Infidélité : L'éveil de Lucie

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Sexuellement insatisfaite par son mari, Lucie le trompe.
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Chris :

Lucie et moi sommes un couple de jeunes trentenaires. Nous sommes ensemble depuis sept ou huit ans et formons le couple parfait. Du moins je crois. Malgré les années nous nous aimons toujours aussi passionnément. Lucie est une femme formidable et magnifique. Il y a deux ans, notre vie a commencé à prendre véritablement son envol. Nous avons emménagé dans un petit appartement cossu dans Paris. Cossu car notre situation financière se stabilise quelque peu : j'ai un emploi fiable avec un salaire décent. En revanche ce n'est pas un palais, on n'a que deux pièces, et encore, la chambre est ouverte sur l'autre pièce directement face à l'entrée. Mais nous avons mis un rideau de séparation et nous adorons notre petit nid douillet. Pour officialiser notre nouveau départ j'ai même demandé sa main à Lucie et nous nous sommes mariés. Nous étions au comble du bonheur et Lucie a en plus trouvé enfin à son tour, après des années de recherche, un boulot satisfaisant. Le salaire est correct même si la boîte qui l'embauche semble un peu fragile : ils n'ont même pas de locaux ! Qu'à cela ne tienne, Lucie est enchantée par son travail et se donne à fond pour que l'entreprise survive. Ça reste cependant raisonnable, en moyenne elle n'a qu'une à deux réunions un peu tardives par semaine et le reste du temps je sens bien qu'elle s'est épanouie.

Le tableau semble parfait mais, si je dois être complètement honnête, il y a une petite ombre au tableau. Lucie n'est pas très portée sur le sexe et ça me manque beaucoup. Dès le début de notre relation j'ai bien senti que nos parties de jambes en l'air, sans lui déplaire, ne l'éclataient pas vraiment. Surtout, elle n'en était jamais à l'initiative. J'ai essayé d'être à son écoute mais je n'ai pas réussi à comprendre ses envies, ses désirs. Elle ne semble jouir qu'au vibro. J'ai pensé que je m'y prenais mal, que je ne la satisfaisais pas. J'ai fini par en discuter à cœur ouvert avec elle. Elle m'a expliqué qu'en effet elle ne ressentait pas de désir. Elle apprécie nos moments intimes parce qu'ils sont doux et tendre. Elle aime jouir avec son vibro pendant que je la pénètre. Elle aime me voir et m'entendre jouir mais ça ne va pas plus loin. Elle pourrait complètement s'en passer si ça ne me manquait pas.

Sachant tout ça notre vie sexuelle est assez morne. Je passe beaucoup de temps devant du porno et nous baisons moins d'une fois par mois ce qui est très frustrant. D'autant plus que Lucie est un CANON ! Et je crois être tout à fait objectif. C'est une blonde aux yeux bleus (oui je sais c'est un cliché mais c'est le cas) avec un visage un peu poupin doté d'un petit nez fin légèrement retroussé. Lorsqu'elle sourit, son visage, et toute la pièce autour, s'illuminent, ses yeux pétillent de malice. On la croirait même un peu coquine (ce qu'elle n'est malheureusement pas du tout !). Et son corps ! Elle est fine, des seins fermes aux tétons toujours provoquants (alors qu'elle n'est jamais excitée), un ventre plat, doux et chaud. Extrêmement coquette, son pubis est toujours très bien épilé dévoilant une vulve-abricot idéale. Ses petites fesses sont un peu rebondies mais ressortent suffisamment du fait de sa magnifique cambrure.

Mais Lucie, ce n'est pas qu'une apparence, c'est aussi une fille géniale, gaie, solaire. Toujours beaucoup de choses à raconter, toujours énormément de connivences entre nous, de fous rire, de projets, de tendresse, d'amour. J'imagine que rien n'est jamais parfait dans la vie, Lucie l'est presque. «

- T'as pas oublié pour ce soir? me dit-elle

- Euh ... quoi déjà?

- Tu sais qu'on ne peut pas aller chez Marc comme d'habitude pour la réunion alors j'ai proposé qu'on la fasse chez nous pour une fois, répond-elle

- Ah oui, c'est vrai. C'est pourtant pas très grand ici.

- Bah on n'est pas très nombreux et puis c'est quand même normal que ça tourne.

- Oui bien sûr. Tu penses que vous aurez finis vers quelle heure?

- Max 20h mais je t'enverrai un message pour te tenir au courant.

- Oui, c'est vrai que je ne suis pas invité ...

- Mais c'est normal loulou ! Non seulement c'est une réunion de boulot mais en plus, comme tu l'as fait remarquer ce n'est pas immense !

- T'inquiète ma puce, je te taquine. J'irai au café en attendant. »

Et c'est ce que je fais ce soir-là. À 18h je vais au café avec des potes. On boit un verre, certains en prennent un peu plus mais pas moi car je n'ai pas envie de rentrer torché à la maison. On passe un bon moment. Vers 19h30 mes potes s'en vont et je me prends un café en attendant le message de Lucie. L'heure tourne et je m'impatiente un peu. J'avais déjà eu l'espoir qu'elle m'écrirait avant 20h, là il est déjà 10 et j'en peu plus. La patience n'est pas mon point fort et Lucie le sait, en général elle gonfle un peu les horaires comme ça je ne m'impatiente pas. Je lui envoie un message, puis deux, trois. À 20 je l'appelle mais elle ne répond pas. Ça m'énerve un peu et je décide de rentrer quand même. Après tout c'est chez moi, mon arrivée ne choquera personne et tout le monde se rendra compte de l'heure qu'il est. J'espère que Lucie ne m'en voudra pas trop.

Arrivée près de la porte d'entrée, j'entends des bruits que je ne parviens pas à identifier qui semblent provenir de chez moi. Je suis intrigué, j'ouvre la porte et le spectacle que je découvre me glace le sang. C'est fou ce qu'on peut voir en une fraction de seconde. Je ne sais pas si j'ai tout analysé comme je vais l'écrire sur le coup mais j'ai l'impression que oui.

Je vois Lucie sur notre lit, face à moi, la bouche ouverte, nue, à quatre pattes. Je vois son visage, rougi aux pommettes, luisant. Des gouttes de sueur perlent de ses tempes, dégoulinent le long de son visage et gouttent de son menton. Ses cheveux forment des paquets trempés, tenus par la main de l'homme que j'aperçois derrière elle. Ses seins, fermes et provocateurs, pointent vers le lit, oscillant au rythme des assauts brutaux de l'homme.

L'homme, un inconnu, est derrière elle, la prenant avec une vigueur qui me fait grimacer. Il la tient fermement par une hanche, ses doigts s'enfonçant dans sa chair tendre alors qu'il la pilonne sans la moindre retenue.

Cette vision est comme un coup de poignard en plein cœur. De nombreuses pensées se bousculent dans mon esprit. Lucie ne répond pas à mes messages parce qu'elle se fait baiser. Lucie se fait baiser, CHEZ moi ! Lucie aime le sexe ... mais pas AVEC moi. Puis les suppositions se déchainent. Alors toutes ces réunions le soir, n'en était probablement pas. Alors son épanouissement depuis deux ans n'était pas dû à notre mariage, pas non plus à son travail ou alors c'est ça qu'elle appelle s'éclater à son travail. Elle me ment, elle me trompe peut-être depuis des années. Mais surtout, elle jouit avec d'autres que moi, elle procure du plaisir à d'autres que moi. Mon monde s'effondre.

Je suis figé, incapable de bouger, incapable de détourner le regard. Je sens une boule se former dans ma gorge, une sensation d'humiliation et de trahison qui me submerge. Mais en même temps, je sens un léger picotement, un afflux de sang inattendu dans mon sexe. C'est agréable, mais déplacé. Je suis surpris par cette réaction, cette excitation naissante face à une telle situation.

Soudain, l'homme se fige, interrompu par ma présence inattendue. Les yeux de Lucie, auparavant perdus dans le vague, se focalisent sur moi. Son visage, rougi par l'effort et l'excitation, se transforme en une toile complexe d'émotions. La stupeur d'abord, puis l'embarras. Mais ce qui me frappe le plus, c'est la frustration qui se dessine sur son visage, l'orgasme qui lui échappe.

Puis, en un éclair, elle semble prendre une décision. Elle recule brutalement, laissant échapper un cri de plaisir qui résonne dans la pièce. L'homme comprend le message et reprend ses va-et-vient. Chaque coup lui arrache un cri qui se mêle à l'air ambiant. Je la vois qui me fixe d'un regard impuissant, ses yeux bleus brillant de désir et de regret. Son corps, nu et offert, danse sur les mouvements de l'homme. Ses seins, ronds et arrogants, frémissent au rythme des coups puissants de l'homme. Ses tétons durcis par l'excitation sont une vision qui me hante.

Sa respiration saccadée, haletante, se mêle aux gémissements qui s'échappent de ses lèvres. Elle semble oublier ma présence, perdue dans le tourbillon de sensations qui la submerge.

Je ne peux en supporter plus et je m'enfuis de chez moi au moment où l'homme se penche sur elle pour lui attraper un sein comme s'il lui appartenait. Il pince le téton violemment, un geste de possession qui me fait grincer des dents. Il me toise du regard, un sourire satisfait sur le visage. Je quitte la pièce, laissant derrière moi le tableau de ma trahison, un tableau qui restera gravé dans ma mémoire pour toujours.

Me voilà de retour au bar. Je suis effondré, furieux, déçu, désespéré. Je ne vois aucune issue. Je pourrais lui pardonner une erreur d'un soir mais là je me sens trahi. Ce n'est pas une erreur, c'est un coup monté. Si mes soupçons sont exacts ça fait sans doute plusieurs mois que ça dure. Si je ne lui pardonne pas, nous allons nous séparer : divorce, pitié des proches mais aussi grand désespoir. Je ne la verrai plus, je l'imaginerai plus heureuse avec un autre que moi et je ne suis même pas certain que j'arriverai à reconstruire autre chose avec quelqu'un : non seulement je n'en ai aucune envie mais en plus ma confiance en moi vient d'en prendre un sacré coup. Pourquoi semblait-elle prendre tellement de plaisir avec ce gars et pas avec moi? D'ailleurs, maintenant que j'y repense, même si je ne l'ai aperçu que brièvement il ne ressemblait pas à un Apollon. Il m'a eu l'air vieux, il avait une moustache et m'a semblé un peu bedonnant. Que peut-il avoir de plus que moi? J'angoisse à l'idée de connaître la réponse.

Je reste au bar pendant des heures, essayant de noyer ma douleur dans l'alcool. Je décide finalement de rentrer chez moi, espérant que Lucie serait partie. Mais quand j'ouvre la porte, elle est là, assise sur le canapé, les yeux rougis par les larmes.

"Je suis désolé," commence-t-elle, mais je l'interromps.

"Ne dis rien," dis-je, "Je ne veux rien entendre." Et je pars m'affaler sur notre lit.

Je me réveille avec une gueule de bois de tous les diables, le goût rance de l'alcool encore collé à ma langue. J'ouvre les yeux, me retrouvant dans notre chambre, rideau fermé, seul. Je tente de me lever, mais ma tête tourne comme une toupie. Je suis à poil. Comment ai-je fini ici? Je ne me souviens pas m'être déshabillé.

Je ferme les yeux, essayant de me rappeler les événements de la veille. Les images commencent à revenir. Lucie, sur notre lit, se faisant prendre par un autre. La douleur, la trahison. La colère. Puis le bar, l'alcool, le désespoir.

Et puis, une sensation étrange. Une excitation que je n'aurais pas dû ressentir. Je rouvre les yeux, surpris. Ma queue est raide. Je suis excité. Excité par le souvenir de Lucie se faisant baiser. Excité par son visage en transe, ses seins qui dansaient au rythme des coups de reins.

Je sens une vague de honte me submerger. Comment puis-je être enflammé par cela? Comment puis-je être ne serait-ce qu'émoustillé par la trahison de ma femme? Mais malgré la honte, l'excitation ne disparait pas. Au contraire, elle grandit.

Je commence à me branler, lentement. Je ferme les yeux, me perdant dans le souvenir de la veille. Le visage de Lucie, son corps, ses gémissements. Je sens mon excitation grandir, mon corps réagir. J'accélère le rythme, me perdant dans le plaisir.

Quand je joui, je suis à la fois satisfait et honteux. Je passe le reste de la matinée dans la chambre, incapable de faire face à Lucie. Incapable de faire face à ce que j'ai fait. Incapable de comprendre ce qui m'arrive.

Finalement, je décide de me lever. J'enfile un pantalon de jogging et un t-shirt et je sors de la chambre. Lucie est dans la cuisine, préparant le petit déjeuner. Elle me regarde, les yeux rougis par les larmes.

"Chris," commence-t-elle, mais je l'interromps.

Lucie :

Chris et moi sommes un couple de jeunes trentenaires. Nous sommes ensemble depuis sept ou huit ans et formons le couple parfait. Du moins je crois. Malgré les années nous nous aimons toujours aussi passionnément. Chris est un homme formidable et beau comme un dieu. Il y a deux ans, notre vie a commencé à prendre véritablement son envol. Nous avons emménagé dans un petit appartement cossu dans Paris. Cossu car notre situation financière se stabilise quelque peu : Chris a un emploi fiable avec un salaire décent. En revanche ce n'est pas un palais, on n'a que deux pièces, et encore, la chambre est ouverte sur l'autre pièce directement face à l'entrée. Mais nous avons mis un rideau de séparation et nous adorons notre petit nid douillet. Pour officialiser notre nouveau départ il a même demandé ma main et nous nous sommes mariés. Nous étions au comble du bonheur et j'ai, en plus, enfin trouvé, après des années de recherche, un boulot satisfaisant. Le salaire est correct.

Le tableau semble parfait mais, si je dois être complètement honnête, il y a une petite ombre au tableau. Le sexe avec Chris n'est pas satisfaisant. Ça peut paraître cliché mais il a un pénis trop petit. En fait, c'est à la limite du ridicule. En tout cas, par rapport aux quelques mecs que j'ai pu avoir avant lui, il fait pâle figure. De ce fait non seulement il ne me fait rien mais il ne me donne pas envie. Nos séances de sexe sont devenues un peu fastidieuses car je ne suis pas même pas émoustillée. Qu'il me lèche ou me pénètre, je m'ennuie. Alors je n'ai pas beaucoup d'entrain, pas d'envie. J'ai réussi à introduire un vibro dans nos jeux qui me permet de jouir mais ce n'est pas l'éclate. Il l'a bien ressenti et a voulu avoir une discussion avec moi un jour. Je n'ai pas eu le cœur à lui dire qu'il avait une petite bite ! Ça aurait été un peu brutal ! Comme toute femme amoureuse, j'ai préservé son ego.

N'empêche que cette insatisfaction sexuelle m'a longtemps pesée mais assez sournoisement. Je n'en comprenais pas la cause mais j'étais peu épanouie et parfois irritable. Chris mettait ça sur le dos de mon instabilité professionnelle du moment.

Et puis je trouve enfin un boulot prometteur. Une petite start-up réjouissante, une ambiance sympa. C'est Marc qui la dirige, ça fait déjà 10 mois lorsque je me joins à l'équipe. On me prévient tout de suite : il va falloir bosser dur, au moins dans un premier temps. Il est prévu de se réunir au moins une à deux fois par semaine le soir. C'est chez Idriss en général car son appartement dispose d'une salle à manger assez spacieuse et qu'il est célibataire.

À ma première réunion, le travail commence intensément, les idées fusent de partout et l'ambiance est fertile et décontractée. Marc n'a pas fait d'efforts vestimentaire comme à son habitude. Il est un t-shirt un peu trop petit pour sa bedaine proéminente et un jogging ! En revanche, il est vif d'esprit ce quarantenaire un peu péquenaud !

La réunion bat son plein lorsque Marc annonce qu'il a besoin d'une pause. Idriss, notre hôte, en profite pour proposer un autre tour de café. Je décide d'attendre qu'il ait fini de prendre les commandes avant de lui demander où se trouvent les toilettes. « Au bout du couloir, dans la salle de bain », me répond-il.

Je suis ses indications et pousse doucement la porte de la salle de bain. Mon regard est immédiatement attiré par le miroir qui fait face à la porte. Il reflète l'image de Marc, de profil, en train de pisser. Je suis prise de panique à l'idée qu'il puisse me voir, mais je suis aussi stupéfaite par ce que je vois. Marc tient nonchalamment sa queue dans sa main. Elle est au repos, et pourtant, elle est énorme. Je reste figée sur place, incapable de détourner le regard. Une chaleur inattendue commence à monter en moi, accompagnée d'un frisson de désir.

Je secoue la tête pour me ressaisir et je fais demi-tour, espérant que Marc ne m'a pas remarquée. Je retourne dans le salon, laissant derrière moi la salle de bain et la vision qui m'a tant surprise. Mon besoin d'aller aux toilettes semble s'être évaporé, remplacé par une sensation bien plus troublante.

La réunion reprend, mais je suis ailleurs. Mes pensées sont embrouillées, mon esprit est hanté par l'image de Marc dans la salle de bain. Je tente de me concentrer sur les mots qui sortent de la bouche d'Idriss, mais mon regard est irrésistiblement attiré vers Marc. Plus précisément, vers son entrejambe. Je crois y déceler une bosse, une forme qui se dessine sous le tissu de son jogging. Est-ce mon imagination qui me joue des tours? Ou est-ce la réalité?

Je sens une chaleur monter en moi, une excitation que je n'ai pas ressentie depuis longtemps. Des images défilent dans ma tête, des fantasmes que je n'osais pas admettre. Je m'imagine Marc, nu, son sexe dressé devant moi. Je m'imagine le prendre en main, le sentir durcir encore plus sous mes caresses. Je m'imagine le goût qu'il pourrait avoir, la sensation de sa peau contre ma langue. Je m'imagine le bruit qu'il ferait en jouissant, le plaisir que je pourrais lui procurer.

Je suis prise de court par l'intensité de mes pensées, par le désir qui monte en moi. Je sens mon corps réagir, mes seins se durcir sous mon chemisier, une humidité se former entre mes cuisses. Je suis troublée, électrisée, et un peu effrayée par l'intensité de ma réaction.

La réunion se termine finalement et je rentre chez moi, encore sous le choc de ce que j'ai vu. Chris m'accueille avec un sourire, visiblement soulagé de me voir. Il m'embrasse tendrement, mais je suis ailleurs, mon esprit est encore dans la salle de bain avec Marc.

Nous passons la soirée ensemble, mais je suis distante, perdue dans mes pensées. Chris ne semble pas remarquer mon trouble, ou du moins, il ne dit rien. Lorsqu'il me propose de faire l'amour, je ne refuse pas. Je le laisse me toucher, me caresser, me pénétrer. Mais je ne suis pas là, je ne ressens rien. Mon corps est avec Chris, mais mon esprit est avec Marc.

Plus tard dans la nuit, alors que Chris dort paisiblement à mes côtés, je ne peux pas m'empêcher de penser à Marc. Je me glisse discrètement hors du lit et me dirige vers la salle de bain. Là, dans l'obscurité, je laisse mes pensées vagabonder. Je pense à Marc, à son sexe, à la surprise que j'ai ressentie en le voyant. Je laisse mes doigts glisser entre mes cuisses, je me masturbe en pensant à lui. C'est la première fois depuis longtemps que je ressens une telle excitation. Je me laisse emporter par le plaisir, par le désir. Et pour la première fois depuis longtemps, je me sens vivante.

La prochaine réunion arrive plus vite que je ne l'aurais souhaité. Nous sommes tous assis dans le salon d'Idriss, transformé pour l'occasion en salle de réunion improvisée. J'essaie de me concentrer sur les mots qui sortent de la bouche de Marc, mais mon esprit est ailleurs. Je suis obsédée par l'image de lui dans la salle de bain, son sexe impressionnant dans sa main. Je sens une chaleur grandissante en moi, une envie que je n'ai jamais ressentie auparavant.

La réunion se termine enfin et je me lève pour partir. Mais avant que je puisse faire un pas, Marc m'arrête. Il me propose de me raccompagner chez moi en voiture. Je suis consciente que je devrais refuser, que je devrais m'éloigner de cette situation qui s'annonce dangereuse. Mais une force irrésistible m'attire vers lui. C'est un mélange de curiosité et d'excitation qui me submerge, malgré la culpabilité qui me ronge à l'idée de trahir Chris. C'est un dilemme déchirant, mais finalement, je cède à mon désir et j'accepte.

Je le suis dans sa voiture immense. Durant le trajet, le silence entre nous est électrique, chargé de tension. Arrivés en bas de chez moi, Marc se tourne vers moi. Il a un regard sérieux sur le visage, une intensité dans les yeux que je n'ai jamais vue auparavant.

"Lucie," commence-t-il, "je peux me tromper, et je ne veux pas avoir de problème donc je ne vais te dire ça qu'une seule fois. Toute la soirée, j'ai eu l'impression que tu n'as pas cessé de me mater l'entrejambe. Plus je te voyais faire et plus ça m'excitait. Plus je bandais et plus j'ai eu l'impression que tu étais hypnotisée. Alors je vais te le dire cash : si tu veux voir ma bite en vrai, fais-le maintenant ! Mais je veux que tu sois sûre de ce que tu fais."