Maîtrise De Genre : Épisode 07

BÊTA PUBLIQUE

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_ Je me doutais que tu serais d'accord, Allan. Tu sais, pour une bonne punition, il faut commencer par faire sentir à la personne qu'on maîtrise parfaitement son plaisir. C'est ce qui donne tout le piment à la douleur.

Mélanie était comme en apesanteur. Plus rien n'existait que ses sensations corporelles, en commençant par celles émanant des mains de son Maître. Elle sentit la paume impérieuse qui se reculait, prenait de l'élan. Elle contracta son adorable fessier, vibrante d'anticipation, enfin prête à être libérée de la tension qui montait en elle depuis le matin. Allan, quant à lui, la regardait dans les yeux, incapable de détourner le regard. Le bras d'Adelyne faisait maintenant des aller et retour réguliers, de plus en plus vigoureux et rapides. Le piètre mâle semblait à point.

_ Ce n'est vraiment pas bien d'avoir voulu me cacher Allan, Mélanie. Je l'aime bien.

Sur ce, la main du Maître claqua sur la fesse de Mélanie. Le bruit emplit toute la pièce, et fit sursauter son mari. Elle poussa un cri perçant. Un cri de surprise et de plaisir. De bonheur. De jouissance absolue. Comme elle n'en avait jamais poussé. Puis une seconde fessée arriva. Une troisième. Elle perdit le compte. Sans arrêter de jouer avec le membre d'Allan, Adelyne avait plongé se seconde main sous sa robe, et se masturbait allégrement en se délectant du spectacle. Après plusieurs minutes de ce traitement, les claquements s'interrompirent. Mélanie reprit son souffle, presque déçut de l'interruption, malgré le feu faisait rage sur ses fesses. C'est alors qu'elle entendit un bruit encore plus exaltant : le bruit d'une ceinture de cuir qu'on défait.

_ Et sais-tu pourquoi je t'aime bien, Allan? J'ai toujours eu de la sympathie pour les cocus.

Mélanie sentit son Maître se placer derrière elle. L'extrémité de son membre qui caressait sa vulve complètement trempée. Ses deux mains tenant fermement sa croupe. Puis la pression sur son vagin. Elle croisa le regard d'Alan alors que son Maître la pénétrait. Incapable de savoir s'il s'agissait d'une punition ou d'une récompense, incapable même de se poser la question, elle poussa des gémissements de plus en plus forts. Alors que le Maître accélérait, les deux bras d'Adelyne suivaient la cadence. Très vite, le visage d'Allan se métamorphosa. Incapable de retenir sa jouissance, il s'effondra sur la table en gémissant, alors qu'Adelyne retirait prestement sa main, qui trouva immédiatement d'elle-même le chemin de son sein droit.

Pendant qu'Allan, comme le matin, finissait de se vider impuissant, le Maître, sans cesser de pénétrer sa soumise, glissa sa main sous son pubis, et atteignit de la pointe de son doigt son clitoris. Alors que les grands coups de bassins reprenaient de plus belle, il caressa Mélanie avec une étonnante douceur, lui procurant des sensations qu'elle n'avait jamais pu qu'effleurer, même dans ses plaisirs solitaires. D'un regard vers la fenêtre, elle vit le reflet de son Maître qui la prenait, et son propre corps, qui tremblait au rythme des pénétrations. Elle était belle. Irrésistible. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'elle n'explose, le visage tourné vers la table, envoyant voler les assiettes avec ses bras, hurlant de tous ses poumons à travers le bois. Oubliant l'univers. Elle jouit ainsi une première fois, puis une seconde. Les orgasmes se fondaient les uns aux autres, impossible à discerner, impossible à compter. C'est à ce moment que les cris d'Adelyne se joignirent aux siens, en un adorable duo. La scène dura un temps immesurable, jusqu'à ce que la voix de Mélanie se casse, et que le Maître ne se retire gentiment, sans cesser de caresser ses fesses.

_ La démonstration est faite, déclara le Maître en refermant sa ceinture d'une main experte, toisant son œuvre de toute sa hauteur.

Allan, hébété, semblait reprendre ses esprits, encore loin de vraiment réaliser ce qui venait de se jouer, son pantalon souillé de foutre. Mélanie le regarda, et croisa son regard, encore sur la pente descendante de l'orgasme, le cerveau saturé d'hybris et de plaisir. Elle fixa longuement le visage de son mari. Elle vit son humiliation, sa lubricité, sa soumission et son plaisir.

Adelyne, qui elle aussi revenait à la réalité, se releva souplement en rabattant sa robe par-dessus ses jambes nues. Un sourire éclatant sur le visage, elle regarda Allan affalé sur sa chaise, puis son Maître debout à l'opposé de la table. Elle semblait demander une autorisation, que le dominant lui donna d'un imperceptible signe de la tête.

La jeune femme, visiblement aux anges, se pencha alors vers le petit mari, et prit délicatement son menton dans sa main avant de relever fermement son visage pour le forcer à la regarder dans les yeux.

_ Allan, Allan, Allan... Tu ne vas plus servir à grand-chose dans cet état. Tu sais que c'est impoli pour l'homme de jouir le premier?

Maintenant libéré par son éjaculation d'une partie de la tension qui lui saturait la cervelle, Allan semblait moins incapable de réaction. Il essaya donc de se ressaisir :

_ Mais pas du tout! C'est du hasard. Il faut bien que quelqu'un commence.

Adelyne retrouva son sourire carnassier.

_ Mais dis-moi, Allan. Combien de fois as-tu joui après Mélanie, sur les derniers mois?

_ Heu... hum... C'est arrivé quelques fois!

_ Ah bon. C'est vrai Mélanie?

L'intéressée, encore trop shootée par le plaisir pour penser à mentir, répondit dans un soupir d'aisance en total décalage avec son propos :

_ Non, je simulais à chaque fois.

Une lueur s'éteint dans les yeux d'Allan. Le sourire d'Adelyne s'élargit.

_ Il va falloir que quelqu'un t'apprenne la frustration.

L'intéressé bredouillant quelque chose, essayant de reprendre un semblant de contenance. Il chercha à se relever de sa chaise, son pantalon sali baissé au niveau des mollets. La jeune femme leva son pied gauche, toujours muni d'une très jolie chaussure à talons aiguille, et le claque d'un coup sec sur la chaise, juste à côté des parties génitales d'Allan. L'homme blêmit et se tut immédiatement.

_ Ne m'interromps pas. Allan.

Un mélange de panique et de désir dans les yeux, il opina du chef à toute vitesse.

_ Y a-t-il une chambre d'amis dans cette maison?

_ Je... oui il... il y a un clic-clac dans la buanderie.

_ Parfait. Nous allons devoir nous occuper de Mél encore quelques heures, le Maître et moi. Toi, tu vas aller te coucher sur ce clic-clac, et dormir sagement jusqu'à demain. C'est bien compris?

Allan, décidément d'humeur rebelle, réagit avec ce qu'il pouvait de hauteur au regard de sa situation :

_ Ce... C'est hors de question! Mélanie est ma femme, et nous sommes dans ma maison!

Un second claquement de talon le fit sursauter.

_ Oui? demanda Adelyne de sa voix la plus innocente.

_ Oui Maîtresse, dit Allan d'un ton d'où il n'arrivait plus à chasser quelques notes de concupiscence.

_ C'est bien, esclave. Je suis sûr que Mélanie finira par te remettre les idées en place. En attendant... Comme je suis généreuse, je vais t'offrir un choix.

_ Un choix?

Adelyne rayonnait. Le Maître la regardait avec un petit sourire. Mélanie n'en croyait pas ses yeux. La jeune femme reprit :

_ Je t'autorise, avant de t'endormir, de te masturber en pensant à ce que notre Maître inflige à ta femme. Mais si tu le fais, Interdiction de nettoyer ton foutre avant demain. C'est clair?

Allan s'agita inutilement.

_ Je ne vais quand même pas me masturber sur...

Adelyne leva un cil. Sa proie déglutit.

_ Très clair. Maîtresse. Merci.

Et sans un regard pour sa femme, il remonta son pantalon, avant de foncer vers le premier étage en silence, courant presque vers cette perspective d'obéissance. Mélanie le regarda trébucher vers l'escalier, humilié et sali, brisé par sa propre lubricité égoïste. Il était plus soumis en une heure qu'elle-même ne l'avait été en une semaine.

Et, à sa grande surprise, elle ne ressentait aucune pitié pour lui.

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Anonymous
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4 Commentaires
MalmortMalmortil y a 5 moisAuteur

Merci pour ce retour, Olivx. En ce qui concerne Adelyne, il semblerait en effet qu'elle se découvre une certaine vocation. Il est d'ailleurs possible que l'épisode suivant devrait nous permettre d'approfondir la question.

AnonymousAnonymeil y a 5 mois

Superbe rebondissement, Allan soumis en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et quelle transformation de la part d'Adeline, elle semble terriblement à l'aise dans son rôle de Domina

Olivx

MalmortMalmortil y a 5 moisAuteur

Merci pour ce compliment, cher Anonyme. N'hésitez pas, si vous le désirez, à me décrire ce qui vous à plus ou moins plu. Je suis toujours preneur de retour critique !

AnonymousAnonymeil y a 5 mois

Extraordinaire

tres bien ecrit

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