Professeures Bizutées - 3/8

Informations sur Récit
Une année scolaire de quatre professeures bizutées.
8.3k mots
4.53
11k
4

Partie 3 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/13/2023
Créé 10/01/2022
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Cette histoire est complètement imaginaire, de l'ordre du fantasme. Les personnages sont fictifs et majeurs. Les violences faites aux femmes sont condamnées par l'auteur. Si vous n'aimez pas les situations de contrainte, d'humiliation, voire de viol, ne lisez pas.

QUELQUES PROTAGONISTES

/JULIE (anglais) la blonde

/AMELIE (français) la brune

/ELISABETH (physique) la grande

/JENNIFER (sport) = la rousse

/FRANCOIS professeur de latin

/DORON homme d'entretien

/THOMAS professeur d'histoire

/...

LUNDI

/JULIE /FRANCOIS et AUTRES PROFS /AMELIE

Comme elle se doutait qu'elle pouvait être attendue si elle arrivait trop tôt, elle choisit d'entrer en même temps que la majorité des élèves. Elle entendit nombre de quolibets mais ne releva pas. Le proviseur qui surveillait les arrivées tous les jours n'oublia pas ses remarques :

- Vous voila de retour Mademoiselle Julie, ce n'est pas trop tôt. Vous avez été réclamée par vos élèves, faut dire qu'avec vos tenues... Vos collègues aussi vous attendent.

Elle évita la salle des professeurs, probablement emplie de profs en attente de cours, pour se rendre dans sa classe. Amélie l'attendait.

- Bonjour ma chérie, contente de te voir de retour, dit-elle. J'espère que tu vas bien. Je t'ai apporté ton courrier pour t'éviter la salle des profs. François y est déjà, Thomas aussi. Fais attention à toi, ils ont décidé de... de te bizuter! Ca ne s'est jamais fait ici mais ils s'en moquent. Nous les filles, nous allons te protéger mais il faudrait quand même que tu cesses de porter des tenues aussi affriolantes!

- Je... je ne peux pas... C'est compliqué, Amélie... je ne peux pas.

- Bon, t'es bizarre toi! Tu ne viendras pas te plaindre si tu as des ennuis. A plus tard.

Elle ne pouvait même pas raconter l'affaire de Discipline-Team, tant parce qu'elle était tellement improbable que parce qu'elle risquait le courroux des maîtres chanteurs.

Dans son courrier, elle trouva deux mauvaises nouvelles.

D'abord le proviseur :

* Mademoiselle Julie,

* En raison de votre absence d'une semaine, mercredi à 15h, vous avez un cours de rattrapage pour quelques élèves de terminale. Il faut renforcer leur niveau d'anglais pour le bac.

Puis François :

* Tu m'as manqué Julie ou plutôt tu as manqué à mon doigt.

* A midi, tu viens en salle des profs, à mes côtés, me saluer comme il se doit.

* Tu baisses ta culotte avant d'entrer car je vais te fourrer mon pouce dans le cul.

Vers 11h30, son rythme cardiaque commença à s'accélérer. Elle savait qu'à midi, les profs étaient nombreux dans la salle commune. Comment allait se comporter François?

A midi, quand les élèves eurent quitté le cours, elle vérifia que personne ne la regardait par la fenêtre et rapidement baissa sa culotte juste sous les fesses. Déjà rouge de honte, elle partit à son supplice.

Lorsqu'elle entra dans la salle des profs, un silence insupportable dura jusqu'à ce que François, d'une voix tonitruante, annonce :

- Bonjour la bizute! Elle est obéissante, la bizute, elle est à l'heure. Viens donc saluer ton maître d'intégration.

Ils étaient six. Trois filles discutaient à la grande table tout en mangeant un sandwich. François, debout à côté de la photocopieuse, discutait avec un autre prof. Un troisième était assis à côté de la machine à café.

Elle vint se planter devant François et donner un rapide Bonjour monsieur François.

- Elle est timide la bizute! D'abord, tu parles plus fort que tout le monde t'entende et puis tu dois dire : "Moi la bizute Julie, je me mets à vos ordres monsieur François, mon maître vénéré". A ton tour, nous t'écoutons.

Elle s'exécuta après avoir éclairci sa voix. Elle n'osait pas regarder les autres personnes, désormais totalement silencieuses.

- Bien bizute Julie. Maintenant, tu vas saluer comme il se doit chacun de tes ainés ici présents. Même formule mais tu dois te mettre à genoux. Commence par les filles.

Elle se présenta d'abord devant Amélie qui ne manqua pas de lui envoyer un "je t'avais prévenue ma pauvre, tu vas déguster maintenant." Elle eut bien des difficultés à se mettre à genoux sans que sa jupe ne remonte trop et prononça les mots ordonnés. Puis elle passa devant les deux autres filles et finalement vint devant chaque homme pour se mettre à genoux et prononcer la phrase rituelle.

- Très bien bizute Julie. Reste à genoux. As-tu obéi à ton maître? Qu'as-tu fait?

- Je... j'ai salué tout le monde

- Oui bizute Julie, c'est exact mais qu'as-tu fait avant de venir ici?

Le dialogue fut interrompu par Amélie.

- Fous-lui la paix! Ca suffit maintenant.

- Ta gueule Amélie! Ne viens pas perturber notre cérémonie sinon tu vas la subir toi aussi. C'est ta deuxième année ici, je ne me trompe pas? Ouais, on va voir avec mes collègues s'il faut te bizuter, même avec un an de retard. Tu auras double-dose. T'as compris?... Toi Bizute Julie, on attend! Qu'as-tu fait pour obéir à ton maître? Et parle fort.

- Je... J'ai baissé ma culotte.

- Mon chien?

- J'ai baissé ma culotte... Monsieur François mon maître vénéré.

- Fais-nous voir ça!

Elle remonta sa jupe et François accompagna son geste pour la trousser jusqu'à la taille. Elle se trouva le cul présenté à tous. Amélie et une autre fille quittèrent la salle sans un mot.

- Il faudra qu'on la dresse celle-là, c'est une rebelle, reprit un prof, à l'attention d'Amélie... Julie pose tes mains au sol.... Ecarte un peu les genoux. Tu avais raison François, elle a un très beau cul. Il faut voir s'il est ouvert maintenant. Moi, j'essaye mon pouce.

Il planta son doigt en un seul mouvement dans le cul sensible car non préparé.

- Putain que c'est serré! Elle manque d'entraînement. Au suivant, mais il faut essayer deux doigts.

Elle se trouva défoncée de deux doigts. Puis, quand ce fut le tour de François, de trois doigts. Elle avait horriblement mal mais n'osait pas crier, pour ne pas ameuter d'autres personnes, pour ne pas leur donner le plaisir de sa douleur. La prof qui restait à observer ne voulut pas participer mais n'intervint aucunement en faveur du souffre-douleur.

Finalement, comme l'heure de cours approchait, François retira ses doigts.

- Bizute Julie, tu viens de passer ton deuxième examen avec brio. Tu peux retourner à ton travail.

Elle passa le reste de la journée avec l'anus douloureux, avec la honte d'avoir été publiquement traitée de la sorte. Ils venaient de passer à un stade supérieur en l'humiliant, en la dénudant devant les autres professeurs. Tous savaient maintenant quelle était l'étiquette de Julie. Les autres femmes du corps enseignant semblaient avoir peu de poids à l'encontre des bizuteurs. Même Amélie, qui avait tenté de l'aider, avait fui sans demander son reste, sous le coup des menaces de ses pairs.

MERCREDI

/JULIE

A 15h, elle vit débarquer cinq élèves dans sa salle de cours, des terminales.

Elle n'aimait pas ces classes de lycée où les redoublants ont presque son âge, c'est à dire 23 ans. Son cœur fit un bon lorsqu'elle reconnu Charles-Henri, l'élève de terminale S. Celui-là avait déjà vingt ans en raison de deux mauvaises années scolaires. Le garçon passa devant le bureau sans la regarder mais chantonna doucement : à poil les bizutes, à poil, à poil...

Elle commença son cours sans jamais regarder le garçon dans les yeux.

- Prenez une feuille pour répondre aux questions que je vais vous poser. Ensuite je ramasse les copies et nous les corrigerons tout de suite ensemble.

Elle énonça ses questions et les élèves se penchèrent sur leur copie en silence. Lorsqu'elle eut passé une demi-heure debout, elle se décida à passer l'autre demi-heure assise comme elle en avait l'ordre. On lui apporta un paquet de copie.

- Corrigeons ensemble vos travaux, ainsi les erreurs des uns profiteront aux autres.

Alors qu'elle prenait la troisième feuille, elle la trouva avec ces mots manuscrits, sans signature :

* Toute bizute doit couper un bouton en présence d'un ancien.

Elle resta silencieuse quelques instants, elle prit le temps de réfléchir. Seul Charles-Henri avait pu écrire ce mot. Devait-elle céder au jeune homme ou se rebiffer. "Après tout, se dit-elle, personne ne m'a ordonné de lui obéir! "

Elle prit un ton le plus sévère possible pour annoncer aux cinq élèves.

- Messieurs, je ne sais pas qui a écrit de telles bêtises mais je vous préviens que si ça se reproduit, je vous colle à tous un zéro qui comptera dans votre moyenne générale, donc qui comptera pour votre bac. Je passe l'éponge cette fois mais uniquement cette fois.

Elle reprit les corrections des autres copies non sans remarquer que Charles-Henri avait ravalé sa hargne et gardait maintenant la tête bien basse.

JEUDI

/ JULIE /AMELIE

Julie jeta un regard par la vitre du couloir en se portant sur la pointe des pieds. Amélie y donnait son cours. Elle devait attendre la sonnerie pour lui parler de l'épisode de la semaine précédente en salle des professeurs. Elle voulait la remercier d'avoir tenté de l'aider face aux tourmenteurs masculins même si la tentative n'avait pas eu de succès.

Elle fut surprise de voir la professeure donner son cours encore vêtue de son manteau. Habituellement, les profs, Amélie comprise, retiraient leur paletot pour travailler. Il faisait suffisamment chaud dans les salles de classe. Debout, elle lisait un texte à voix haute en tenant un livre dans sa main droite tandis que sa main gauche restait glissée entre les boutons du manteau, au niveau du ventre.

Julie consulta l'heure car elle ne voulait surtout pas trainer dans les couloirs. La sonnerie retentit. Une nuée d'élèves bruyants sortit rapidement de la salle de cours. Elle eut droit à quelques bonjours plutôt sympathiques.

- Je peux entrer, demanda Julie, je ne te dérange pas?

- Ouais, tu tombes bien toi! Entre et ferme la porte, il faut que l'on cause.

- Mais que... que se passe-t-il?

- Il se passe, répondit Amélie, il se passe qu'avec tes tenues de pute, tu as excité les mecs de l'établissement. Ils se comportent comme des machos, des salopards.

- Ne m'en veux pas, Amélie, je t'assure que je n'ai pas le choix. Je ne peux pas t'expliquer mais sois certaine que je ne peux pas faire autrement. Ne prends plus ma défense, tu risques des ennuis toi aussi.

- Trop tard ma belle! Trop tard. J'ai des ennuis!

- Co... comment ça?

- Figure toi que François, cette ordure, a mis en œuvre sa menace : je suis devenue la seconde bizute du lycée!

- Mais tu peux t'y opposer, tu n'es pas nouvelle, c'est ta seconde année.

- Tu penses bien que j'ai essayé mais ils m'ont présenté de vielles photos que j'avais faites à 18 ans avec un copain de l'époque. Et puis, bien sûr, les menaces qui vont avec. Si tu n'obéis pas, on montre les photos à tes élèves, ta famille, ton mari. Du chantage, ni plus, ni moins. Et me voila coincée par ces tarés.

- Peut-être que ton mari ne dira rien pour les photos? Tu pourrais l'expliquer à tes parents?

- Peut-être mais ce n'est pas certain, mon mari est très conventionnel. Et puis le vrai problème, ce sont les élèves. S'ils découvrent ces photos, je suis bonne pour être convoquée au rectorat et virée de l'éducation nationale. Je ne peux pas me permettre ça, on a une maison à payer.

- Ils seront moins durs avec toi, je pense, car ils te connaissent depuis l'année dernière. Rassure-toi.

- Julie, tu crois vraiment ce que tu dis? Regarde.

Elle ouvrit son manteau et Julie constata qu'elle portait un pantalon baissé sur les cuisses, la culotte avec. Son postérieur et sa chatte étaient à l'air libre.

- J'ai le droit de garder mon manteau mais interdiction de remonter le reste. Tu te rends compte! Je suis obligée de faire cours comme ça. D'entrer et sortir du lycée comme ça. Je ne peux même pas lâcher mon pantalon sinon il tombe.

- Et... Et demain, demanda Julie?

- Même tenue... Même tenue jusqu'à nouvel ordre.

VENDREDI

/LES BIZUTEURS

L'équipe des bizuteurs se réunit en salle des professeurs sur une initiative de François. Ils avaient bien l'intention de pousser très, très loin les choses devant les élèves. Seulement, ils ne fallait pas qu'ils laissent des traces de leurs forfaits et le plus grand danger venait des smartphones. Ils décidèrent donc de les interdire pendant les cours. Ils déposèrent des corbeilles dans chaque classe avec une alerte :

* Les téléphones portables, les tablettes et les appareils photos sont interdits pendant les cours. Veuillez les déposer dans la corbeille en entrant. Vous les récupèrerez en quittant le cours

* Tout élève qui ne respectera pas cette règle aura son appareil confisqué pendant un mois et sera exclu du lycée pendant cinq jours.

* La direction

La menace suffit à calmer les ardeurs des photographes en herbe. Les bizuteurs conservaient seuls le pouvoir des photos.

SAMEDI

/JULIE

Elle pensa au vieux médecin, échappatoire possible à ses tourments. Devait-elle prendre un nouveau rendez-vous pour obtenir un arrêt de travail? Que ferait-il cette fois? L'emboucher encore? La sodomiser avec un doigt? L'exhiber devant d'autres patients? Elle renonça.

DIMANCHE

/JULIE

Elle décida d'aller voir sa sœur. Elle avait besoin de sortir de son appartement exigu dans lequel elle marchait tout le temps avec les pieds écartés, ce qui était profondément humiliant, ridicule, grotesque.

Naturellement, elle se vêtit comme de coutume : souliers à talons, bas de soie noirs à couture, mini-jupe et gilet trop petit gonflé par la poitrine, son manteau au dessus.

Elle fut contente de passer l'après-midi avec sa sœur. Elles firent quelques courses et dînèrent au calme. Julie ne lui parla pas de ses misères. Nathalie ne l'interrogea que peu au sujet des tenues. Elle avait bien compris qu'elle touchait là un point sensible.

- Tu dors ici, demanda-t-elle? Je te prépare ton lit dans la chambre d'amis. Tu repartiras demain.

Julie accepta et se trouva au lit vers 23h. Comme elle n'était pas chez elle, elle put dormir dans la sécurité d'un appartement aux portes fermées.

LUNDI

JULIE /AMELIE /THOMAS /CHARLES-HENRI

Elle décida d'arriver tôt au lycée pour prendre ses consignes en salle des profs. En général, les lève-tôt étaient plutôt rares le lundi.

Elle emprunta les deux couloirs nécessaires sans faire claquer ses talons sur le carrelage pour ne pas attirer l'attention. Elle ouvrit la porte de la salle des profs et resta immobile de surprise.

Juste devant elle, à côté de l'imprimante, se tenait Amélie qui lui tournait le dos. Elle n'avait pas de manteau, sa main droite était sur la tête, sa main gauche tenait le pantalon baissé. Elle présentait son gros cul à tout nouvel arrivant.

- Mais que fais-tu là Amélie, demanda-t-elle en s'approchant?

La pauvre fille humiliée quitta la position et se couvrit aussitôt de son manteau.

- J'ai reçu l'ordre de faire ça... jusqu'à ce que quelqu'un arrive. Heureusement que c'est toi ma chérie.

- Tu aurais pu désobéir! Personne ne l'aurait vu.

- Tais-toi et regarde derrière toi. Tu verras qu'ils ont installé une caméra sur IP, la petite blanche dans le coin, chuchota Amélie. Ils nous observent peut-être en ce moment. Tu te rends compte à quel point ils sont dégueulasses! Moi je préfère me soumettre. Je n'ai pas envie que les élèves se partagent un film de moi dans cette position.

- Ils ont pris de photos, s'étonna Julie?

- Tu es naïve ma belle! Ne sais-tu pas que ce genre de caméra peut tout enregistrer? Je vais tout de suite dans ma classe avant de croiser un de ces malades. A plus tard dans la journée. Merde, pourvu qu'ils ne me donnent plus ce commandement! Tu n'imagines pas ce que c'est que d'attendre, avec les fesses nues, sans voir les gens! C'est horrible.

La pauvre Julie, hélas pour elle, ne le savait que trop, à devoir passer ses nuits offerte à n'importe qui.

En sortant du bureau, elle tomba nez à nez avec Thomas.

- Mais voici la jolie Julie! Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vue. Comment vas-tu?

Tellement perturbée par ce qu'elle venait de voir, tellement surprise de le croiser si tôt, elle en oublia le salut et s'affola pour trouver sa paire de ciseaux. La main tremblante, sous le regard amusé de Thomas, elle coupa le bouton du haut de son gilet.

- Tu as vu ta copine? Sympa, mon idée, non? Je l'ai fait venir à 7h30 et jusqu'à ce que quelqu'un arrive. Elle a un gros cul Amélie, j'adore! Elle a eu du bol aujourd'hui, le proviseur aurait pu arriver! Ou pire un élève! Oohhhhh la honte qu'elle se serait payée... Ca pourrait bien t'arriver à toi aussi ma bizute préférée... Ouais, faudra que j'y pense. Mais pour toi ce sera avec tes grosses miches à l'air et... ta foufoune aussi. Ouais, une foufoune blonde, c'est mignon, on voit les lèvres. T'aurais pas oublié quelque chose ma Julie?

Abasourdie par le discours et les menaces, elle perdit ses moyens.

- Je... je... non, j'ai coupé mon bouton comme tu me l'as dit. Je...

- T'as oublié la première des politesses, Julie! T'as oublié de dire bonjour. C'est grave ça. En plus, qui t'a autorisée à me tutoyer? Il faudra que j'en parle à François, ça ne va pas du tout.

- Pardon Thomas. Je veux me présenter. Moi la bizute Julie... je me mets à vos ordres monsieur Thomas, mon... maître vénéré... Pardon mon maître vénéré.

- Coupe un second bouton, ça t'apprendra à obéir correctement. Toi aussi tu vas bientôt te taper la honte, fais-moi confiance!

Il la laissa seule à un avenir de lourd de menaces. Il était 8h30 le matin et il ne lui restait déjà plus que deux boutons à son gilet.

Lors de son dernier cours de la matinée, la porte fut subitement ouverte et Thomas y apparut. Elle blêmit, resta immobile, debout face à l'intrus. Comme quelques heures auparavant, elle perdit ses moyens. Devait-elle obéir? Là, maintenant, devant les lycéens? Les ordres étaient clairs : "à chaque fois que nous nous rencontrerons, je veux que tu coupes un bouton de ton gilet." Où donc étaient ces maudits ciseaux? Thomas parla fort, comme s'il était vexé.

- Julie, je veux te voir à midi en salle des profs. Tu n'as pas intérêt à être en retard cette fois!

Elle comprit l'allusion et se précipita dans son sac à main. Dans le silence des élèves, elle y trouva les ciseaux. Se tournant vers le tableau, elle coupa immédiatement un bouton. Les tétons jaillirent hors la laine, un seul bouton ne suffisait plus à les tenir cachés. Elle se tourna à droite vers Thomas pour lui montrer son obéissance tout en gardant un bras replié pour cacher les trésors aux élèves. Il approuva et partit.

Elle rapprocha les pans du gilet avec sa main gauche pour couvrir les bouts de seins et termina ainsi son cours, sous les regards bavant des élèves.

A 16h, en intercours, elle eut la malchance de croiser à nouveau Thomas dans un couloir et cette fois, il était avec Charles-Henri. Elle ne pouvait pas fuir, tous deux l'avaient vue. Elle se souvint immédiatement de l'épisode de la semaine précédente lorsqu'elle avait vertement rabroué le gamin.

- Ah, quelle chance de croiser encore ma jolie bizute aux gros nichons. Lâche donc ton gilet qu'on voit tes bouts... Ouais, superbes, ils sont superbes. Qu'en penses-tu Charles-Henri?

- C'est-à-dire, répondit le garçon, je ne peux pas... eh... sinon elle met un zéro à toute la classe!

- Quoi, s'exclama Thomas qui nota que Julie gardait la tête basse! Qu'est ce que tu racontes? Un zéro! Elle vous met un zéro?

- Ben oui. Je lui avais demandé d'ôter un bouton mais elle n'a pas voulu et nous a menacés d'un zéro.

- Coupe ton dernier bouton, conasse! Alors, si je fais le bilan : tu oublies la politesse, tu tutoies au lieu de vouvoyer et en plus, tu oses défier un maître de bizutage. Tu mérites une sérieuse punition. Charles-Henri, toi qui es offensé, quelle sanction veux-tu lui donner?

Elle attendait, les seins présentés complètement nus dans le couloir.

- Et bien... Au prochain cours... c'est dans quinze jour... elle coupe un bouton tous les quart d'heure.