Lizzy Ch. 02 - Derniers Jours de Lycée

BÊTA PUBLIQUE

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Des images obscènes tournèrent en boucle dans sa tête et sa jouissance se prolongea pendant ce qui lui parût être plusieurs minutes. Le plaisir montait, explosait en irradiant dans tout son corps, puis redescendait, avant de culminer à nouveau et la submerger.

Éreintée, elle resta longuement immobile, les membres tellement lourds qu'elle avait l'impression qu'elle ne réussirait plus jamais à les bouger.

Elle qui se masturbait quotidiennement depuis des années, souvent même plusieurs fois par jour, n'avait jamais éprouvé un plaisir s'approchant ne serait-ce qu'un peu de ce qu'elle venait de vivre.

Ses mains se trouvaient toujours entre ses cuisses et ce ne fut qu'au bout d'un long moment qu'elle réalisa que son index s'était entièrement fiché au plus profond de son anus, et s'y trouvait toujours.

Ce fut en se redressant qu'elle fut le plus surprise. Appuyant sa main contre les draps, elle constata qu'ls étaient complètement trempés. Troublé, elle réfléchit un instant avant d'en conclure qu'elle avait probablement relâché sa vessie en jouissant.

Elle s'endormit comme une masse, bercée de rêves, parfois au bord du cauchemar.

Le lendemain, elle se réveilla fraîche et dispose, bien avant qu'Edwige ne vienne lui annoncer l'heure. Bouillant de raconter tous ces évènements à Mélodie, elle lui envoya un texto lui annonçant qu'elles pouvaient se retrouver plus tôt que d'habitude. Survoltée par l'adrénaline, elle rangea sa chambre et fit son lit, ce qu'elle ne se produisait que très occasionnellement.

Elle avait pris sa douche, enfilé son jean et son tee-shirt et préparé ses affaires scolaires, lorsque la servante frappa à sa porte, annonçant, comme tous les matins, qu'il était sept heures et qu'elle avait une heure trente pour se préparer et déjeuner.

D'un bond, elle ouvrit sa porte et sortit de sa chambre, faisant sursauter Edwige qui recula d'un pas.

"Mademoiselle est bien matinale, aujourd'hui."

"J'suis affamée."

"Oui, j'imagine bien que les conditions du repas d'hier au soir n'étaient pas idéales pour satisfaire l'appétit de Mademoiselle.

"Mère est levée?"

"Non, elle s'est endormie très tard cette nuit et il y a peu de chances que vous vous croisiez avant de partir au lycée."

Dès qu'elle fut attablée, Lizzy sortit son portable et s'assura que Mélanie avait bien reçu son message. Satisfaite d'y trouver la réponse qu'elle attendait, elle rangea son téléphone dans la poche de son jean et s'absorba dans l'observation de la bonne. Elle qui, habituellement, préparait le petit déjeuner avec une efficacité acquise par la reproduction des mêmes gestes qu'elle avait répété inlassablement tous les matins depuis des années, semblait parfois hésiter, s'immobilisant quelques secondes, comme si elle ne se souvenait plus de ce qu'elle devait faire.

Les talons aiguilles qui mettaient en valeur ses jambes interminables, cliquetaient sur les dalles de marbre, tandis qu'elle faisait des aller-retours entre le frigidaire et la table de cuisson. Lorsqu'elle s'accroupit pour attraper un récipient au bas d'un meuble de cuisine, le regard de Lizzy se fixa sur le haut de ses cuisses qu'elle avait écartées pour assurer son équilibre et elle se demanda si elle portait une culotte.

"Pourquoi est-ce que Mère s'est couchée tard?"

Prise de cours, Edwige marqua un temps d'arrêt avant de reprendre sa recherche, la prolongeant plus que nécessaire. La réponse à cette question était pourtant simple, on a baisé toute la nuit comme des chiennes en chaleur. Madame avait été insatiable, plus exigeante que jamais, lui faisant ressentir des nouvelles sensations tellement merveilleuses qu'elle n'avait pratiquement pas fermé l'œil de la nuit.

Bien sûr, elle n'était pas étrangère aux rapports "Maîtres-servantes", puisque ses employeurs précédents prenaient un plaisir incontestable à la fesser pour un oui ou pour un non. Elle n'avait le souvenir du nombre de nuits blanches qu'elle avait passé avec le fessier en feu. Sans compter les actes dépravés auxquels ils ne s'étaient pas privés de la contraindre. La Maîtresse de maison adorait l'obliger à s'exhiber, lui imposant parfois de se masturber en la présence d'une de ses amies qui était encore plus perverse qu'elle.

Deux ans plus tard, lorsque Monsieur de Lestrait avait pris le relai elle avait trouvé ses exigences plutôt banales. Son vice le plus excessif étant d'exiger d'elle qu'elle ne s'essuis pas après avoir été aux toilettes, son plus grand plaisir consistant à la lécher longuement pour faire sa toilette comme il se plaisait à le définir.

Quoi qu'il en soit, elle n'avait jamais eu le sentiment d'être aussi bien comprise que la veille avec Madame. Cette dernière avait toujours eu ce caractère autoritaire, mais jamais elle n'avait été tyrannique à ce point. Et Edwige avait adoré ça.

Pour la première fois de sa vie, elle avait joui en se faisant malmener. D'autant plus que Madame avait semblé aimer ça au moins autant qu'elle. Sa patronne qui mettait habituellement une éternité à atteindre l'orgasme, avait joui comme jamais, inondant son visage avec ses jus. Elle avait même réalisé l'exploit de la faire jouir uniquement en apposant le bout de sa langue sur son clitoris, sans le bouger, ce qui était une grande première. À ce moment-là, Edwige avait réalisé que, pour la première fois de sa vie, elle avait le pouvoir de contrôler le plaisir de quelqu'un.

"J'imagine qu'elle avait des affaires à traiter. Vous préférez du lait ou du chocolat avec vos céréales ce matin?"

"Du lait s'te plaît. J'vais partir plus tôt ce matin. On a rendez-vous, avec Mélanie." Répondit la petite sans remarquer le changement de sujet.

"Comme Mademoiselle voudra."

Lizzy contempla un moment le plateau argenté qu'Edwige venait de déposer devant elle.

"Assois-toi un moment, j'ai un truc à te d'mander."

"Bien sûr, Mademoiselle."

"Voilà, hier au soir, tu t'souviens quand j'vous ai massé les pieds?"

"Euh... Oui, Mademoiselle."

"Ben ça m'a fait un drôle d'effet."

"Comment ça, Mad..."

"M'coupe pas. Laisse-moi finir, tu sais que j'suis pressée. Voilà, j'veux dire qu'ça m'a fait plein de démangeaison dans ma minette. J'suis persuadée que c'était l'odeur de vos pieds, ça m'faisait tout drôle."

"Heu... Je ne sais pas quoi vous dire, Mademoiselle. Ça ne vous était jamais arrivé?"

"Si, bien sûr. Même que ça m'arrive souvent. Ça m'fait un bien immense, quand j'me touche la minette."

"Euh... Nous ferions peut-être mieux d'en parler à Madame votre mère, vous ne croyez pas?"

"Nan, surtout pas. Imagine qu'elle va trouver ça indécent ou j'sais pas quoi. Toi, tu t'en fous, c'est toi qui tenais la canne."

"Euh... J'ai bien peur que mon rôle soit d'en parler à Madame. Sinon, c'est moi qui risque de me trouver du mauvais côté de la canne."

"C'est pas faux." Lizzy resta pensive un moment. "Alors, faudrait que t'attendes demain. J'vais en parler à Mélanie, tout à l'heure. J'suis sûr qu'elle saura me conseiller. Alors, on attend demain, d'accord?"

"Je ne peux rien promettre à Mademoiselle. Je ferais de mon mieux."

Déçue, la petite avala son petit déjeuner et envoya un texto à Mélanie pour l'avertir qu'elle partait.

Les deux amies se retrouvèrent dans la rue qui longeait l'extrémité des deux propriétés. Mélanie, bien que la dépassant d'un peu plus qu'une demi tête, était une petite brunette assez fine. Contrairement à Lizzy, sa croissance l'avait pourvue de formes qui, bien qu'encore relativement modestes, commençaient à se développer de façon prometteuse. Elle avait de grands yeux verts qui mettaient en évidence la beauté de son visage et Lizzy était convaincue que c'était la plus jolie fille du monde. Elle se jeta dans ses bras et elles échangèrent un baiser passionné.

"Alors, c'est quoi qu'est si urgent qu'il faut qu'tu m'en parles immédiatement?" Demanda-t-elle, alors que le bus scolaire s'arrêtait devant elles.

Elles s'installèrent sur la banquette arrière, à l'abri des oreilles indiscrètes, et Lizzy raconta sa soirée dans les moindres détails, consacrant un long moment à narrer les différents orgasmes qu'elle avait eu dans son lit, retraçant scrupuleusement les turpitudes auxquelles elle s'était livrée pour obtenir cette jouissance magique.

"C'était tellement fort que j'en ai pissé sur mon lit. Conclut-elle en riant.

"T'es une sacrée cochonne, ça m'excite." Furent les premiers mots de Mélodie. "Mais ça, on l'savait déjà." Renchérit-elle en éclatant de rire.

Lizzy sentit ses joues s'empourprer et balaya rapidement du regard autour d'elle pour s'assurer que personne ne les entendait.

"Et l'plaisir à répétition c'est qu'du bonus, va falloir qu'tu m'apprenes ça." Poursuivit-elle en affichant ce petit sourire pervers qui donnait invariablement à Lizzy l'envie de l'embrasser. "Regarde dans quel état tu m'as mise avec tes cochonneries."

Elle souleva discrètement sa petite jupe, dévoilant son sexe dépourvu de culotte et orné d'un duvet noir qui tranchait avec sa peau blanche, nettement plus fourni que celui de sa copine. Un petit gémissement lui échappa lorsqu'elle y glissa son doigt.

"Regarde, à cause de toi, j'suis toute mouillée." Chuchota-t-elle en le présentant, luisant de sécrétions, devant la bouche de sa copine.

Lizzy le goba avec délice et de nouvelles démangeaisons se manifestèrent au creux de son ventre.

Entretemps, le bus s'était immobilisé devant l'école privée dans laquelle les deux jeunes filles suivaient leur enseignement secondaire.

Le cœur léger, Lizzy s'empara de son sac et suivit son amie jusque dans l'enceinte du lycée.

"Accompagne-moi aux chiottes, tu m'as mise en chaleur avec tes histoires vicieuses."

Les cours ne commençaient qu'à neuf heures, leur laissant une bonne demi-heure de marge. Seuls, de rares lycéens et lycéennes arpentaient le périmètre de l'établissement et les toilettes étaient inoccupées. Ne dérogeant pas à leurs habitudes, elles passèrent quelques secondes à ajuster leur apparence devant le grand miroir qui surplombait les lavabos, avant de s'engouffrer dans un cabinet. Une forte odeur de détergeant assaillit leurs narines, contrastant fortement avec la puanteur qui y régnerait d'ici la fin des cours.

"Attends, j'ai envie d'pisser. Après, tu m'lècheras, ça aura plus de goût." Chuchota Mélanie en baissant sa jupette sur ses chevilles.

Lizzy ne répondit pas, scellant leurs lèvres dans un baiser torride, avant de se reculer d'un pas et contempler son amie avec avidité. Cette dernière s'assit sur la cuvette des toilettes, les cuisses grandes ouvertes et, saisissant les lèvres de son sexe entre ses pouces et ses index, l'ouvrit autant que possible.

"Tu vois comme j'mouille?"

La petite blonde s'accroupit entre les jambes de sa copine et regarda avec émerveillement le petit jet jaune fuser du petit trou à pipi qu'elle aimait tant taquiner avec le bout de sa langue.

Le jet d'urine gagna en puissance, giclant contre les parois de la cuvette avec force, si bien que plusieurs gouttes rebondirent et vinrent maculer le visage de Lizzy. Redoutant de souiller ses vêtements, cette dernière plongea son visage entre les jambes de son amie s'en servant pour obstruer le passage. Mélodie pouffa de rire et donna un coup de langue sur les quelques perles qui ruisselaient sur le nez de la petite blonde. Finalement, son jet se tarit puis s'interrompit. Avec gourmandise, Lizzy fit disparaitre d'un coup de langue les quelques gouttes de pisse qui souillaient ses lèvres.

"Vas-y... Nettoie-moi bien la minette, maintenant. Ça s'ra ma première décharge d'la journée. Fais en sorte de m'laisser un bon souvenir, que j'puisse penser à toi pendant les cours."

Lizzy ne se fit pas prier, jetant un coup d'œil rapide au liquide jaunâtre qui stagnait au fond de la cuvette, elle inspira profondément l'odeur âcre qui s'en dégageait et donna un grand coup de langue le long de la fente de son amie. Le goût légèrement amer ne la surprit pas, au contraire.

"Ouais, c'est ça, nettoie-moi à fond. J'crois qu'y en a un peu qu'a coulé sur mon p'tit trou. Mmmmm... Voilà, maintenant, chatouille-le avec le bout de ta langue. Ouuuaais, comme ça. Oh! J'adore quand tu fais ça. Maintenant, occupe-toi d'mon clito. Aspire le bi... Oups!!! J'crois qu'y m'en restait une p'tite giclée."

Alors que Lizzy venait d'ouvrir la bouche pour engloutir le clitoris que son amie avait dépiauté entre son index et son majeur, un petit jet d'urine s'était échappé de son méat urinaire.

"N'avale pas!" La pressa Mélodie, en glissant son index sous son menton. "Partage avec moi." Exigea-t-elle en soulevant le visage de Lizzy vers le sien. Leurs bouches se soudèrent dans un baiser endiablé, durant lequel Mélodie fit tout son possible pour ingurgiter l'urine qui se trouvait dans la bouche de sa copine.

"Mmm... Délicieux. Maintenant finis moi."

Ravie, Lizzy se remit à la tâche, menant son amie au septième ciel en un temps record.

"Après manger, on inversera les rôles, j'ai envie de boire ta pisse."

Elles se réajustèrent, firent une nouvelle halte devant le miroir et sortirent attendre leurs copains et copines à l'extérieur.

Pour Lizzy, la journée sembla durer une éternité. Elle avait l'impression que, plus les vacances approchaient, plus le temps s'étirait en longueur.

Pourtant, la dernière heure de cours lui réservait une agréable surprise.

Au grand étonnement de toute la classe, Madame la proviseure de Sainte Catherine se déplaça en personne pour leur parler. Au milieu d'un silence respectueux, elle leur annonça que la plupart de leurs professeurs était mobilisée pour le passage du baccalauréat. En conséquence, l'établissement ne serait pas en mesure d'assurer les cours des deux dernières semaines scolaires et que les vacances débuteraient donc à la fin de la semaine.

Un tonnerre d'applaudissements retentit aussitôt, ce qui sembla déplaire profondément à la proviseure. Au milieu des manifestations de joie, Lizzy avait l'impression d'être dans une autre dimension. Plus que deux jours, plus que deux jours. Se répétait-elle en boucle, n'en croyant pas son bonheur.

"Je compte donc sur vous pour remettre à vos parents les papiers que votre professeur vous distribuera à la fin du cours." Conclut la proviseure en forçant la voix pour se faire entendre par-dessus le tumulte ambiant.

Cette dernière phrase fut les seules paroles que la petite blonde entendit avant que la proviseure ne sorte de la classe et retourne dans son bureau d'un pas décidé.

Mélodie l'enlaça, la serrant très fort dans ses bras avant de la faire tournoyer, lui disant qu'elles allaient passer les meilleures vacances du monde. Lizzy tomba à nouveau amoureuse d'elle.

La Villa de Théoule-sur-Mer avait appartenu à la famille Grandain durant des générations avant que son père n'en hérite. Elles partageraient la même chambre, complètement isolée de celle de ses parents, auraient l'immense piscine à disposition et même un accès privé à la plage.

De retour devant chez elles, Lizzy eut l'impression qu'elles étaient arrivées avant même d'être parties. Comme les parents de Mélodie rentraient rarement avant le début de la soirée très tard, les deux amies décidèrent, comme souvent cette année, d'en profiter tant qu'elles avaient la maison pour elles.

Lizzy adressa un texto à sa mère pour lui annoncer les dernières nouvelles scolaires, la prévenant qu'elle restait chez Mélodie et garantissant qu'elle ne rentrerait pas tard.

Courant comme des écervelées, les jeunes filles se précipitèrent dans la chambre de Mélodie. Dans la minute qui suivit, elles se déshabillèrent, en sautant dans tous les sens et en riant comme des folles. Mélodie ne manqua pas de lui rappeler que, comme sa vessie lui avait fait défaut lors de la pause de mi-journée, elle lui était redevable et devrait céder à tous ces caprices.

"Lizzy vient de m'envoyer un message. Elle passe la soirée avec Mélodie, chez les Grandains." Déclara Madame de Lestrait qui venait de terminer une sieste réparatrice. "Ça nous laisse suffisamment de temps pour reprendre là où nous en étions restées la nuit dernière."

Edwige sentit ses tétons se raidir.

"Je suis à la disposition de Madame."

Elle n'avait pas vu sa patronne de la journée. Et n'avait que partiellement réussi à se concentrer sur ses tâches ménagères. La journée s'était écoulée comme un rêve, tandis que Madame n'était jamais loin de ses pensées. Heure après heure, elle s'était languie, se remémorant sans arrêt les évènements de la veille, s'alertant au moindre bruit. L'idée de se retrouver face à face avec sa patronne sans avoir pu s'y préparer l'obsédait et l'excitait tout autant. Finalement, Madame de Lestrait s'était convoquée de faire tinter sa petite cloche et l'avait rejointe dans le salon.

"Lève ta jupe."

Assise confortablement dans son canapé, Simone voyait sa soubrette sous un nouveau jour. Sa docilité, sa longue silhouette gracile, sa grande beauté, en partie dissimulée derrière cet horrible tablier qui tenait plus de la cuisine qu'autre chose, cette coiffe trop vieux jeu pour être sexy et cette robe totalement informe.

Heureusement ses sous-vêtements relevaient quelque peu la note.

La petite culotte blanche, qu'elle discernait à travers l'opacité du collant semblait ravissante. À l'origine, le choix de la couleur des sous-vêtements n'avait reposé que sur des raisons pratiques. Quel meilleur moyen de s'assurer de sa bonne hygiène? Mais il lui fallait bien reconnaitre que c'était charmant.

"Ma fille, j'ai décidé que nous allons te rhabiller. Je comprends que cet uniforme démodé ait pu enflammer les passions de mon défunt mari, paix à son âme, mais ça n'est pas mon cas. Demain, nous décollerons de bonne heure. Ma bonne amie Marcelle nous a réservé sa boutique. Nous allons te rénover de fond en comble. Pour le reste, tu passeras des commandes sur Internet." Annonça-t-elle en lui souriant.

Edwige n'avait pas bougé d'un millimètre. Les joues rouge-pivoine, elle cramponnait fermement sa jupe, les deux mains à hauteur de son nombril, exposant ses sous-vêtements. Elle était profondément troublée, non pas à cause de la honte délicieuse qu'elle ressentait, mais à cause du sourire dont Madame de Lestrait venait de la gratifier. Son visage austère s'était transformé, se révélant d'une beauté digne d'un magazine de mode.

"Approche."

Edwige s'exécuta en frissonnant. Le ton sec, autoritaire, lui liquéfiait l'entrecuisse. Elle va s'apercevoir que je suis trempée, aussi sûr que deux et deux font quatre.

"Allons ma fille, ne soit pas empotée. Tu n'as qu'à te mettre à cheval au-dessus de mes genoux."

Simone tendit l'index et titilla son entrecuisse.

"Évidemment, c'est les grandes eaux dans ce cloaque, mais ça n'est pas une nouveauté, n'est-ce pas petite salope?"

Edwige ne sut quoi répondre. Dans l'incapacité de voir les doigts de sa Maîtresse, elle rougit de plus belle, ne pouvant que constater les miracles qu'ils faisaient entre ses cuisses.

"J'aime beaucoup tes collants et tes sous-vêtements, mais dorénavant, finit les petites culottes. Tu porteras tes collants à même la peau. Je veux pouvoir regarder ta jolie petite chatte à chaque fois que j'en aurai envie."

"Bien, Madame."

"Alors? Qu'attends-tu? Tu sais pourtant bien que j'ai en horreur de me répéter."

"Oh! Oui. Oui, Madame. Tout de suite, Madame. Je suis désolée."

La bonne se recula précipitamment, manquant de buter contre la table basse sur laquelle Madame avait les jambes étendues.

"Ce que tu peux être maladroite, parfois, ma pauvre fille. Ta culotte..." Commanda Simone en tendant sa main.

Edwige se hâta, faisant de son mieux pour ne pas faire attendre sa patronne qui patientait silencieusement en épiant tous ses gestes, la main tendue.

"Donne." Ordonna cette dernière sans faire le moindre geste, obligeant la jeune femme à tituber sur les quelques pas nécessaires pour déposer humblement ses dessous dans sa main. "Tu vas être adorable, à poil sous ton collant."