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« Monte dans le coffre. »
Lola, le corps dégoulinant de boue posa sa main droite, puis la gauche sur la tôle d'acier et tira sur celles-ci pour se hisser et glisser dans le coffre de la berline recouvert d'un cellophane. Lola entendit la voiture démarrer. Le ronronnement du moteur la fit s'endormir de suite. Arrivé à l'hôtel, le Maître Shibari se saisit du corps de la malheureuse Lola et du cellophane pour la transporter comme sur son épaule comme un sac à patate. Il déposa Lola dans sa chambre :
« Tu te laves et tu te couches. »
L'épreuve du fût
Le quatrième jour, après son petit-déjeuner copieux, Lola dut boire 1.5 litre d'eau. Elle fut conduite dans la salle de séminaire de l'hôtel. Lola monta sur l'estrade. Elle vit une chaise sur laquelle quelques affaires avaient été déposées, une tablette avec des accessoires SM qui ne laissaient aucun doute sur leur utilité. Juste devant la scène, un rideau occultait un objet assez imposant. Les séminaristes stoppèrent leur activité studieuse pour suivre des yeux l'esclave sexuelle.
« Habille-toi. »
Lola prit la paire de dim-up et gaina ses jambes de ces bas noirs. Elle se saisit des gants d'opéra en tulle et fit glisser ses bras à l'intérieur. Le Maître Shibari, quant à lui, prit les accessoires qui se trouvaient sur la petite tablette. Il banda les yeux, passa la tête de Lola dans le head-harness et bloqua sa bouche avec l'anneau pour la maintenir ouverte. Le Maître Shibari termina en posant un crochet nasal dans les narines de Lola et relia celui-ci au harnais. Il demanda à Lola de s'accroupir et de positionner ses bras dans le dos. Lola obtempéra. Le Maître Shibari prit de larges bracelets en cuir. Il en posa un au niveau de la jarretière du bas pour ceinturer ensemble la cuisse et le mollet de Lola. Puis il ceintura les bras de Lola dans son dos. Il posa ensuite un collier autour du coup de Lola. Il se saisit d'un godemichet de gros diamètre équipé de picots et d'anneaux. Il enduisit l'anus de Lola et le gode. Il présenta le gode à l'assistance comme si celui-ci était un trophée.
Le Maître Shibari passa dans le dos de Lola et enfonça le godemiché sans ménagement dans le cul de Lola. Un cri étouffé rompit le silence de la salle. Le Maître Shibari relia par des lanières, le gode aux bras, les bras au collier et par devant le gode au collier en passant entre les énormes seins de Lola. Le Maître Shibari descendit de l'estrade pour s'approcher du fameux objet couvert par le rideau noir. Il l'ôta d'un geste digne des plus célèbres magiciens. On vit alors un tube translucide sur un socle en bois. Le Maître apporta alors un genre de réceptacle sur pieds terminé par un bout de tuyau d'arrosage.
Monsieur Yamamoto se leva et prit la parole :
« Cette attraction s'appelle « la pluie dorée ». Aujourd'hui ce sera bière à volonté, ne vous privez surtout pas. Le buffet est ouvert et le bar aussi! »
Les séminaristes se levèrent et se rendirent au buffet. Quelques curieux examinèrent le système présenté par leur dirigeant et on entendit des rires lorsque certains cadres comprirent le but de cette attraction. Ces rires effrayaient parfois Lola qui manifestait sa peur par des cris au travers de son anneau.
Les convives mangeaient et vidaient des pintes de bières comme s'ils dévalaient les virages de leur fameuse route d'Hakone Turnpike.
Le premier cadre à vouloir satisfaire un besoin physiologique monta les quelques marches sous une pluie de « ohhhh » de la plupart de ses collègues. Il monta sur l'estrade et marcha vers le système d'urinoir provisoire fabriqué avec du plexyglass. Toute l'assistance s'était tue pour ne pas rater le début de l'attraction, on aurait pu entendre une mouche voler. Il ouvrit sa braguette et urina dans la stalle. On vit alors un petit jet doré sortir du tuyau raccordé sommairement dans le tube translucide. Lola entendit aussi cette petite chute de liquide qui lui donna envie d'uriner. Elle se retint de pisser et serrer ses cuisses.
A peine un séminariste avait son verre vide qu'un serveur s'empressait de le remplir. La bière, le champagne et le vin coulaient à flot. Les cadres japonais mangeaient et buvaient allègrement. Sur scène, ce n'était qu'un défilé d'hommes qui allaient se soulager. Il y avait trois urinoirs qui déversaient l'urine par leur tuyau d'évacuation. On pouvait observer alors la « pluie dorée » descendre doucement dans le tuyau translucide et se déverser dans le tube dans lequel se trouvait Lola. L'urine montait lentement dans le tube et Lola sentait maintenant le liquide atteindre ses mains.
Les japonais sifflaient les bières à la vitesse de la lumière et ce n'était qu'un perpétuel défilé aux urinoirs. Un groupe de jeunes cadres avait même fait un pari entre eux pour connaître celui qui descendrait le plus de bière sans aller pisser. Et pour connaître le gagnant, ils avaient demandé des brocs pour mesurer le volume de pisse qu'ils videraient dans le tube. La « pluie dorée » arrivait maintenant au cou de Lola. Elle gémissait car sa position devenait très inconfortable et ses jambes bleuissaient lentement. Le groupe de jeunes cadres finit par ne plus pouvoir tenir et ils pissèrent chacun leur tour dans un broc. Ils comparèrent la quantité d'urine et l'un d'entre eux leva les bras en guise de victoire et pivota sur lui-même pour montrer son contentement. Ils se tapèrent dans les mains et se rendirent vers l'attraction pour vider les brocs pleins de leur pisse. Lola avait maintenant de l'urine au bord des lèvres. Tous les séminaristes furent conviés à observer l'instant où l'urine coulerait dans le gosier de la soumise...
Toutes les paires d'yeux étaient fixées aux lèvres distendues de Lola. La pisse japonaise coula dans la bouche de Lola qui émit une espèce de plainte incompréhensible qui fit éclater de rire les asiatiques.
Tous en chœur entonnèrent :
« Bois, bois, bois. »
Lola fermait sa gorge pour ne pas boire ce liquide infecte mais Monsieur Yamamoto se pencha et pinça les narines de Lola. La pauvre Lola dut boire la pisse qui se déversait dans sa bouche. Il lui ôta ensuite le bandeau qui l'aveuglait et vit alors la situation dans laquelle elle se trouvait. Le Maître Shibari s'approcha et posa sa main sur le crâne de Lola. Il appuya sur celui-ci pour immerger Lola dans l'urine. Celle-ci essayait de se soustraire du liquide mais la main du Maître était plus puissante qu'elle. Des bouillonnements dus à l'air que Lola exhalait et un cri sourd sortaient de l'eau. Puis il relâcha sa prise et Lola sortit la tête de l'urine. Elle toussait au travers de son bâillon. Elle croyait sa dernière heure arrivée. Mourir noyée dans de la pisse, pensait-elle....
Monsieur Yamamoto fit un signe de la main, les convives surent que l'attraction était terminée. Le tube fut emmené à l'extérieur. Le Maître Shibari vidangea le tube, souleva celui-ci. Lola tomba comme une merde sur le sol trempé de pisse. Il lui ôta son bondage et Lola entonna une plainte longue et douloureuse lorsque le sang recommença à irriguer ses seins et que ses membres retrouvèrent leur liberté. Lorsqu'elle fut remise, Lola retourna dans sa chambre pour y prendre un bon bain réparateur et se gargarisa pour enlever ce goût de pisse dans sa bouche. Elle s'endormit dans son bain bien chaud.
