Professeures Bizutées - 4/8

Informations sur Récit
Une année scolaire de quatre professeures bizutées.
9.2k mots
4.73
8.8k
4

Partie 4 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/13/2023
Créé 10/01/2022
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Cette histoire est complètement imaginaire, de l'ordre du fantasme. Les personnages sont fictifs et majeurs. Les violences faites aux femmes sont condamnées par l'auteur. Si vous n'aimez pas les situations de contrainte, d'humiliation, voire de viol, ne lisez pas.

QUELQUES PROTAGONISTES

/JULIE (anglais) la blonde

/AMELIE (français) la brune

/ELISABETH (physique) la grande

/JENNIFER (sport) = la rousse

/FRANCOIS professeur de latin

/DORON homme d'entretien

/THOMAS professeur d'histoire

/...

VENDREDI

/JULIE /LE MEDECIN /GABRIEL /THOMAS

La perspective du lundi affolait Julie. Elle allait retrouver la classe de rattrapage dans laquelle Charles-Henri, l'élève de terminale S, serait forcément présent. Il était devenu un maître de bizutage depuis que Thomas l'avait établi ès qualités. Devra-t-elle se présenter à lui comme aux autres : "moi la bizute Julie, je me mets à vos ordres monsieur Charles-Henri, mon maître vénéré"? Devra-t-elle dire cela devant les autres élèves? A coup sûr, elle devra ôter un bouton par quart d'heure, sur trois boutons du gilet autorisés. Elle allait finir seins nus devant la classe! Il lui fallait obtenir un nouvel arrêt de travail pour ne pas assurer le cours du lundi.

Une fois rentrée chez elle, elle consulta l'annuaire pour trouver un médecin. Après deux appels infructueux sur messagerie : "Notre cabinet est fermé jusque lundi. Nous vous invitons à consulter le médecin de garde...", elle rechercha le médecin de garde. Elle s'effondra lorsqu'elle constata que c'était celui qu'elle avait consulté quatre semaines auparavant, ce vieux médecin aux méthodes douteuses. Elle n'avait pas le choix, elle ne trouverait pas un autre praticien un jour de week-end.

- Allo? Bonjour docteur. Pourrais-je avoir un rendez-vous demain s'il vous plaît?

Elle reconnu la voix âgée et mielleuse de l'homme.

- Oh, c'est que je suis déjà très chargé demain! Est-ce une urgence?

- C'est que... Je suis déjà venue chez vous Docteur. Je m'appelle Julie. Vous vous souvenez?

- Vous savez, madame, des Julie il y en a beaucoup! Pourquoi étiez-vous venue?

- C'est-à-dire... pour... pour la veine... clavière, dit-elle timidement, gênée.

- Oui, oui, je me souviens, la veine sous-clavière anale. C'est bien ça?

Le vieux médecin en attrapa une immédiate érection. Il eut bien du mal à cacher son contentement au patient devant lui. Il avait besoin de réfléchir.

- Rappelez-moi dans dix minutes car je suis en consultation.

Il raccrocha sans même attendre la réponse et bâcla son malade pour rester seul à son bureau.

Julie attendit, doublement anxieuse. Anxieuse de ne pas avoir un rendez-vous, anxieuse des traitements que pratiquerait le médecin.

- Allo, c'est Julie, docteur.

- Je suppose que vos problèmes sont revenus?

- Oui docteur, ça s'est calmé puis c'est revenu plus fort encore. J'ai besoin d'arrêter de travailler quelques jours pour récupérer.

Il se dit que la jolie blonde était bien naïve.

- Je vous avais dit de revenir plus vite, non?

Elle bredouilla quelques excuses.

- Vous avez eu tort! Je vais devoir appliquer un traitement plus difficile. Bon, on verra dans quel état vous êtes. Je ne peux vous prendre qu'à 18h, entre deux patients.

- D'accord, répondit immédiatement la fille qui raccrocha encore plus inquiète.

Gabriel était un petit homme rond au visage encore juvénile. Il était issu d'une belle famille, presque noble, qui avait accepté qu'Amélie devînt son épouse. Elle fut appréciée par le clan et leur vie de couple prit un cours régulier, simple, tendre.

Amélie lui raconta son bizutage au lycée. Mais pas tout. Pas la sauterie dans la salle des archives, pas la vidéo dans la salle des professeurs. Seulement ses tenues obligatoires pendant les cours. Gabriel en devint fou furieux, au point de vouloir aller déposer une plainte dans la foulée. Elle avait dû le retenir devant la menace des photos qui seraient envoyées aux élèves mais aussi à ses parents si bien élevés. Alors il avait décidé de venir voir le Thomas dont Amélie faisait référence.

Ce vendredi, ils arrivèrent ensemble au bahut. Evidemment, Amélie était restée vêtue. Elle téléphona à Thomas pour le faire venir à la porte du lycée. Les deux hommes se toisèrent du regard. Gabriel baissa les yeux en premier, Thomas prit le pouvoir en premier :

- File à tes cours, Amélie, nous avons à parler entre hommes.

Tous deux la regardèrent entrer dans la cour.

- Je veux que vous cessiez cette histoire de bizutage, lança fièrement Gabriel. Vous n'avez pas le droit de jouer à ça et si vous continuez, j'en avise le proviseur. Vous savez que le bizutage est interdit? C'est la police que je préviendrai, pour bizutage et pour chantage aussi. Vous risquez gros avec ces conneries! C'est compris?... Vous avez bien compris?

L'autre n'avait pas bougé, laissant filer le flot de paroles. Sans un mot, il ouvrit la tablette qu'il tenait sous le bras et la présenta à Gabriel.

- Regarde bien trou-du-cul. Ta salope de gonzesse s'est fait baiser et photographier avant de copuler avec toi. Elle n'est pas l'ange que tu croyais. Regarde encore cette photo. Tu la reconnais sur un tabouret? Ca c'est récent. Tu vois, elle aime se faire baiser et sucer, je te le garantis.

Gabriel était désarçonné par les paroles et par les photos. Jamais, il n'avait imaginé que son épouse eût pu se comporter de la sorte. Elle ne lui avait donné qu'une partie de son passé en cachant les côtés sombres. Il se sentait trompé. Thomas reprit.

- Elle te suce ton Amélie? Elle se laisse enculer? Non? Rien de tout ça! T'es le roi des cocus mon pote. Ecoute-moi bien trou-d'uc, je te propose une alliance. Toi aussi tu vas pouvoir te servir des photos pour baiser comme t'en as envie depuis longtemps. Elle ne pourra rien dire sauf à être virée de ta famille. C'est tout bénéfice pour toi : personne n'est au courant et tu peux la baiser comme un malade. C'est le pied non?

- Ben... je... je ne sais pas. Oui, faut voir.

- Tu fermes ta gueule, tu nous laisses jouer avec elle, tu profites de son cul et de sa bouche comme jamais. Tu verras, elle finira par quémander une pipe tous les jours. Génial non?

- D'accord, mais qu'allez-vous lui faire? Vous n'allez pas la... prendre? Seulement la bizuter un peu. On est d'accord, un peu seulement?

- Ouais, t'inquiète, répondit Thomas qui avait gagné la partie, on va juste la préparer pour tes jeux à toi. Tout ça reste entre nous. Pense à ce que tu vas pouvoir faire avec elle. Il faut que je file à mes cours. Salut trou-d'uc et baise bien désormais... Encore un détail, emmène-la dans un magasin demain pour lui acheter un nouveau manteau. On en a assez de celui qu'elle porte tous les jours. Choisis un manteau court!

Il le quitta avec un clin d'œil complice. Gabriel resta pantois sur le trottoir. Il venait de donner sa chère Amélie aux mains d'un inconnu à l'évidence très vicieux. "Mais, après tout, pensa-t-il c'est de sa faute. Elle n'aurait pas dû me cacher son passé dégoutant! Elle m'a trompé. Qu'elle paye ses péchés!"

Sa morale calmée, il s'en repartit, pressé de retrouver Amélie au soir.

Thomas raconta à François comment s'était passée l'entretien avec le mari d'Amélie. Il était très fier d'avoir bâché le jeune homme. Ils décidèrent de ne rien ordonner ce jour là pour laisser à la fille l'impression que tout était réglé, pour mieux la replonger dans le bizutage au bon moment. Ils n'avaient pas tort.

Amélie avait téléphoné à son mari dès le premier interclasse. Celui-ci, encore sous le coup de son renoncement à la défendre, se sentait plutôt mal à l'aise. Il n'osa pas détailler l'entretien, au contraire, il la rassura, lui disant que tout était réglé. "On verra bien comment ça va se passer, pensa-t-il. Après tout, c'est elle qui m'a trompé, qu'elle se débrouille."

Alors Amélie retrouva de l'assurance devant ses élèves et même ôta son manteau qui était devenu la risée de tout le lycée. Elle croisa Thomas dans un couloir qu'elle osa défier du regard. Elle sentait revivre, libre. Elle alla même raconter l'affaire à Julie qui l'invita à rester prudente.

SAMEDI

/JULIE / LE MEDECIN

A 18h exactement, Julie entra dans la salle d'attente du cabinet médical. Il restait un homme qui attendait son tour. Il devait avoir plus de 60 ans. Elle prit place, le cœur battant. Le fait qu'il y ait un malade avant elle, lui laissait le temps de se calmer.

Le docteur ouvrit la porte du cabinet, laissa partir une dame, salua l'homme puis la fit entrer.

- Mais, ce monsieur était avant moi, déclara-t-elle.

- Je le sais! Vous me prenez pour un sot? Entrez, je n'ai pas de temps à perdre. Votre cas est difficile... Jean, vous venez pour une ordonnance ou une consultation?... Mademoiselle, allez à mon bureau et enlevez votre jupe... Une consultation Jean? Je croyais que vous vouliez une ordonnance?... Mademoiselle, baissez votre culotte...

Et la pauvre Julie de devoir avancer jusqu'au bureau, ôter sa jupe, baisser sa culotte à mi-cuisses tout en sentant les regards des deux hommes qui continuaient à discuter dans la salle d'attente dont la porte donnait sur le cabinet d'analyse.

Le médecin arriva enfin à son bureau après avoir fermé cette maudite porte. Il y prit place, sortit un dossier et le consulta en silence pendant qu'elle attendait debout, à moitie nue. Quand il la trouva suffisamment rouge de honte, il s'approcha avec son stéthoscope. Il commença par la chatte, sans les égards que prendrait un honnête praticien. Il farfouilla tout autour et dessus, écrasa plusieurs fois le clitoris, tant et si bien que Julie se sentit fondre. Il la retourna, la pencha en avant, et agit de même avec l'anus. Le bas terminé, il la redressa et de ses deux mains fit jaillir les seins hors du gilet. Il fit un tour complet de chaque seins tout en plaçant sa main libre sur la chatte, arguant qu'il devait prendre le poux du haut en bas. Il remarqua que la fille mouillait fortement. Il fit de même dans le dos en plaçant sa main sur les fesses.

- Vous avez des marques sur les fesses. On dirait des bleus. Que vous est-il arrivé?

- Rien, rien docteur. Je je me suis mal assise.

- Bizarre!... Bon, c'est bien ce que je craignais, Mademoiselle, votre cas s'est aggravé. La veine est à nouveau inaudible.

Elle tenta une échappatoire.

- Docteur, avec quelques jours de repos, ça ira mieux, ça suffira.

- Certainement pas, ma pauvre. Il faut que je vous soigne tout de suite. Pour les jours d'arrêt, on verra après le soin.

- Je vous assure, quelques jours suffiront, insista-t-elle.

- Ca suffit mademoiselle! Je suis un professionnel, pas une machine à arrêts de travail. Vous pouvez partir si vous voulez mais vous me signez une décharge. Si vous faites un malaise en sortant, je ne veux pas être responsable. Sans compter que je vous reçois en plus de ma charge du jour. Alors, que décidez-vous?

Elle avait trop besoin de son arrêt de travail pour partir. Elle décida de rester.

- Allez donc vous placer sur la table, à genoux je vous prie.

- Dois-je me déshabiller?

- Non, non, inutile, restez comme ça.

Il savait bien que sa tenue n'en était que plus excitante avec les seins relevés par les boutons du gilet et la culotte toujours à mi-cuisses. Elle prit place, les joues rouges écarlates. Il lui fit poser les coudes sur la table et comme lors de la première visite, il commença par l'emboucher avec un court godemiché de 5 cm de diamètre. Il écarta les genoux.

- Vous n'êtes pas assez cambrée. Posez votre visage sur la table, mettez vos bras sur les côtés.

Elle se sentit complètement humiliée dans cette horrible position, le visage tourné vers la porte du cabinet.

- Vous êtes prête? Allons-y alors.

Il enduisit l'anus de crème, tout autour et dedans en enfonçant son pouce. Ce faisant, son autre main tenait la chatte qui coulait nettement désormais au désespoir de Julie qui ne pouvait pas maîtriser ce phénomène physique. Elle savait ce qui allait lui arriver, elle essayait de se décontracter puisque de toute façon, elle n'y échapperait pas. Soudain, elle mordit la godemiché comme une folle tant la douleur anale fut forte. Le docteur venait de l'enculer de quatre bons centimètres de plastic dur en un seul mouvement rapide et continu.

Il retourna à son bureau, sans un mot, la laissant à sa douleur car quelques centimètres pour un anus non habitué suffisent à faire très mal. Elle supporta, résignée, patiente.

Elle sursauta lorsqu'elle entendit la cloche de l'entrée dans la salle d'attente. "Il reçoit encore des clients après moi, pensa-t-elle, tant mieux, ça finira plus vite." A sa grande surprise, elle vit le médecin ouvrir la porte du cabinet pour faire entrer le vieux monsieur appelé Jean.

- Entrez Jean, je vais vous ausculter... Excusez-moi de vous soigner en même temps que cette demoiselle mais son cas est urgent et je ne compte pas passer la nuit ici.

Elle aurait hurlé sa colère si le godemiché buccal ne l'en avait empêché. Ce malotru de médecin ne faisait aucun cas de ses pudeurs, s'excusant même auprès de l'autre patient. Celui-ci souriait bêtement en regardant la fille.

- Baissez votre pantalon, Jean, pour que je vous ausculte.

Il obéit immédiatement et laissa à nu un long sexe déjà bien bandé. Le médecin commença son travail en prenant la tension. Elle ferma les yeux pour ne pas voir le type toujours tourné vers elle. Elle sentait que le godemiché, petit à petit, sortait de son antre jusqu'au moment où il fut éjecté du corps. Sadiquement, le docteur n'intervint pas, permettant ainsi aux chairs de se resserrer. Cela dura bien cinq minutes avant qu'il ne daigne s'occuper de la fille qui espérait bien que son calvaire fût terminé. Et cinq minutes dans cette situation, c'est très long.

- Attendez, Jean, il faut que je m'occupe de la demoiselle... Voyons ça...

Son stétho vint coller le clitoris et son pouce prit la place au chaud.

- C'est mieux déjà. Parfait. Ma pauvre, je vois que vous êtes trempée. Vous auriez dû revenir plus vite. Maintenant, le traitement est plus lourd. Ne bougez pas.

Jean, le sourire édenté, le pantalon sur les chevilles, le sexe bandé, s'était approché devant le visage de Julie qui ferma les yeux. Le médecin passa derrière elle. Elle ne le vit pas prendre un plug de dilatation à cinq boules de 2.5 cm, 3 cm puis 4, 5 et 6 centimètres.

La première boule passa facilement, la seconde aussi. La troisième fut nettement plus douloureuse : un petit centimètre dans l'anus, c'est beaucoup! Il attendit une minute et fit entrer la boule suivante de 5 centimètres. Elle écarquilla les yeux de surprise, poussa un hurlement étouffé, jamais elle n'avait été autant ouverte. Dans son regard troublé de larmes, elle vit Jean se masturber. Elle voulut se relever mais la douleur la cloua sur place.

- Ne bougez pas, déclara le médecin, vous allez anéantir le traitement. Je vous mets des bracelets... pour votre sécurité.

Elle sentit qu'il enserrait ses poignets et les joignait sous la table d'auscultation. Elle ne pouvait plus se redresser. Un jet odorant vint arroser son visage.

- Jean, vous êtes un cochon, ragea faussement le médecin, vous auriez pu vous retenir! Habillez-vous. Je vous fais une ordonnance tout de suite.

Jean fit mine de n'avoir pas entendu le médecin et resta le sexe à l'air. Il interrogea.

- C'est quoi ce traitement docteur?

- La pauvre a la malchance d'avoir une veine coincée par l'anus. C'est très rare, une sorte de maladie orpheline. Elle risque une embolie à tout moment. C'est pour cette raison que je suis obligé de l'élargir.

- Elle a l'air de souffrir, reprit Jean, pourtant elle mouille vachement. ça coule entre ses lèvres, jamais vu ça.

- Oui bien sûr, c'est d'autant plus douloureux qu'elle n'y est pas habituée. Mais, c'est souffrir ou mourir, nous n'avons pas le choix. Les sécrétions sont, somme toute, normales. Elle est enculée et donc ça génère une forme de plaisir.

- Ah ouais, continua Jean dont le sexe reprenait déjà de la vigueur. Il reste encore une boule à rentrer?

Outre l'humiliation de s'entendre traitée de la sorte, elle se crispa à la perspective d'une intromission pour large encore.

- En effet Jean, c'est le dernier niveau... Mais pour aujourd'hui, les 5 centimètres qu'elle a dans le cul devraient suffire à décoincer la veine.

La vulgarité du médecin la dégouta.

- Habillez-vous Jean, je finis avec cette demoiselle et après je vous rédige une ordonnance.

A regrets, l'homme se couvrit et alla s'assoir devant le bureau. Le docteur commença par retirer les bracelets, puis le bâillon, puis lentement chaque boule anale, ce qui déclencha un petit cri de douleur à chaque passage. Enfin, il l'aida à se redresser, descendre de la table. La culotte tomba au sol, les seins restèrent étalés au dessus des boutons du gilet. Il usa encore de son stéthoscope et annonça avec fierté :

- Enfin, c'est parfait, votre veine est décoincée. Je suis très content. Vous ne risquez plus rien pendant quelques temps. Vous pouvez vous rhabiller, mademoiselle.

Il ne lui proposa même pas une serviette pour effacer le sperme qui commençait à sécher sur son visage. Devant Jean qui n'en perdait pas une miette, elle se couvrit.

- Ca vous fera 23 euros, s'il vous plaît, demanda le médecin. C'est un traitement particulier qui justifierait un prix bien plus élevé mais je veux vous aider.

Il rédigeait une feuille de maladie.

- Eh... Docteur, mon arrêt de travail, s'il vous plaît? Pouvez-vous me donner dix jours?

- Comment? Vous donner un arrêt de travail alors que vous êtes guérie! Ce n'est pas possible, voyons. Je vous l'ai dit, me semble-t-il, je ne suis pas un self-service pour ceux qui ne veulent pas bosser. Vous pouvez travailler sans problème.

Effondrée pour avoir tant subi sans obtenir quelques jours, elle insista.

- Docteur, je sens bien que ce n'est pas encore parfait. Je vous en prie, j'ai besoin de quelques jours.

Ecoutez mademoiselle, je veux bien vous aider mais je dois respecter les règles de la médecine, vous comprenez j'espère. Revenez lundi soir vers 18h. Nous verrons si deux jours, dimanche et lundi, auront dégradé la situation ou non. Si je vous trouve encore tellement nerveuse, je vous donnerai quelques jours d'arrêt, promis.

- Vraiment, vous ne pouvez pas me...

- Il suffit maintenant, déclara sèchement le médecin! Je vous attends lundi soir et, cette fois n'oubliez pas de venir. Vous savez ce qu'il en coûte de trop tarder.

- Bien docteur, répondit-elle abattue.

Au moment de franchir la porte, il ajouta :

- Encore un détail, mademoiselle. Lundi, venez nue sous votre manteau.

- Mais... mais comment ça?

- Je répète, venez nue, ça veut dire sans vêtement! Vous comprenez le français?

- Mais ce n'est pas médical, docteur!

Il haussa le ton.

- C'est parfaitement médical pour votre traitement. Votre corps ne doit pas avoir de contraintes vestimentaires qui viendraient freiner la circulation, fausser le diagnostic. Donc, vous venez nue sous votre manteau et, je vous le dis, ça ne m'amuse pas de devoir subir vos allusions négatives à l'égard de mes pratiques. Au revoir mademoiselle.

Elle quitta le cabinet, le visage maculé de sperme, en passant devant un client qui attendait son tour.

LUNDI

/JULIE /CHARLES-HENRI /LE MEDECIN et son assistant RIZZO

Les élèves déposèrent leurs téléphones dans la bannette dédiée. Les bras croisés, tant en signe d'autorité que de protection, elle veillait à ce qu'aucun n'oubliât son obligation. Tous les professeurs s'étaient habitués à cette règle interne, tout particulièrement les professeures bizutes. Elles avaient bien compris que cela permettait aux maîtres bizuteurs de les mieux tenir sous leur coupe mais elles ne doutaient pas que c'eût été infiniment pire si elles étaient aussi soumises aux élèves. Même les autres enseignants, males ou femelles, appréciaient la discipline qui renforçait leur autorité.