Plaisirs d'Inès - 03 (Adultère)

Informations sur Récit
Inès prend des risques au 'glory-hole'.
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Partie 3 de la série de 5 pièces

Actualisé 03/24/2024
Créé 01/27/2024
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Plaisirs d'Inès - 3 (adultère)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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La jeune Inès s'est laissée aller à sa tendance naturelle, l'exhibition, poussée par son vieux mari, Alex, qui se verrait bien cocu volontaire, d'autant plus qu'il sait ne pas pouvoir satisfaire sa jeune épouse avec son 'équipement' sous-dimensionné et ses éjaculations précoces. Inès a dépassé ses seules exhibitions en se laissant caresser et en faisant des fellations devant son mari voyeur. Elle a arrêté sa contraception pour découvrir le frisson du risque. Saura-t-elle 'jouer avec le feu'? Pourra-t-elle devenir la femme adultère qui trompe vraiment son mari? Alors que sa timidité naturelle et son éducation s'y opposent, ce sont les deux questions qui occupent l'esprit d'Inès.

Après leur retour de leur voyage en Hollande, Alex n'a pas l'intention de laisser de nouveau sa femme en manque de sexe. Il a trouvé, dans une ville voisine de leur résidence, un sex-shop qui dispose de petites cabines pour des projections privées. Dans chacune d'elles, il y a un 'glory-hole'. Ce soir, Alex dit à Inès :

« Ma chérie, je t'emmène dans un établissement où tu pourras être aussi coquine que tu le veux sans que personne ne puisse te voir. »

« Oh, c'est top ! Comment dois-je m'habiller? », répond Inès.

« Nous ne serons que tous les deux, alors un petit haut et une courte jupe suffiront, sans sous-vêtements, évidemment », précise son mari.

Avant de partir, Alex glisse un préservatif dans sa poche, en pensant : 'on ne sait jamais'.

Dès leur arrivée dans le sex-shop, ils se dirigent vers une cabine où ils entrent tout de suite. Inès, se voulant discrète, a pressé le mouvement, mais les quelques hommes présents ont remarqué cette jolie jeune femme très court vêtue.

Dans la cabine, Alex fait défiler les titres des vidéos proposées et en choisit une qui s'affiche sur le petit écran en face d'eux. Il l'a sélectionnée en cochant la catégorie 'gros sexe'. Il est bien tombé. Sur l'écran apparaît une petite femme qui ressemble un peu à Inès. L'actrice accueille un très grand noir dont elle baisse tout de suite le pantalon et le boxer, découvrant un sexe monstrueux, dont la taille fait pousser à Inès un gros soupir d'excitation. La femme suce le gland qu'elle peine à prendre en bouche. Quelques minutes plus tard, la scène suivante montre la pénétration difficile de ce mandrin dans le vagin serré de la jeune femme qui en crie de plaisir. La courte vidéo se termine par un gros plan du sexe féminin qui dégouline de sperme.

« C'était très court, trop court », dit Inès, « mais c'était très ... »

« ... excitant, je sais », complète Alex qui vient de placer sa main sur la chatte de sa femme, dont il constate l'humidité évidente.

Puis, il ajoute :

« Regarde bien, il y a autre chose d'intéressant dans cette cabine : là, le 'glory-hole'. »

Effectivement, d'un trou du mur sort un sexe assez long, mais bien moins gros que celui de la vidéo. Inès s'approche, intriguée. Alex dit alors :

« C'est pour toi, ma chérie ! Joue un peu avec. »

Elle le prend en main et commence à le branler avec une certaine dextérité. Elle crache même sur le gland pour faciliter le mouvement. Inès se sent plus à l'aise que la semaine précédente dans le théâtre érotique. Là, elle sait qu'elle ne peut être vue et ça la rassure. Elle accélère les mouvements avec l'intention de le faire jouir. Alex, dont les doigts fouillent le vagin de sa femme, intervient :

« Je crois bien qu'il a envie d'autre chose. Allez, n'hésite pas, suce-le ! »

Alors Inès se jette sur ce sexe comme on se jette à l'eau, l'enfournant complètement dans sa bouche. Elle apprécie le goût du liquide pré-séminal sur sa langue, dont elle se sert bien pour faire le tour du membre. Puis elle fait coulisser ses lèvres autour de la hampe, amplifiant au fur et à mesure son mouvement, jusqu'à ce que le gland vienne à l'entrée de sa gorge la faire hoqueter. Son mari, qui a sorti son sexe, se branle en la regardant faire. Elle fait si bien que l'homme de l'autre côté du mur annonce qu'il va jouir. Alors, Inès se recule rapidement et a juste le temps de rependre le sexe en main avant que de grandes giclées de sperme ne tombent à ses pieds.

« Tu en as mis partout », critique Alex.

« Je ne voulais pas tacher mes vêtements », explique Inès.

« Il y a d'autres moyens, je crois », dit alors son mari.

Ils n'ont pas le temps de discuter que déjà un autre sexe se présente par le trou. Il est noir et n'a rien à envier à celui de la vidéo. Inès n'en croit pas ses yeux. Alex encourage sa femme :

« C'est celui que tu espérais, ma petite cochonne. Allez, ne le fais pas attendre. »

Alors Inès s'exécute en voulant le prendre directement en bouche. Enfin, ce n'est pas vraiment en bouche. Il est si gros qu'elle ne peut qu'en sucer le gland, passant sa langue tout autour. Malgré ses efforts, elle n'arrive pas à le faire entrer. Elle craint même de lui faire mal avec ses dents. Alex a bien vu le problème et finit par conseiller sa femme :

« Si tu n'y arrives pas par là, tu peux le prendre dans ta petite chatte. Tu vas apprécier cette dilatation extraordinaire, ma chérie. »

Inès, toute à sa succion, ne lui répond que lorsqu'il lui présente le préservatif qu'il a emporté et qu'il vient de déballer :

« Mais c'est juste ta taille ! Tu ne crois tout de même pas que ça va aller? », le tout étant dit en riant.

« Alors, n'en met pas », rétorque son mari qui, suivant bien le cycle de sa femme, ajoute :

« Tu es juste à la limite d'une période dangereuse aujourd'hui. Alors pourquoi pas? »

Ce n'est pas du goût d'Inès qui réagit :

« Il y a toujours un risque que je ne veux pas courir, surtout avec un homme de couleur ! Alors tu peux le mettre ce préservatif. Je t'autorise à me prendre comme ça, pendant que je termine ce que j'ai commencé. »

Trop heureux de cette possibilité, Alex recouvre son petit sexe et l'enfonce dans le vagin trempé de sa femme. Il la besogne à grands coups, qui font que le gros sexe du noir finit par entrer à moitié dans la bouche distendue de sa femme. Surpris, l'inconnu éjacule dans la bouche d'Inès sans qu'elle puisse se reculer, alors que le sperme de son mari remplit le préservatif. Lorsque l'homme se retire, libérant Inès, celle-ci, pour pouvoir un peu parler, avale la moitié du sperme qu'elle a en bouche, mais seulement la moitié.

« C'est de ta faute, Alex, si j'ai tout pris dans la bouche ! Allez, viens, c'est ta punition !', dit-elle en se serrant contre son mari et en l'embrassant à pleine bouche pour pousser en lui, avec sa langue, le maximum de sperme.

Puis elle ajoute :

« Ça suffit ! Allons-nous en maintenant », sur un ton qui fait penser à un mécontentement.

Cependant, la petite flamme qu'Alex voit dans les yeux de sa femme lui fait penser que tout n'est que simulation. Elle a apprécié cela bien plus que tout ce qu'ils ont fait ensemble auparavant, pense-t-il.

En sortant, Alex s'attarde un peu au rayon des accessoires sexuels, mais Inès lui prend les clés de la voiture pour sortir au plus vite et s'y réfugier. En passant près de la porte, elle croise un grand noir qui ne peut être que celui dont elle a sucé le gros sexe. C'est alors qu'il lui dit tout bas :

« Je suis là tous les jours, en milieu d'après-midi. »

Le lendemain après-midi, Alex est dans son bureau lorsqu'il s'aperçoit qu'il a oublié son smartphone à la maison. Il est important de l'avoir toujours sur lui car certains gros clients ont son numéro personnel et il doit toujours être disponible pour eux. Aussi retourne-t-il à la maison qu'il trouve vide. Inès est probablement partie faire quelques courses, pense-t-il. Dans la chambre, il n'y a rien sur sa table de nuit ni dans le tiroir. Peut-être Inès aura-t-elle vu l'appareil et l'aura placé dans le tiroir de la sienne. Lorsqu'il l'ouvre, il n'y voit rien, si ce n'est un petit carnet qu'il ne connaît pas. Puis ses yeux vont vers la commode où trône le smartphone, bien en évidence. Il l'empoche, prêt à repartir, mais sa curiosité l'emporte. Il va jeter un coup d'œil au fameux carnet.

Lorsqu'il l'ouvre et parcourt rapidement les pages manuscrites, il voit bien qu'il s'agit du récit de leurs exploits sexuels. Il faudra qu'il y revienne discrètement pour tout lire en détail, mais il a particulièrement envie de savoir ce qu'Inès a pensé de leur dernière expérience au sex-shop. Dès les premières lignes d'un paragraphe daté de ce matin, il sent que cela va être chaud, alors il ne peut s'empêcher de sortir son sexe pour se branler tout en lisant ces lignes :

Hier, c'était bon, si bon, ma meilleure expérience ! Voir juste une pine sans voir l'homme, c'était comme si le sexe était la seule chose qui comptait pour moi. En plus, personne ne me voyait, sauf mon mari évidemment. Je pouvais être la reine des salopes en toute impunité. Si j'avais été vraiment seule, j'aurais pu être encore plus cochonne. Je ne voulais pas montrer à mon mari à quel point j'appréciais cette séance. Pour cela, j'ai même dû m'empêcher de jouir. C'était frustrant. J'ai adoré le goût du sperme, ce qui m'a fait me sentir encore plus perverse. Même les putes n'aiment pas ça, alors moi, j'étais vraiment la plus salope de toutes. Il y a eu cet énorme sexe noir qui me fascinait. Je n'ai rien voulu montrer de mes envies, mais, si mon mari n'avait pas été là, je crois que je me serais empalée dessus malgré les risques.

En le suçant, je l'imaginais rentrant en moi, me dilatant dans la douleur pour un bonheur plus grand. Je pensais au moment où le gland buterait tout au fond et forcerait pour me défoncer. Je l'imaginais me détruisant la chatte, la dilatant tellement et définitivement que je ne sentirais plus rien quand je serais pénétrée par mon mari ou n'importe quel autre homme blanc. Je pensais à l'instant où je sentirais son énorme sexe vibrer en moi et injecter son sperme juste sur l'ouverture de mon utérus pour que ses spermatozoïdes s'élancent pour me féconder.

Je vais y retourner cet après-midi pour vraiment tromper mon mari. J'ai apprécié tout ce que nous avons découvert ensemble, mais aller plus loin, sans qu'il le sache, c'est bien plus excitant encore. Tromper son mari, c'est le pouvoir ancestral de la femme. J'espère retrouver ce grand noir, non pas pour le voir mais pour seulement profiter de son gros sexe. Pour moi, il ne sera qu'un sexe. Hier, les risques étaient limités car c'était juste à la limite d'une période dangereuse. Il aurait été plus prudent de faire ça hier, mais devant mon mari ça perdait le charme de l'adultère. Aujourd'hui, premier jour d'une période dangereuse, le risque est plus grand mais peut-être encore acceptable. Bon, 'qui ne risque rien n'a rien', alors, c'est décidé, j'irai au 'glory-hole' cet après-midi.

En lisant cette dernière ligne, Alex, qui sait maintenant où est sa femme, ne peut se retenir. Il éjacule et son sperme s'étale au bas de la page qu'il lisait. Il sort un mouchoir et tente de tout essuyer. Cependant une tache subsiste et il ne peut plus rien y faire.

En retournant à son bureau, Alex a une idée nouvelle bien excitante. Ce soir, en rentrant, il passera par le sex-shop.

De son côté, Inès y est déjà depuis plus d'une heure. Dans la cabine, elle a retiré tous ses vêtements pour être nue devant l'écran. Pour s'exciter elle a d'abord regardé quelques vidéos de la catégorie 'interracial', lui montrant ce qu'elle espère bien faire avec le sexe du grand noir de la veille. Il ne lui a pas fallu plus de quelques minutes pour faire couler sa petite chatte qu'elle a bien fouillée avec ses doigts. Elle a branlé et sucé chaque sexe qui s'est présenté par le trou, des petits, des grands, des gros, mais tous blancs. Elle a bu tout le sperme sans hésiter. Elle a parfois terminé par des mouvements de main pour les faire gicler sur ses seins. Elle a fait à peine plus que la veille en présence de son mari, car elle veut le tromper avec le grand noir ... non ... avec le sexe du grand noir. Elle se réserve pour cela.

Elle vient de 'finir' son dixième homme ! Elle s'étonne du nombre car elle ne sait pas que, dès son arrivée, le patron du sex-shop a passé quelques coups de téléphone pour rameuter des clients.

Elle va devoir bientôt repartir pour que son mari puisse la retrouver à la maison en rentrant. Elle est déçue de ne pas avoir vu cette grosse bite noire qu'elle attendait. Elle n'a pas encore vraiment trompé son mari comme elle le voulait. Elle se sent dans la peau du chasseur qui rentre bredouille. Allez, il lui faut se décider. C'est maintenant ou jamais, se dit-elle. Dans les jours suivants, ce sera bien trop dangereux. Le prochain sexe sera le bon.

Un assez fin mais long sexe sort du trou. Il n'est ni aussi gros ni aussi foncé qu'elle l'aurait voulu, mais il fera l'affaire. Après quelques mouvements de main puis de bouche autour du long membre, qui est devenu dur comme du bois, Inès se retourne et plaque son fessier contre la cloison. D'une main elle guide en elle ce sexe qu'elle attendait. Ça y est, elle a enfin trompé Alex. Elle se sent encore plus excitée d'être une femme adultère, qui ne dira rien à son mari cocu. Quel pouvoir elle a ! Elle s'en excite encore plus. L'homme reste le ventre plaqué contre la cloison, de l'autre côté. C'est elle qui fait tout le travail, qui pousse, qui s'empale jusqu'à bien sentir le gland presser sur le col de son utérus. Lorsque l'inconnu annonce qu'il va bientôt jouir, Inès panique et n'ose pas aller jusqu'au bout. Elle s'éloigne pour reprendre le sexe en main et l'enfourner en bouche. Tout va si vite et elle est si tendue qu'elle manque de s'étouffer en avalant les grosses doses qu'il lui envoie.

Lorsqu'elle se calme, Inès se reproche de ne pas avoir été jusqu'au bout. Elle a l'impression de n'avoir trompé son mari qu'à moitié. Lorsque l'homme était au bord de l'éjaculation, elle a eu peur mais en même temps ressenti une énorme excitation, qui a été trop brève, et elle regrette de n'en avoir pas profité. Alors, elle attend qu'un autre sexe se présente, mais le lieu paraît bien calme, trop calme. N'y aurait-il plus de client? Va-t-elle devoir partir? Elle avait pourtant envie de mieux faire, cette fois.

Inès se retourne pour prendre ses vêtements et se rhabiller lorsqu'un sexe se présente. Il est encore pale, mais aussi long que le précédent et bien plus gros. Elle ne sait pas que c'est le patron du sex-shop qui, voyant sa boutique vide, essaie de profiter vite fait de l'aubaine. Ils sont tous les deux aussi pressés. Inès se retourne de nouveau et pousse sa chatte sur ce membre bien tendu. Il n'y aura pas de préliminaires. Inès ne s'est jamais sentie aussi écartée lorsqu'elle s'empale d'un coup sur ce gros mandrin. L'homme pressé donne des coups en avant comme s'il voulait abattre la fine cloison qui tremble, prête s'effondrer. Inès accompagne parfaitement son partenaire inconnu par des mouvements en sens inverse. Le gros gland bute au fond de son sexe et lui arrache des cris. Inès ne sait si ils sont de douleur ou de plaisir, mais, peu importe, cela lui fait un bien fou.

L'homme, trop excité, arrête ses mouvements sans se retirer. Cette fois c'est Inès qui prend l'initiative. Sans vraiment bouger, elle ne fait que presser sur ce sexe. Elle sent bien le gland appuyer fermement sur le col de son utérus. Alors, c'est en tournant lentement, tout en force, qu'elle masse le bout du sexe avec ce col. L'excitation liée à ce contact si intime, si profond, est d'autant plus forte qu'Inès est bien consciente des risques qu'elle prend. Elle sait qu'elle va aller cette fois jusqu'au bout. Elle se met à trembler de plaisir et cela provoque la copieuse éjaculation de son partenaire, dont le gros sexe ne décolle pas du fond du vagin. Le plaisir et la peur, si intenses l'un que l'autre, déclenchent chez Inès un orgasme foudroyant.

Inès est heureuse d'avoir trompé totalement son mari. C'est un vrai cocu, maintenant, se dit-elle. Elle n'a pas trop le temps d'y penser tant elle se sait en retard. Lorsqu'elle sort, le patron lui fait un petit signe de la main et elle s'étonne de voir cet homme essuyer la sueur qui coule sur son front, alors qu'il ne fait pas si chaud que ça dans sa boutique.

Arrivée chez elle, Inès est surprise de ne pas voir son mari, qui rentre plus tôt d'habitude. Quelle chance, se dit-elle. Une toilette intime s'impose pour elle, mais, en passant dans sa chambre, elle ne peut résister à l'envie d'ouvrir son petit carnet pour y consigner tout ce qu'elle vient de vivre aujourd'hui. C'était si merveilleux qu'il ne faut rien oublier. En l'ouvrant à la dernière page écrite, Inès remarque une grosse tache suspecte. En posant son nez tout près, bien que la tache soit sèche, elle sent un peu l'odeur caractéristique du sperme. Ce ne peut être que son cochon de mari qui a fait ça. Elle lui reproche surtout son indiscrétion, car c'est comme si il avait violé son intimité. Le récit de la veille ne lui était vraiment pas destiné. Qu'a-t-il pu en penser? Elle s'en inquiète.

C'est fini, elle n'écrira plus rien dans ce carnet. Lorsqu'elle s'apprête à aller à la salle de bain pour sa toilette intime, elle s'arrête d'un coup. Non, elle va tout garder en elle. Si elle tombe enceinte, ce sera la punition de son mari.

De son côté, Alex vient d'entrer dans le sex-shop peu avant sa fermeture. Il trouve vite ce qu'il cherchait, un gros gode gonflable, noir évidemment. Lorsqu'il paie l'accessoire, Alex demande au patron si il a vu sa femme aujourd'hui. Ce dernier, qui vient juste ne profiter d'elle, ne peut que dire non. Puis Alex lui demande de l'appeler lorsque sa femme viendra à sa boutique. L'homme répond que ça n'est pas possible, mais un gros billet posé sur le comptoir règle le problème et Alex lui donne son numéro privé. Puis il veut savoir, au cas où sa femme viendrait, si il y a un moyen de voir ce qu'elle fait dans une cabine. Le patron répond par la négative et il faut deux gros billets de plus pour que ça devienne possible. L'homme explique qu'il a placé des caméras très discrètes dans une des cabines, qu'il affectera alors à la femme d'Alex. Il entraîne son client dans une petite salle de l'arrière boutique et lui montre le grand écran sur lequel il peut faire apparaître les images. Il explique que cela sera possible à deux conditions : un gros billet sera nécessaire avant chaque séance et le patron devra assister également. C'est affaire conclue.

Quand Alex rentre, prétextant un retard professionnel, tout se passe normalement entre eux. Il ne fait aucune remarque. Inès se demande si c'est bien lui qui a lu son carnet, mais qui d'autre? Ce que lui annonce son mari fait l'effet d'une bombe : alors qu'Inès a pris cette semaine de congés, il lui faut reprendre son travail dès le lendemain, car il y a un congrès important organisé par la banque et il faut très bien accueillir les gros clients. Alex lui dira quand il pourra la libérer dans la semaine selon les arrivées. Pour elle, qui espérait y retourner demain malgré le risque croissant, avec l'espoir de tromper encore son mari avec ce grand noir, c'est la douche froide. Elle ne sait pas que cette histoire de congrès est une pure invention de son pervers de mari, qui cherche à la pousser vers la date la plus dangereuse pour elle.

Les journées passent et Inès n'a toujours aucune opportunité pour retourner au sex-shop l'après-midi. Elle finit par se dire qu'elle doit en faire son deuil.

Alex, qui suit parfaitement le cycle menstruel de sa femme, sait bien que demain sera probablement le jour de son ovulation. Au dîner, il lui annonce que, tous les invités du congrès étant arrivés, elle va pouvoir reprendre ses congés, qu'il rallonge même pour la remercier de sa disponibilité sans préavis des jours précédents. Inès fait mine de montrer son contentement, mais c'est loin d'être le cas. Elle sait bien que ce ne sera plus possible demain car elle serait quasi certaine de tomber enceinte, et d'un noir en plus ! Alex, lui, propose à Inès de fêter ce soir ses nouvelles vacances et qu'il a prévu pour elle quelque chose d'excitant. Ce ne sera pas ce qu'elle espérait, mais elle fera 'contre mauvaise fortune bon cœur', se dit-elle.

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