Changements de vie pour Jessica 20

Informations sur Récit
Jessica doit faire une présentation importante.
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Partie 20 de la série de 25 pièces

Actualisé 01/08/2024
Créé 07/28/2021
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Traduction d'une histoire de Cathartico.

*******

*** Semaine 3 -- Jeudi ***

Mercredi a été une longue et dure journée de travail. J'ai eu du mal à ne pas être exposée à mes collègues. Et Daniel mon homme a risqué d'être renvoyé à causes des manigances de Matt. Toutefois je n'ai pas beaucoup de temps pour réfléchir à notre problème, car je dois partir en voyage d'affaires pour deux jours.

Le plus gros projet de mon département arrive à terme. Je dois donc faire des propositions pour son extension. Ce projet rapporte une grande partie des revenus de mon service et il est essentiel pour la prospérité de ma société. En conséquence, je ne peux pas me louper. Mais avec ma situation de soumise et les défis, je n'ai pas trouvé le temps de tout préparer.

En m'habillant pour la prochaine réunion importante, je suis divisée. D'une part, il est important pour moi d'avoir une allure de femme professionnelle et sophistiquée. D'un autre côté, je sais que Daniel veut que je garde un style de poupée glamour et sexy. Ce sont deux apparences difficiles à combiner.

Finalement j'opte pour un blazer gris serré avec des boutons et un col noirs, boutonné juste en dessous de mes seins, et une jupe crayon grise moulante avec des rayures latérales noires. En dessous je porte un chemisier noir. Pour compléter ce thème de couleur grise et noire, je mets des bas noirs, et des sandales à hauts talons grises aux bouts ouverts avec des brides noires. Les talons font bien dix centimètres.

Comme la réunion se déroule hors de la ville chez les clients, je peux déroger aux règles de Daniel et porter soutien-gorge et culotte. Donc, pour ajouter du piquant à ma tenue, je choisis un ensemble soutien-gorge et culotte rouge. Je ne montrerai pas beaucoup de peau, mais mes courbes seront bien apparentes.

Comme je ne veux pas faire trop poupée de luxe, je décide de ne pas mettre de bijoux. Toutefois un texto de Daniel contrarie mes plans :

« Peu importe où et quand, n'oublie pas les accessoires qui te désigne comme animal de compagnie ».

Zut! Même en dehors de la ville mon homme veut me contrôler. Mais comment va-t-il savoir si je suis ses règles? Pourtant je ne réfléchis pas longtemps à désobéir à ses ordres. J'imagine qu'inconsciemment j'espérais ces instructions, car j'avais étalé tous mes bijoux me désignant comme animal de compagnie.

Je mets donc le bracelet en argent avec la petite règle et le bracelet avec les dés autour de mes poignets. J'y ajoute également les bracelets en strass. J'accroche le collier avec la petite pierre autour de mon cou. Toutefois, je n'ose pas ajouter les bracelets de cheville en strass, car ils sont trop voyants.

En me regardant dans le miroir, je vois que ma tenue ne laisse pas beaucoup de peau apparaître. Néanmoins, les accessoires scintillants me font plus ressembler à une secrétaire de bureau sexy qu'à une directrice de projet. Mince, mon exposé du projet doit vraiment être convaincant et je dois être compétente afin que mes clients restent concentrés sur la présentation. Je dois vraiment être au top.

Ce n'est pas le cas.

Debout dans ma tenue professionnelle gris serrée au milieu de la salle de conférence, je fais de mon mieux pour faire une présentation convaincante. Mais ça ne se passe pas bien. A chaque fois que je lève le bras pour appuyer sur la télécommande du photo-projecteur pour passer à la diapositive suivante, la petite règle heurte le bracelet avec un bruit sourd. Non seulement ça distrait les clients, mais ça attire leur attention sur tous mes accessoires scintillants.

Le troisième cliquetis pousse le président du comité pour le projet, M. MOORE, un homme en surpoids aux cheveux gris, à tousser de contrariété. En réponse, je me contente de rigoler timidement et je continue ma présentation. Que faire d'autre?

Le reste de mon exposé ne se passe pas mieux. A maintes reprises je perds le fil conducteur. Mon manque de préparation se fait sentir et je ne semble pas convaincante.

De toute façon, M. WILSON et M. ANDERSON, deux autres membres du comité, d'âge moyen, ne semblent pas se soucier beaucoup de ma présentation. M. WILSON, les cheveux noirs, ne peut arrêter de regarder mon décolleté. Le chauve, M. ANDERSON regarde mes bijoux, essayant de comprendre leur signification. Plusieurs fois, je vois leurs têtes se rapprocher et ils chuchotent et rient. Seuls les deux plus anciens membres du comité, M. MOORE et Mme THOMAS, semblent intéressés par mon argumentaire sur le projet.

- Mademoiselle ADDAMS? Quelle est votre réponse? M'interrompt le président.

Merde! Le vieil homme aux cheveux gris et aux traits grincheux m'a posé une question et je n'ai pas écouté. Au lieu de cela j'ai regardé son entrejambe en me demandant comment pouvait être sa queue. Putain mon esprit dérive toujours à des choses liées au sexe.

- Oh! Laissez-moi réfléchir! Dis-je en réponse.

Putain, j'ai l'air complètement désemparée. Pire encore, je lève ma main et je pose l'ongle long de mon index sur ma lèvre inférieure pour réfléchir. Mais je suis perdue et je n'arrive pas à trouver une réponse. Par conséquent, je me contente de répéter les points concernant la dernière diapositive jusqu'à ce que le président du comité m'interrompe à nouveau.

- Ça ne répond pas à ma question Mademoiselle ADDAMS. Dit-il, agacé.

Je suis nerveuse. Putain je ne connais pas la réponse . Je ne connais même pas la question.

- Je vous posais une question sur la vitesse d'adaptation et d'utilisation par nos employés de ce nouvel outil de gestion de la qualité pendant le processus de changement. Avez-vous des données à ce sujet?

Le vieux président répète sa question tout en paraissant encore plus agacé.

- Oui oui bien sûr! Balbutié-je rapidement en réponse.

- Je voulais juste mettre les données en relation avec ma présentation, vous comprenez! Hihihi! Ajouté-je.

Mon Dieu, non seulement c'était une mauvaise excuse, mais en plus ça sonnait faux. Et mes rires d'idiote n'aidaient pas non plus.

- je vous ai apporté des copies de la fiche technique. Laissez-moi vous les donner. Dis-je en essayant de sauver la situation.

A la hâte, je me dirige vers ma mallette que j'ai posée sur une chaise à proximité. Puis je me penche en avant pour sortir les documents. Malheureusement, mon entraînement en tant que jouet de luxe pour les stagiaires m'a habitué à me pencher de la façon la plus sexy qui soit, avec la jambe droite et le cul relevés. Je ne remarque même pas que je me penche exactement de la même manière, jusqu'à ce que j'entende derrière moi une toux gênée. Cette fois, il s'agit de Mme THOMAS, une femme d'affaire dans la cinquantaine avec un visage strict et une tresse blonde parfaite.

Paniquée, je regarde par-dessus mon épaule et je vois les quatre hommes regarder mon cul. Ils ont le souffle coupé. Avec ma jambe droite relevés, le tissu de ma jupe grise s'est étirée sur mon joli postérieur et les rayures latérales noires encadrent mes fesses, ce qui rend mon cul rond encore plus sexy.

Toutefois, au lieu de me redresser rapidement, les regards lubriques de mes clients masculins me font me relever lentement. Mais qu'est-ce que je fous? C'est grave, il y a beaucoup de choses en jeu pour mon département. Pourtant le temps passé comme Miss BRATZ m'a conditionné à agir de façon sexy à chaque fois que le regard d'un homme se pose sur moi. Je ne le fais même pas intentionnellement.

Je deviens de plus en plus nerveuse. Je ne peux qu'espérer que mon comportement sexuellement agressif et alléchant me rapporte des points. En me retournant, je remarque les grands sourires sur les visages des deux hommes d'âge moyen.

Mais les deux autres clients plus âgés n'ont pas l'air amusé du tout. Mme THOMAS me regarde d'une manière si dégoûtée que j'ai l'impression que mon comportement vient d'annuler tout ce que la cause féminine a accompli dans le monde du travail au cours de la dernière décennie. Et M. MOORE, lui, a l'air totalement contrarié. Et merde, c'est lui qui doit prendre la décision finale.

En réalisant cela je panique. Frénétiquement, je lève la main et je repousse quelques mèches de mes cheveux châtains de mon visage avant de vouloir continuer mon exposé. Mais dans ma hâte, je ne fais pas attention. Quand je baisse le bras, un bracelet se coince dans le décolleté de mon chemisier noir. Avant que je ne le remarque, mon encolure est tirée et mon soutien-gorge rouge est bien visible.

Non! Ça ne peut pas arriver! Pas aujourd'hui! Pas à moi!

J'ai un bonnet de soutien-gorge qui est bien visible en plein milieu de la salle de conférence pendant le projet le plus important de ma carrière. La dentelle rouge est clairement visible pour tous mes clients.

La surprise est telle que je me fige et que je reste immobile pendant quelques secondes, continuant à montrer mon soutien-gorge en dentelle rouge. En voyant WILSON et ANDERSON pencher leurs têtes l'un vers l'autre, j'essaie d'entendre leurs chuchotements.

- Je t'avais dit que c'était rouge! Plaisante ANDERSON doucement.

- Moi je croyais qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. Répond WILSON presque déçu.

Ils ont parié sur ce que je portais comme sous-vêtements. Les entendre me fait rapidement rougir et ne m'aide pas à réagir. Il me faut encore quelques instants avant de pouvoir démêler maladroitement mon chemisier du bracelet et de remettre le tissu en place pour cacher mon soutien-gorge en dentelle rouge.

Je m'approche alors de mes clients pour distribuer les fiches techniques, tout en essayant de cacher mon embarras derrière un faux sourire éclatant. Mais ça ne fait rien, les choses sont faites. L'avis de mes clients est déjà posé.

Pendant que j'explique les données des fiches, ils semblent désintéressés. De ma présentation en tout cas, mais pas de mes courbes. Les deux hommes d'âge moyen continuent à me regarder alors que le regard dégoûté de Mme THOMAS est de plus en plus évident.

Soudain, le capuchon du stylo-plume de WILSON tombe de sa main sur le sol juste à côté de moi. En tant que femme consciencieuse ou femme asservie, je continue ma présentation tout en me baissant pour ramasser le capuchon.

Sans réfléchir, je garde les jambes bien droites. Bon sang, ça augmente encore plus l'aversion de Mme Thomas envers moi et l'agacement de M. MOORE. Mais est-il encore possible pour moi de me pencher différemment? Je n'en suis pas certaine.

Cette fois, j'ai totalement baissé le haut de mon corps pour ramasser le capuchon du stylo. Ma tête se retrouve au niveau de mon cul. Et je sens le tissu gris de ma jupe s'étirer sur mes grosses fesses et l'ourlet se relever un peu.

C'est à ce moment que je réalise que ce n'est pas vraiment un accident cette histoire de capuchon. Il essaie de voir ma culotte pour savoir si elle a la même couleur que mon soutien-gorge.

Je ne peux pas laisser faire ça! M. MOORE et Mme THOMAS vont me jeter hors de la salle de conférence en un clin d'œil.

Donc, je plie les genoux et je m'accroupis pour ramasser le capuchon de stylo. Je peux voir la déception des deux autres hommes. Manifestement ils s'attendaient à voir ma culotte pendant la présentation. Du coup je réalise quelle opinion ils peuvent avoir sur moi.

Mais je ne peux pas les décevoir non? Ne sachant pas trop pourquoi, il me semble important de les aguicher un peu. Je me relève donc lentement tout en balançant légèrement mon cul.

Dès que je suis de nouveau debout, je regarde mes clients. Les deux hommes d'âge moyen on un grand sourire sur le visage qui contraste avec le regard glacial que Mme THOMAS me lance. Si elle le pouvait, elle me tuerait avec ses yeux.

Quelques diapositives plus tard, la présentation est terminée et mes clients n'ont pas beaucoup de questions, ce qui n'est pas vraiment bon signe. J'ai donné l'impression que ce projet n'était pas ma plus grande préoccupation. Et je n'ai pas réussi non plus à mettre en avant les réalisations que nous avions accomplies pour gagner la confiance de nos clients afin de continuer le projet sur la phase suivante. Au lieu de ça, je me suis ridiculisée en me faisant passer pour une idiote qui essaie d'utiliser ses attraits plutôt que son intelligence pour convaincre ses interlocuteurs. Mes clients ont dû me considérer exactement comme le type de femme que j'ai toujours méprisé.

Frustrée, je sors de la salle de conférence sur mes talons hauts en sentant deux regards collés sur mon cul. Ses clients n'ont peut-être pas eu la chance d'avoir une présentation convenable , mais au moins ils int eu la chance d'avoir un joli cul devant les yeux.

Merde, quelle pensée stupide! Je ne suis pas ici pour faire la belle. Je ne suis pas là pour leur montrer mon soutien-gorge et ma culotte. Je ne suis pas là pour qu'ils se divertissent en pariant sur la couleur de mes sous-vêtements. Pourtant, le fait que M. WILSON et M. ANDERSON aient apprécié mon apparence me donne un peu de réconfort et réduit ma frustration, aussi ridicule que cela puisse paraître.

Pour le reste de la journée, étant donné que des cabinets concurrents devaient eux aussi exposer leur projet, je n'avais rien à faire à part attendre la décision le lendemain matin. Mais inquiète pour cette décision, je ne peux rester assise et attendre. J'ai besoin de faire quelque chose pour atténuer mon stress. Je décide alors de suivre la première idée qui me vient à l'esprit.

Devinez quelle est ma première pensée? En toute honnêteté, j'ai pensé à surprendre Daniel avec de nouvelles améliorations pour mon apparence. Quelque chose à laquelle il ne s'attend pas. Quelque chose qui l'obligera à me féliciter pour mes efforts.

Je prends donc un taxi pour me rendre dans un centre commercial et je pars à la recherche de nouveaux accessoires. Malgré ma détermination il s'avère qu'il est assez compliqué de trouver de nouvelles choses. Tout d'abord, j'entre dans une bijouterie. Même s'ils n'ont rien d'aussi pervers que les bijoux que Daniel m'a montré sur les bimbos en photo, j'ai quand même acheté deux paires de boucles d'oreille bien voyantes, deux colliers et deux bracelets, tous en conception or et argent.

Une femme achète toujours plein de bijoux non? Donc j'achète également une chaîne pour la taille en strass avec un motif papillon dans le dos et une lettre B en écriture cursive sophistiquée qui pend sur le devant. Le charme est tellement agrémenté de strass qu'il brille magnifiquement.

Toutefois, je ne suis pas satisfaite. Ces bijoux sont gentils et n'ont rien de spécial, bien qu'ils fassent l'affaire. Ce shopping me fait complètement oublier ma présentation bâclée. Au contraire, j'ai des envies d'achats. j'en veux plus. Je veux passer à l'étape suivante.

En me remémorant les photos que m'avait montrés Daniel sur son ordinateur dans le bureau des stagiaires, je me souviens des femmes qui présentaient tous les bijoux. C'était des bimbos refaites qui s'étaient transformées en poupée sexuelle. J'ai toujours méprisé les femmes qui comptent sur leur apparence pour se débrouiller dans la vie. Leurs apparences stylisées sapaient mon image de femme d'affaires coriace.

De toute façon, je ne peux même pas en parler en mal n'est-ce pas? Mon faux bronzage, mes ongles longs bien entretenus et mes bijoux bien voyants m'ont transformée en une poupée de luxe bandante, qui fait tourner la tête des hommes sur son passage. Je dois admettre que j'apprécie beaucoup l'attention que l'on me porte. La simple pensée de continuer à me changer en salope crée une onde de chaleur dans mon bas-ventre. Bon sang, j'en veux plus! Alors que pourrais-je prendre comme idée chez ces mannequins?

De toute façon la chirurgie plastique est hors de question. Mais je me souviens que toutes ces femmes mannequins arboraient un style différent qui leur donnait le look séduisant que je recherche. La coiffure à franges et les stries rouges dans de longs cheveux platine me viennent tout d'abord à l'esprit.

C'est ce que je veux! Alors je me dirige vers le salon de beauté le plus proche.

Quand je quitte le salon, mon visage est différent. J'ai une coiffure à franges avec des reflets dorés dans de longues tresses ondulées châtains. La frange encadre mon visage et lui donne du contour en soulignant mes traits féminins alors que les stries dorées donnent à mes cheveux un éclat lumineux. Finalement, ça me fait encore moins ressembler à une femme d'affaires, même si je n'oublie pas que j'en suis une. Mais je suis concentrée sur la réaction que va avoir Daniel quand il me verra. J'espère que ce sera positif.

*** Semaine 3 -- Vendredi ***

Le lendemain matin, la mauvaise nouvelle arrive comme prévu. Nos clients ont choisi de ne pas prolonger notre partenariat et ils ont confié leur projet à un autre cabinet de conseil. Je n'ai pas réussi à faire accepter le projet le plus important et le plus lucratif pour mon département.

Bien sûr, j'en informe immédiatement O'BANNON le PDG. Il est choqué et bouleversé par la nouvelle, si bien qu'il organise instantanément une réunion d'urgence. Il me dit que toute la direction de l'entreprise doit être revue et réorientée. A ma grande consternation, il appelle également ORTEGA, mon rival, pour assister à cette réunion. Je dois donc revenir pour retrouver les deux hommes dans la soirée pour leur expliquer mon échec.

Comme mon train arrive tard dans l'après-midi, O'BANNON organise la réunion dans un restaurant chic. Je porte la même tenue, blazer et jupe grise, que j'avais pour présenter le projet. Je change seulement mon chemisier noir par un haut léger noir avec un col en V. Puis j'ajoute ma chaîne de taille. De retour en ville, je sens le besoin d'abandonner mon soutien-gorge et ma culotte en dentelle rouge. C'est la ville de Daniel, donc ce sont ses règles non?

O'BANNON et ORTEGA sont déjà là quand j'entre dans le restaurant. Ils arrêtent de parler un moment quand ils voient ma nouvelle coupe et mes reflets dorés. Et ils ne sont pas les seuls. Un homme plus âgé assis à la table voisine n'arrête pas de lorgner mes courbes jusqu'à ce que sa femme lui donne une gifle de reproche sur l'épaule.

Contrairement à cet homme, mes collègues directeurs ne prêtent pas attention à ma tenue. Ils sont trop occupés à discuter des évènements de la journée. Immédiatement ils me parlent de ma présentation du projet. Même si je sais que c'est de ma faute, j'essaie de me justifier du mieux que je le peux, en expliquant que les clients ont eu une nouvelle approche stratégique du projet.

Tout ce temps, je remue nerveusement sur ma chaise. Après tout, je ne peux pas leur parler de ma maladresse et de mon soutien-gorge exposé. Le fait que le projet était bien finalisé dans son ensemble ne m'aide pas non plus à expliquer la fin de notre collaboration. Par conséquent, mes explications ne ressemblent qu'à de faibles excuses.

Après bien des discussions, O'BANNON semble me croire même s'il était réticent au début. En revanche, ORTEGA me fait clairement sentir qu'il considère que c'est de ma faute. La façon dont il me regarde me montre bien qu'il me considère plus comme une bimbo qu'une directrice de projet.

Enfin, la discussion s'oriente sur les étapes suivantes, sur ce que nous devons faire pour trouver de nouveaux projets et de nouveaux clients afin de compenser cette perte. Mais je ne contribue pas beaucoup, car je suis trop occupée à essayer d'exhiber mon corps de façon discrète.

Le mari âgé de la table voisine continue à me jeter des coups d'œil à chaque fois que sa femme ne regarde pas. Et deux hommes dans la quarantaine portant des costumes de grands couturiers se sont assis à une table à notre droite. Ils sont ici pour un dîner d'affaires, c'est évident. Cependant, après m'avoir vu, ils passent plus de temps à regarder mes courbes qu'à discuter de travail. Je dois constamment changer de position sur ma chaise pour donner permettre aux trois hommes de me voir mieux. Une femme ne peut se concentrer que sur une chose à la fois non?

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