Bourgeoises Rééduquées : Partie 12

BÊTA PUBLIQUE

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Nous voilà partis pour le magasin suivant, celui d'un grand couturier. Nous sommes accueillis par la vendeuse principale :

— Bonjour Madame, Bonjour Monsieur. Si Madame veut bien me suivre...

Je fais signe à Charlotte d'y aller. Elle suit la vendeuse. Elle revient un quart d'heure plus tard dans une longue robe de soirée noire. La vendeuse me dit :

— Vous avez l'œil pour les mensurations Monsieur, la robe s'adapte parfaitement à Madame.

Elle a raison. La robe est faite pour Charlotte. Elle épouse parfaitement ses formes. Elle est très longue mais fendue jusqu'à mi-cuisses. Le dos est nu et le décolleté époustouflant, elle n'a pas besoin de soutien-gorge, sa poitrine est vraiment mise en valeur. Charlotte a enfilé une paire de hauts talons noirs qui va très bien avec la robe et qui lui donne une prestance magnifique. Je reste un moment bouche bée devant la beauté de ma voisine.

Mais je me ressaisis et m'avance vers ma soumise. Je demande à la vendeuse si elle a reçu ce que j'avais commandé. Elle me répond affirmativement et va chercher dans l'arrière-salle un joli petit coffret luxueux. Je dis alors à charlotte :

— Regarde dans la glace comme tu es belle!

Elle s'admire dans la robe de soirée.

— Ferme les yeux maintenant!

J'ouvre le coffret et en sort un collier que je lui ferme autour du cou.

— Tu peux regarder maintenant.

Elle ouvre les yeux et a le souffle coupé. Je la vois réfléchir à cent à l'heure. Je lui ai mis autour du cou comme un collier d'esclave, mais entièrement constitué de petits diamants. Je vois bien qu'elle ne sait pas qu'en penser. Elle porte la main au collier et le touche doucement comme si elle avait peur de se brûler. Puis elle recule, tourne un peu et s'admire. Je vois des petites lueurs s'allumer dans ses yeux. Elle se trouve belle et elle a raison, je la trouve lumineuse et sublime.

Je la sors alors de sa rêverie et lui demande d'aller se changer. Elle enlève avec regret le collier puis elle me le tend. Tandis qu'elle va se changer, je range le bijou et demande à la vendeuse de tout faire emmener à l'hôtel.

Quand Charlotte revient, elle a encore les yeux qui brillent. Je l'emmène alors au salon de coiffure. Dès que nous y arrivons une nuée de personne s'abat sur elle. Ils vont la coiffer, la manu-curer et la maquiller. Elle se laisse faire sans broncher.

Je me suis assis dans un fauteuil derrière elle et je regarde tout ce monde s'activer. Je fais alors une courte pression sur la télécommande. Charlotte sursaute et pousse un petit cri. La manucure lui demande alors si elle lui a fait mal. Charlotte lui dit que non et me jette un regard noir dans le miroir, le regard qui veut dire "Tu arrêtes de jouer comme un gamin!". Je décide de lui répondre en souriant et je pousse de nouveau le bouton. Elle sursaute mais retient son cri. Elle décide ne plus me regarder. Je rigole intérieurement. La manucure est un peu étonnée, mais elle reprend son travail.

Une heure plus tard, nous sortons du salon et rejoignons tranquillement l'hôtel. Il nous reste une heure avant la réception. Tandis que nous marchons, Charlotte glisse son bras sous le mien. Étonné, je tourne ma tête vers elle, mais elle regarde droit devant, ne faisant cas de ce geste de tendresse.

Arrivé dans la suite, je lui laisse la chambre et la salle de bain pour se préparer. Toutes les affaires ont été livrées et sont étalées sur le lit. J'ai fait ajouter à l'ensemble une paire de boucles d'oreilles en diamants assortie au collier, une étole en soie et une petite pochette en cuir noir assorti à la robe.

Charlotte prend son temps pour se préparer, mais quand elle revient dans le salon, je suis émerveillée. Fini la petite bourgeoise arrogante dans ses tailleurs de femme d'affaire, j'ai devant moi une femme mûre, élégante, sûre de sa beauté, une femme royale. Je me force à me lever pour aller rapidement me changer et mettre ma tenue.

Quelques minutes plus tard, l'hôtel m'indique que notre limousine est arrivée. Nous descendons et prenons la route du casino. Nous sortons de la limousine et immédiatement Charlotte prend mon bras. Je sens qu'elle va jouer à la perfection ma compagne. Entrés dans la grande salle du casino, où joue un petit orchestre symphonique, nous nous joignons aux autres invités. Je vois l'air dépité de certaines femmes qui veulent depuis longtemps me passer la corde au cou. Mais Charlotte est la plus belle ce soir, sa chevelure rousse tombe en cascade sur ses épaules, la robe épouse ses formes parfaites.

Elle joue son rôle à la perfection. Je vois la femme à l'éducation parfaite qui discute et montre son intelligence. Elle est impressionnante. J'attrape deux coupes de champagne et lui en tend une en lui faisant un clin d'œil. Elle relève le menton et me sourit.

Un peu plus tard, nous nous asseyons à notre table pour dîner. Nous sommes six couples. Avec nous se trouvent un mélange de riches industriels du CAC 40 et de membres de la vieille no-blesse française. Nous commençons à manger, l'ambiance est agréable. Je vois Charlotte très à l'aise. Elle parle avec son voisin, un vieux comte de soixante-dix ans qui n'arrête pas de lorgner sur ses seins.

J'appuie sur le bouton dans ma poche et je la vois une nouvelle fois sursauter. Elle retient un petit cri en se mordant les lèvres. Mais cette fois-ci, je laisse l'œuf allumé. Charlotte est piégée, elle doit faire en sorte que personne ne se rende compte de rien. Je la vois se tortiller doucement sur sa chaise. Elle se mord de plus en plus les lèvres en grimaçant. Tout d'un coup, je vois ses yeux tourner, elle met sa main devant sa bouche et pousse un gémissement, je crois bien qu'elle vient d'avoir un orgasme. J'éteins alors l'œuf. Son vieux voisin lui demande alors :

— Vous allez bien Madame?

Le souffle court, elle reprend vite ses esprits et lui répond :

— Oui ça va, juste un petit vertige!

Elle se lève de sa chaise en s'excusant et se dirige vers les toilettes d'une démarche peu assurée. Je souris, quelle maîtrise de soi chez cette femme. Je me lève alors pour la suivre en invoquant l'excuse de voir si elle va bien. Je la rejoins alors qu'elle va entrer dans les toilettes pour femme. Je l'attrape par le bras et la traîne dans les toilettes hommes. Nous nous enfermons dans une cabine. Je dis :

— Je sais que tu viens de jouir, mais je ne t'avais pas donné la permission. Encore une punition!

Puis, je passe une main sous sa robe et j'atteins sa chatte bien humide. Je remets l'œuf en route tout en titillant son clitoris. Elle essaie de résister tant qu'elle peut à ces deux stimulations, mais c'est peine perdue, elle a un nouvel orgasme. Elle s'écroule presque dans mes bras, le corps tremblant et la respiration hachée. J'éteins l'œuf et je lui laisse reprendre ses esprits, puis j'appuie sur ses épaules pour qu'elle s'accroupisse. Je sors ma bite déjà bien raide de mon pantalon. Elle n'hésite pas et la prend en bouche. Elle s'applique tellement bien à me sucer qu'il ne me faut que quelques minutes avant d'éjaculer dans sa bouche. Elle avale et me sourit.

Je range l'artillerie et je sors de la cabine pour regarder si la voie est libre. Personne dans les toilettes homme. Charlotte s'empresse de retourner dans les toilettes femmes pour se refaire une beauté. Pour ma part je rejoins ma table où les autres convives me demandent des nouvelles de ma compagne. Je les rassure et Charlotte revient peu après, toute pimpante et souriante.

La soirée continue et nous en profitons. Nous restons collés l'un à l'autre, rendant jaloux les célibataires dans la salle. Après le repas, nous profitons un peu des jeux du casino, puis nous rentrons à l'hôtel.

Dans la suite, Charlotte part dans la salle de bain alors que je me déshabille tranquille-ment. Je la vois revenir complètement nue. Elle s'agenouille devant moi et me dit :

— Monsieur Didier, je voudrais vous offrir mon cul. Ce n'est pas pour éviter de porter le plug, je le porterai tant que vous voudrez. Je veux juste vous faire plaisir Monsieur.

Je hoche la tête et lui répond :

— De toute façon, je n'ai pas le courage de te punir ce soir, nous verrons une autre fois. J'accepte ton offre.

Elle se met tout de suite à quatre pattes sur le lit. Je bande déjà. Je me place derrière elle et retire délicatement le plug. J'admire son cul bien rond et son petit trou qui se referme lentement. Je place mon gland sur son œillet et je pousse. Grâce au plug, ma bite se fraie un passage sans difficulté. Charlotte gémit, mais elle ne semble pas avoir mal. Je commence alors à la sodomiser lente-ment. Et comme j'ai gardé la télécommande de l'œuf, j'allume celui-ci. Je sens les vibrations avec ma bite. Charlotte gémit de plus en plus et pousse son cul sur ma queue. Je pousse mon membre profondément dans son cul serré et je le retire. Puis je recommence encore et encore alors que les gémissements s'amplifient.

Et bientôt, Charlotte pousse un cri de bête blessé. Elle a un troisième orgasme qui doit être un des plus puissants que je lui ai vu avoir. Je ne peux plus me retenir et jouis en même temps. Je lui remplis le cul de mon foutre.

Quand je lâche ses hanches, Charlotte s'écroule, épuisée, sur le lit. Je tire sur le fil pour sortir l'œuf de sa chatte. Avec le plug, je les emmène dans la salle de bain et je les passe sous l'eau avant de les ranger. Puis je prends une douche pendant que Charlotte se repose un peu. Quand je reviens dans la chambre, elle se lève du lit, se met debout sur des jambes flageolantes et va dans la salle de bain.

Je me couche dans le lit, sur le dos, les bras derrière la tête et je ferme les yeux. Un peu plus tard, Charlotte me rejoint. Elle sent bon. Elle pose doucement un baiser au coin de mes lèvres, mets sa tête et un bras sur mon torse, puis s'endort

*******

Charlotte

C'est en tremblant que je frappe à la porte de Monsieur Didier. Je suis complètement affolée. Ce qui m'attend est la pire chose qui puisse arriver à une femme. Je me prépare à supplier mon amant pour qu'il m'évite ce supplice. Je sais que je ne me remettrai pas, mais je l'aime et je ne veux pas le décevoir.

Dès les premiers mots de Monsieur Didier, je suis abattue. Il est clair qu'il ne va pas revenir sur sa parole. C'est un homme d'honneur, un aristocrate de la vieille école pour qui la parole donnée est aussi importante qu'une signature au bas d'un contrat. J'ai été élevée de la même manière, moi aussi je me dois d'honorer ma parole.

Sans un mot, je le suis dans la voiture. Je retiens difficilement mes larmes et je tente de penser à autre chose. Peu à peu, la monotonie de l'autoroute m'endort.

Quand j'ouvre les yeux, je réalise que nous ne sommes pas sur le chantier des Roumains. Je reconnais parfaitement l'endroit. Nous sommes à Deauville devant ce palace où nous avons passé notre nuit de noces avec François.

Quand Monsieur Didier m'annonce qu'il a changé d'avis et que nous allons passer le week-end ici, je ne peux pas me retenir et je luis saute au cou, comme une enfant qui vient de recevoir le cadeau dont elle rêvait depuis des mois.

— Oh merci Monsieur Didier... merci beaucoup...

Dès la réception, je suis un peu surprise de voir que Monsieur Didier a ses habitudes dans ce palace. Mais je suis encore plus stupéfaite quand je vois la suite qu'il a réservée. Même si la suite que nous avions eue avec Françoise était luxueuse, celle-ci est encore un cran au-dessus. Je regarde partout, dévorant le décor des yeux. Je profite aussi de la salle de bain pour remettre de l'ordre dans ma tenue avant de retrouver Monsieur Didier.

— En position! me dit-il depuis le canapé où il s'est assis.

Aussitôt, je me mets nue et prend la posture que je dois prendre en entendant cet ordre. J'expose mon corps nu à Monsieur Didier.

— Tous les ans, ici, au casino de Deauville se déroule une soirée privée avec les plus grosses fortunes de France et le reste de noblesse française. Il s'agit d'une soirée où beaucoup de contacts et d'affaires se font. Accessoirement aussi, il se négocie beaucoup de mariages. Je suis célibataire et une bonne proie pour certaines familles. Par mon statut je suis obligé d'assister à cette soirée. Donc les années précédentes, pour ne pas être importuné, je me faisais toujours accompagner par des putes de luxe. Cette année, ça sera toi. Tu n'es pas vraiment une pute de luxe, mais tu feras l'affaire.

Je l'écoute, vexée, il me compare à une pute de luxe, moi Charlotte de Villaret, Dame de Cuise, comtesse de Fontrieux et héritière du marquisat de Cuise. Je vais lui montrer ce qu'est la vraie noblesse.

— Je pense que tu sais te tenir en société. Ton arrogance et ta fierté devrait tenir toute prétendante à l'écart. Mais attention, je ne tolérerai aucun faux pas. Tu as déjà gagné une punition, il ne faudrait pas qu'elle s'alourdisse. M'as-tu compris?

— Oui Monsieur Didier!

Évidemment que j'ai compris, je vais lui montrer comment une future Marquise sait se tenir en société. Il continue de me parler du programme du week-end, pour la journée à l'hippodrome, la tenue que je porte aujourd'hui conviendra, mais j'aurais dû penser à prendre un petit chapeau à voilette car j'imagine que des invités de la soirée seront toujours aux courses. Je n'avais pas prévu de passer un week-end en société.

Monsieur Didier me pose alors un objet dans la main. Je reconnais instantanément ce que c'est. J'en ai vu quand je me suis promené sur les différents sites quand j'envisageai de me procurer des sextoys avant de rencontrer Monsieur Didier. C'est un œuf vibrant à télécommande externe. Je me doute qu'il va en contrôler les vibrations. Le jeu peut devenir amusant, je me de-mande jusqu'où il osera aller.

Je suis déjà tellement excitée que ma chatte absorbe l'œuf sans aucune difficulté. Je ferme les yeux pour apprécier la sensation dans mon sexe. Mais, au même instant, Monsieur Didier l'active. Je serre les cuisses en poussant un gémissement. C'est délicieusement atroce, mais s'il ne l'arrête pas rapidement, je vais jouir.

Enfin, il me permet de m'habiller et nous sortons.

Nous entrons alors dans une boutique de lingerie de luxe. La vendeuse semble bien con-naître Monsieur Didier, et je me demande de plus en plus si cette histoire de Roumains était vraie. Car quand elle nous dit qu'ils ont préparés de nombreux choix à sa demande, ça ne date pas de ce matin. Monsieur Didier les a prévenus de son arrivée.

Je suis beaucoup moins enthousiaste quand il m'annonce que je devrais venir lui présenter les ensembles pour qu'il donne son avis. Surtout qu'il s'installe dans un fauteuil devant la vitrine. Il me faudra traverser la boutique et venir m'exposer devant lui, je serai alors bien visible par les passants qui auraient la curiosité de regarder la vitrine. La vibration dans mon vagin me rappelle qui décide. Je suis la vendeuse.

Le premier ensemble est un magnifique ensemble de dentelle rouge qui s'ajuste parfaitement à mes formes. Je suis fière de venir le présenter à Monsieur Didier. Je vois les gens passer dans la rue, sans même s'attarder, cela me rassure un peu. Pour les autres présentations devant Monsieur Didier, je le fais d'un pas plus assuré même si je suis toujours aussi gênée de me montrer aussi peu vêtue en public, certains ensembles accentuant le côté peu vêtu. Monsieur Didier porte son choix sur une dizaine de modèles et nous passons ensuite dans la boutique d'un grand couturier.

Quand je passe la robe, je suis stupéfaite de voir qu'elle s'ajuste parfaitement à ma morphologie qui n'est pas celle des mannequins de défilés. Je n'ai plus de doute. Monsieur Didier avait prévu ce week-end avec moi depuis plusieurs jours, voire semaines. Cela me rend fière. Comment vais-je pouvoir le remercier?

Je me reconnais à peine dans cette robe qui suggère et met en valeur ma poitrine malgré le décolleté impressionnant. Monsieur Didier me demande de fermer les yeux. Je sens qu'il me passe un collier autour du cou. Je frissonne, j'en ai presque les larmes aux yeux.

— Tu peux regarder maintenant.

Ce que je découvre est absolument incroyable. Monsieur Didier vient de me mettre un collier entièrement serti de diamant, un ras de cou qui rappelle les colliers que portaient les esclaves autrefois mais tellement somptueux. Si nous n'étions pas en public, je lui sauterais au cou.

C'est à regret que je le retire pour le rendre à la vendeuse qui semble tout aussi subjuguée que moi. Je me change également avant de suivre Monsieur Didier dans le salon de coiffure, esthétique, manucure.

Je m'installe sur le fauteuil et ferme les yeux pour me laisser pomponner. Alors que je l'ai presque oublié, Monsieur Didier active l'œuf. Je pousse un petit cri et sursaute.

— Vous ai-je fait mal? me demande la coiffeuse.

— Non! Ce n'est rien... je rêvassais.

Je jette mon regard le plus noir vers Monsieur Didier qui me sourit comme un gamin content de sa farce. Il réactive l'objet. Je me contracte et fixe mon attention sur le miroir jusqu'à ce que je sois prête.

Tous ces préparatifs me font rappellent mon mariage. D'ailleurs n'est-ce pas un peu ce qu'il va se passer ce soir? Je vais parader au bras de Monsieur Didier comme si j'étais son épouse. Et avec ce que je vais lui monter, il pourra être fier de moi.

Dans la rue, je n'hésite pas et je lui prends le bras. Je m'aperçois de son étonnement. L'aurais-je surprise par une action inattendue. Je ressens cela comme une petite victoire et je parade fièrement au bras de mon amant.

Dans la suite, tous nos achats ont été livrés. Monsieur Didier me laisse me préparer tranquillement. Je reste bien sur sans culotte sous la robe et j'enfile les boucles d'oreilles assorties au collier.

La femme que je vois dans le miroir ne déparerait pas à la cour du Tsar. La couleur de la robe s'assortit parfaitement à mon teint et à ma chevelure. Lorsque nous arrivons dans la salle de réception du casino, je remarque de suite les regards chargés de surprise plus que de jalousie en-vers le couple que nous formons.

En quelques secondes, je remarque les "vieux" nobles des nouveaux riches. La différence saute aux yeux pour ceux qui comme moi, dont les familles ont toujours porté ces valeurs. Aucune faute de goût dans ces couples contrairement aux autres trahis par de petits détails. Monsieur Didier attrape deux coupes de champagne et m'en offre une au vu et au su de tous les invités. Je lui fais mon sourire le plus charmeur. Même si je reconnais certains invités, personne n'a fait le lien entre Charlotte de Villaret, la jeune entrepreneuse fonceuse que je montre habituellement et Charlotte, comtesse de Fontrieux, élégante jeune femme au charme aux manières raffinées que je présente ce soir.

Quand nous sommes invités à prendre place à table, je me retrouve assise en face de Monsieur Didier et à côté d'un vieux baron dont le regard libidineux s'attarde sur ma poitrine. Je joue la comédie, en lui faisant croire que je n'ai rien remarqué.

Il me parle d'un de ses ancêtres qui a combattu aux côtés de l'Empereur et dont Napoléon a récompensé la bravoure en le dotant d'un titre de noblesse. J'aurais pu lui rabattre son caquet en lui parlant de mon aïeul, dont je suis l'héritière directe, ayant combattu pendant la première croisade et participé à la prise de Jérusalem ou de celui ayant été présent au côté de d'Artagnan au siège de La Rochelle, sans lui parler de mon grand-père qui fut élevé au rang de Compagnon de la Libération par de Gaulle. Mais je me retiens. Je préfère hocher la tête en le félicitant d'avoir un tel personnage parmi ses ancêtres.

— Peu de personne peuvent se targuer d'avoir une aussi noble lignée, lui dis-je gentiment.

Rien ne me hérisse plus que ces gens qui étalent leur famille ou leur richesse en public, ignorant que la personne qui est en face d'eux peut-être aussi noble ou riche qu'eux. La noblesse se vit, elle ne se montre pas me disait ma grand-mère.

Alors que je ne m'y attends pas, je sens des vibrations dans mon ventre. Monsieur Didier vient de relancer l'objet de torture qui remplit mon sexe. Je me raidis et serre mes cuisses. Je regarde dans sa direction, il fait mine de ne pas me voir. La vibration ne s'arrête pas, je ne peux plus contrôler ma jouissance. Je me tortille.