Maîtrise De Genre : Épisode 05

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Mélanie regarda sa dominante doigt dans les yeux, et murmura :

_ Très clair.

_ Bien. Elle marqua une pause, puis repris. Qu'est ce que tu attends?

Mélanie sentit son corps se redresser, puis se lever. Elle se vit prendre son manteau, son sac à main et le fameux sac de papier, puis prendre le chemin des toilettes. Sur toute la durée du chemin, partagée entre la honte, la terreur et la pure concupiscence, elle se répéta de toute ses forces qu'il fallait qu'elle réussisse à obéir sans un cri... Mais n'était pas certaine, avec toute cette frustration accumulée, d'en être vraiment capable.

En entrant dans les toilettes, elle croisa la barista qui lui avait apporté son café. Elles échangèrent un regard innocent, puis se frôlèrent agréablement en se croisant. Maintenant seule dans les sanitaires, Mélanie déballa son nouvel objet, et jeta dans la corbeille le papier, conformément aux instructions. Puis elle choisit parmi les six cabines celles qui étaient le plus loin de la porte, où elle s'installa. Après avoir soulevé sa jupe, elle décala sa culotte trempée de désir sur le côté, laissant ses doigts explorer en douceur la surface de sa tropicale moiteur. Elle prit dans sa main droite l'objet de son plaisir, qu'elle teint un instant devant son visage.

À sa simple vue, alors que son regard en parcourait les courbes raides, des images de son maître lui apparurent par flash, revoyant ce membre si tentateur dressé devant son visage, prêtes à prendre possession de son anatomie sans défense. Fermant les yeux, elle l'enfonça doucement dans sa bouche, sentant des vagues de désir et de plaisir pulser à travers son corps alors que sa langue en effleurait l'extrémité. Malgré le tsunami d'hormones qui paralysait son petit cerveau, elle se fit la réflexion que sa machoire ne lui avait jamais semblé si petite.

Après une minute de familiarisation buccale, elle ressortit l'objet maintenant parfaitement lubrifié et se cambra sagement, relevant son bassin pour mieux accueillir la verge tant désirée. Les yeux toujours fermés, elle sentit sa main droite descendre vers sa féminité, et la surface dure effleurer délicieusement sa si jolie vulve.

Se répétant qu'elle devait rester silencieuse, Mélanie mordit durement sa lèvre, et enfonça doucement ce membre dans son intimité. Malgré sa concentration, elle ne put retenir un petit cri de jouissance au moment où elle sentit que les introductions avaient été faites. Avec un gémissement de plaisir, elle commença à faire de petit vas et viens, accélérant lentement, à chaque passage plus rapide et plus profond. En parallèle, elle sentit sa main gauche ouvrir sa chemise pour attraper son teton, et le pincer doucement, ce qui lui arracha un gémissement.

Laissant ses mains aux commandes de son corps, alors qu'elle serait ses dents sur sa lèvre pour refréner ses cris, elle sentit son esprit obéir sagement aux ordres de Jeanne, lui faisant imaginer une histoire des plus inavouable. Elle se vit couchée nue sur le lit marital, par une nuit étouffante d'aout. Elle se voyait à plat ventre, ses jolies fesses offertes à la brise, incapable de dormir, frustrée par la performance de son mari qui ronflait sagement à son côté. Elle s'imagina alors entendre avec une terreur indicible la porte de la chambre qui s'ouvrir derrière elle, sentant un courant d'air caresser son corps, alors même qu'elle se croyait seule avec Allan. Elle sentirait ensuite de lourds pas d'homme vibrer à travers le lit, sans qu'elle ose se retourner alors que l'intrus s'approcherait d'elle.

Terrifiée, elle aurait alors senti une grande main puissante se poser sur sa nuque, et son corps aurait immédiatement reconnu le contacte si inimitablement masculin de son maître. Un sourire coupable apparaîtrait alors sur sa bouche, tendit ce que son corps félin se serait courbé pour recevoir la virilité dont elle était si affamée, passant instantanément de la peur à la plus irrésistible luxure. Sans se retourner, toujours à plat ventre et les yeux fixés sur le visage ronflant de son mari, elle sentirait le poids de son maître immobiliser son dos, et la dureté de son membre pénétrer son vagin par derrière, sans qu'elle pût bouger le moindre muscle pour échapper à cette irrésistible étreinte. Elle sentirait cette masculinité l'envahir totalement, tout d'abord avec lenteur, puis de plus en plus puissamment. Le bruit de leurs ébats augmenterait bien sûr malgré elle crescendo, sans pourtant ne jamais sortir son mari de son inconscience béate, même lorsque les grincements du lit accompagneraient ses hurlements de plaisir dans un concerto qui résonneraient dans toute la maison...

Alors qu'elle s'imaginait dans cette si scandaleuse position, toujours juchée sur ses sanitaires, Mélanie sentit, au bord de l'orgasme, que sa main gauche avait délaissé sa poitrine pour aller visiter une zone aussi agréable que honteuse. Au moment ou son doigt pénétra doucement l'orifice proscrit, ses sensations et son imagination s'embrasèrent, et elle sentit monter en elle une explosion de plaisir inarrêtable, qui la fit pousser des cris de jouissance de plus en plus puissants, avant d'exploser dans un grand râle hors de contrôle.

Son petit cerveau gorgé de plaisir bien incapable à ce stade de la moindre inhibition, elle alterna ensuite entre les rires incontrôlables et les gémissements de plaisir, manquant de tomber de son trone, alors que sa main droite continuait d'activer son accessoire de plus en plus lentement. Après cet orgasme assourdissant, elle passa ainsi plusieurs minutes au paradis, reprenant péniblement son souffle, alors que le plaisir achevait de refluer doucement, par petites saccades lui arrachant à chaque fois d'adorables gloussements de pur bonheur.

Elle soupirait d'aise : après la terrible frustration de ces derniers jours, renouer avec le plaisir était devenu pour elle une question de survie, et retrouver sa jouissance valait bien tous les sacrifices. Quand la dernière vaguelette de luxure eu quitté son corps, le cerveau de notre belle héroïne se réactiva, et la ramena à la réalité dans un petit cri de stupeur. Elle venait de passer plusieurs minutes à jouir à pleins poumons dans les toilettes de son café préféré, et il était impossible qu'on ne l'ait pas entendu depuis la salle de l'établissement. Tendant l'oreille, elle ne put que constater qu'aucun son ne semblait venir de la salle voisine, ce qui n'augurait rien de bon.

Elle se rhabilla à la hâte et fourra rapidement son jouet dans son sac à main, avant de se diriger timidement vers la sortie des sanitaires. Rouge de honte, les yeux baissés, elle passa donc la porte de la salle principale du café, dans lequel régnait un silence oppressant. Elle sentit alors peser sur elle les regards de toutes les personnes présentes, qui visiblement n'avaient rien manqué du spectacle auditif. D'un coup d'œil, Mélanie remarqua, au milieu des visages médusés de l'assistance, Jeanne qui la regardait, morte de rire, toujours assise à leur table. Alors qu'elle baissait de nouveau les yeux, marchant comme dans un rêve vers le comptoir, Mélanie ne put que remarquer que certains des hommes de l'assistance, malgré leurs yeux écarquillés, semblaient affectés par d'autres sentiments que l'indignation, et auraient sans doute été fort gênés s'ils n'avaient pu rester assis.

Envahie par une honte totale, mais aussi par une pointe de fierté" pour les fantasmes qu'elle n'allait pas manquer de déclencher dans l'assistance, Mélanie arrivât donc face à la caisse, et demanda à payer son adition. C'est la barista qui l'avait servie qui, semblant se réveiller dans un sursaut, se plaça face à elle pour l'encaisser. D'un ton hésitant, elle demanda machinalement :

_ Tout... tout s'est bien passé?

Mélanie se tut un instant, bien consciente que toute la salle était suspendue à ses lèvres. Elle répondit :

_ Oui très... Très bien. Vous prenez la carte bleue?

_ Bien... bien sûr.

Mélanie posa son sac main sur le comptoir, et l'ouvrit pour atteindre son portefeuille. Alors qu'elle y enfonçait sa main, elle découvrit avec stupeur le godemiché, sagement posé en évidence à l'entrée du sac. Levant les yeux, elle surprit le regard de la barista, fixé sur ce si fascinant objet, comme hypnotisée par la forme phallique.

La brune journaliste se saisit maladroitement de son portefeuille et referma le sac dans un claquement, qui sembla sortir la serveuse de sa torpeur. Mélanie régla ensuite sa consommation ainsi que celle de sa maîtresse, avant de quitter rouge de honte l'ambiance étouffante de ce café, fuyant ainsi tous ces regards qui n'avaient de cesse de la déshabiller.

De retour à l'air libre, elle poussa un grand soupir de soulagement, et s'appuya dans la rue contre un panneau de circulation. Elle sentait en elle des sentiments très contradictoires. La honte, bien sûr de s'être ainsi exposée. Mais aussi la fierté d'avoir si bien obéi. Et enfin, bien sûr, une indicible satisfaction, tant la frustration sexuelle qui lui avait été imposée l'avait menée au bord de la folie.

Alors qu'elle se débâtait avec ses idées, Jeanne, toujours hilare, sortit du bâtiment et lui fit signe de la suivre. Elles marchèrent un instant toutes les deux, jusqu'à ce que la blonde prenne la parole, entre deux éclats de rire :

_ Bien joué Mélanie, tu l'as mérité, ton orgasme!

_ Jeanne je... c'était terrible...

La blonde la regarda en souriant.

_ Et pourtant, tu as adoré ça. Je l'ai très bien entendu!

La brune répondit sans lever les yeux.

_ Ce... c'est vrai. C'est vrai, maîtresse. Et... merci.

Jeanne eut une moue appréciatrice :

_ C'est bien, Mél. Tu progresses. On va finir par faire quelque chose de toi. En attendant, j'ai récupéré le numéro de la jolie barista qui t'a encaissé... notre Maître est toujours fier quand je fais d'une pierre deux coups!

Jeanne s'arrêta à côté de sa voiture, garée au bord du trottoir. Mélanie se tourna pour lui faire face, les yeux toujours baissés. Jeanne reprit :

_ Tu verras, plus tu y repenseras, plus tu apprécieras l'expérience. En attendant, n'oublie pas qui vient diner chez toi demain soir. Tu vas veiller à ce que tout soit parfait, c'est bien clair?

_ Très clair.

_ Parfait. À bientôt, alors. Et profite bien de mon cadeau!

La blonde monta dans sa voiture, et claqua la portière avant de démarrer en trombe. Laissée seule, Mélanie regagna son propre véhicule, les jambes chancelantes, avant de rentrer directement chez elle.

Malgré ce que venait de lui infliger sa meilleure amie, elle réalisa qu'elle ne parvenait pas à lui en vouloir. Parce qu'elle ne pouvait pas vraiment reprocher quoi que se soit à sa maîtresse, bien sûr... mais aussi parce qu'elle s'était rarement sentie, de sa vie, aussi vivante que cet après-midi.

Arrivée à son domicile, elle décida de se débarrasser de son sex-toy. Elle ne parvint inexplicablement pas à s'y résoudre, et le camoufla à la place dans sa table de nuit, dans un tiroir qu'Allan n'ouvrait jamais. Allan n'étant pas encor arrivé, elle décida de profiter de cette tranquillité pour vérifier que son plaisir était bien définitivement débloqué... Et constata à deux reprises qu'elle pouvait être rassurée sur ce point.

Elle passa la soirée, tout en souriant à son mari, à repenser aux événements de la journée, le corps en ébullition. Et, au cœur de la nuit, son mari endormi, elle ne put s'empêcher de ressortir son nouvel objet préféré, si opportunément caché près de son lit, afin de réexplorer avec plus de réalisme le délicieux fantasme qui l'avait fait hurler quelques heures plus tôt. Après un nouvel orgasme accompagné de gémissements étouffés, elle put enfin se laisser aller à côté de son compagnon, suffisamment fatigué" pour enfin atteindre le sommeil.

Avant de s'endormir, elle remarqua que, si son mari avait toujours les yeux clos, une petite raideur semblait être apparue dans les zones les plus basses de son anatomie. Épuisée, et le cerveau bien trop lessivé de plaisir pour réfléchir à ce genre de question, elle s'endormit sans plus y penser, et passa sa meilleure nuit de la semaine, rêvant avec intensité à la visite de son Maître prévue pour le lendemain soir.

12
Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a presque 3 ans

Tu es impatient NuhNuh ;-) il faut garder une marge de progression pour faire durer le plaisir... et du plaisir j'en prends avec cette histoire Aurailiens

NuhNuhNuhNuhil y a presque 3 ans

Dommage. C’était une bonne idée, de demander à Mélanie de se dévêtir devant tout le monde. On aurait pu voir jusqu’où allait ses limites !

Partagez cette Récit

récit TAGS

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

Quatre à Quatre Ch. 01 Nous rencontrons nos voisins pour un dîner étonnant.
La Voie d'Isabelle : Ch. 01 Isabelle accepte les sollicitations d'un inconnu.
La Déchéance de Caroline - 01 Séjour en Afrique - 1ère partie
Erika : Dresseuse De Couple – Ch. 01 Un homme marié rencontre une femme mystérieuse dans le train.
Plus d'histoires