Infidélité : L'éveil de Lucie

• Je... Lucie, je... »

Il semble perdu, déchiré. Je ressens une certaine satisfaction à le voir ainsi, mais je sais que je dois rester prudente. Après tout, c'est Chris, l'homme que j'aime. Mais cette nouvelle facette de moi, cette femme qui prend du plaisir à jouer avec les sentiments de son partenaire, est étrangement excitante.

Je lui raconte comment j'ai dû sucer Marc, j'observe sa mâchoire qui se crispe, ses lèvres qui tremblent tandis que son petit membre se raidit, qu'il tend son bassin vers moi y presser plus sa baguette. Je le lâche, baisse son pantalon pour y découvrir son dérisoire appendice audacieusement dressé. Tout en lui racontant comment je me suis empalée sur la bite de Marc, je lui saisis la main pour l'inciter à se branler tandis que je lui masse les couilles. je finis par me laisser moi-même emporter par mon histoire, je la revis, je la narre avec emphase, respiration parfois un peu coupée et je lui malaxe les boules plus fort. Je vois sa queue disparaitre dans ses mouvements frénétiques. Puis il se tend en laissant échapper un peu cri de plaisir mêlé de désespoir. Je le lâche, regardant son pathétique instrument éjaculer. Je plonge mes yeux dans les siens avec un petit sourire narquois pendant qu'il profite des derniers spasmes de son orgasme solitaire. Je lui dis : « Au moins tu en auras aussi un peu profité. Je te renouvelle mes excuses et je te jure que ça n'arrivera plus jamais Chris. je t'aime » puis je le laisse, poisseux, mou, tout à sa honte.

Curieusement, cet épisode s'est arrêté là. Nous n'en avons pas vraiment reparlé. Nos relations ont été un peu bizarre pendant quelques temps puis tout est revenu à la normale. Entente au beau fixe, de bons moments et toujours aussi peu de sexe. De toute façon ça ne me manque pas puisque j'ai évidemment continué à voir Marc. J'ai juste essayé de faire plus attention aux horaires pour qu'il ne se doute de rien. Et ça semble marcher. Je n'éprouve plus de gêne à l'idée de le tromper. Lorsque Marc me pénètre, je pense parfois au petit pénis tout gorgé de sang de Chris, en train d'exploser le jour où je lui ai raconté, ça me fait toujours sourire.