SAP&cie 04

BÊTA PUBLIQUE

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Car, son voisin angélique n'avait pas seulement un rayonnement bénéfique envers le petit frère, il faisait aussi son effet sur la jeune soeur. Il avait réussi à mener Linda vers une activité saine. Au grand soulagement de Marylène. En effet, Linda était mal dans sa peau, comme toutes les adolescentes de seize ans, mais Linda prenait un mauvais virage. Elle avait un cruel manque de confiance en elle. Elle manquait de repères, manquait de cet amour parental inconditionnel et de reconnaissances. Elle se considérait comme moyenne voir nulle dans toutes les disciplines.

Cependant, elle avait le même potentiel physique que sa grande soeur et commençait à penser qu'elle ne pourrait réussir qu'à travers lui. Du genre télé-réalité en bikini à longueur de journée comme Linda le voyait souvent à la télé. Marylène avait peur qu'elle n'ait pas les armes pour rejeter ceux qui ne convoiteraient bientôt que ses charmes. Elle était impuissante face à cette éventualité. Mais encore une fois Charles avait su la diriger.

Un jour qu'il jouait du piano, il encouragea la ravissante Linda à pousser la chansonnette.

- Mary c'est trop chanmé c'qui vient d'se passer! avait raconté Linda à sa soeur le soir. J'ai trouvé un but à ma life! Charles jouait du piano et m'a demandé de chanter. Moi j'voulais pas t'a vu mais il m'a proposé un deal, il jouerait l'air que j'veux si je l'accompagnais en chantant. Alors j'lui ai demandé qu'il joue le lion que papa nous chantait tout le temps, "dans la jungle, terrible jungle ...", c'était trop bien! J'en ai pleurée et il m'a dit que je chantait très bien alors on a continué ...

Linda avoua alors à sa soeur qu'elle avait elle-même été choquée par la puissance de sa voix, de la sensation qu'elle avait ressentie d'avoir comme expulsé sa rancoeur sur certain titre. Évidemment, il n'en fallut pas plus à Charles pour la féliciter et à l'encourager. Lui dit qu'elle possédait un don et qu'avec beaucoup de travail et d'investissement elle pourrait le dompter.

- Tu as peut-être d'autre talent d'artiste caché! Lui avait-il dit.

Linda avait maintenant une vocation et le jeune homme lui offrait un cadre et les encouragements dont la jeune fille avait besoin. Elle était d'autant plus réceptive à ses paroles qu'elle tombait doucement amoureuse de lui. Elle prenait conscience grâce à Charles que c'était son travail qui rendait fier le jeune homme et non son tour de poitrine ou ses petites fesses rebondies d'adolescente même si cela n'enlevait pas les compliments qu'il lui faisait lorsqu'elle portait des vêtements qui mettaient, sans vulgarité, sa féminité en valeur.

Marylène elle même commençait presque à regretter d'être lesbienne car en fin de compte, elle développa peu à peu de l'affectation pour lui, sans que ce soit de l'attirance pur et dur, plutôt de l'attachement. C'est en prenant petit à petit conscience de l'évolution de ses sentiments platoniques, en pensant un peu moins à l'avenir de son frère et à sa soeur, en pensant plus régulièrement à Charles que ses souvenirs commencèrent à revenir. Peut-être parce qu'elle était prête à lui pardonner? Dans tous les cas, il y a une semaine, avant d'aller au travail, alors qu'elle sortait de la douche toute ruisselante d'eau, pour se diriger dans son dressing, la vue dans le miroir de la lumière témoignant de la mise en fonction de la webcam de son portable placé derrière elle, focalisant le devant, sa petite chatte rasée ses seins de belles tailles et le derrière, fesses rebondies petite rondelle exposée, de la belle, lui fit rejaillir toute la conversation du jour si spécial où Justin avait retrouvé la parole. Son rythme cardiaque était monté en flèche en se rappelant du piratage de Charles et en réalisant que celui-ci avait fait de ce dernier le témoin de ses essayages de lingeries sexy, de ses frictionnements intégraux de lotion hydratante et surtout des conversations sans tabou et des jeux erotiques par Skype qu'elles avaient pratiqués avec son amie Tabby.

C'est comme ça qu'il a su que j'étais lesbienne!?! Oh mon dieu!! S'exclama-t-elle en repensant à la première séance de Skype avec Tabby, il y a quelques mois, après son emménagement.

- Alors sexy chick, la voix était sortie de l'ordinateur accompagnée de l'image animée du visage d'une somptueuse métisse aux yeux bruns clairs, magnifique cheveux mi-longs frisés et peau de la même couleur. T'as déjà internet à c'que j'vois?

- Ouais Charles le voisin/proprio m'a passé son code Wi-Fi.

- Cool! Eh bin, drôlement sympa ce type. À mon avis, il veut te pécho! Comme tout le monde le bon Charlie voudrait bien visiter ta chocolaterie! Hihi!

- Tabby!!

- Tu devrais le laisser faire, ça te ferait du bien! Bon, dis-moi voir, tu as quand même eut le temps de déballer tous tes jouets de lesbienne?

- Rho Tabby! Tu penses qu'à ça! avait répondu Marylène avec un sourire en coin!

Malgré sa volonté de réprimander son amie, elle ne pouvait s'empêcher de sourire à cette évocation coquine, car elle-même trouvait son excitation augmenter fortement face à son amie irrésistiblement attirante. Le fait que ce soit partiellement réciproque, l'echauffait considérablement.

- Quand j'te vois c'est normal, continua Tabby. Tu me fais presque autant d'effet qu'un vrai mâle bien membré. T'es tellement bonne Marylène, tu mériterais de goûter à une bonne teub dit-elle en mimant une pipe en faisant une bosse dans sa joue avec sa langue! Ahaha!

- Bah beurk arrête! Tu sais bien que les muscles et les queues c'est pas mon truc.

- Bin quoi, tant pis pour toi, j'ai le droit d'être Bi. Tu loupes quelque chose, la taquina la belle métisse! Allez dis-moi que tu as essayé les sex toys et la lingerie que j't'ai offert pour ton anniv? J'ai d'autres trucs pour toi.

- Non j'ai pas eut le temps. Avec le déballage des cartons, Juju et Linda ...

- Ok et là t'as fini?

- Oui oui. Juju a passé son après-midi avec le voisin, on a pu bien travailler du coup avec Linda. Pas besoin de le surveiller.

- Les enfants sont là?

- Oui, ils sont au lit. Ils étaient mort de fatigue.

- Cool et bin tu vas pouvoir me faire une séance d'essayage en direct Live!!

- Quoi!? Mais t'es folle! Pas devant la webcam!

- Allez meuf, on fait un deal, tu me montres ta lingerie sexy, j'te montre la mienne et mes talents de danseuse oriental en bonus!

Tabby avait alors commencé à s'éloigner légèrement de sa webcam afin que le plan de la caméra englobe le haut de son corps puis elle avait ôté un, puis deux, puis un troisième bouton de son chemisier en satin couleur crème, un sourire coquin aux lèvres, tout en ondulant son bassin ...

- Héhé, tu peux fermer la bouche ma beauté, ce n'est que le début! Alors? Deal? Si tu veux que je continue, j'te veux en petite culotte, soutif! J't'autorise même à te doigter! Hihi!

- Tabby!!

Était-il là ce jour là? s'était-elle demandée au moment de sa prise de conscience, devant le miroir lui reflétant l'ordinateur portable. Me voyait-il? Nous a-t-il vu toutes les deux? A-t-il vu Tabby ou seulement moi par la webcam? Bordel sa danse, ce jour là ...! Elle fut incroyable ... tellement ... sensuel ... sexuel! Elle est incroyablement douées et tellement belle, bonne, bon sang, elle ressemblait à Noémie Lenoir au Crazy Horse! L'a-t-il vu aussi? Était-il aussi excité que moi? A-t-il joui aussi fort que moi!!??!!

En même temps qu'elle se posait ces questions, elle revit dans sa tête la scène de la féline Tabatha en train de faire son show. Car une fois Marylène uniquement vêtue d'un tonga noir très échancré avec des dentelles blanches au bord et soutien gorge assortis, sa panthère noir l'admira puis tint sa parole après lui avoir ordonné de s'asseoir et d'à son tour d'admirer sa danse du ventre! Elle revit sa beauté des îles, 1m83 59kg, 89-61-89, vêtue d'une tenue de danseuse oriental, voile rouge orangé transparent et string noir commencer cette danse sexy avec ses mouvements sensuels de hanches de bassins et d'épaules caractéristiques.

Les jambes alignées avec les hanches, légèrement écartées et fléchies, elle réalisa les accents de bassins en tendant brusquement, tour à tour, l'une et l'autre de ses jambes, le tout les bras ouverts ondulants. Un petit amuse bouche. Puis elle ondula le bassin le ventre la poitrine et les épaules, d'avant en arrière, tout en même temps, exécutant le mouvement du "Chameau" à merveille, donnant la sensations que tout son corps était une vague, une vague de sensualité, une vague hypnotisante, créant une vague de chaleur chez Marylène. Cette dernière ne se rendit même pas compte que l'une de ses mains s'était glissée dans sa culotte et l'autre dirigée vers son soutif pour libérer ses seins afin de les malaxer et de pincer ses tétons.

Mon dieu! Dès le premier week-end il a dit!

Le show de Tabby continua par des déhanchés mais avant, elle c'était débarrassée de ses voiles pour n'être vêtue plus que du string noir. Les doigts de Marylène s'activa alors de façon autonome beaucoup plus franchement. Puis sa deuxième main quitta ses tétons pour rejoindre la première dans sa culotte lorsque Tabby se tourna pour faire admirer son cul marqué par le string. Elle exécuta alors un incroyable déhanchés en 8, faisant tourner ses fesses, de droite à gauche, d'avant en arrière, ses hanches de haut en bas. Langoureusement. Puis elle continua son 8 tout fléchissant ses jambes. La lenteur des mouvements donnait un côté sensuel, laissait le temps d'admirer, de se délecter, de baver, de jouir du physique de la superbe fille devant la webcam. Cette lenteur donnant aussi envie à Marylène de lui sauter dessus et de lui bouffer violemment le cul. Faute de pouvoir sauter de l'autre côté de l'écran, elle se masturba sans ménagement, une main sur son clito, l'autre, dont trois doigts s'étaient enfournés dans son vagin, cherchant l'endroit précis de la paroie de sa chatte qui la ferait jouir. Puis elle ressentit l'envie de mettre ses doigts dans l'anus de son amie mais ce fut dans le sien qu'ils se retrouvèrent. Trois doigts dans sa chatte deux dans son petit trou-du-cul, Marylène jouit comme elle n'avait jamais joui. Déjà qu'elle n'aurait jamais penser jouir ainsi devant une spectatrice, devant une webcam, maintenant elle réalisa qu'il y avait une autre personne, un homme!!

Oui un homme qui avait dû lui aussi jouir, et pas qu'une seule fois! Quelle image de moi je lui ai renvoyé!? Celle d'une guine nympho ? Et puis, a-t-il vu Tabby? Une splendide Bi !! Tellement, désirable ! L'a-t-il vue se déshabiller complètement et refaire ses déhanchés langoureux, ses vibrations et autres ondulations de poitrine complètement nue?! A-t-il vu ses lents mouvements qui par la nudité de ma panthère noir, qui par l'exposition de ses seins bruns clairs, de son entre-fesses, de son entre-jambe, de son appétissante fente rosée, de son petit trou-du-cul fermé, étoile rosé, étaient une invitation au sexe hardcore? MON DIEU !! Combien de fois a-t-il joui devant ce spectacle ! Et moi, m'a-t il vu jouir? A-t-il dénombré mes six ou dix orgasmes de sale guine pervers, mes doigts se défoulant dans mes orifices? Et puis était-il là quand en contrepartie j'ai obéi à chaque ordre de Tabby? Quand elle a voulu que j'utilise son oeuf vibrant et le petit plug anal et que je me masturbe le clito en double pénétration devant la webcam!???! Devant la webcam qui grâce au miroir enregistrait ma perversité et mes orgasmes sous tous les angles!! OH MON DIEU!!

La stupéfaction, la honte firent place à une colère froide. Elle s'était vite habillée et avait décidé de confronter son voisin pervers mais elle fut interrompue par son petit frère et sa soeur.

- Tu sais où nous emmène Charles aujourd'hui? avait demandé la jolie Linda.

- On va au zoo, on va au zoo, avait répondu Julien enthousiasmé.

- Il nous emmène au zoo. T'as vu Mary, malgré sa peur de la foule, il veut quand même nous emmener. Il a dit qu'il était fier des progrès qu'on faisait et qu'il n'y avait pas de raison pour qu'il n'en fasse pas lui aussi.

À ce moment, Marylène réalisa quelque chose, elle ne put se résoudre à aller voir son voisin dans cet état de colère. J'avais oublié. Cet homme n'est pas comme tous les gars. Il a aussi des secrets, des angoisses comme mon Juju, il ne m'a jamais parlé de son traumatisme. Il ne voit pas de filles à cause de ça. Ça doit être dur d'être seul, je sais de quoi je parle. Faut pas que je le juge comme n'importe quel mec. Avec tout ce qu'il fait pour nous, il a le droit de pouvoir s'expliquer calmement. Et finalement, il me l'avait avoué même si j'ai oublié. Mais comment j'ai pu oublier ça!! Mouais, enfin, c'était tellement dérisoire à côté des premiers mots de mon Juju en cinq ans.

Elle avait regardé d'abord son frère puis sa soeur, les deux souriants comme des enfants, comme les enfants qu'ils devaient être, insouciants et ignorants des problèmes d'adultes. Cette merveilleuse ignorance, cette insouciance salutaire était le fruit de la bienveillance d'une seule et unique personne, Charles. Marylène prit ses frères et soeurs dans ses bras, remplaçant sa stupeur, sa colère mais également sa honte par le bonheur d'avoir retrouvé l'amour familial. Et que ce dernier puisse être exprimé par chacun. Elle avait alors laissé tomber, j'aurai une petite conversation plus tard. Elle avait de nouveaux plus ou moins oubliée, faisait comme si de rien n'était devant son miroir les matins et soirées suivantes. Un peu timidement au début puis naturellement même lors de certaines soirées certe coquines mais beaucoup moins hardcore que la première fois. Pourtant la lumière de la webcam s'allumait souvent, mais pas toujours. Et elle fut surprise de ressentir une légère montée d'excitation quand elle l'était et de déception quand elle ne l'était pas. Elle faisait tous les matins du Skype avec sa sublime panthère noir en gardant dans un coin de la tête qu'elles n'étaient pas seules.

Cependant, même si tout se passait bien entre Marylène et Charles, aujourd'hui, elle avait toujours un retard dans le payement de son loyer. Une dette de 700€. Avant l'obtention de son nouveau job, elle avait accumulé jusqu'à 1500€ de retard de loyer. C'était très dur financièrement. Mais pour Charles, tout allait bien. Il lui faisait crédit. C'est pourquoi, lorsqu'elle avait eut cette bonne nouvelle quand à l'entretien d'embauche pour le poste de comptable titulaire de l'association, à la fin de ce coup de téléphone providentiel de la directrice, elle l'avait de suite prévenu et ce dernier avait été enchanté pour elle. Même si ce n'était pas encore gagné, elle eut l'impression que le vent chassait définitivement les terribles nuages qui obscurcissaient sa vie incroyablement dramatique.

Oui, la vie de Marylène et de sa famille avait pris un virage dramatique un soir d'hiver. Orpheline, suite à un terrible accident de la route il y a cinq ans, ayant coûté la vie à ses parents mais épargné miraculeusement sa soeur cadette et son petit frère respectivement âgé de onze et huit ans au moment des faits mais débouchant sur le mutisme de Julien. Marylène arborait aujourd'hui ses vingt-deux ans avec un vécu déjà bien rempli. Elle avait été séparée de son frère et soeur car au moment des faits elle était en internat. Mais aujourd'hui et après de nombreuses démarches, elle avait enfin réussi à réunir sa famille dans cette appartement confortable en convaincant les juges qu'elle était une battante et qu'elle réussirait à subvenir aux besoins de sa fratrie, tout comme elle avait réussi ses études supérieures malgré tous les bâtons que le hasard de la vie lui avait mis dans les roues. Le poste de comptable titulaire dans une association à but non lucratif était la preuve qu'elle disait vrai. De plus, non seulement c'était une source de revenus, mais elle aimait l'idée que son travail était utile aux gens.

Aujourd'hui, assise à son bureau, les yeux rivés sur son écran d'ordinateur, ce qu'elle avait découvert la faisait paniquer. Un son provenant de l'ordinateur la sortit de sa rêverie. Un message s'afficha à l'écran lui informant que la copie des fichiers avait été réalisé avec succès. Elle amorça le geste du bras ayant pour but de déloger la clef de son emplacement et ne remarqua pas la personne qui s'approchait d'elle.

- Hey, bonjour Marylène, comment vas-tu? ...

Marylène sursauta comme jamais en stoppant le geste du bras qu'elle venait d'amorcer et fit mine de se recoiffer. Elle fut surprise par Marion, la fille de la directrice,

- ... Ça va, tu t'en sors? lui dit-elle les yeux fixant son décolleté avec un sourire charmeur qui la déstabilisa.

Ce ne fut pas la première fois que la jeune Marion troublait Marylène, lors de son deuxième entretien, quand la directrice l'avait invitée à entrer dans son bureau, sa fille y était encore présente. Alors que la détentrice du pouvoir faisait les présentations, faisant remarquer qu'elles avaient toutes les deux le même âge, 22 ans, la jeune comptable inexpérimentée s'était retrouvée nez à nez avec une très belle fille en robe longue à rayure vertical noire et blanche allongeant sa silhouette, une robe très moulante avec de petites manches et surtout un superbe décolleté carré et talon haut noir aux semelles rouge. Ses cheveux blonds en chignon moderne avec de petite mèches rebelles encadrant son visage charmeur contrastaient avec la couleur de sa tenue à prédominance noire. Autant que le léger maquillage de ses lèvres en rouge et de ses yeux bleus contrastaient avec son teint légèrement pâle. Malgré elle, Marylène était restée bouche bée devant cette créature d'une élégance folle et avait rougi de façon ostentatoire. Elle n'en n'avait pas cru ses yeux car, comme le hasard aime bien le faire, la veille elle avait regardé "The Mask" avec les enfants. Charles leur avait prêtés ce film comique et la jeune comptable avait beaucoup appréciée la présence de la superbe Cameron Diaz âgée de 22ans elle aussi, surtout le physique de l'actrice mis en valeur à ses débuts. Ce jour là elle avait eut devant elle une réplique de l'actrice américaine jeune habillée d'une tenue très similaire à l'une de ses scènes du film.

Pour l'heure, et comme lors de leur première rencontre, Marylène crut vivre un remake de la scènes du début du films où la jeune femme faisait du charme à son banquier, incarné par Jim Carrey, afin de le distraire pendant que son sac filmait la configuration de la banque. Car Marion avait adopté la même attitude aguicheuse et surtout était vêtue d'une superbe robe rouge fendue au décolleté carré incroyable, comme dans le film. Elle avait même poussé le vice à arborer son décolleté légèrement brillant par une fine transpiration rendant le tout incroyablement érotique.

Ce n'est pas possible, elle s'est inspirée de cette scène ou quoi? Bon sang quelle paire de seins, j'ai encore plus chaud qu'avant! Malgré la troublante présence de la fille de la directrice juste en face d'elle, les seins bien en avant, Marylène essaya de se reprendre, mais mis quelques secondes avant de se rendre compte de l'absolue nécessité de changer, sur le moniteur de l'ordinateur, la fenêtre du programme sur lequel elle travaillait. Les preuves flagrantes des irrégularités, sans doute préméditées par la propre mère de Marion, étaient affichées en pleine page sur l'écran de son ordinateur.

Toutefois, alors que son index allait exercer la pression nécessaire à effectuer le clic salutaire, en une fraction de secondes, elle changea d'avis, car les quelques secondes de troubles qu'avait réussi à engendrer Marion lui suffirent pour se pencher et constater que Marylène avait les pièces incriminantes sous les yeux. Un changement brutal de ce qu'affichait le moniteur aurait été louche et aurait pu lui mettre la puce à l'oreille. Et ce, même si elle n'avait encore aucune certitude sur l'implication de la superbe blonde.