après avoir pris congé de Marc et inscrit ce rdv qui m'enchante dans l'agenda ! Je fais un aparté là, mais j'en rêvais, c'est une véritable aubaine qui s'offre à moi ! Passer une partie de l'après-midi dans des tribunes à encourager des footeux était inscrit en gras sur la listes des expériences à ne pas rater lors de ces prochaines années ! Non je déconne, ça va être horrible ! Après donc, Paul me propose de finir nos emplettes, avec, entre autres, un petit crottin de chèvre qui requiert mon avis pour accompagner sur quelques tartines chaudes le miel ramené.

Sur cette heure de midi avancée, la foule commence à être clairsemée. On entame deci delà à brader quelques invendus périssables et les cris des marchands se font parfois un peu impatients de liquider la fin de leur stock. Nous terminons notre second tour par le coin des fromages. Certains sont déjà en train de plier boutique, mais malgré tout la zone est imprégnée de goût et d'odeur. Quelques-uns n'ont pas hésité à amener chèvres ou brebis pour apporter une touche d'authenticité. Nous nous arrêtons devant l'un d'eux.

- Alexandre, me précise Paul en me désignant l'homme posté derrière un imposant étale, fabrique les meilleurs fromages de la région. On se damnerait pour en manger tous les jours, c'est une pure merveille.

- Toujours aussi marseillais, note-t-il d'une voix grave aux accents de terroir

- Fais-nous une petite assiette de dégustation avant que je ne dévalise ta réserve !

L'homme nous en prépare une copieuse tandis que deux autres personnes, dans mes âges, voir peut être à peine plus, s'affairent à servir les derniers clients et à commencer à rapatrier les fromages dans une petite camionnette. Il nous dégote quelques tartines pour accompagner, ainsi qu'un petit verre de rouge, une production locale qu'il réserve à ses clients réguliers. Cet encas n'est pas pour me déplaire, l'aparté de tout à l'heure m'a mise en appétit et en plus il est excellent son chèvre ! Pendant que nous trinquons, il renvoie ses commis.

- Allez y les garçons je vais finir, Antoine doit être ouvert, je vous y retrouve pour la bolée. Commandez les repas, on gagnera du temps. Ils ne se le font pas répéter et nous laissent seuls en sa compagnie. Puis, s'adressant à Paul, cela fait un moment qu't'es pas passé à la ferme. Avec mes gars on a bien développé la production. On a deux ou trois nouvelles recettes de fromages sous l'coude, faudra qu'tu viennes goûter ça. On pourra p'tet faire un échange de produits du terroir en même temps, propose-t-il en me regardant avec insistance.

- Avec plaisir pour découvrir tes nouveautés, je viendrai faire le critique dans la semaine. Mais peut-être aimerais-tu avoir un petit avant goût de ce que je prévois de t'offrir en contrepartie?

- J'dirai pas non, tu sais d'puis Adèle s'est barré, c'est pas Byzance ! Heureusement qu'j'ai quelques cochonnes qui passent d'temps en temps, mais elles n'ont pas la fraîcheur de ton amie.

La sombre impression d''être l'objet de la conversation se confirme lorsque Paul me propose une visite rapide, mais intense, de la petite bétaillère fixée à l'arrière de la camionnette en compagnie d'Alexandre.

- Encore ! Je n'ai plus envie et en plus je n'ai plus de capote.

- Tu t'en passeras, ne gâche pas cette belle journée en étant désagréable et va te mettre en position m'ordonne-t-il en me claquant les fesses.

Peu envieuse de me taper son ami au physique un peu ingrats, je monte à contrecœur à l'arrière du véhicule. Un peu de paille accompagne une odeur animale bien présente. J'écarte quelques crottes laissées par les biquettes et me mets à quatre pattes en attendant l'arrivée de mon Quasimodo. Cinq bonnes minutes plus tard le panneau de la bétaillère s'ouvre à nouveau et deux grosses paluches me palpent les fesses et soulèvent ma robe. J'avais pris avant de m'installer la précaution de retirer mon tanga ! Après quelques papouilles discrètes sur mon clito, ses doigts s'égarent sur mon anus !

J'ai beau secouer mon popotin dans tous les sens pour bien lui faire comprendre qu'à cet endroit il n'est pas le bienvenu, chuchoter des "non" désespérément pour éviter d'inviter quelques badauds traînant encore dans les parages à jouer le rôle de public, tenter de me relever sans grand succès à cause de ces foutues grolles de danseuse, ces mains rugueuses ont finalement raison de mes hanches qu'il bloque fermement !

Deux crachats arrivent assez vulgairement sur ma corolle avant que je ne sente son gland venir la saluer. Voyant ma cause désespérée, je décide de baisser pavillon et tente de me détendre au mieux pour éviter une invasion trop brutale. Mais on ne se refait pas, l'inconscient prend le pas sur la raison et mon aversion pour les joies de la rondelle me fait fermer l'écoutille hermétiquement !

Devant l'affront, le bougre s'en prend à mon clito qu'il pince vigoureusement, me faisant perdre en partie le contrôle de mes fesses !

Il n'est pas long a en profiter et en deux ou trois coups de reins s'insinue à la hussarde dans mes intestins. Le marché en entier a failli m'entendre ! Mais je sais dans certaines situations me tenir, c'est ma lèvre inférieure qui en a fait les frais et elle va avoir besoin de quelques jours pour s'en remettre ! Brutus grogne, souffle, éructe des sons bestiaux tout en me martelant le postérieur d'un chibre pas très long, mais plutôt épais.

La bétaillère commence à branler sérieusement et j'entends Paul justifier ces secousses à un quidam, intrigué certainement. Les boucs n'aiment pas être éloignés trop longtemps de leur compagne ! Dubitatif d'une telle explication du phénomène, il n'en respecte pas moins sa parole se disant qu'il devait être meilleur connaisseur des rites animal.

Il devait avoir les bourses en souffrance Alexandre, car son rodéo ne dure que quelques minutes avant qu'il ne me remplisse d'une copieuse dose de semence ! Le bienheureux qu'on le prénomme maintenant ! Ceci dit cela a duré suffisamment longtemps pour me mettre les fesses sens dessus dessous ! Soulagé il remballe son attirail et s'esbigne s'en demander son reste, j'évite le nettoyage c'est déjà ça !

- Ben alors Alexandre, y'aurait une de tes biquettes qu't'ferait des soucis, l'interpelle un de ses collègues lorsqu'il met les pieds hors de l'arène

- Cré dieu oui, y'en a une qu'arrêtais pas d'remuer du cul, j'arrivais pas à la calmer dit donc.

- J'comprends mieux c'est une race rebelle celle-là, elle s'laisse pas conter, pas facile à maîtriser la bestiole commente-t-il en me voyant sortir à mon tour de la bétaillère.

Perdu dans mon mal de cul, je n'avais pas entendu la conversation et pensais l'endroit dégagé. Prise sur le fait, je ne peux m'empêcher de devenir rouge tomate. Paul me croyant au bord de l'apoplexie desserre légèrement mon corset d'une main secourable. Je m'empresse ensuite de ramasser la capote de mon premier amant qui s'était égarée dans le combat pour la glisser discrètement dans ma culotte avant de le prendre à parti.

- Pas comme ça bordel, je mérite un peu d'attention, je vaux bien quelques préliminaires. Apprenez-leur les bonnes manières à vos "con-citoyens", créez un forum d'échange sur le sujet, organisez des groupes de paroles, des réunions tupéroirs ou des formations, rédigez-leur un guide des bonnes manières, trouvez un truc, mais éduquez les merde !

Devant son sourire un tantinet amusé par ma diatribe, et surtout à court d'arguments, je décide, sans rien à dire à personne, de retourner à la voiture. J'ai les jambes en compote, cela aura été un véritable calvaire ces échasses. Le foutre commence à m'humidifier les fesses et il est grand temps d'envisager un brin de toilette un peu poussé ! Cela aura été les montagnes russes émotionnelles ce marché. Moi qui étais prête à faire grimper ce village de plouc dans les sondages, voilà qu'il replonge dans les abysses après ce désagrément agricole !

Acte 2 - Allllez l'OM !

Il est 13h pétante en ce dimanche ensoleillé lorsque nous débarquons au stade. J'ai troqué pour l'occasion les ballets boots et la robe contre une paire de baskets et des chaussettes blanches grimpant jusqu'au genou, une jupe plissée groseille qui m'arrive mi-cuisse et un petit top assorti qui dévoile mon nombril et moule outrageusement ma poitrine. Un shorty en dentelle complète ma tenue. Comme vous pouvez le constater en dehors des pompons, j'ai tout l'attirail d'une pom-pom girl !

Paul soucieux de mon plaisir et toujours enclin à ne pas laisser mon sexe inoccupé m'a demandé de porter l'œuf vibrant. Il me tient compagnie bien au chaud au fond de mon vagin et il va encore falloir que je prenne sur moi pour me contrôler, car ce salaud vient déjà de me faire sursauter en le mettant en marche alors que nous entrons dans l'enceinte !

- Je file au vestiaire, attends-moi dans les tribunes ou au bar, tu croiseras peut-être une connaissance.

- Vous ne pouvez pas arrêter le bidule en attendant?

- Non, je le laisse au minimum, je ne voudrais pas que tu t'ennuies, me précise-t-il avant de s'esbigner rapidement.

Il y a déjà foule, le bar et le stand de galette saucisse situés à proximité de l'unique tribune du stade sont en partie envahi. Ça jacte à tout va et rigole fort, au ton d'un apéro tardant à être dissipé par les bienfaits de quelques produits bretons ! Quelques pitchounes sur le terrain s'évertuent à taper dans un ballon pour essayer de le mettre au fond des filets sous le regard amusé de leurs parents assis à proximité, finissant de déguster leur casse-croûte.

Je décide de ne pas jouer ma sauvage et me rapproche de l'estaminet temporaire pour quérir une boisson. Surprise, j'y découvre Antoine en train de s'affairer derrière le comptoir, même pendant ses temps libres il ne peut s'empêcher de jouer les barmans ! Je ne l'avais pas revu depuis notre rencontre dans les bois de la semaine dernière. Cette mauvaise expérience me revient en mémoire et j'en ai presque le goût du foutre de son vil clébard qui refait surface un cours instant.

- Salut Lucie, qu'est-ce que je te sers?

- Mettez-moi un coca, je vais rester sur ma thématique américaine !

- Tu vas encourager O-Mondard j'espère?

- On verra, on verra, resté-je évasif sur mon implication pendant le match.

Alors qu'il me tend la bouteille, je me fais aborder par le père Poljack qui est lui aussi de la fête. Je ne l'avais pas reconnu de suite en habit de civil. Dans cette tenue, son style 50 nuances de gras est plus discret !

- Tes visites se font extrêmement rares, me reproche-t-il. Je suis sûre qu'un petit tour de confessionnal ferait un plus grand bien à ta conscience. Elle doit en avoir des choses à soulager depuis la dernière fois.

- Vous savez je me débrouille bien sans., je m'arrange directement avec ma moralité !

- Les vacances seraient pourtant une occasion rêvée pour retrouver le rythme hebdomadaire d'une confession qui sied à tout bon paroissien qui se respecte. Tu as du temps libre en ce moment?

- Pas trop, vous savez avec Paul le planning est souvent chargé, je n'ai pas grand temps à disposition.

- Qu'à cela ne tienne, je verrais ça avec lui alors, je ne doute pas qu'il se range à mes arguments.

Il me tient ensuite le crachoir sur le match d'aujourd'hui. Deux ou trois autres personnes se joignent à notre discussion probablement attirées par mon look avenant ! J'ai le droit à l'historique des rencontres, au pourquoi des choses à leur création, et même aux résultats des dernières éditions ! Car même si le vainqueur n'a que peu d'importance, il n'en reste pas moins gravé dans les tablettes.

Une vingtaine de minutes plus tard les joueurs font leur apparition pour un petit échauffement. J'en profite pour m'échapper de leur compagnie et éviter le débat naissant sur un penalty non sifflé l'année dernière ! J'agrippe Paul au passage pour qu'il coupe le vibro, mon sexe commence à succomber un peu trop à mon goût aux sons de ses sirènes et je risque de passer le match le shorty trempé. Magnanime, il m'accorde cette petite pause.

Avant le début du match, nous avons même droit à un speaker qui nous dévoile la composition des deux équipes. Il manie le micro avec talent, joue avec le public et réclame des vivats à l'annonce de chaque joueur ! Il n'est pas sans rappeler, qu'à la manière d'un charity club, la totalité des recettes de la rencontre aideront à financer une joëlette, une chaise à porteurs mono-roue, pour Jérémy, un ado handicapé moteur résidant dans la commune, afin qu'il puisse accompagner le groupe de randonneurs du canton. Ouf on a évité l'association "donnezmoiamanger-siouplait-jaifaim-donnezmoiamanger!" tenue par des dames patronnesses que j'ai aperçus dans un coin hier au marché et qui transpirait la charité chrétienne à plein nez !

Une bonne soixantaine de supporters de chaque camp se sont entassés dans les tribunes. Les banderoles sont de sorties et quelques chants sont déjà entamés, on se répond et se chambre un peu sous l'effet de cet apéro qui a traînassé en longueur ! Cependant le public est familial et l'ambiance reste bonne enfant. De mon côté j'ai rejoint le banc de l'équipe de l'OM, coincée entre deux barbus en short et chaussures à crampons. Je suis la préposée aux glacières et dois à chaque sortie de joueur leur proposer un rafraîchissement ! Ce qui n'est pas rare, car dans ce match amical les changements se font au bon vouloir des joueurs et ils n'hésitent pas à venir se désaltérer régulièrement au bord du terrain ! Après un premier quart d'heure plutôt calme, je ne chaume pas le reste de la mi-temps pour le plaisir des remplaçants qui lorgnent sur mes charmes à chacun de mes déplacements.

Depuis le coup d'envoi, Paul a remis en marche le vibro, ce salaud a gardé la télécommande avec lui et en joue régulièrement me faisant par moment me trémousser légèrement sur le banc sans aucune raison apparente ! À un moment, je me fais embarquer par deux grands gaillards qui me prennent sous les bras pour aller fêter, avec le reste de l'équipe, leur premier but ! Prise dans la mêlée de cette célébration, je ne peux empêcher les deux ou trois mains qui profitent de l'occasion pour venir me tripoter les fesses discrètement. C'est de bon guerre !

Nous atteignons la mi-temps avec ce court avantage. Pour ma part, si je fais le point de ma confrontation personnelle, c'est l'œuf qui est en train de prendre le dessus et mène au score. Les changements de variation et d'intensité ont raison de mes sens. Mon shorty en fait les frais et commence à craindre une proche inondation. Paul me permet de faire redescendre la pression pendant cette courte pause en mettant mon partenaire en sourdine.

À la reprise le match s'enflamme. Sous l'effet de la fatigue, les défenses craquent et c'est l'avalanche de buts pour le plus grand plaisir du public en délire. Les miennes ne sont pas très loin de lâcher également. J'ai beau me concentrer sur le match pour me vider le cerveau, ce qui ne devrait pourtant pas être dur avec le foot (!), c'est les grandes eaux au sous-sol. Je relève même ma jupe à chaque fois que je m'assois pour éviter toute auréole de s'y développer, ce qui ferait mauvais effet ! J'ai même sucé un ou deux glaçons pour venir à bout d'un coup de chaud passager !

Malgré tous ces rebondissements, l'orgasme me fuit. Je ne sais pas comment fait Paul pour arriver à savoir quand je suis au bord du gouffre, toujours est-il qu'il coupe à chaque fois l'œuf dans le bon timing. Parfois, la célébration excessive d'un but inopiné vient aussi briser le rythme des vibrations et faire redescendre la pression. Au coup de sifflet final, après deux heures de montée descente avec ce fichu engin au fond de mon vagin, je suis au bord de l'explosion, à deux doigts d'en réclamer un sur mon clito pour mettre un terme à cette torture !

Pour l'anecdote, l'OM a écrasé le PSG par 5 à 4, une victoire obtenue dans les dernières minutes par un but contre son camp d'un défenseur qui en sera quitte pour payer la tournée à tous ses partenaires ! C'est l'heure des embrassades et des accolades à tout va, chacun vient partager un peu de sueur avec son adversaire du jour. Repérée comme l'aide de camp de l'équipe, j'ai moi aussi droit à quelques torses collants écrasés contre ma poitrine. Certains s'attardent d'ailleurs un peu pour profiter de son confort et de sa fermeté !

Sous les hourras des supporters, un trophée en métal en forme de chouette d'une cinquantaine de centimètres, réalisé par Christophe, l'artiste du village, est remis au capitaine de l'OM qui le gardera chez lui jusqu'à la prochaine rencontre. Magnifique une fois de plus sa réalisation, rien que pour ça je serai presque prête à me proposer de porter ce brassard au match suivant ! Ensuite tout le monde se retrouve, avec le public, autour des stands pour un pot bien mérité. Crêpes et gâteaux faits maison à profusion sont à disposition contre une obole laissée à discrétion.

J'en aurais bien profité pour m'éclipser un court instant et résoudre cette urgence orgasmique qui me taraude derrière la porte discrète d'une quelconque toilette. Paul n'est pas de mon avis, nous devons encore a priori partager quelques moments avec l'équipe. La demi-heure suivante est interminable, les joueurs refont le match avec leurs supporters et j'ai du mal à suivre ces conversations futiles et barbantes. Ma concentration est d'autant plus mise à l'épreuve que Paul n'hésite pas, par de fugaces impulsions, à rappeler à mon sexe ses envies de plaisir.

- Alors toujours sous tension? s'inquiète-t-il

- Comme si vous ne le saviez pas. Quand est-ce que l'on s'extirpe de cette partouze de footeux, j'ai d'autres envies en ce moment. Vous pourriez même m'aider à les atteindre.

- Ne sois pas impatiente, on va prendre une douche avant. Tu nous accompagnes.

- Vous savez moi une quinzaine de sportifs retraités à poil sous l'eau chaude ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Faites fissa je vous attends à la voiture.

- Ce n'était pas une question !

- ...

- Ferme la bouche et suis-moi, j'ai besoin d'une savonneuse experte !

Mon arrivée dans les vestiaires ne passe pas inaperçue. On entend même deux mouches voler pendant quelques secondes ! Deux ou trois sont déjà sous la douche, les autres en cours de déshabillage. Je ne vais pas piquer un fard devant autant de queues en visu, depuis mon gang bang les quantités importantes ne m'impressionnent plus ! Par contre, lorsque Paul me demande de me dévêtir à mon tour, j'ai un peu peur d'affronter la suite et de devoir satisfaire toute l'assemblée. Difficile, qui plus est, d'ôter discrètement ma culotte sous autant de regards attentifs, son état n'a pas pu passer inaperçu ! Lorsque je termine mon rapide strip-tease par mon top, Paul, qui lui aussi a enlevé ses fringues, prend la parole.

- Messieurs pour fêter notre victoire, Lucie s'est proposée de vous savonnez, un geste touchant s'il en est. Une envie certainement de connaître plus intimement les joueurs de l'équipe pour laquelle elle a vibré.

- Mais non je n'ai jamais ...

- Aussi comportez-vous en gentleman, aucun rapport n'est autorisé. Vous pourrez par contre l'enduire de savon avant qu'elle ne vous frotte, enchaîne-t-il sans me laisser en placer une.