Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 04

Informations sur Récit
Lucie, une jeune femme de 25ans, découvre la soumission.
8.5k mots
4.18
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Partie 6 de la série de 20 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 01/22/2020
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cinolas
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Chapitre 4 - Une sortie culturelle -

Acte 1 - Honi soit qui mal y pince!

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Paul est aux anges depuis la signature du contrat par Lucie, elle avait réagi comme souhaité lors de l'expérience du bar. Cette sortie était certes un peu chargée pour une première véritable « épreuve », mais elle avait tenu toutes ses promesses.

Il commence à bien la situer dans ses craintes et ses besoins, il l'avait vu lutter pour ne pas jouir sous les assauts des clients du bar et finir par craquer sous ceux du patron. Cette jouissance refoulée lui avait semblé intense, son expression reflétait tous les tourments occasionnés par la situation, l'observer avait été un délice.

Il a prévu de démarrer chaque séance par une posture de soumise afin de la mettre dans la peau de son personnage. Cette transition avec sa vie normale permettra de bien cadrer le jeu, même si elle n'en a pas encore conscience.

Il ne veut pas lâcher la pression et continue son discours de termes crus pour l'humilier. Son prochain sms sera dans ce ton : « Bonjour femelle, au pied demain 14h ».

Il sera sobre pour la laisser choisir sa tenue et voir comment elle se présentera à lui. Cela lui donnera une idée de son sentiment sur les séances.

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Je sonne chez Paul, frustrée d'un shopping raté avec les copines à cause de ce con et de ses put... de rendez-vous, un soleil éclatant et une douce température d'arrière-saison étaient en plus de mise pour une belle après-midi.

Je suis restée très sobre dans ma tenue, une jupe assez longue et un chemisier sombre me donnent un air un peu strict, mais je ne voulais pas lui plaire. Je n'ai même pas mis ses escarpins, préférant une triste paire de sandalettes. J'ai évité les bas qui me rappellent encore trop cette soirée dans son bar de m... de la semaine dernière. Je veux effacer ce samedi de ma mémoire.

-- Bonjour femelle.

Je ne l'avais pas entendu ouvrir, perdue dans mes pensées. Il est bien habillé, voire même élégant, un visage enjoué et un sourire éclatant m'accueillent.

-- Bonjour Mr.

-- Que voilà une magnifique tenue de secrétaire d'après-guerre, il ne te manque que les lunettes et le chignon! Rentres nous allons détailler tout ça.

Une petite table trône au milieu de son immense salon, garnie de nombreux petits paquets, c'est une manie je trouve chez lui d'afficher sa « fortune »!! Il m'ordonne de relever ma jupe et d'ouvrir mon chemisier et découvre mes dessous austères, j'ai mis ce que j'avais de pire pour bien marquer mon humeur acariâtre.

Il en sourit, notant l'harmonie avec le reste de ma tenue, la commente, ironise sur mes goûts vestimentaires, constate mon petit côté campagnard! Il me met ensuite à genou, jupe baissée, bras sur la tête et chemisier relevé recouvrant ma tête. Il sort mes seins de leurs abris, dans cette douce pénombre je sens mon souffle chaud sur le tissu. Après une bonne demi-heure, j'entends un bruit de porte et une discussion avec un autre homme.

-- Magnifique Paul, je te félicite pour ta décoration, tu as toujours autant de goût, c'est plantureux, généreux, fièrement dressé, aux courbes somptueuses, par contre ces fringues sortent d'un vide-grenier non? Elle est plutôt mal fagotée ta nouvelle conquête dis donc.

Je finis par comprendre qu'il parle de moi et qu'il me détaille comme un objet.

-- Bonjour belle paysanne débraillée.

-- Bonjour.

Paul me rappelle à l'ordre et précise que Mike a droit au même traitement respectueux de ma part.

-- Bonjour Mr, excusez-moi.

Je sens alors les mains de son invité caresser délicatement mes seins, découvrant leurs courbes, appréciant leur fermeté et leur galbe, les soupesant à souhait. Puis un pincement sur mon téton gauche, suivi de 4 autres l'entourant me fait un peu frisonner.

Il joue avec ce que je devine maintenant être des pinces à linge, faisant rebondir légèrement mon globe pour tester leur maintien. Puis satisfait il décore mon sein droit des mêmes attributs et retourne papoter avec Paul.

Sans être vraiment douloureuses, les pinces commencent à me gêner un peu, je ne suis pas douillette en général, mais là, la zone est des plus sensible. Après quelques commentaires sur la réaction de mes seins à ces nouvelles intrusions, Paul enlève mon chemisier et mon soutien-gorge, et réprime rapidement mon réflexe d'aller ôter ces pinces envahissantes pour soulager ma poitrine.

-- Gardes tes mains dans ton dos, si tu les bouges je te les attache!

Je découvre alors son invité et reconnais l'homme qui l'accompagnait au pub lors de notre première rencontre. Il est presque aussi grand que Paul, mais bien plus mince et élancé, sans être beau gosse il dégage beaucoup de charme et de charisme. Un visage un peu anguleux, des pommettes légèrement saillantes et des yeux cernés aux orbites creusées, on sent ce visage marqué par des efforts réguliers. Il doit être sportif, sûrement coureur, peut être même de marathon.

Paul me relève et me demande de me dandiner un peu pour faire rebondir mes seins. Chaque mouvement accentue l'effet des pinces et quand je m'arrête une petite claque sur les fesses me motive à reprendre ce ballottement un peu obscène. Mike vient rapidement en ajouter une sur ma langue et mon nez. Celles-ci sont plus désagréables, respirer par la bouche avec cette pince me fait baver plus que de raison sur ma poitrine.

Après une longue série de ballottements plus ou moins contrôlés, une petite pause m'est enfin accordée, mais juste pour un changement de décor! Mes deux pinces aux tétons sont remplacées par des petites pinces de bricolage, plus serrantes. Il y attache un petit poids, pas lourd, mais suffisant pour accentuer l'effet des pinces et infléchir mes tétons jusqu'alors fièrement dressés.

J'ai plusieurs fois le réflexe de vouloir l'arrêter, mais mes mains retrouvent vite leur place, je n'ai pas envie d'être attachée. Je reprends ensuite ma gymnastique les seins tiraillés par ce poids additionnel. De temps en temps Mike vient tirer dessus et soulever un peu un sein comme pour tester la résistance et l'élasticité de mes mamelons, faisant apparaître à chaque fois une belle grimace sur mon faciès.

Après encore un bon moment de ce jeu harassant, Mike vient me débarrasser de tous mes bijoux, je suis en sueur! Je ne peux retenir un petit cri lors de l'afflux sanguin dans mes tétons et j'ai une folle envie de les caresser pour les aider à récupérer. Mais c'est Mike qui s'en charge sans aucune douceur, étalant ainsi les derniers filets de bave!

Ma jupe et mon shorty rejoignent mon chemisier sur le canapé, Paul en profite pour tripoter mon sexe. Il constate qu'aucune trace d'excitation n'a pointé le bout de son nez dans cette première partie de séance.

-- Tu n'es pas une maso toi a priori, pourtant vu ta résistance je l'aurai bien imaginé. Par contre tu es capable d'endurer, c'est déjà un grand pas!

Il ne croyait quand même pas me faire mouiller grâce à ces quelques poids! Pendant ces quelques minutes de pause je reprends mon souffle, récupère et fais retomber la tension, mes seins me lancent. Je commence à invectiver Mike sur sa pratique de barbare, les insultes fusent.

Il me laisse tranquillement me vider puis propose à ma bouche une balle bâillon fixée à une lanière permettant de la maintenir en place. Je n'avais jamais vu ce type d'objet auparavant, mais devinais rapidement son utilité.

-- Allez ouvres ton bec, tu jacasseras moins!

Elle prend possession et m'écarte grandement les mâchoires, collant ma langue à mon palais, elle m'envahit sans vergogne!

-- Tu vois la boule a des petits trous, ce qui te facilitera la respiration et te permettra de continuer à baver, on pourrait te suivre à la trace depuis tout à l'heure, un vrai petit escargot. Mais tu ne baves pas encore de partout, remarque-t-il en me caressant le sexe.

Après m'avoir fermé le caquet, il s'attarde sur ma chatte, elle aussi pour l'instant fermée à toute incartade. Il titille mon clito, lui fait prendre l'air, lui chante une sérénade, lui conte les douceurs d'une belle odyssée, et je le vois céder aux chants des sirènes, s'épanouir sous ses doigts, perdant toute dignité, révoquant toute éducation et bonne tenue, s'affranchissant de ma conscience d'un splendide bras d'honneur. Ce salaud commence même à me donner un peu de plaisir, je le hais!

Mais alors que je sens ce début de plaisir prendre une ampleur inattendue, Mike interrompt ses caresses, me laisse un peu frustrée et me demande si moi aussi je voulais leur faire plaisir et les faire jouir. Je ne m'attendais pas à cette question! Mon hochement de tête et mon regard lui font bien comprendre que c'est hors de question. Je suis d'humeur désastreuse et n'ai aucunement envie de leur faire ce plaisir.

Paul arrive alors avec un cintre garni de deux grosses pinces métalliques recouvertes d'un petit embout caoutchouc. La suite me traverse l'esprit à toute vitesse.

-- Non Mr, pas avec le cintre, ça va me faire trop mal ..., essayé-je d'articuler, mais seuls quelques sons gutturaux sortent de mon bâillon!

-- Présente-moi tes mamelles.

Je reste sans réaction, le questionnant du regard, feignant de ne pas avoir compris sa demande.

-- Allez soulèves moi ces magnifiques nibards pour les offrir à ce cintre. Dépêche-toi avant que ma patience ne rejoigne ton humeur!

J'élève fébrilement mes seins dans sa direction, il me regarde, prend son temps, note mon léger tremblement, devine la crainte dans mes yeux, savoure mon appréhension. Et même si je serre les dents pour ne pas lui offrir ce plaisir de me voir souffrir quand les pinces viennent prendre fermement possession de mes tétons, je ne peux m'empêcher de lâcher un petit grognement de douleur.

-- Tu peux les lâcher ils tiennent tout seul maintenant! ironise-t-il, mets tes mains le long du corps.

Il commence à les tirer vers le haut, je vois passer le cintre devant mes yeux, suivi de mes seins!!! J'essaie de compenser au mieux en accompagnant le mouvement, me cambrant au maximum, mais Paul tire encore et je me retrouve rapidement sur la pointe des pieds!

-- Regardes Mike la qualité de ces pointes! Une vocation de danseuse étoile est née!

Ce con fait de l'esprit, purée ça tire là! Je couine derechef, le supplie d'arrêter par grognements interposés, trépigne d'impatience de voir ce cintre baisser sa garde.

Il me laisse reprendre mon souffle quelques secondes puis me voyant disposée à un nouvel effort récidive. Et à chaque fois, alors que j'essaie d'accompagner au mieux la traction, je me retrouve dandinant sur la pointe des pieds, soufflant, grognant, couinant de tout mon saoul de ces étirements contre nature.

Mes bras s'agitent le long de mon corps résistant à cette folle envie de détacher ce cintre agressif. Et invariablement, quand mes couinements sont aux plus forts Paul le redescend pour me permettre de récupérer. Au terme de la 10ème ascension sans corde de mes nibards, je ne tiens plus et couine en continu, respire fort et peine à reprendre mon souffle!

-- Est-ce que l'on continue la gym de tes mamelles?

Je lui retourne un non vigoureux de la tête, les yeux encore embués par les larmes lâchées lors de la dernière ascension.

-- Alors notre petite danseuse étoile est-elle décidée, voire motivée, pour nous faire jouir?

Le cri d'un oui franc et massif vient percuter les parois du bâillon, et ma tête l'accompagne de nombreux hochements positifs. Je suis prête à tous ses caprices pour arrêter cette douleur lancinante qui m'obsède et m'envahit le cerveau.

-- Bien, alors fixons ce petit cintre à ton bâillon, la tension de tes seins t'aideront à garder cette belle motivation! Je te libère quand tu te seras bien occupée de nos bites ... mais sans tes mains bien entendu! Et comme ta bouche et tes seins sont déjà bien occupés, il te reste encore deux choix pour les satisfaire.

Quel choix ducon, je n'avais jamais accepté la sodomie ce n'est pas pour changer d'avis maintenant!

Je m'empresse de défaire son pantalon et sortir son sexe, mes fesses remplacent mes mains proscrites pour le mettre en service. Lorsqu'il prend l'allure d'un porte-drapeau le jour du défilé je me retourne et me penche en avant pour l'inviter à utiliser mon sexe ... pour « son p... de plaisir ». Mais rien ne se passe!

-- Alors tu viens la chercher petite salope?

Je lui fais face et viens de saisir qu'il souhaite que je l'escalade, son mètre quatre-vingt-quinze m'apparaît alors comme un Everest inatteignable!

Une petite table basse vient à mon secours, j'agrippe son cou, me hisse au niveau de sa bite, enroule mes jambes autour de ses hanches et enfourne sa belle queue dans mon sexe, mes seins viennent s'écraser contre sa poitrine. Il est resté impassible, sans esquisser le moindre mouvement, me laissant me débrouiller seule dans cette quête au plaisir.

Je suis morte de honte de venir m'empaler comme ça sur sa queue, je suis en train de me comporter comme la plus basse des salopes en chaleur! Mais je suis prête à tout pour ne plus sentir cette foutue douleur dans mes seins.

Je m'active au mieux pour le faire jouir au plus vite et mes efforts semblent porter leur fruit quand je sens enfin sa bite commencer à vibrer. Il me prend alors par les hanches, s'échappe de mon sexe et vient éjaculer sur mon ventre me faisant lâcher un grognement de dégoût.

-- Ne sois pas frustrée petite femelle, mais je dois laisser la place aussi propre qu'à mon arrivée, aussi propre, mais pas moins humide!!

Il s'est vraiment trompé sur la signification de mon grognement ou il se moque de moi une nouvelle fois? Il m'aide cependant à mettre pied à terre et je me hâte d'enchaîner avec Mike déjà allonger sur un tapis moelleux. Je le chevauche, mon sexe frotte son chibre qui prend forme rapidement. Sa queue courbée, plus fine et plus élancée que celle de Paul, se faufile sans accro dans mon sexe déjà bien lubrifié.

Je tente de maîtriser au mieux ma poitrine, chaque mouvement de bassin la fait rebondir lâchant une belle décharge dans mes tétons. Mon rythme ne doit pas lui convenir, car je me retrouve très vite en levrette. Et là il se lâche, son style marteau-piqueur me secoue dans tous les sens. Il profite de quelques petites pauses, sa queue bien ancrée au fond de mon vagin, pour titiller mon clito et tenter de l'amener à s'exprimer au mieux!

Il veut me faire jouir, me l'annonce, je suis en rage (et en nage!), je ne veux pas, même si mes nombreux grognements et l'accélération de ma respiration peuvent laisser supposer l'inverse! Mais si mon esprit la refuse, mon corps, lui, n'est pas resté insensible à la première chevauchée de Paul et à cette queue endurante. Elle a provoqué, malgré cette douleur, un début de plaisir que j'ai vite endigué.

Et là, alors que je croyais maîtriser pleinement la situation, sous les doigts experts de Mike sur mon clito, mon sexe vient de s'octroyer le droit à l'orgasme! C'est quoi ce bordel! Je ne lui avais pas donné le feu vert, aucun plan de vol n'avait été établi et aucune autorisation de décollage accordée!!

J'ai l'impression d'être détachée de cette jouissance, n'y prends pas vraiment de plaisir, l'esprit obnubiler par ma poitrine, comme si chaque partie de mon corps vivait sa vie indépendamment! Je me rends compte que Mike en profite également pour se lâcher et je sens son foutre envahir mon sexe. Au même moment Paul retire les pinces du cintre mes tétons, un grand cri vient s'étouffer dans mon bâillon, quelques larmes lui succèdent.

-- C'était divin Paul, le félicite Mike, joli timing avec le cintre, cette chatte qui se resserre au moment de jouir, que du bonheur!!

Ils s'activent chacun sur un de mes seins, sous mes grognements continus, pour les masser et les aider à récupérer. Un bisou sur chaque clôture cette séance de « torture ». Alors que je finis d'enlever le bâillon, étirant mes mâchoires pour reprendre un peu de souplesse, qu'ils présentent leur bite à ma bouche.

-- Une bonne ouvrière doit savoir nettoyer ses outils avant de les ranger! me précise Paul, puis tu trouveras après ta douche ...

-- Oui je sais il y a de la crème, le coupé-je énervée et agacée de moi-même, de cet orgasme raté, de cette douleur lancinante, de sa p... de crème d'après!

Je vais devenir une spécialiste des crèmes de l'après! Après fessée, après clito étiré, après tétons comprimés, après seins tiraillés! Vous m'imaginez en pleine réunion tupéroir avec mes amies :

« Alors tu utilises quoi comme crème toi après que ton mec t'ait bien fait rougir les fesses? ».

« Et bien ça dépend tu vois, je mets la X si c'est plutôt une petite fessée, sinon je préfère nettement la Y quand c'en est une grosse, elle est bien plus efficace! ».

Je craque sous la douche et pleure de mon comportement, je me dégoûte, me déteste d'avoir joui sans vraiment le vouloir, cette faiblesse m'exaspère et m'inquiète.

En revenant dans le salon, Paul m'invite à prendre place dans un transat à l'apparence confortable. Je suis surprise par cet élan d'empathie, mais accepte avec joie cette proposition de me reposer quelques instants.

Je m'attends à voir surgir Mike la bite à la main, enfourchant le transat pour venir me la mettre devant la bouche!! Mais rien ne se passe, je leur prête des intentions et me fait un film.

Un fond de jazz berce mon début de somnolence, je repense au cintre et le sketch de Desproges me traverse l'esprit, je ne pourrais jamais plus le regarder sans frissonner! Je ne tarde pas à rejoindre Morphée, vidée par l'intensité de ce début d'après-midi.

Au réveil j'aperçois Mike en tablier derrière les fourneaux, il s'active à préparer le repas, on le sent à l'aise, il voltige dans tous les sens et semble y prendre beaucoup de plaisir. Les odeurs exquises de ses casseroles flottent dans l'air, ces repas vont devenir le seul côté positif dans cette relation.

Mais ce soir une nouvelle frustration m'attend, je suis privée de repas, par contre je suis toujours la bonniche de service et reste de corvée. Pendant qu'ils mangent, j'attends debout, entre eux deux, leur bon vouloir, subissant les errances de leurs mains sur mes fesses. Je me trouve conne une fois de plus dans cette humiliante position de potiche! J'évite au moins la vaisselle, c'est déjà ça!

Pendant leur café Paul ouvre encore quelques paquets et ma tenue de soirée m'apparaît au fil des déballages. Il en sort une nouvelle paire d'escarpins, classiques ceux-là, mais aux talons aussi hauts que les autres, il doit flasher là-dessus ce barge, des bas autofixants, une robe légère volante à bustier m'arrivant au genou, un soutif cachant à peine mes tétons et laissant une forte impression dans le décolleté de ma robe et un string dentelle. Tous les éléments de ma tenue sont rouges, Armani sort de ce corps!!

Un petit sac à main complète cette panoplie de petit chaperon rouge. Seul à son bord, un tube de rouge à lèvres, rouge vif forcément, c'est l'unique maquillage qui m'est autorisé pour ce qu'y allait être, je suppose, une sortie.

-- Nous avons imaginé une petite virée culturelle ce soir, connaissant tes goûts pour les découvertes je suis sûr que tu vas apprécier.

Acte 2 - un amour de ciné

Après une demi-heure de route, nous atterrissons dans un quartier de la ville que je n'avais jamais encore fréquenté. Je le situe à peu près entre le centre-ville et la banlieue, un entre-deux qui sans être vraiment malfamé reste un quartier assez pauvre, avec un peu de faunes et sans grand intérêt.

Les maisons sont ternes et crasseuses, de petites boutiques au rideau de fer recouvert de nombreux graphes et autres expressions de jeunes artistes en herbe donnent quelques couleurs aux rues. Ce quartier est glauque, mal éclairé même en plein jour, aux ruelles transverses si étroites et sombres que l'on s'imagine presque pouvoir y croiser le fantôme d'un Jack l'Éventreur.

cinolas
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