Parodie : Les Petites Maisons

Informations sur Récit
Les échanges d'amour dans la famille.
12.7k mots
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Partie 2 de la série de 3 pièces

Actualisé 03/07/2024
Créé 07/05/2023
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CHAPITRE 1

LE SOLEIL SE LEVE, diffusant sa lumière dorée sur une vaste prairie qui s'éveille doucement. Jadis, cette étendue était sauvage et peu habitée, parcourue uniquement par des pionniers audacieux comme Charles et Caroline. Des petites fermes ponctuent le paysage, dispersées avec harmonie au milieu des champs verdoyants. Chacune raconte une histoire de labeur et de dévouement à la terre, héritage des premiers colons qui ont façonné cette contrée. Les bâtiments, bien que modestes, sont construits avec soin, leurs toits brillant sous les premiers rayons du soleil. Les jardins qui entourent les maisons sont remplis de légumes et de fleurs, signes d'une vie simple mais comblée. Les changements survenus depuis l'époque de Charles et Caroline sont palpables, mais leur esprit pionnier vit toujours. Leur rêve d'une vie meilleure, en harmonie avec la nature et les autres, s'est réalisé, laissant une empreinte indélébile sur le paysage et dans le cœur de ceux qui l'habitent.

LAURA ET ALMANZO PARTAGENT DESORMAIS leur vie sur une ferme isolée, à quelques jours de là. Ils se levent chaque jour avant l'aube pour s'occuper de leur exploitation agricole. Laura, les cheveux brun clair noués en un chignon simple, apporte du café chaud à Almanzo qui est déjà à l'œuvre dans les écuries. Malgré la fatigue qui creuse ses traits et durcit ses mains, Almanzo poursuit son travail sans relâche, à peine conscient de la présence de Laura. Il est grand, avec une carrure forgée par le travail physique, mais son regard est souvent lointain, absorbé par les préoccupations du quotidien.

Laura observe son mari, une pointe de tristesse dans ses yeux. Elle remarque son épuisement, mais ce qui la peine davantage, c'est le fossé grandissant entre eux. Autrefois complices et tendres, les longues heures de travail et les préoccupations constantes ont érodé leur intimité. C'est avec lui que Laura est devenue une femme. Il avait été si courtois et doux. L'orgasme apparu dès sa défloraison avait ébloui la jeune femme. Au début de leur mariage, Almonzo s'abreuvait au sexe de sa femme comme un assoiffé qui a traversé le désert. La jeune femme en avait conçu une habitude et un besoin. Pas timorée, elle se donnait entièrement au plaisir de son époux. Mais depuis longtemps, Laura se sent délaissée, nostalgique d'un temps où la tendresse d'Almanzo était son réconfort dans l'adversité. Pourtant, elle aime jouer avec la queue de son mari et la sentir gonfler dans ses paumes avant de porter la chair à sa bouche pour le sucer longuement. Almonzo suçait les beaux seins de sa femme, sa femme tétait le gland nappé de sperme d'Almonzo. Mais tout cela n'existe plus.

Ce matin, comme tant d'autres depuis un moment, Almanzo accepte la tasse de café sans vraiment la regarder, muré dans son silence de labeur. Laura tente un sourire, cherchant une étincelle de reconnaissance, mais le visage d'Almanzo reste impassible, ses pensées ailleurs. Pourtant, le troisième bouton de sa robe est ouvert et la raie des seins gorgés de vie est bien visible. Elle soupire doucement, le cœur lourd, consciente que la rudesse de leur vie a lentement érigé un mur entre eux.

La tristesse de Laura est palpable, mais elle garde pour elle ses sentiments, sachant que les plaintes ne feront qu'ajouter au fardeau d'Almanzo. Elle se retire discrètement pour rejoindre la petite maison, laissant Almanzo à son labeur. Elle retourne dans la maison L'abstinence n'est pas l'attente d'une ivresse future ; c'est une cuisante frustration qui corrode le ventre. Derrière le fourneau, la robe relevée, les doigts de la frustrée passent les barrières de la culotte en coton et cheminent dans la touffe pour trouver la fente. Le majeur s'enfonce et cherche rapidement à s'enfoncer. La moiteur apparait. Le bouton s'irrite et enfle. De sa seconde main, Laura s'applique sur son clitoris. Sa poitrine frémit et son ventre picote tandis que son sexe coule. Le plaisir monte vite, trop. L'orgasme la cisaille mais elle n'est pas satisfaite. Laura ne connait qu'une seule satisfaction : une queue dans sa chatte.

MARY VIT AVEC ADAM, son mari qui a retrouvé la vue, dans une maison de ville conçue pour faciliter leur quotidien. Adam, désormais avocat, partage son temps entre ses affaires et la collaboration avec sa collègue, Charlotte, une femme élégante aux cheveux châtains et au sourire engageant.

Le soir venu, la prude Mary ressent un éloignement de la part d'Adam, son attention semblant captivée par Charlotte. Bien que Mary, aux cheveux d'un brun doux et aux yeux empreints d'une profondeur mélancolique, comprenne l'importance des relations professionnelles, elle ne peut s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Silencieuse, elle garde pour elle ces émotions tourmentées, soucieuse de ne pas perturber l'harmonie de leur foyer.

CHARLES EST ASSIS AU COIN DU FEU, la lueur des flammes éclairant son visage marqué par les années. Il tient une pipe entre ses lèvres, la fumée dessinant des volutes dans l'air paisible de la pièce. Dans ses mains robustes, il tient une lettre de Laura, sa fille, dont les mots révèlent des temps difficiles sur la ferme lointaine qu'elle partage avec Almanzo. A chaque ligne lue, son inquiétude paternelle grandit. Charles, dont les cheveux ont blanchi et le visage porte les sillons des années de labeur, ressent profondément le poids des défis auxquels sa fille est confrontée. Il réfléchit silencieusement, la préoccupation se lisant dans ses yeux, cherchant une manière d'aider ou de soutenir Laura et Almanzo à travers cette épreuve, malgré la distance qui les sépare.

Dans la tranquillité de sa chambre, Caroline est allongée sur son lit, une lettre de Mary entre ses mains tremblantes. La lumière de la lampe à huile jette des ombres douces sur les murs, enveloppant la pièce d'une atmosphère intime et réconfortante. Caroline, dont les cheveux ont pris la teinte de l'argent avec le temps, porte encore les marques d'une vie dédiée à l'amour et au soin des siens. La lettre, écrite de la main de Mary, détaille avec émotion ses craintes de voir son mari Adam s'éloigner d'elle, attiré peut-être par sa collègue. Caroline lit attentivement, son cœur de mère se serrant à chaque mot. Elle réfléchit profondément à la manière dont elle pourrait conseiller Mary, comment elle pourrait lui apporter le soutien nécessaire pour traverser cette épreuve.

Charles, après avoir soigneusement alimenté le feu qui crépite dans la cheminée, éteint sa pipe, laissant derrière lui l'odeur familière du tabac. Il se dirige ensuite vers la chambre, où Caroline l'attend, immergée dans ses pensées et préoccupations maternelles. La lumière tamisée de la lampe à huile enveloppe la pièce d'une douceur apaisante, contrastant avec le froid qui règne à l'extérieur. Il ouvre la porte avec discrétion et tendresse. Charles s'approche du lit où Caroline est allongée, les traits doux et pensifs illuminés par la faible lumière. Sans un mot, il s'allonge à ses côtés, glissant son bras autour d'elle dans un geste protecteur et réconfortant.

Il l'embrasse doucement sur le front, un baiser empreint de la profonde affection qui a toujours caractérisé leur union. Caroline se tourne vers lui, un sourire naissant sur ses lèvres, et ils s'étreignent, trouvant dans les bras l'un de l'autre un refuge contre les inquiétudes du monde extérieur. Caroline est nue et a une très belle et opulente poitrine et des courbes très avantageuses, mais c'est surtout son visage pétillant et sa jolie chevelure châtain qui émoustille Charles. La lumière est douce.

Caroline brise le silence. Ses mains commencent à parcourir doucement le corps de son mari. Elle est délicate et douce. Elle effleure son dos. Le bout de ses doigts descend et touche l'aube des fesses musclées, continue son parcours et lui effleure les jambes. Les doigts remontent, passent sur le périnée à la naissance de ses bourses. Charles sent une divine tension naître. Les mains de Caroline remontent toujours et passent entre les fesses, touchent délicatement l'anus mais sans s'y attarder. L'homme soupire. Caroline se couche sur son époux. Elle lui caresse le dos avec sa volumineuse poitrine. Le moment est doux. Ses mains se posent sur celles puissantes et viriles de Charles. Elle profite pour glisser sa poitrine sur le reste de son corps. Le moment est exquis. Charles est allongé sur le ventre, les mains de sa femme s'aventurent de plus en plus vers les zones les plus intimes. Il frisonne.

Soudain, elle lui demande tout doucement de se retourner. Ils se regardent dans les yeux. Elle soutient son regard et offre à nouveau son plus beau sourire.

- Tu es vraiment très belle, tu sais.

-  Merci c'est gentil, mon amour.

Couché sur le dos, Charles admire sa femme se coucher à nouveau sur lui. Sa poitrine touche la sienne. Il prend ses hanches vigoureuses dans ses mains. Il sent son souffle s'accélérer dans son cou. Il lui glisse un léger baiser sur la joue. Elle descend doucement sa poitrine vers le bas de son ventre et continue son chemin jusqu'au moment où ses seins emprisonnent le sexe tendu par l'excitation et le plaisir. Elle fait des petits va-et-vient avec sa poitrine sur sa tige et revient souffler dans son cou. Charles en profite pour lui déposer un nouveau baiser sur la joue. Il sent sa respiration s'amplifier. Il passe ses mains sur les hanches et les remonte doucement jusqu'à ses magnifiques seins. Ils sont bien fermes avec des petits mamelons. Ils épousent ses larges paumes. Il ne sent pas beaucoup d'excitation dans la poitrine de sa femme mais après quelques caresses, les tétons commencent à durcir. Caroline se retourne et Charles se retrouve avec son sexe à quelques centimètres du visage de son épouse alors qu'elle joue à nouveau avec ses seins et son membre trop tendu. Le plaisir est à son paroxysme. Elle s'y prend bien. L'homme attrape les fesses charnues et commence à les masser. Il passe à proximité des lèvres sans jamais les toucher. Il perçoit néanmoins quelques frissons qui le confortent dans son idée qu'elle va prendre du plaisir.

Subitement, elle se relève et avance vers son entrejambe. Elle commence à masser le sexe avec le sien alternant également des passages entre ses fesses. Caroline est trempée et prend beaucoup de plaisir. La femme recule à nouveau mettant ses fesses à la hauteur du visage de son époux et son sexe à nouveau entre ses seins. Charles lui caresse l'intérieur des fesses s'attardant brièvement sur son anus. Elle gémit et interrompt sa caresse pour se retourner. L'homme sent son sexe trempé contre sa hanche. Caroline s'empale sur la verge tendue à l'extrême. Il sent toute son excitation quand il est au plus profond de son intimité. Caroline love sa tête dans son épaule. Il couvre sa joue de légers baisers. Elle donne le rythme. Sa respiration s'accélère.

Puis Charles couche Caroline sur le matelas de la chambre éclairée par la lampe à huile, lui écarte les jambes et regarde son sexe humide. Il ne peut s'empêcher de lui demander si il peut la lécher.

- Oui vas-y, j'adore ça chérie ! rit-elle en relevant ses seins dans ses mains.

L'homme commence à la lécher pendant de longues minutes faisant tour à tour rouler le clitoris entre ses lèvres, enfonçant sa langue dans le vagin. Parfois son doigt vient également titiller la petite rosette. Par un mouvement, elle ramène son visage à la hauteur du sien et me dit :

- C'est bon, mais j'ai encore envie de toi, Charles.

Pour seule réponse, le fermier lui pose un nouveau baiser sur la joue. Il la pénètre sans aucune difficulté. Il imprime un rythme lent. Il veut faire durer un maximum le plaisir et continue. Il la voit pincer sa lèvre inférieure avec ses dents et se malaxer les seins. Charles accélère, sa respiration aussi. Il entend gémir sa femme de plus en plus fréquemment et bruyamment. Il est au paroxysme de l'excitation. Il ne va pas pouvoir se retenir très longtemps, mais son plus grand plaisir, c'est de voir qu'elle en prend.

Caroline explose enfin ! Son corps vibre. Ces vibrations font jouir Charles à son tour. Il reste sur elle. Elle le sert très fort dans ses bras et lui pose de légers baisers dans le cou. Il lui répond en lui posant quelques baisers sur les joues. Il ne débande pas et il est toujours en elle. Charles et Caroline restent allongés dans leur lit, enveloppés dans la chaleur de leur étreinte.

Charles éteint la lumière et se glisse sous les couvertures à côté de Caroline. Il y a un moment de silence, puis il commence doucement :

- Caroline, j'ai reçu une lettre de Laura aujourd'hui... Elle mentionne des difficultés à la ferme. Ça m'inquiète.

Caroline se tourne vers lui, sa voix empreinte de préoccupations :

- Mary aussi m'a écrit. Elle semble traverser une période difficile avec Adam. Elle a peur de le perdre.

Charles soupire, la gravité de la situation pesant sur ses épaules.

- Je pense qu'il est temps pour nous de leur rendre visite. Elles ont besoin de nous. Il faut que nous leur apportions notre secret.

- Oui, je suis d'accord, répond Caroline, sa main trouvant le sexe mou de Charles dans l'obscurité.

- Nous partirons dès l'aube. Je m'occuperai de préparer le chariot et de vérifier les chevaux demain, dit Charles, sa détermination claire dans sa voix.

Charles serre un des gros seins de Caroline.

CHAPITRE 2

LE LENDEMAIN, CHARLES TRAVERSE seul la prairie sur Tonnerre. L'étalon noir est depuis longtemps dans la famille. Les souvenirs de voyages passés avec sa famille lui reviennent. Approchant de la ferme de Laura et Almanzo, il pense aux défis qu'ils affrontent. Charles arrive enfin à la ferme, impressionné par son entretien. Laura court vers lui, le serre dans ses bras, et lui propose de l'eau fraîche du puits.

- Papa, tu es là! s'exclame-t-elle avec un soulagement évident en se serrant contre le corps robuste de son père.

A travers sa chemise, Charles sent la lourdeur de la poitrine de sa fille. Almanzo, l'air fatigué mais déterminé, lui tend la main fermement.

- Heureux de vous voir, Monsieur, dit-il, son visage marqué par les efforts de la journée.

Il est clair qu'Almanzo est profondément investi dans sa ferme, portant sur ses épaules le poids de ses ambitions.

Le soir venu, autour d'un repas préparé par Laura, la famille se rassemble face à l'âtre. La chaleur du feu réchauffe la pièce, contrastant avec la fraîcheur extérieure. La ferme, bien que modeste, est le reflet d'un travail acharné.

- Papa, je suis tellement contente que tu sois ici, dit-elle, sa voix trahissant une légère tension.

Pendant le repas, les conversations, ponctuées de silences lourds, révèlent des tensions sous-jacentes entre Laura et Almanzo. Il est clair que les préoccupations constantes d'Almanzo pour la ferme l'ont éloigné émotionnellement de sa femme. Charles, observant attentivement la dynamique entre sa fille et son gendre, perçoit la solitude de Laura. Almanzo, bien qu'assidu et dévoué à sa ferme, semble avoir oublié l'importance de chérir sa relation avec Laura. La ferme, leur foyer, est devenue un lieu de travail incessant, où les moments de tendresse et de complicité se font rares. Charles comprend le défi qui l'attend : aider sa fille et son gendre à retrouver un équilibre entre leur amour et leurs responsabilités.

LE LENDEMAIN, alors que l'aube peine encore à percer la brume matinale, Charles se lève, attiré par les bruits de clapotis. En pénétrant silencieusement dans la cuisine, il trouve sa fille, Laura, sa chemise de nuit relevée. Un gant dans la main, elle frotte son sexe avec la bassine d'eau chaude. Charles découvre les belles fesses rondes de sa fille. Blanches et minces, il se dit qu'Almonzo devrait plus en profiter. La taille fine qui révèle des hanches accueillantes est un appel aux males. Le prudent finit par remonter quelques marches. Il tousse et redescend. Laura est active et sa robe de chambre est redescendue. Préparant le petit déjeuner dans le calme solitaire de l'aurore, elle accueille son papa chérie. Almanzo, son mari, est déjà sorti, probablement absorbé par les innombrables tâches que requiert l'exploitation.

- Tu es déjà debout, Laura? s'exclame Charles, un sourire chaleureux illuminant son visage marqué par les années mais toujours empreint d'une douceur paternelle.

- Oui, papa. Almanzo aime commencer tôt, répond Laura, tentant de masquer sa fatigue derrière un sourire.

S'installant à la table de la cuisine, Charles partage un moment de quiétude avec sa fille, savourant le petit déjeuner qu'elle a préparé. Sensible à la tension qui pèse sur les épaules de sa fille, Charles cherche un moyen d'alléger son fardeau.

- Laura, je..., commence-t-il, posant sa tasse de café, j'aimerais aider avec les travaux de la ferme aujourd'hui. Cela pourrait donner à Almanzo l'occasion de prendre un peu de repos, ou mieux encore, de passer du temps avec toi.

À MIDI, ALORS QUE LE SOLEIL atteint son zénith et baigne la ferme d'une lumière éclatante, Charles et Laura se retrouvent à nouveau seuls dans la cuisine, profitant d'un moment de répit pour partager un repas simple mais réconfortant. C'est dans cette atmosphère intime, éloignée du tumulte quotidien de la ferme, que Laura se sent suffisamment en sécurité pour ouvrir son cœur à son père, exprimant ses frustrations et ses peines en tant que femme.

- Papa, c'est difficile, confie la jeune femme au chignon bien serré, les yeux baissés sur son assiette, Almanzo est tellement pris par le travail... J'ai l'impression que nous nous éloignons l'un de l'autre.

Charles écoute attentivement, son cœur se serrant à la vue de la détresse de sa fille. Il comprend la douleur que peut engendrer l'éloignement au sein d'un couple, surtout quand la vie impose ses épreuves.

- Laura, répond-il doucement, il est important de se rappeler que l'intimité ne se maintient pas d'elle-même. Elle doit être nourrie, comme un jardin. Tu... tu essayes de montrer ce jardin attrayant? ajoute-t-il dans un murmure délicat.

- voui, souffle la jeune femme en rougissant.

C'était la première fois de sa vie que son père faisait une allusion aux choses intimes.

L'après-midi venu, Charles saisit l'occasion de parler avec Almanzo tout en aidant à réparer une clôture des chevaux.

- Almanzo, mon garçon, je sais que la ferme demande beaucoup, commence Charles, en enfonçant un piquet dans le sol son chapeau à bords larges bien vissé sur son épaisse chevelure, mais n'oublie pas de prendre soin de ton jardin le plus précieux, ta relation avec Laura. L'intimité, la tendresse, ce sont des choses qui ont besoin de temps et d'attention, tout comme tes cultures.

Le beau blond fixe son beau-père avec étonnement. Il sait au fond de lui que Laura n'est plus heureuse. Son état est si pitoyable qu'il n'y a que ses angoisses qui soient plus douloureuses.

LE LENDEMAIN, DANS LA MATINEE ENSOLEILLEE, Charles lance une proposition des plus agréables pour détendre l'atmosphère et rapprocher Laura et Almanzo : un pique-nique au bord de la rivière. L'idée est accueillie avec enthousiasme, et bientôt, tous les trois se retrouvent installés sur une nappe étendue sur l'herbe fraîche, à l'ombre bienvenue des arbres. Autour d'eux, la nature est en pleine effervescence, le chant des oiseaux et le murmure de la rivière créant une symphonie apaisante. Charles a veillé à ce que rien ne manque pour ce moment spécial : des sandwiches, des fruits frais, et, bien sûr, de la bière pour accompagner le repas.

Au fur et à mesure que le repas avance, la bière coule à flot, et l'atmosphère se détend de plus en plus. Laura et Almanzo, un peu éméchés, se mettent à rire plus librement, oubliant pour un moment les soucis et les tensions. Le jeune homme a déboutonné sa chemise et dévoile un poitrail musclé et poilu. La robe fleuri de la jeune femme est remontée jusqu'à mi-cuisse. Charles, observant la scène avec une satisfaction paternelle, saisit l'opportunité pour encourager un rapprochement encore plus intime entre le couple.

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