Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 18

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Je n'ai pas résisté à la tentation d'y faire un tour ... l'église bien en place où l'une des bigotes nettoie l'un de ses parterres de fleurs et son confessionnal servant de glory hole, le café de Dominique qui n'est pas encore ouvert dont les wc extérieurs ont été transformées en baisodrome, je me suis faite toute petite dans la voiture en passant devant (!), la place du marché et ses toilettes publiques servant aux particulières dégustations de miel, le stade de foot aux fameux OM-PSG ... dont j'ai toujours le trophée, la chouette, qui orne mon salon ! Je n'ai pas pu m'empêcher de retourner voir la demeure de Paul. Je suis repassée devant quatre fois avant d'oser m'y arrêter !

Et maintenant, depuis quelques minutes, je reste là, à la contempler. Une foule d'images se bousculent dans ma tête, elles m'envahissent et me font frissonner. Il me faut presque dix bonnes minutes avant de me décider d'aller lui dire bonjour. J'ai beau me répéter "ma fille, tu es en train de faire une connerie ...", j'ai besoin de me tester, d'être à nouveau face à lui dans un contexte différent, j'ai envie de revoir la maison, de voir s'il est content de me revoir, de savoir si je lui ai manqué, des trucs bêtes, juste mon ego qui prend le dessus sur la raison !

Je sonne avec le palpitant qui bas la chamade en attendant de voir cette porte s'ouvrir. Ma tenue, jean et pull me traverse l'esprit (!), loin de celles que j'arborai habituellement en allant le voir ... mais en ce début décembre frisquet c'est plus efficace. Un grand sourire sur son visage m'accueille.

- Bonjour Lucie, je t'ai vu arriver et je me demandais si tu allais te décider à sonner. Que voilà une belle apparition, je n'avais pourtant pas été mettre de cierge à l'église pour ce miracle, rigole-t-il. C'est cette approche de noël qui t'a décidé, tu t'es dit qu'il fallait que tu fasses une bonne action ! Mais ne reste pas plantée là, rentre s'il te plaît.

- Bonjour ... Paul, bredouillé-je en franchissant l'entrée. Il a l'air en pleine forme, le verbe altier, la mine réjouie, un charisme toujours aussi marqué, j'ai plaisir à le revoir.

- J'allai me mettre à table, tu me feras bien le plaisir de partager un morceau en ma compagnie.

- Je ..., j'allais lui dire que je n'avais pas envie de me mettre à poil ! Je pense à mon sexe qui n'était pas glabre, j'ai opté pour le ticket depuis, aux anneaux que j'ai enlevés, non pas que je ne m'y étais pas habituée, j'avais même fini par trouver ça plaisant, comme pour celui à la langue, mais c'était pour moi un moyen de marquer la fin de cette épopée si particulière. C'est bête tout ce qui peut passer par la tête dans un moment comme celui-là.

Je n'ai pas trop eu le temps de lui répondre, bafouillant deux ou trois mots qu'il a déjà mis un couvert et m'offre une chaise pour que je prenne place à sa table. Nous passons deux bonnes heures à discuter comme de vieilles connaissances qui ne se seraient pas vues depuis 6 mois. Évoquant nos derniers coups de cœur cinématographiques et musicaux, le boulot, nos amours, les hauts et les bas, la vie quoi !

La première allusion à cette année de débauche passée en sa compagnie n'arrive que lorsque nous passons au salon pour prendre le café ... "toujours sans crème?". L'occasion d'aborder en toute simplicité ce terrain glissant.

- Tu sais que tu auras été ma partenaire favorite, j'ai apprécié cette exploration du plaisir et des jeux de soumissions. Cela aura été une jouissance d'esprit autant que physique. Et toi, avec le recul, comment as-tu vécu cela? J'imagine que cela n'est pas un si mauvais souvenir que ça si tu es ici aujourd'hui?

Difficile de lui avouer mes ressentis. Non pas que je sois gênée avec lui là-dessus, il me connaît sous toutes les coutures et sûrement même mieux que moi dans certains domaines. Mais je n'ai pas encore réussi à tout découvrir de ma personnalité ou tout du moins à tout accepter. Il y a encore des portes entrouvertes que je laisse entrebâiller de peur d'affronter ce que j'y trouverai.

J'ai un peu commencé cette introspection après une certaine déception avec mon premier amant, mais j'ai vite laissé tomber ... la crainte de découvertes inavouables a pris le dessus sur ma curiosité et pourtant je le suis ... curieuse !!

Nous nous engageons pourtant dans cette voie, en toute simplicité, en vraie complicité, entre connaisseur et adepte. Paul se met aussi parfois à nu en m'avouant qu'il s'était dès fois engagée sur certains versants sans vraiment savoir où il allait réellement.

Non je ne vous compte pas une histoire d'amour, une romance en partance ou encore un conte de fées pour adulte, mais simplement un échange de bons (mais pas tous !) souvenirs ... nos visions respectives de certaines parties de cette exploration commune, nos approches divergentes des plaisirs recherchés ... une recherche dont je n'avais pas conscience, nos résultats souvent convergents dans cette quête d'hédonisme qui n'affichait pas encore son nom

Je crois que j'aurai pu en parler encore pendant des heures, l'atmosphère de cette maison et de la situation m'incite à affronter mes craintes et à poser devant moi l'objet de mes jouissances. Ceci dit je le laisse au 4ème café ... toujours sans crème ! L'après-midi est déjà bien avancée et j'ai encore de la préparation à faire pour accueillir mes amies.

Avant de partir, il me fait une proposition ...

- Ma porte te sera toujours ouverte, tu repasses quand tu veux, j'aurai plaisir à partager d'autres papotages en ta compagnie. Mais si un jour tu ressens l'envie de revivre des expériences originales, de vivre une autre sexualité, si ce besoin se fait vraiment sentir, tu n'auras rien à dire, tu devras juste te mettre au milieu du salon devant moi, te déshabiller entièrement et prendre ma queue dans ta bouche et me sucer. Cela scellera ton nouveau contrat pour une durée de 6 mois celui-ci. À son terme je te reposerai la question si tu veux poursuivre ou non l'aventure. Bien entendu cette nouvelle relation ne se construira pas de la même manière que la précédente, nous serons partenaires de jeu et nous évoquerons au préalable les tabous et les limites à poser. Même si tu sais que j'aime en tutoyer certaines, voir à les repousser. Cela se fera toujours dans l'esprit de ne pas impacter ta vie sociale ni professionnelle.

Je prends congé de Paul sur cette proposition qui me laisse sans voix et repart sur l'organisation de ma soirée. La semaine suivante, son offre a tendance à revenir me trotter régulièrement dans la tête ! Elle me tarabuste même parfois au taf ou en compagnie de mon amant, oui j'ai gardé le dernier un petit peu (!), ça sert de temps en temps !

Ce choix me torture et comme en politique je pratique l'alternance au gré des souvenirs qui ressurgissent. C'est le non qui s'affiche en grand bien souvent en me remémorant les péripéties de la ferme ou encore celles avec les sdf. Mais le soir, quant au fond de ma couette, ma main vient retrouver mon clitoris en repensant à toutes ces turluttes savoureuses pratiquées à Paul, à ces jouissances honteuses lors des exhibs sur le parking, aux fellations réalisées dans le confessionnal ... c'est le oui qui revient à grands pas !

Et j'en viens même à fredonner du Duteil, où tout du moins sa version pour adulte :

J'ai le clito qui me démange alors je gratte un petit peu,

Ca m'fait du bien d'jouer des phalanges sur cet organe merveilleux,

Tout en émois il est aux anges sous mes câlins vigoureux,

J'ai le clito qui me démange alors je fais de mon mieux !

Mais au réveil c'est la raison reprend le dessus et ressort la pancarte du non ! Les journées passent dans cette tourmente et cette constante ambivalence. Les "oui, mais" font leur apparition, suivis des "non, mais quoi que", des "oui sauf", des "peut-être, même si, mais bon", des "non, car, mais faut voir"; "non il faut pas exagérer quand même, quoi que" et toute une liste de conditions qui s'enchevêtrent dans mon esprit et qui finit par définir de plus en plus précisément les contours envisagés et acceptables d'une nouvelle relation avec Paul !

Heureusement les fêtes de noël approchent, la préparation des cadeaux, les repas en famille et entre amis me permettent de décrocher de cette idée saugrenue qui commençait à être bien trop présente. Je passe cette période festive en partie en vacances, détendue, vivant au rythme des repas entre copines, des sorties culturelles ou des emplettes.

Quelques jours après le début de cette nouvelle année, je décide d'aller un peu à l'improviste souhaiter mes vœux à Paul.

Après avoir souscrit à cette coutume sociale terminée par une chaude accolade dans ses bras, je reste plantée au milieu du salon pendant qu'il est en train de nous préparer un café. L'odeur de son Carte noir taquine mes narines lorsqu'il revient les bras encombrés d'un plateau où quelques parts de gâteau accompagnent les deux grandes tasses fumantes. Alors qu'il prend place dans le canapé, je reste debout devant la table basse sans vraiment savoir pourquoi.

Après de longues secondes d'un silence pesant, sans vraiment y avoir réfléchi, mes mains viennent déboutonner le haut de ma robe, dégager mes épaules et la faire glisser au sol. Il y a tempête sous mon crâne, j'assiste impuissante à mon déshabillage par ces mains que je ne contrôle plus ! Elles dégrafent ensuite mon soutien-gorge pour offrir à Paul la vision d'une poitrine aux mamelons gonflés. Puis, après avoir hésité un court instant, elles attrapent la lisière en dentelle de mon shorty pour le faire glisser sur mes escarpins.

J'écarte légèrement la table basse et me rapproche de Paul, qui ne pipe mot. Un coup de chaud me submerge, je déboutonne son pantalon d'une main tremblante par un mélange de stress et d'excitation telle la jouvencelle découvrant pour la première fois l'antre du loup. Je sors son chibre de sa tanière et l'enfourne dans ma bouche, l'enroulant entre mes lèvres gourmandes. Alors je ferme les yeux pour laisser mes émotions m'envahir et il me semble entendre d'une voix à peine audible ...

- Merci Lucie.

FIN

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4 Commentaires
APVapvAPVapvil y a 6 mois

Merci pour ce récit initiatique

alexptssalexptssil y a presque 2 ans

J'apprécie beaucoup les longues séries bien écrites comme la tienne. Il va falloir d’ailleurs que je la relise car mes souvenirs du début sont plutôt flous (c'est le problème avec les longues sagas mais cela n'en est que meilleur). J'espère que tu en feras d'autres.

alexptssalexptssil y a presque 2 ans

J’apprécie beaucoup les longues séries bien écrites comme la tienne. J'espère que tu en feras d'autre comme celle la

trouchardtrouchardil y a plus de 2 ans

Merci pour cette grosse série.

J'espère que tu reviendras bientôt avec d'autres histoires.

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