Professeures Bizutées - 4/8

BÊTA PUBLIQUE

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Charles-Henri entra en dernier, déposa lentement son téléphone, tout en chantonnant "A poil les bizutes, à poil les bizutes, à poil..." Il se plaça au premier rang avec les yeux volontairement fixés sur la poitrine de Julie.

Elle avait un gilet à trois boutons qu'elle devrait ôter : le premier au quart de l'heure, le second à la demie heure, le dernier au trois quarts de l'heure.

Elle commença par le bouton du bas en se tournant vers le tableau. Dès qu'elle fit face au élèves, ils virent immédiatement l'effet de la tension supplémentaire du tissu sur les deux boutons restants. Elle choisit de passer la première demie heure debout et poursuivit son cour, difficilement, de plus en plus nerveuse.

Quelques minutes avant la seconde échéance, elle prit place sur sa chaise avec toujours l'infernal souci de ne pas montrer ses bas ou son entrejambes. En se cachant d'un bras dont elle posa le coude sur le bureau, elle ôta le second bouton. Le gilet s'écarta au point d'arriver au bord des tétons, au point de présenter les aréoles de la blonde complètement honteuse. Charles-Henri, il n'était pas le seul, attrapa une trique terrible si bien qu'il dut souffler et quitter le spectacle des yeux pour éviter un trop rapide épanchement.

Elle se rendait bien compte de l'effet provoqué mais elle devait continuer. Un coup d'œil involontaire par la fenêtre augmenta son désarroi : Thomas, tout souriant, fumait une cigarette et assistait à sa persécution.

Charles-Henri voulut vérifier que désormais il pouvait la bizuter comme n'importe quel professeur. Il lui fit signe de la main de se tenir debout et non plus assise derrière son bureau. Elle prit une grande bouffée de courage et se leva rapidement. Hélas pour elle, le dernier bouton de tint pas la tension et sauta jusqu'à la seconde rangée de table. Un long Ohhhhhhhh de la classe acheva de l'humilier.

La généreuse poitrine de Julie s'étala par-dessus le livre qu'elle lisait. Elle ne put retenir ses larmes et nombre de males ne purent retenir leur semence.

Julie termina son heure de cours dans un état de nervosité indescriptible. Il fallait qu'elle puisse échapper à cet enfer, au moins pour quelques temps. Aussi fut-elle décidée à retourner une troisième fois chez son médecin, le soir même comme il l'avait proposé.

Elle avait mal au ventre à la perspective de revenir dans le cabinet médical mais son envie d'arrêt de travail était plus fort que sa peur. Elle décida d'arriver un peu plus tard en espérant que les visites soient terminées. A 18h30, elle entra dans la salle d'attente, après s'être déshabillée discrètement dans la voiture. Elle comprit mieux les angoisses de sa copine Amélie qui devait passer ses journées nue sous son manteau.

Il n'y avait personne. Elle s'assit sagement sur une chaise. Elle n'entendait pas de bruit dans le cabinet du médecin. Elle se rassura, elle était seule et le resterai.

Le docteur fit son entrée après quinze longues minutes d'attente.

- Ah, vous voila, vous êtes en retard! Je vous attendais à 18h.

- Excusez-moi, docteur, j'ai eu un...

- Taisez-vous! Vous perturbez mon emploi du temps... J'ai dû décaler un rendez-vous. C'est inadmissible.

Il avait décidé de la traiter avec une nette autorité. Il savait qu'elle en serait déstabilisée donc plus malléable.

- Etes-vous nue comme je vous l'ai demandé?... Fort bien. Il faut absolument que vos organes respirent, soient libres... Levez-vous... Enlevez votre manteau!

- Mais... docteur... pas ici!

- Vous m'avez déjà suffisamment énervé alors ne continuez pas en mettant en cause mon traitement! Donnez-moi ce manteau!

Ebranlée par cette entrée en matière tellement brutale, elle ne résista pas et très gênée, tendit son vêtement au médecin.

- Bien... Restez debout pour ne pas serrer la veine anale... Je termine et m'occupe de vous dans quelques minutes. Allez... debout, j'ai dit, c'est important.

Il la laissa en plan, seule et nue dans la salle d'attente, sans plus rien pour se couvrir. Un frisson de froid et d'impasse vint ériger les tétons déjà proéminents.

Dix minutes passèrent sans qu'aucun bruit ni mouvement ne vienne troubler l'attente et dix minutes dans cette situation obscène, c'est épouvantable. Elle attendait immobile quand la porte sur rue fut ouverte par un homme qui se figea de surprise. Elle masqua sa chatte d'une main et des seins d'un bras. Après un temps d'arrêt, comme un chien qui vient de flairer un gibier, il finit par s'assoir sans la lâcher du regard. Rester debout devant l'homme augmenta son humiliation. Après un temps qui parut interminable, il demanda :

- Pourquoi vous vous êtes déshabillée ici? Vous avez perdu vos vêtements?

- Certainement pas... C'est le docteur qui a demandé... Pour mon traitement.

- Quoi? Il vous a demandé de vous déshabiller ici pour votre traitement, c'est ça?

Elle répondit par l'affirmative et il resta silencieux.

Le temps s'écoula lentement. Elle restait sur place en se cachant au mieux, il restait en face en regardant au mieux. La porte du cabinet fut ouverte. Elle s'approcha, heureuse que son exhibition cessa enfin mais un type apparut dans l'encadrement. Elle se figea de surprise au beau milieu du petit salon. Il était petit et mince, tout sec, la quarantaine. Il lui fit signe d'approcher pour le plus grand plaisir de l'autre à qui elle offrait maintenant son magnifique postérieur. "Pile et face, pensa-t-il, une bête de course!"

- Le docteur est encore occupé. Il m'a demandé de vous préparer pour l'examen.

- Comment! Mais... ce n'est pas...

- Baissez votre bras, s'il vous plaît.

Complètement désarçonnée par cet imprévu, elle obéit. Au nez de la fille, il agita deux pinces à cheveux bien pointues, plus peut-être que celle qu'elle avait dû porter au premier examen. Les tétons était dressés en raison du froid ; il lui fut facile de refermer les deux pinces en même temps sur les deux aspérités roses. Elle poussa un cri.

- Le docteur a dit que c'est pour votre bien, dit l'homme retournant dans le cabinet et en fermant la porte.

Après quelques instants de surprise et de douleur, elle se rendit compte que l'autre matait son cul sans vergogne. Elle choisit de lui faire face, mains croisées devant sa chatte et d'attendre sur place, devant la porte. "Putains de nichons la garce, pensa-t-il!" Les minutes, maintenant très douloureuses, furent encore plus longues.

Finalement, le docteur qui avait estimé qu'une demie heure suffisait, vint la chercher.

- Entrez mademoiselle. Je vous présente mon élève, Monsieur RIZZO. Il est en stage... Avancez au bureau... Bien... Comment vous sentez-vous? Nerveuse?

- Oui beaucoup docteur, j'ai vraiment besoin de me reposer.

- Pas de problème, je vous prépare votre arrêt de travail.

Il rédigea son ordonnance mais sans indiquer le nombre de jours.

- Il faut quand même que je vous ausculte pour doser l'arrêt. Allez à la table d'examen... RIZZO approchez, je veux vous expliquer ce cas rare de veine anale bloquée... Penchez-vous sur la table, mademoiselle.

Elle obéit, lentement, horriblement gênée pas ces deux regards soi-disant médicaux. Le médecin appuya d'un seul coup sur le dos de Julie pour lui coller la poitrine à la table. Cela déclencha un hurlement car les pinces furent bougées sauvagement sur les fragiles bouts de seins. Puis, il posa une main sur la vulve, son pouce à l'anus. C'est le pouce qui entra sans préavis.

- Rendez-vous compte RIZZO, lorsqu'elle est arrivée ici, on ne sentait même pas sa veine en la doigtant. J'ai dû la goder à deux reprises. Aujourd'hui, je sens que ça va beaucoup mieux.

Elle se sentit mortifiée par l'attouchement, n'osa pourtant pas parler.

- Allez-y RIZZO, fourrez-la, vous allez voir que n'est presque normal.

Un doigt sortit, un autre entra.

- En effet, cher maître, je sens aussi cette veine mais moins que de coutume... Je vais voir avec deux doigts si c'est probant.

Un doigt sortit, deux autres entrèrent. Elle avait mal au seins et mal au cul.

- Elle est presque guérie, vous aviez raison, maître. D'ailleurs, elle mouille tellement que c'est signe de bon état. Une vraie fontaine celle-là.

- Parfait. Enlevez-lui les pinces pendant que je termine l'ordonnance.

Quand le sang revint aux bouts meurtris, elle ne put retenir un long cri.

- Habillez-vous mademoiselle. Voici votre arrêt. Je vous ai mis neuf jours. Vous voyez, quand c'est justifié, je sais être large. Si vous avez besoin de prolonger au-delà, revenez vendredi en quinze et nous aviserons.

Il la raccompagna à la rue sans lui laisser le temps de parler.

Le docteur encaissa trente euros du patient de la salle d'attente et cinquante euros de RIZZO.

MARDI

AMELIE /FERDINANT

Amélie, naïvement, arriva avec son nouveau manteau, fière du cadeau de son mari. Ils l'avaient acheté samedi mais comme Gabriel avait demandé qu'il fût raccourci, elle ne le porta que ce mardi. Elle en avait été toute émoustillée par ce désir de son corps.

Leur week-end s'était passé comme à l'accoutumée. Ils n'avaient plus parlé du bizutage préférant taire cet épisode délicat. Pourtant, Gabriel restait à la fois inquiet et pressé. Inquiet car il ne doutait pas que Thomas exigerai qu'elle soit nue sous le court manteau et à dire vrai, il trouvait cela incroyablement osé. Pressé car il avait bien envie de voir sa prude épouse être obligée de sortir nue sous son nouveau manteau. Imaginer son tourment le faisait bander comme jamais. Il découvrait des nouveaux plaisirs, jusque là enfouis sous la chappe de la morale.

L'alerte eut lieu en dernière heure de cours. Ferdinand, un élève assez calme et mature, l'interpela à la sortie de classe alors qu'il était seul avec elle.

- Excusez-moi, madame mais c'est vous sur cette photo?

Il lui montra une photo prise dans la salle de professeurs alors qu'elle tournait le dos à la porte. Elle avait ôté son manteau, sa main droite était sur la tête, sa main gauche tenait le pantalon baissé. Elle présentait son gros cul.

Amandine fut horrifiée et en une fraction de seconde, redescendit dans l'enfer du bizutage. Les ordures de maîtres-chanteurs avait mis la pire des menaces à exécution : remettre des photos à des élèves. Son avenir chancelait, tout le lycée serait informé, le rectorat, les parents d'élèves!

- Qui... qui vous a donné cette photo?

- Je ne peux pas vous le dire, madame, je n'en sais rien, message anonyme.

- Vous... vous en avez d'autres?

- Non, celle-là seulement. Il y en a d'autres?

- Non bien sûr. Qu'allez-vous faire de ça? Supprimez-la je vous prie.

- Certainement pas madame. Avec tout le respect que je vous dois, des documents comme cela, ça se garde précieusement. Vous êtes très belle dans cette position, j'aime beaucoup.

La tête lui tournait. L'élève ne voulait pas reconnaître l'autorité de la maîtresse. Comment faire pour qu'il supprime cette photo ou au moins ne la donne pas à d'autres.

- Ferdinand, tu... tu n'as pas transmis cette photo à tes copains? Tu sais que c'est interdit par la loi?

- Non, rassurez-vous madame, j'ai rien transmis. Il y avait un message avec la photo, vous voulez lire?

-Oui bien sûr, fais-moi voir.

* Ferdinand, regarde bien cette photo. Tu vas reconnaître ton professeur dans une fâcheuse posture. Montre-lui la photo au prochain cours. Dis-lui que dès le lendemain, on veut qu'elle obéisse aux ordres qu'elle a reçus mais avec son nouveau manteau. Garde précieusement la photo. Ne la transmets à personne.

Amélie dû s'assoir sur sa chaise car ses jambes flageolaient. Un bonne nouvelle : le gamin n'avait pas transmis l'horrible photo ; une terrible mauvaise nouvelle, elle devait reprendre ses cours nue sous le manteau désormais tellement plus court.

- S'il te plaît, Ferdinand, ne donne jamais cette photo à quiconque, n'en parle à personne, ce sera notre secret. Je... je te donnerai de bonnes notes. D'accord?

- Ben, pas vraiment madame. Des bonnes notes, j'en ai déjà! Quoi d'autre en échange?

- Je... je ne sais pas. Que voudrais-tu?

- Vous me montrerez votre cul ou votre sexe quand je vous le demanderai, dès que je vous le demanderai. D'accord?

- Je suppose que je n'ai pas le choix? Ca s'appelle du chantage, Ferdinand! C'est puni par la loi.

- Si vous me menacez... si vous ne voulez pas alors...

- C'est d'accord, reprit-elle immédiatement devant la menace du pire. C'est d'accord... quand tu me le demanderas... Au revoir Ferdinand.

MERCREDI

AMELIE /SON MARI GABRIEL

La veille au soir, au retour du lycée, ils avaient eu une houleuse discussion.

-Tu m'avais dit que tout était réglé, qu'ils n'allaient plus me bizuter? Pourquoi tu m'as-tu menti?

- Mais, c'est-à-dire... Ils m'ont montré des photos, menacé de les transmettre à mes parents. J'ai négocié, je n'avais pas le choix.

- Mais tu te fous de moi! Comment ça négocié! Qu'est ce que ça veut dire négocié? Je ne suis pas une marchandise. Tu aurais dû casser la gueule de ce Thomas de malheur.

- Mais c'est ce que j'ai fait, j'ai menacé Thomas et il a cédé.

- Cédé quoi, j'aimerais bien le savoir.

- Et bien... Il m'a juré de ne pas envoyer les photos et en contrepartie, j'ai accepté qu'il te bizute légèrement.

- Légèrement! tu te moques de moi! Tu sais ce que c'est qu'être bizutée devant tout le monde? Tu ne dois pas te rendre compte, ce n'est pas possible. Tu es un faible, un mou, un lâche!

- Mais non, crois-moi, il a eu peur et c'était le meilleur compromis possible. Ils ne seront pas trop durs avec toi et personne ne connaîtra cette histoire. Il faut que tu leur obéisses, ma chérie, pour le bien de notre couple. Que... que dois-tu faire demain?

- Oh pas grand-chose! Je dois être complètement nue sous mon nouveau manteau! Ce putain de manteau que tu as fait raccourcir. A croire que tu étais de mèche avec eux.

- Mais tu es belle, ma chérie. Ce n'est pas si grave.

- Imbécile!

Il avaient fait chambre à part, Gabriel dans la chambre d'amis où il s'était masturbé plusieurs fois en imaginant son épouse à poil en classe.

Ce matin là, Amélie n'en menait pas large. Gabriel faillit recracher son café quand, après sa toilette, elle se présenta, prête à partir au lycée. La miséreuse n'avait que son court manteau. Il arrivait à mi-cuisses, laissant à la vue deux jambes très blanches, sans bas, ni collants, ce qui pour la période hivernale était choquant. Il attrapa immédiatement une belle érection, d'une part parce qu'il la trouvait jolie, d'autre part parce qu'il imaginait la honte qu'elle allait se payer au lycée. Mielleux, il voulut la rassurer.

- Tu es très jolie, ma chérie. N'aie pas peur, tout va bien se passer. Ils ne seront pas sévères, ils m'ont promis.

- Ne me prends pas pour une conne! Tout ça c'est de ta faute, tu m'as vendue à ces types, comme une vulgaire marchandise. Je te hais. Je ne pourrai même pas écrire en haut du tableau, regarde si je lèvre un bras.

Elle mima l'action en tournant le dos à Gabriel qui constata que les fesses étaient alors à moitié découvertes.

- Je vais démissionner de l'éducation nationale. J'en ai assez, c'est insupportable.

- Tu ne peux pas faire cela ma chérie, nous n'aurions pas assez d'argent avec un seul revenu et puis que diraient mes parents!

- Je me moque de tes parents! Au revoir, à ce soir.

AMELIE /THOMAS /FRANCOIS

Thomas et François étaient arrivés tôt. Ils voulaient coincer Amélie avant qu'elle n'entre en cours. Ils s'étaient positionnés au second étage avec une paire de jumelles. Dans la nuit du petit matin, ils la virent arriver au portail puis traverser la cours.

- C'est parfait, dit Thomas. Le gamin a obéi et elle aussi. Putain, il est vachement court son manteau! Il n'a pas mégoté le mari. Je lui avais dit court mais, je ne pensais pas qu'il irait si loin... plutôt... si haut. Viens, on va la bloquer dans le hall d'entrée.

Quand elle poussa la lourde porte, elle se trouva nez à nez avec les deux compères.

- De retour, bizute Amélie! Salue comme il se doit.

- Moi... moi je suis la grosse bizute... à vos ordres.

- Ajoute ceci : maître François et maître Thomas. Recommence!

Elle recommença, tête basse.

- N'oublies-tu rien d'autre?

Elle ouvrit son manteau pour montrer sa nudité et surtout sa chatte. Elle osa :

- Mon mari m'a dit que vous seriez... modérés... s'il vous plaît.

- Ouais, c'est ça, on va être... modérés, répondit François, tu vas voir comment on va modérer nos envies. Qu'il est con ton mec, il a tout gobé. C'est lui qui t'a trouvé ton manteau? Vraiment con ce mec.

Cela excita les deux hommes qui l'emmenèrent dans un petit local qui servait de réserve. Ils ôtèrent le manteau, la penchèrent en avant sur le sexe de Thomas. François se plaça derrière, empoigna les larges hanches, colla son gland sur la chatte et poussa.

- Putain, dit-il, elle mouille déjà. C'est qu'elle aime ça la salope! T'aimes bien avoir ton cul à l'air! Pas vrai?

Il éjacula aussitôt, excité par ses propres mots. Thomas suivit de peu.

Il la laissèrent à sa solitude, à la perspective de donner cours, nue sous un manteau raccourci, devant des lycéens baveux.

Elle avait trois heures de cours ce jour là. Ce fut une horreur. Naturellement, les élèves remarquèrent son changement de tenue, son court manteau, ses jambes nues, le fait qu'elle conservait le vêtement pendant le cours. Elle se sentait terriblement gênée, comme jamais dans sa vie. Lorsqu'elle s'asseyait, le manteau remontait, elle devait prendre garde. Elle n'écrivit jamais en haut du tableau.

AMELIE /FERDINAND

Au sein des élèves, commença à courir le bruit qu'elle était nue sous son manteau. Ferdinand, qui était un lycéen brillant, mit en œuvre son talent en organisant un vaste pari. Chaque élève devait remettre cinq euros pour participer. Il était convenu que celui qui apporterait la preuve de la nudité ou la preuve de l'absence de nudité gagnerait le gros lot, c'est à dire l'ensemble des sommes déposées. Les stratégies pour apporter la preuve se mirent en place. Certain pensaient à une photo, mais les appareils étaient interdits en cours, d'autres à un miroir sous le bureau ou encore à un guet sous un escalier. Ferdinand avait son plan.

JEUDI

/ELISABETH RAMPLANT

Le proviseur vint annoncer la confirmation de l'arrêt de travail de Julie. Il venait rarement en salle des professeurs pour leur laisser un domaine libre de confidences. Ce jour là, François le prof de latin préparait ses cours, DORON terminait de balayer la salle, Xavier le vacataire en math discutait avec Madame RAMPLANT.

Elisabeth RAMPLANT était une grande brune d'1.80m, 45 ans, fière et stricte. Elle enseignait la physique. Mariée, deux enfants encore à la maison, un mari ingénieur, elle se donnait à fond dans son métier. Elle était réputée sévère mais juste par les élèves.

Le proviseur déclara :

- Je vous confirme l'arrêt de travail de Julie. Encore un! la semaine prochaine. C'est embêtant ça mais on n'y peut rien. Ils sont fragiles les jeunes aujourd'hui, ils cassent facilement. Vous êtes peut-être allés un peu fort dans le bizutage, vous ne croyez pas?

Le proviseur avait entendu parler du bizutage des deux jeunes femmes. Bien que ce fût autant interdit que non conventionnel dans un lycée, il n'avait pas voulu s'y intéresser. "Je n'ai rien vu, je n'ai rien entendu, je ne veux pas le savoir." Telle était sa devise, souvent appliquée devant des ennuis potentiels.

- Pas du tout, répondit François. On a juste fait ce qu'il fallait pour que Julie s'intègrent dans l'établissement.

- Oui mais tout de même, reprit le proviseur, leurs tenues, vous exagérez un peu.

Elisabeth s'offusqua de la chose.

- J'ai aussi entendu parler de cette histoire de bizutage et je trouve cela complètement inadmissible. Monsieur le proviseur, vous ne devriez pas cautionner de tels actes. Ils sont interdits pas la loi.

Il ne sut que répondre et baissa la tête.

- Et toi François, comment peux-tu faire de telles choses? C'est dégoutant. Je ne suis pas certaine que les gamines soient contentes d'être à moitié nues pendant leurs cours!