Maîtrise De Genre : Épisode 05

Informations sur Récit
Mélanie doit subir les conséquences de ses actes.
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Partie 6 de la série de 9 pièces

Actualisé 02/16/2024
Créé 02/04/2021
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Les quelques jours qui suivirent la visite du Maître, de lundi, au bureau de Mélanie furent marqués par une certaine frustration.

Tout d'abord, elle ne put que remarquer avec humiliation les regards pour le moins... interrogateurs que lui lançaient ses collègues depuis que son dominant l'avait fait jouir dans son bureau. Bureau dont les murs, elle le savait pertinemment, ne brillaient nullement par leur isolation sonore. De plus, sa jeune et jolie stagiaire Adelyne n'était pas revenue au travail le lendemain. À la place, la belle brune avait reçu un message de son Maître, l'informant du fait que, suite à la "rude mie à niveau" qu'il avait dû imposer à la jeune femme, elle aurait besoin de quelques jours de repos, et qu'il attendait de la quadragénaire qu'elle "veille à assurer toutes les tâches de la jeune femme" jusqu'à ce qu'il lui permette de revenir au bureau. Rouge de colère, Mélanie avait pris son téléphone pour répondre qu'il n'en était pas question, mais n'avait réussi, après plusieurs minutes qu'à écrire un très sage "bien maître", avant de se mettre gentiment au travail. Cette servilité contrainte lui procura un mélange de désir et de frustration tel qu'elle eut toute les peines du monde à ne pas arracher sa culotte trempée de désir pendant qu'elle s'acquittait de ses tâches dégradantes pour une personne de son niveau hiérarchique.

Enfin, il faut dire que l'interdiction que son maître lui avait imposée, pour la punir d'avoir voulu lui dissimuler Adelyne, d'accéder à l'orgasme jusqu'à leur prochaine rencontre ne faisait rien pour arranger les choses.

Comme il n'était pas prévu qu'elle ne le croise avant le vendredi soir suivant, où il l'avait informé du fait qu'il viendrait les visiter, elle et son petit mari, elle n'était pas sûre que sa santé mentale puisse tenir face à une telle accumulation de frustration. Malgré ses tentatives aussi répétées que motivées, elle avait en effet dès le lundi après midi constaté que, si son désir et son plaisir étaient restés tout à fait capables de la porter aux portes de la jouissance, elle était dorénavant totalement incapable de les franchir... Il va sans dire que cette incapacité ne faisait qu'amplifier son désir d'exploser à chaque tentative, la poussant à explorer avec toujours plus de profondeur, mais hélas sans plus de succès, chaque repli de sa délicieuse anatomie.

Le mardi soir, en désespoir de cause, elle envoya un SMS à son Maître pour lui demander l'autorisation de coucher avec son mari, dont elle repoussait les avances depuis le Week-End précédent. Son dominant le lui autorisa sans plus de commentaires, et Mélanie se jeta sur Allan dans l'espoir de réussir à dépenser un peu de sa frustration sur le corps de son homme. Elle eut le discutable réconfort de constater que, sur ce point du moins, rien n'avait changé depuis sa soumission : Après quelques minutes d'un coït peu imaginatif, et alors qu'elle était bien loin de ne serait ce qu'envisager le climax, elle sentit le plaisir de sa monture exploser mollement entre ses cuisses. Elle simula alors, par pitié autant que par habitude un orgasme qui, elle le savait bien, ne pourrait convaincre que ceux qui n'en avaient jamais vu d'authentique.

Réalisant avec une certaine colère que l'absurdité de cette tentative n'avait pas pu échapper à son Maître, elle attendit alors quelques minutes qu'Allan s'endorme, un sourire béat d'homme satisfait de sa performance sur les lèvres. Dès que ses yeux furent fermés, elle recommença compulsivement son marathon de masturbation, concentrée mentalement sur l'image de dureté de son maître. Un doigt profondément enfoncé dans son plus honteux plaisir, son corps ondulant et gémissant la porta cette fois en quelques secondes aux portes de l'explosion, sans pouvoir bien entendu les passer. C'est donc, encore plus frustrée par cet inévitable échec, qu'elle abandonna et s'affaissa au côté de son mari inconscient, une trentaine de minutes plus tard, toujours pleine à craquer d'un désir inassouvissable.

Elle passa alors de longues minutes, les yeux grands ouverts dans l'obscurité, à écouter les ronflements d'Allan. Ne sentant pas le sommeil venir, son regard tomba comme par hasard sur son Smartphone, posé à portée de main, sur la table de chevet. Elle l'attrapa et se tourna sur le côté, afin de s'assurer que son compagnon, dans l'hypothèse peu probable où il se réveillerait, ne puisse pas voir l'écran. Elle tapa alors le message suivant, qu'elle relût ensuite méticuleusement, sentant intimement qu'elle ne pouvait pas se permettre la plus petite imperfection :

MEL : Rebonjour, Maître. Si vous avez quelques secondes à consacrer à votre servante, j'aimerais vous soumettre humblement une requête.

Son regard caressa le texte un petit peu plus longuement que prévu, s'attardant particulièrement sur les termes "Maître" et "soumettre", qui sonnaient délicieusement bien dans son pauvre petit esprit. Sentant sa main redescendre sous le drap, Mélanie se secoua et appuya sur le bouton d'envoi. Les secondes qui suivirent lui semblèrent terriblement longues. Et i il ne répondait pas? Et s'il était occupé? Et si elle ne méritait pas de réponse? Curieusement, l'idée que son maître soit endormi ne lui traversa même pas l'esprit, tant le concept même lui semblait inexplicablement absurde. Elle passa ainsi quelques minutes à osciller entre l'angoisse et la luxure, jusqu'à ce que l'écran de son téléphone s'illumine. Elle se jeta littéralement dessus pour découvrir le message suivant :

MAITRE : Bonsoir Mélanie. Ton mari n'aurait donc pas su combler tous tes besoins?

Elle poussa un petit grognement, imaginant le sourire en coin de son dominant. Elle répondit sagement :

MEL : Vous savez bien que non, mon Maître. Puis-je vous soumettre ma requête?

MAITRE : Je t'y autorise.

Elle sentit une vague de désir pulser de sa moiteur à travers tout son corps à la simple lecture de ce message. Son coeur battant la chamade, elle répondit d'un doigt fébrile :

MEL : Maître, je voudrais que vous me libériez de ma punition. Cette interdiction est un véritable supplice... Je serais prête à tout pour que vous me liberiez. TOUT!

Après ce message, le temps d'attente fut plus long que les précédents. Après cinq bonnes minutes d'angoisse croissante, son téléphone s'activa enfin, et Mélanie découvrit le texte suivant :

MAITRE : Tu t'imagines vraiment que tu n'es pas déjà prête à tout pour moi?

Mélanie rougit à cette lecture. Son Maître avait raison, quelle conne! Comment avait-elle pu croire qu'elle pouvait négocier? quelque peut paniquée, elle répondit à toute vitesse :

MEL : Désolée, Maître.

MEL : Vraiment Désolée.

MEL : Je me suis mal exprimée.

Quelques minutes s'écoulèrent lentement. Un nouveau message de Maître arriva :

MAITRE : Je vois.

MAITRE : Je vais te soumettre à un choix : SI tu veux écourter ton supplice, tu peux demander à recevoir un gage, que tu ne connais pas d'avance. Mon interdiction sera levée dès que le gage sera effectué. Es-tu d'accord?

Mélanie sentit une vague d'adrénaline la submerger. En temps normal, un tel revirement de situation aurait éveillé la méfiance de notre belle quadragénaire. Mais dans son état de frustration, elle était totalement incapable de penser à autre chose qu'a la perspective d'un orgasme tant désiré. Elle répondit aussi vite que ses doigts exercés le lui permirent :

MEL : Oh Merci mon Maître!

MEL : J'accepte!

MEL : Que dois je faire?

De nouveau, elle dut attendre quelques minutes, le nez collé sur on téléphone, son corps brulant sous la couette, déchirée entre la terreur et le désir le plus total, embrasée par cette incroyable sensation de totale vulnérabilité.

MAITRE : Jeanne va s'occuper de toi demain après midi. Je lui laisse toute autorité pour choisir le gage et, éventuellement, te libérer de ta frigidité. Je te souhaite de ne pas la décevoir. C'est bien clair?

Le visage de Mélanie se figea. Elle allait devoir attendre jusqu'au lendemain. Elle qui s'imaginait déjà hurler de plaisir... bon, au moins, elle serait libérée le lendemain. Elle répondit donc sagement.

MEL : Merci, Maître.

Elle ne reçut pas de réponse ce soir-là. Epuisée par sa propre frustration, elle finit par s'endormir, bercée par les ronflements de son mari, en imaginant ce qui l'attendait pour le lendemain.

Après une nuit fiévreuse, Mélanie s'éveilla en sueur, toujours d'aussi mauvaise humeur. Arrivée à son bureau, elle passa la matinée à travailler distraitement, alternant entre son besoin compulsif de jouissance et son angoisse à propos du gage que Jeanne allait lui réserver dans l'après-midi. Bien que légitimement inquiétée par les délicieux sévices que sa meilleure amie risquait de lui infliger, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine hâte à l'idée d'être enfin délivrée de cette si pesante frigidité.

Dans un des rares moments où elle réussissait à concentrer son cerveau engourdi de désir sur des pensées moins charnelles, elle goûta à l'ironie de son étrange rapport au plaisir. Quelques jours en arrière, avant que Jeanne ne lui présente leur Maître, on ne peut pas dire que la jouissance faisait partie de ses préoccupations. Les orgasmes à cette époque n'étaient d'ailleurs pour elles que de très rares occurrences, loin d'être ne serait-ce qu'hebdomadaires, et toujours solitaires depuis bien des années. Mais depuis cette rencontre, il lui semblait pratiquement impossible de vivre sans cette charnelle intensité, tant la frustration la dévorait lorsque ce plaisir lui était refusé. Il faudrait qu'elle en touche un mot à sa psychologue... et peut-être même lui présenter son maître. Oui... ce ne pourrait que faire le plus grand bien à toutes les parties impliquées. Alors qu'elle laissait ses pensées dangereusement dériver, la sonnerie de son Smartphone la fit sursauter. Voyant le sourire lumineux de Jeanne apparaitre sur son écran, elle décrocha avec empressement :

_ Allo, Jeanne?

Son amie répondit d'un ton ironique :

_ Jeanne, vraiment?

Un ange passa. Mélanie respira un grand coup, avant de reprendre :

_ Allo, Maîtresse?

_ Je préfère. Notre Maître m'a laissée libre de te remettre les idées en places, cet après-midi. Tu es au courant?

_ Bien sûr, Maîtresse.

_ Parfait. Libère ton après-midi, je vais m'occuper de ton cas. Viens me retrouver à 14h, au Café des quais. Et ne sois pas en retard!

Mélanie fut particulièrement surprise par l'endroit. Elle s'était attendue à devoir retrouver Jeanne dans un hôtel, ou même peut être chez elle. Mais dans un café? Quel genre de punition allait-elle bien pouvoir subir là-bas? Le café des quais était un beau petit troquet, très BCBG, ou elle et Jeanne avaient leurs habitudes depuis plusieurs années. Très cosy, avec des sièges confortables, du thé de qualité et des carottes cakes dangereux pour sa ligne. Que pouvait bien avoir en tête Jeanne?

Avant que notre belle héroïne ait eu le temps de répondre, Jeanne raccrocha, la laissant à ses interrogations autant qu'à sa frustration, toujours incapable de libérer le trop-plein de désir qui s'accumulait dangereusement dans chaque recoin de son anatomie. La journaliste n'eut cependant que peu de temps pour s'apitoyer sur son sort, car elle devait complètement réorganiser sa journée afin de se libérer pour satisfaire aux attentes de sa maîtresse. L'heure fatidique approchant, elle prétexta ensuite un interview urgent pour expliquer son absence à ses collègues, dont les regards toujours plus interrogateurs n'auguraient rien de bon, avant de prendre la route pour rejoindre le café où Jeanne l'avait convoquée.

Elle arriva à quatorze heures pille, et passa la porte de l'établissement. À l'intérieur de ce lieu familier se trouvait une quinzaine de tables, la plupart occupées par des femmes, à l'image de notre protagoniste, très BCBG. Après avoir salué d'un sourire la serveuse, Mélanie repéra la chevelure blonde de Jeanne, qui l'attendait assise près d'une table dans un coin de la salle, négligemment inclinée sur un petit canapé. En voyant le tailleur rouge vif et les yeux d'azur de son amie et dominante, la belle brune sentit son corps s'éveiller sagement, un picotement délicieux se répandant dans tout son corps. Reprenant une contenance, elle commanda un café et vint s'assoir face à sa Maîtresse, qui la regardait un silence, un petit sourire ironique sur ses fines lèvres. Comme Jeanne ne prenait pas la parole, Mélanie rompit le silence :

_ Bonjour, Jeanne. Tu vas bien?

Son interlocutrice eut une petite moue moqueuse.

_ Très, très bien. J'ai passé la matinée avec notre nouvel ami. Il m'a présenté une jolie petite chose... et j'en suis sortie particulièrement détendue. Et toi, Mélanie, j'ai cru comprendre que tu as profité d'une bonne nuit auprès de ton homme?

Mélanie frémit sur sa chaise, croisant puis décroisant les jambes nerveusement, de délicieuses images de Jeanne hurlant sur leur maître apparaissant par flash dans son esprit.

_ Hm... oui, j'ai... une très bonne soirée. C'est ça, une bonne... soirée.

Jeanne se redressa.

_ Tu me fais rire, Mél. Je les connait, tes soirées en couple. Mais, dis-moi, tu es venue ici pour discuter de ta misère sexuelle, ou pour me demander quelque chose?

Un ange passa, le temps pour la soumise de reprendre son souffle.

_ Oui, Jeanne, c'est vrai je suis venu te...

_ Mélanie, tu ne penses pas qu'il faut être polie, quand on demande un service?

L'intéressée baissa les yeux, et reprit en chuchotant.

_ Excusez-moi, Maîtresse. C'est vrai, notre Maître m'a envoyé vers vous pour... que je vous demande de me rendre ma... pour me redonner droit aux orgasmes.

Au moment où elle avait prononcé ce dernier mot, une lueur de gourmandise était passée un instant dans son regard. Ça n'avait pas échappé à son interlocutrice, qui reprit :

_ Très intéressant, ma chère. En effet, j'ai été autorisé à te libérer... Mais il va falloir que tu le mérites, bien sûr. C'est clair?

_ Très clair.

_ Parfait. Dis-moi, Mélanie, que penses-tu de ton comportement, vis-à-vis de notre Maître et d'Adelyne?

Mélanie déglutit, puis répondit prudemment :

_ Je... Je me suis mal comportée.

_, Mais encore?

_ Je... J'ai été conne, Maîtresse.

_ Conne?

_ oui. J'ai été très... très conne.

Jeanne sourit. Malgré l'humiliation, Mélanie sentit sa culotte s'humidifier doucement.

_ Tu as bien besoin qu'une figure d'autorité te montre la voie pour éviter ce genre de... sottises, tu ne crois pas.

Mélanie baissa les yeux. Le regard fixé sur sa douce moiteur, elle s'entendit murmurer :

_ Oui, Maîtresse.

_ Pardon?

La brune releva le menton et, son regard immédiatement aimanté par les yeux bleus de sa dominante, répéta cette fois d'une voix claire :

_ Oui, Maîtresse.

_ Bien. Regarde sous ta chaise.

Mélanie, intriguée, plissa les yeux, avant de se pencher pour regarder sous son séant. Il s'y trouvait un sac en papier pourpre, fermé d'une agrafe, qu'elle n'avait pas remarqué à son arrivée. Elle le saisit et le posa délicatement sur ses genoux, avant de reporter son regard sur son interlocutrice. Celle-ci avait de nouveau une petite moue moqueuse. Jeanne lui dit alors gentiment :

_ ouvre le sac.

Avec un drôle de pressentiment, la douce brune ouvrit le sac dans un froissement de papier, aussi terrifiée qu'excitée par la situation. Elle plongea alors le regard dans cette zone d'ombre soyeuse... Et ne put retenir un petit cri de surprise, en reconnaissant la forme allongée et puissante d'un de ses objets de plaisir dont Jeanne lui avait mainte fois vanté les mérites, sans qu'elle n'eût jamais posé elle-même le regard dessus. Malgré sa surprise et son dégout, elle ressentit une forte chaleur envahir son corps, et l'eau lui monter à la bouche à la simple idée des possibilités que laissait imaginer pareil objet... Une voix beaucoup trop proche interrompit sa rêverie :

_ Votre Café, Madame?

Mélanie se redressa en un sursaut, refermant maladroitement le sac à toute hâte, se tournant du même geste vers la barista qu'elle n'avait pas vu arriver, concentrée qu'elle était sur ce fascinant objet. Entendant Jeanne pouffer de rire, la journaliste répondit, les joues écarlates, que la boisson était bien pour elle. La serveuse se pencha alors pour poser son plateau sur la table, et Mélanie ne put que remarquer le regard pour le moins intéressé que la jeune femme laissa négligemment tomber sur le sac de papier posé entre ses cuisses, laissant peu de doutes sur le fait qu'elle en avait aperçu le contenu.

Sans un mot, la jeune femme s'éloigna ensuite poliment, leur tournant un dos que les yeux de Jeanne fixèrent intensément. Après quelques secondes, les yeux bleus de la dominante se reposèrent sur le visage de son amie.

_ Alors, Mélanie. Ton cadeau te plaît?

Mélanie comprit tout de suite ce à quoi elle faisait allusion.

_ Oui, heu... Merci. Je suppose que nous allons l'utiliser pour ma...pour ma punition?

La blonde lui sourit :

_ Mèl, tu crois vraiment que j'ai du temps pour les questions idiotes?

La soumise baissa les yeux, honteuse :

_ Oui, évidemment. Je... je suis prête à subir ma punition, dit-elle doucement, échouant à masquer une note de luxure. Je... dois-je nous réserver une chambre d'hôtel?

Jeanne se redressa, et fit signe du doigt à Mélanie d'approcher. C'elle ci, surprise, se pencha sur la table au maximum afin que son oreille atteigne presque les lèvres de la terrible blonde, sentant ses seins frotter agréablement contre la table. Lorsque la journaliste fut penchée au point que ses fesses se soulèvent joliment de sa chaise, elle sentit les regards des quelques hommes présents dans la salle converger naturellement vers sa personne. Sa dominante lui chuchota alors à l'oreille d'une voix vibrante de perversion :

_ Ce ne sera pas nécessaire, Mél. Tu vas effectuer ta punition dans les toilettes de ce café.

L'intéressée retomba sur sa chaise et manqua de basculer, la bouche ouverte de surprise et les yeux écarquillés. Se sentent rougir de nouveau, elle balbutia :

_, Mais, Jea -MAITRESSE je, je connais tout le monde ici, c'est mon café préféré et...

Jeanne leva un cil.

_ Et?

_ Et je... je... je ne peux pas utiliser... pas ici!

La blonde se laissa aller en arrière, une petite moue joueuse sur les lèvres :

_ Oh. Et pourquoi donc?

Mélanie répondit, complètement paniquée :

_ Je... je ne pourrais pas... tout le monde va m'entendre... Je... je peux être un peu... bruyante et...

_ Et donc?

_ Je... Je n'oserais jamais... Vous ne pouvez pas me demander ça!

Mélanie regretta cette phase à l'instant ou elle l'eut prononcée. Jeanne se redressa lentement, comme un fauve qui s'éveille, sous le regard hypnotisé de la pauvre brune. Elle plaça sa main sur la nuque de sa soumise, la tirant doucement, mais fermement vers elle, et chuchota à son oreille d'une voie terriblement douce :

_ Mélanie, tu sais que je n'aime pas me répéter, non?

_ Oui...

_ Et tu sais que notre Maître m'a donner champ libre pour te punir.

_ Oui...

_ Et tu voudrais lui désobéir?

_ Non.

_ Alors, tu sais que si je t'ordonnais de te mettre nue et de te défoncer la chatte avec ce gode, ici et maintenant, devant tout le monde, en appelant ton petit con de mari pour lui parler de tes jouissances extra-conjugales, tu finirais par le faire. N'est-ce pas?

Mélanie essaya de répondre par la négative, mais, au fond d'elle, elle connaissait très bien la vérité... Et la grossièreté de Jeanne ne lui donnait pas envie de la contrarier. Elle s'entendit donc répondre :

_ C'est vrai, Maîtresse. Merci... Merci de votre générosité.

_ Bien alors tu vas prendre ton cadeau, aller aux toilettes, jeter le sac dans la corbeille et t'installer sur une cuvette. Ensuite, tu vas te faire jouir en fantasmant sur notre maître qui te défonce devant ton mari jusqu'à l'orgasme. Quand ce sera fait, tu vas sortit, payer ta consommation, et tu m'attendras devant la porte, sur le trottoir. C'est clair?

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