Les plaisirs d'Anna -- 10 (surprises)

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Puis le sexe pénètre progressivement en elle. Étonnée, Anna se découvre poussant ses fesses vers lui pour l'accueillir plus profondément en elle. Il commence alors de longs mouvements de va et vient qui lui font dire des « oh » et des « ah », comme si elle voulait en imposer la cadence. Dans son vagin, la grosse pine de Bouma bouge à peine. Il n'a pas débandé après sa récente éjaculation et ne veut pas déloger son gland de la cavité profonde où il s'est logé. Anna sent le frottement des deux sexes, l'un contre l'autre, comme si aucune peau ne séparait ses deux conduits intimes. C'est si bon qu'elle se rend compte que sa jouissance monte encore et elle explose enfin, lorsque le sperme gicle dans son fondement.

Les deux hommes la libèrent alors pour la laisser récupérer. Anna reste là, couchée sur le dos, cuisses écartées, dans une torpeur de fatigue. Ils la regardent tous les trois, debout, tout près. Anna est belle, offerte comme ça. Elle ferme même les yeux, comme pour s'endormir.

Les hommes parlent entre eux, à voix basse, respectueux du demi sommeil d'Anna. Bouma, qui vient, lui, seulement d'arriver, dit :

« La nuit est encore longue... »

Jules réagit par une remarque :

« Je crois qu'elle n'en peut plus. Il faut s'arrêter là. »

Bouma réplique :

« Que tu crois, mec ! Tu serais étonné de voir ce qu'une meuf comme elle peut faire ! »

Et Serge de rajouter :

« C'est vrai. Je confirme. Laisse-la donc choisir à son réveil. »

Anna ne dormait pas vraiment. Elle les a probablement entendu chuchoter, mais a-t-elle compris ce qu'ils disaient?

Lorsque, un peu plus tard, Anna ouvre les yeux, seuls Serge et Jules sont près d'elle, car Bouma s'est absenté pour aller boire un verre d'eau à la cuisine.

Jules voit Anna se relever et s'approcher du masseur. Elle le serre dans ses bras et lui donne encore sa bouche. A la fin du baiser, elle lui dit :

« Serge, j'ai encore envie de toi. Couche-toi sur le dos. C'est moi qui vais te baiser. »

Jules s'étonne que sa femme ose dire cela, mais il s'en réjouit, car il l'espère toujours un peu plus salope.

Le masseur se couche comme demandé sur le futon et Anna vient s'enfiler sur sa pine tendue. Il reste passif, respectant son envie. Alors c'est elle qui remue sur lui, qui remonte doucement, puis redescend, dans un mouvement très lent. Son mari voit bien qu'elle se régale des sensations.

Bouma, qui est revenu à côté de Jules et se branle doucement en regardant, lui dit :

« Tu vois, mec, comme elle profite, ta meuf? »

Jules ne peut que confirmer, surtout qu'il voit maintenant comment Anna caresse les testicules de Serge, tout en bougeant lentement sur lui. Lorsque sa pine est bien enfoncée en elle, Anna ondule et Jules devine qu'elle frotte ainsi le col de son utérus sur son gland. Puis, toujours empalée à fond, elle se penche sur lui et l'embrasse longuement. Il y a de la passion dans ce baiser et son mari ressent un petit pincement au cœur. C'est dans ces instants où il la sent amoureuse qu'un peu de jalousie revient en lui. Mais Jules se calme, car il sait qu'il veut tout pour elle, même ça. Il est évident, à les regarder, que c'est comme un intense mouvement de communion de deux corps que personne n'a envie d'interrompre.

Mais, c'est sans compter sur le peu de finesse de Bouma, qui ne peut réfréner ses envies ou plutôt celles de son énorme pine, qui bande de nouveau comme aux premiers instants. Il vient alors se placer à genoux derrière Anna et pose ses mains sur ses hanches. Son gland s'immisce déjà entre ses fesses, lorsqu'elle crie :

« Oh, non, pas ça, non, non... »

Loin de le dissuader, son refus, bien au contraire l'excite et il lui dit :

« Allez, la meuf, il faut que tu connaisses ça, la grosse pine de Bouma dans ton petit cul. Tu vas aimer, crois-moi ! »

Anna continue ses « non, non, non... », alors que Serge ne dit rien, sachant qu'il est inutile de s'opposer à son copain. Jules se doit d'intervenir, aussi lui dit-il :

« Arrêtez, vous voyez bien qu'elle ne veut pas, et puis vous allez la déchirer. Arrêtez ! »

Cela lui vaut une réponse cinglante :

« Toi, le cocu, tu n'as rien à dire. »

Ces échanges houleux sont interrompus par un fort cri. Son gros gland vient de passer le sphincter. Et maintenant, il pousse encore en avant. A chaque mouvement, presque à chaque centimètre de pénétration dans son anus meurtri, un cri de douleur échappe à Anna. Puis sa voix change, les cris se transforment peu à peu en râles. On ne sait plus s'il s'agit de douleur ou de plaisir. Puis, lorsque sa pine est dans son petit cul jusqu'aux bourses, il n'y a plus de doute, c'est un intense plaisir qu'Anna exprime. Jules en a la confirmation quand elle se met à trembler, à vibrer, à hurler sa jouissance dans un orgasme quasi foudroyant.

Jules est heureux de la voir ainsi envahie par un plaisir jusque là inconnu. Il s'en veut moins de n'avoir pu intervenir, de ne pas avoir tenté de la libérer des assauts de ce noir. Et il voit qu'elle y prend goût, car bientôt c'est elle qui bouge, qui essaye de coulisser sur son membre. Pour les deux hommes, c'est comme le signal de son besoin de plaisir, de luxure. Alors, chacun dans un orifice, ils se mettent à la limer, d'abord lentement, puis de plus en plus vite. Leurs mouvements finissent par se désynchroniser et elle devient comme une poupée de chiffon, secouée entre eux de tous côtés. Puis ce sont trois cris, exactement au même instant, qui se déclenchent, lorsqu'elle sent le sperme inonder son vagin et son fondement à la même seconde. Ces orgasmes simultanés sont comme le bouquet d'un feu d'artifices. Et elle est si belle à cet instant ! Un coup d'œil montre à Jules que sa petite bite vient de retrouver toute sa vigueur dans son préservatif englué, qu'il retire alors.

Après un long moment de récupération, ils se relèvent tous les trois. La soirée se termine et ils se rhabillent tous, à l'exception d'Anna. Elle se couvre simplement de son peignoir de bain, car elle a certainement envie d'aller prendre une douche, lorsque ses deux amants seront partis. Jules est heureux de l'avoir vue prendre autant de plaisir. En la regardant, il voit que les adieux vont être difficiles. Il sent bien qu'Anna aurait envie de les revoir, et en particulier ce grand noir qui lui a fait découvrir des plaisirs inconnus. Cependant ce n'est pas vers ses partenaires d'un jour qu'Anna se tourne, mais vers on mari. Jules voit bien dans le regard de sa femme tout l'amour qu'elle lui porte. Anna lui fait signe et lui dit :

« Viens. »

Lorsqu'il s'approche, Anna le serre contre elle et lui murmure à l'oreille :

« Merci, mon petit mari cocu, pour cette très belle surprise si bien choisie. Tu as même pensé à cette double pénétration dont je raffole. Mais, avec toi... avec ta petite bite toute molle... ça n'a évidemment pas été possible... »

Anna s'interrompt, comme si elle hésitait à poursuivre, mais Jules sait bien qu'elle va continuer à l'humilier. Anna, en parlant de cette façon à son mari, a ressenti une excitation presque uniquement cérébrale, mais tout aussi envahissante. Elle s'est régalée d'un sensation de puissance à laquelle les femmes sont peu habituées et elle va continuer. C'est d'autant plus douloureux pour Jules que les sourires des deux hommes montrent qu'ils ont tout entendu. Ce qu'il redoutait arrive. Anna poursuit ses confidences, sa voix se faisant, cette fois, moins discrète :

« Tu vois, il m'a fallu deux vrais hommes pour le faire. Lorsque tu arrives à me pénétrer, je ne sens rien du tout et, en plus, tu jouis tout de suite, sans me donner le moindre plaisir. C'est pour cela que tu n'as plus le droit de me baiser. Tu n'es bon qu'à me sucer, comme doit le faire un petit mari cocu. Quand je sens que tu n'en peux plus, j'ai pitié de toi et je branle ta petite bite avec deux doigts, pour te faire jouir, mais c'est une corvée pour moi. C'est pour ça que je te fais attendre de plus en plus longtemps. Alors, voilà, j'ai décidé d'arrêter, mais ça ne t'empêchera pas de te masturber en pensant à moi. »

Jules n'ose rien répondre, paralysé par les regards ironiques de Serge et Bouma. Discuter avec sa femme devant eux le rendrait encore plus ridicule. Jules ne s'est jamais senti aussi humilié, mais en même temps aussi excité. Son petit sexe a durci, s'est tendu presque douloureusement. Anna réagit alors :

« C'est bien le moment de faire bander ta petite bite !»

Maintenant qu'Anna a vraiment pris le contrôle de son petit mari cocu, elle peut faire ses adieux à ses deux partenaires. Anna embrasse Serge sur la bouche, dans un long baiser, puis elle fait de même avec Bouma, mais cette fois son baiser s'éternise, s'interrompt, puis reprend pour encore plus longtemps. Malgré ses manières un peu rustres, elle s'attache à cet homme si viril et elle a du mal à s'en séparer. A la fin de ses interminables baisers, Bouma lui dit quelques mots à l'oreille, tout bas. Jules a du mal à distinguer et ne sait si il a vraiment entendu ou seulement fantasmé, mais il a cru comprendre qu'il lui disait :

« J'ai encore envie de toi... je t'emmène. »

Lorsqu'ils se séparent, Bouma se tourne vers Jules pour lui dire :

« Dis donc, le cocu, tu me prêterais ta meuf pour la semaine? Je te la ramènerai vendredi prochain. »

Interloqué, Jules ne trouve aucun mot pour répondre, alors que Serge lui dit instantanément :

« Tu peux lui faire confiance. Il te la ramènera comme prévu. »

Jules ne sais que dire :

« Euh, non, non... », sans plus d'explication, et il ajoute, comme pour se dédouaner de cette responsabilité :

« Et puis, ça dépend d'elle... »

Un coup d'œil vers Anna, qui vient de passer son bras autour de la taille de Bouma, le fait douter. En aurait-elle envie? Il a du mal à le croire. Pourtant le regard d'Anna montre plus une indécision qu'un refus. Alors Jules pose une question qu'il n'aurait jamais dû poser, car elle laisse imaginer qu'il pourrait donner son accord :

« Et... où iriez-vous? »

A cette question bizarre, Bouma répond, avec un grand sourire :

« Chez mon frère, Abdul, qui a un grand appartement dans le 18ème. »

Jules ne se sent pas plus avancé, mais c'est alors Anna qui prend la parole :

« Et... il est comme toi, ton frère? »

Bouma lui précise :

« Tu verras, c'est le même, à tous points de vue, et tu auras du mal à nous reconnaître. Nous sommes de vrais jumeaux. Je suis sûr que tu vas te tromper de prénom quand on va te prendre tous les deux ensemble. »

Lorsque Jules voit briller dans les yeux de sa femme une petite flamme bien coquine, il sait qu'il va être difficile de la retenir. Il s'absente alors un court instant pour aller chercher dans sa table de nuit une grosse boîte de préservatifs qu'il tend à Anna, mais Bouma intervient :

« Tu rigoles, mec ! Tu imagines qu'un black se sert de ça? Pour te bouffer la moitié du plaisir? Personne n'aime ça chez nous, surtout pour se payer une belle blanche ! »

C'est Anna aussi qui en rajoute :

« Tu sais bien que je déteste ça. »

Jules a du mal à digérer cette remarque, alors qu'elle vient de lui imposer un préservatif pour la seule pénétration à laquelle il a eu droit depuis si longtemps. Mais, ce qui l'inquiète vraiment, ce sont les risques que sa femme se fasse engrosser pendant une semaine où son ovulation arrivera immanquablement. Jules espérait qu'Anna y aurait pensé, mais ce n'est probablement pas le cas, puisqu'il la voit collée amoureusement à Bouma. Alors, pour limiter les risques, Jules pense à ce seul week-end. Ce sera le début d'une période vraiment dangereuse, mais les deux premiers jours seulement... alors? Jules se lance :

« Bouma, si je te la prêtais ce week-end et que tu me la ramènes lundi matin, ce serait déjà bien, non? »

Il n'a visiblement pas été convainquant, car la réponse est nette :

« Ça ne va pas, mec ! D'abord ce n'est pas au cocu mais à sa meuf de décider. En plus ça n'arrangerait pas mes affaires. »

Jules a du mal à donner du sens à la dernière phrase de Bouma. Il lui faut s'en remettre à sa femme. Il veut simplement s'assurer qu'elle a pensé à tout, aussi lui dit-il :

« Anna, ma chatte, c'est toi qui décide. Je croyais que tu n'étais pas... comment dire... disponible, la semaine prochaine. Pourquoi ne pas reporter à la suivante? Réfléchis bien . Qu'en penses-tu? »

Jules ne peut pas être plus clair sans aborder vraiment le sujet, ce qui ferait peut-être plus de mal que de bien, connaissant le fantasme le plus répandu chez les noirs. Jules voit dans le regard de sa femme qu'elle a compris et il sait qu'elle y pense, car elle lui fait attendre sa réponse. Puis, enfin, elle lui dit :

« Je crois que... j'en ai un peu envie, oui. »

Immédiatement, pour ne pas avoir à revenir sur sa décision, Anna se dirige vers la salle de bain, en annonçant :

« Je prends une douche et je suis prête. »

Mais Bouma lui saisit la main et l'arrête :

« Pas de ça, la meuf ! Tu es très bien comme ça. Chez nous, on aime bien les nanas qui sentent l'amour. Tu auras tout le temps de te laver plus tard. Alors, tu jettes juste un manteau sur toi et on s'en va. »

Anna lui obéit, mais lui fait remarquer qu'elle est pieds nus et Bouma l'autorise à mettre des bottines, qui la rendent encore plus sexy, avec ce long manteau qui la couvre... ou la découvre, à volonté. Cela aurait dû exciter Jules, mais c'est son angoisse qui persiste, alors qu'il pense à l'absence de sa femme et aux risques qu'elle va prendre.

Anna dépose, en dernier cadeau, un petit baiser rapide sur les lèvres de son mari, avant de se retourner vers Bouma. C'est à cet instant que Jules remarque que l'homme a ouvert son pantalon et sorti son grand sexe en érection, toujours aussi impressionnant. Le noir attire Anna à lui en disant :

« Allez, la meuf, un dernier petit coup pour la route ! »

Alors il la soulève comme si tu elle ne pesait rien. Le manteau, qui n'était même pas boutonné, s'ouvre sur la nudité d'Anna. Bouma a posé sous les fesses d'Anna une seule main qui la soutient complètement. Son autre main est sur son épaule. La soulevant puis la faisant descendre d'un coup, il l'embroche sur son énorme pine, lui arrachant un cri de surprise. Son vagin était encore tout mouillé de sperme, ce qui a facilité la pénétration. Son sexe est rentré jusqu'aux bourses. Là encore, Anna a senti la pression du gland sur le col de son utérus, qui s'est effacé sous le choc. Elle a l'impression d'être transpercée. Bouma la porte ainsi sans difficulté visible. Il ne fait aucun mouvement de coït, partageant avec elle le plaisir de cette pénétration profonde, de cette quasi fusion des deux corps d'un mâle et d'une femelle, soudés. C'est pour Anna, un moment de bonheur, d'autant plus que ses doigts lui caressent doucement la nuque. Par moments, il réduit le soutien de sa main sous les fesses et Anna a, à chaque fois, l'impression que, sous son propre poids, son gland progresse en elle vers des zones inexplorées.

Jules voit bien qu'elle est heureuse et qu'elle profite intensément de chaque instant.

Trop concentrée sur ses sensations, Anna n'a même pas vu Serge ramasser ses affaires, ni entendu son au-revoir lorsqu'il prenait congés. Dans sa position quasi immobile, elle a envie d'un partage avec son nouvel amant. Anna veut ajouter la parole aux caresses et il s'ensuit cette conversation :

« On sera bien tous les deux, pendant toute cette semaine... »

« Oui, enfin... tous les trois. »

« Ah, oui, avec ton frère, évidemment. C'est pareil, comme tu me l'as dit... »

« Oui, c'est ça. »

« Vous allez bien vous occuper de moi, tous les deux? »

« Oui, bien sûr, on s'occupera tous de toi. »

Entendant cette phrase, ses sens sont en alerte et Anna veut comprendre ce qu'il veut dire ainsi.

Alors qu'Anna va le questionner, Bouma la fait coulisser fortement et rapidement sur sa pine gigantesque, lui arrachant des râles de plaisir qui l'empêchent de parler. Mais, lorsqu'il calme le mouvement et la serre contre lui, comme au début, toujours accrochée à lui, Anna relance cet échange, pour vraiment savoir :

« Qu'est-ce que tu veux dire par 'on'? Il y aura d'autres hommes chez ton frère? Et, si oui, en quoi ça me concerne? »

« Bien sûr, ils seront tous venus pour toi. »

« Pourquoi pour moi? Et ce sont tes copains? Des noirs comme toi? »

« Oui, surtout des noirs, mais aussi quelques arabes. »

« Tu veux me prêter à tes copains. C'est ça? »

« Qui te parle de prêter? »

Anna est paralysée par la surprise et c'est Jules qui réagit le premier :

« Tu vois qu'il veut te prostituer ! C'est ça dont tu as envie? Vraiment? »

Anna commence à répondre :

« Je... je... je... », mais, encore une fois, elle ne peut s'exprimer, car Bouma a trouvé la méthode pour peser sur sa décision.

Le noir recommence ses mouvements. Il la soulève, puis, à la descente, il retire la main qui la soutient, pendant une fraction de seconde, comme s'il avait failli la lâcher et la rattrapait tardivement. Et il recommence plusieurs fois, faisant ainsi monter une onde de plaisir en elle. Anna se sent au bord de la jouissance. Seules ses inquiétudes, son questionnement l'empêchent d'atteindre un orgasme libérateur. Elle n'est que tension.

La voir ainsi excite Jules au plus haut point. Dans sa tête, il la voit se donner à tous ces inconnus pendant une semaine. Les conséquences possibles l'angoissent, mais il sent sa bite durcir comme jamais. Il sait que sa femme a toujours été très excitée lorsqu'ils échangeaient sur ce sujet tout en faisant l'amour. Jules se dit que cette semaine à venir va associer les deux fantasmes les plus forts d'Anna, la prostitution et le risque de fécondation. Comment pourrait-elle y résister? De son côté, il se surprend même à espérer qu'elle prenne cette décision irresponsable. Le petit sexe de Jules a visiblement pris le pas sur son cerveau.

Anna et Bouma, l'un comme l'autre, sont toujours absorbés par leur coït, puis restent aussi soudés lorsqu'ils se calment. Anna est toujours maintenue par la main de Bouma et le pieu qui est en elle. Son regard est fixé sur les yeux de son partenaire, comme pour une sorte de remerciement amoureux. C'est à lui seul qu'Anna s'adresse lorsqu'elle répond, en fait, à la question de son mari :

« Je... je crois que j'ai envie de le faire. »

Un grand sourire apparaît sur le visage de Bouma, qui la serre plus fortement dans ses bras. Cependant, si elle lui a montré son envie, Anna a besoin d'en savoir plus avant de se décider vraiment. Lui, qui croit l'affaire entendue, la soulève pour la libérer de sa pénétration et la repose au sol. Elle reste un moment plaquée contre lui, sa main caressant amoureusement le grand membre qui vient de lui donner tant de sensations nouvelles. Debout contre lui, Anna se sent toute petite, fragile.

Son regard ne se pose à aucun moment sur son mari. C'est comme si il n'existait pas. Cependant, l'attention de Jules est toute vers eux deux, surtout depuis qu'Anna a répondu à Bouma par un quasi acquiescement. Jules est tendu à la fois d'inquiétude et d'excitation, comme en attestent les mouvements de sa main autour son sexe.

Les yeux toujours rivés sur ceux de Bouma, Anna, encore un peu indécise, cherche à relancer les échanges pour avoir des réponses à toutes les questions qu'elle se pose pour cette semaine d'exception :

« Comment sont-ils... tes... heu... clients? »

« C'est à dire? »

« Je ne sais pas. Jeunes? Beaux? Enfin, tu vois... ce genre de question. »

« Tu es marrante, la meuf ! C'est un business... alors le style du client? »

« Oui, mais tu en as déjà vus, alors...? »

« Tu sais, les jeunes et les beaux ont toutes les nanas qu'ils veulent. Ce sont les autres qui payent pour baiser. Plus ils sont vieux et moches, plus ils en ont envie, et ils me donnent bien plus de fric que les autres. Disons que c'est avec eux que j'ai établi ma clientèle et c'est eux que j'appelle en priorité, quand j'ai un beau petit lot comme toi à offrir. C'est même ce que j'ai fait, juste avant de venir. Serge, au téléphone, m'avait dit que tu valais bien le détour. Alors, tu te décides? »