SAP&cie 04

BÊTA PUBLIQUE

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Merde!! pesta Marylène, je dois absolument la jouer fine, elle a vu que je suis sur le point de tout découvrir. Si elle est complice, elle doit dans le doute considérer que je ne suis pas conne, seulement sans expérience et par conséquent que j'vais vite voir que quelque chose cloche, je dois lui faire croire que je n'ai pas encore eut le temps de faire les recoupements.

- Oui ça va très bien, merci, dit-elle en lui souriant en retour. Justement, j'me disais que je ferais bien de vérifier les bilans comptables des années antérieurs, histoire de prendre exemple et de m'en inspirer, j'viens d'ouvrir les fichiers mais j'avais besoin d'aller aux toilettes. J'étais sur le point de m'y mettre et vérifier certaines fiches de paye, factures et déclarations d'impôts de mon prédécesseur mais je n'ai trouvé qu'une partie des pièces, tu ne saurais pas ...

- Ah mais ce n'est pas nécessaire de vérifier tout ça, ne t'embêtes pas, la coupa Marion en s'asseyant sur le coin du bureau et se penchant légèrement en avant les mains se touchant les cuisses découvertes grâce à la fente de la robe. Tu sais, c'est ma mère qui tenait les comptes et ce n'est pas une pro comme toi, lui dit-elle avec un clin d'oeil et en croisant et décroisant les jambes de façon sexy. Fais plutôt comme tu as appris, tu feras sans aucun doute un meilleur boulot qu'elle et plus rapidement. Tu comprends, ça lui prenait tellement de temps de faire ces comptes, tu t'en doutes. Du coup, elle est vraiment contente que tu sois là ... et ... pour te faire une confidence ... moi aussi, lui chuchota Marion à l'oreille, son souffle étant à l'origine d'un frisson qui parcourut sa nuque. Mais moi c'est pour d'autres raisons.

La vache! Cette proximité ... Je ... ces jambes! Ce décolleté ...! J'ai du mal à penser! Bordel, je n'dois pas m'laisser distraire aussi facilement. De quelle manière elle change de sujet, la garce! Ça ne peut pas être innocent!

Au vue de ce qu'elle avait découvert aujourd'hui, elle fut horrifiée à la pensée que la fille de la directrice n'était finalement pas là par hasard en ce moment même. De toute évidence, la mère et la fille avaient due, toutes les deux, remarquer son trouble lors de son face à face avec la belle Marion et supposer judicieusement de son orientation sexuelle différente. Maintenant, elles utilisaient leur hypothèse pour s'assurer qu'elle ne découvre rien, la divertir et la manipuler. Elle se dit alors que le choix de la directrice en faveur d'une très jeune comptable influençable, lesbienne, ne l'était peut-être pas non plus. Le clin d'oeil que la garce de Marion venait de lui lancer en se redressant après avoir dit ses derniers mots, ne laissait plus aucun doute, maintenant Marylène en était sûr, elle tentait de la séduire pour abaisser ses défenses, la détourner des malversations de sa mère. Les garces la manipulaient, la prenaient pour une conne. Cette idée engendra une colère sous-jacente en elle.

- Oh ... euh merci, répondit-elle en jouant la jeune fille mal à l'aise, c'est vrai que je n'ai pas trop le temps pour ça. En tout cas pour l'instant dit-elle.

Elles ne s'en sortiront pas aussi facilement!

Apparemment le fait que Marylène évoque la possibilité qu'elle puisse reprendre les anciens bilans comptables, du moins si elle avait du temps, fit tilt chez Marion.

- Justement, fermes moi toutes ces fenêtres, là, voilà et quand tu auras du temps ... au lieu de faire des choses inutiles, on pourrait passer plus de temps ensemble et apprendre à se connaître ... plus ... intimement? Dit-elle, ses yeux bleus azurs plongés dans ceux vert de Marylène et arborant un sourire coquin pour le moins évocateur.

Marylène resta bouché bée devant son numéro de charme et cela même si elle avait conscience que ce n'était que dans un but intéressé.

- Euh oui ... oui pourquoi pas ... J'pourrais profiter de la situation, elle plutôt bonne la salope se dit-elle rêveuse.

En effet, Marylène avait rêvé à plusieurs reprises d'un plan à trois avec sa splendide Tabby et la charmante Marion. Tout à coup le téléphone portable de Marion vibra et elle partit aussitôt, sortant Marylène de son fantasme.

- Super! J'vais voir ma mère un instant et je reviens te voir. A tout de suite chérie!

Le subite départ de Marion et le "chérie " qu'elle venait de lui lancer laissa Marylène pantoise. Qu'est ce qui lui prend!? se demanda-t-elle. Elle se douta que quelque chose clochait à l'instant où elle se tourna pour faire de nouveau face à son écran. Ce dernier affichait un message d'erreur, révélant que sa connexion au réseau interne avait expiré. De nouveau elle n'en croyait pas ses yeux et n'osait penser que ceci était voulu. Non, ce n'est qu'un souci de réseaux, les joies de l'informatique. Elle procéda alors à la démarche afin de se reconnecter. Lorsqu'elle en fut invitée, elle saisit ses codes d'accès. Un doute l'assaillit lorsqu'elle vu le sablier illustrant le chargement de l'instruction mettre plus de temps que d'habitude. Finalement, après deux longues minutes, elle fut de nouveau connectée. Tu vois, ce n'était qu'un problème ponctuel, ça ne peut pas aller aussi loin, ce serait trop gros.

Par acquis de conscience, elle rechercha de nouveau, sur le serveur, les fichiers sur lesquels elle avait trouvé des anomalies. Mais ne trouva rien. Elle ne comprenait pas. Son rythme cardiaque s'accéléra. Mais où sont-ils? Elle n'arrivait plus à mettre le doigt dessus. Ces derniers étaient bizarrement rangés dans le mois de janvier de l'année dernière. Elle trouva bien tous les dossiers mais plus aucune trace de pièces justifiants les prélèvements, les factures et quelques autres pièces bien précises et illicites pour ce mois là. Elles venaient d'être supprimées et d'autres remplacées. Bon sang, faudrait que je compare en détails les dossiers actuellement sur le serveur avec ceux que je viens de copier mais ça me prendrait trop de temps. J'ai bien fait de tout mettre sur ma clef. Il va falloir que j'étudie ça consciencieusement à la maison avant d'aller à la police. Impossible de proférer de telles accusations surtout qu'il n'y a plus de preuves à part celles contenues sur ma clef. J'ai du mal à croire qu'elles aient disparues du serveurs.

C'est alors qu'elle prit conscience que la visite de Marion avait aussi pour but de la détourner de son poste de travail. En effet, elle avait déjà remarqué que parfois on ne pouvait supprimer un fichier lorsqu'il était utilisé ou ouvert par un programme. J'ai compris, elles voulaient faire le ménage mais elles n'ont pas pu effacer le mois de janvier puisque les fichiers étaient ouvert sur mon poste. C'était sûrement son ouverture des fichiers, empêchant ainsi leur suppression qui avait amené Marion. Et puisqu'elle s'était empressée d'aller voir sa mère, elle en déduisit que c'était sans doute cette dernière l'instigatrice de la manoeuvre. Il fallait qu'elle tente de découvrir ce qui se tramait. Marylène se leva et se dirigea prestement vers le bureau de la directrice installé à l'angle du bâtiment. Sans doute à cause de l'empressement de Marion à informer sa mère du succès de son entreprise ou tout simplement par chance, la porte n'était pas bien enclenchée et à la faveur d'un courant d'air, elle s'entrouvrit suffisamment pour qu'elle entende clairement tout ce qu'il s'y disait. Elle identifia de suite les deux voix.

- ... oui je sais Marion, je sais mon Boulet d'amour que tu ne cours pas derrière les moules mais tu n'as pas le choix, nous n'avons pas le choix. Je dois leur donner des certitudes. Je dois leur montrer que je suis un élément fiable. Il me faut cette promotion au Cercle pour ma vengeance. Je veux ma vengeance sur ces putains d'Soeurs. Il faut c'qu'il faut.

Certains mots et idées s'enregistrèrent dans la tête de la jeune comptable. Boulet, elle considère sa fille comme un boulet? Le Cercle outils de vengeance contre les Soeurs?

- Rappel-toi d'une chose, pactiser avec le diable est la meilleure solution à condition que ça ne soit pas toi qui paye. Le Cercle est le Diable. Faut pas rigoler avec eux. En attendant que je m'y fasse ma place. En ce qui te concerne, c'est fini la belle vie. Faut t'investir corps et âmes dans le business maintenant.

L'image du corps de la beauté blonde dans sa robe rouge il y a quelque minute s'invita dans sa tête.

- J'ai besoin de toi. Pour une fois, j'ai besoin que tu sois à la hauteur de mes attentes, que pour une fois tu sois digne de moi. J'suis désolée de devoir te faire entrer comme ça dans le monde impitoyable des grandes personnes. Mais il s'avère que ton jolie minois plaît à notre guine. On a beaucoup d'chance de pouvoir jouer cette carte sur une autre fille, il faut user de cette avantage sans hésiter. Alors si j'te dit de t'en servir, t'obéis, un point c'est tout ...

Putain j'avais raison. Mais c'est la mère qui utilise sa fille. Elle la rabaisse et en fait ce qu'elle veut.

- Et entre nous mon Boulet, ça pourrait être pire. Admets que la croupe de Marylène est pour le moins appétissante! Elle n'a rien à t'envier! Longues jambes, hanches fines, fesses biens moulées dans son pontalon, petit seins certainement bien fermes sans parler de son visage et son regard de femme fatal. Mmm! En tout cas moi j'me la ferais bien la gouine, la directrice fit une pause. Et puis même si ça avait été autrement, la voix se durcit et monta d'un ton, il faut absolument leur prouver que tout est clean, t'as compris Boulet!? Alors si j'te dis de lui bouffer la moule ou bouffer quoi que ce soit d'autre, tu le feras et puis c'est tout.

- Maman ...! Protesta l'autre voix

- Quoi maman!? Dis-toi bien une chose ma cocotte, j'me servirai de toi au maximum dès lors que ça peut nous être utile, tu n'as pour l'instant vécu que pour me gâcher la vie et pour me décevoir.

La vache elle n'y va pas de mains mortes!

- Finalement, et j'aurais dû m'en apercevoir plus tôt mais ton physique suscite de l'intérêt et mérite d'être exploité. Que ce soit bien clair ma jolie, jusque là tu as eut de la chance. Ça ne sera pas toujours le cas, crois en mon expérience. Car si pour nous sortir d'une situation délicate c'est le fion et la bite du SDF du coin qu'il faut que tu dévores et bien soit, je l'inviterais et le payerais moi même pour monter dans ta chambre, le ton de la voix ne laissait place à aucune contestation, pourtant ...

- T'es dégueulasse maman plutôt crever!

Marylène, son dos collé au mur la séparant du bureau de la directrice, sursauta en entendant la mère taper du poing sur la table et imagina le même sursaut chez Marion.

- Ah mademoiselle ne fait pas de manières quand il s'agit de vite rejoindre son apollon crétin, lui faire des cadeaux, profiter de la villa, s'acheter une belle robe et des talons hauts hors de prix, mais quand il faut donner de sa personne de façon moins plaisante "oh non! pas touche à mon ptit cul". Et bin ma vieille si donner ton trou du cul peut nous sauver les miches et bin prépare la vaseline!

Marylène devina la stupeur que devait ressentir Marion en attendant sa mère la considérer ainsi, comme un objet .

- T'as pas l'air de te rendre compte de la gravité de la situation, la voix de la mère fut beaucoup plus basse mais beaucoup plus grave. Ça ne me fait pas plaisir de te dire ce genre de chose ma chérie, vraiment pas, mais c'est pour te faire redescendre sur terre. L'heure est grave, très grave, on peut avoir de gros problèmes.

Il doit y avoir autre chose que ces irrégularités.

- Tu crois qu'il se passera quoi s'il s'avère que quelqu'un découvre nos petites bidouilles de blanchiment d'argent à cause de Marylène. Qu'à cause de ça, mon naïf petit con d'amant découvre le pot-aux-roses sur mon énorme trahison commandité par Le Cercle. Et pire! Si le Cercle découvre que nos insignifiantes magouilles peuvent les rendre vulnérables si on règle pas ce problème. Je ne donne pas chère du restant de nos vie s'ils nous jugent comme un maillon faible. Ce sera pire que la prison ou le cimetière. Alors écoutes moi bien, tu feras tout c'qui sera nécessaire absolument tout, fin de la discussion.

Ça rigole pas!

- J'ai compris. Mais maman j'ai nettoyé le serveur quand elle a fermé les fichiers! J'ai pu enlever tous les fichiers que tu m'as indiqué pendant la déconnexion. Il ne reste plus aucune preuve! Marylène n'a rien pu trouver!

J'avais raison!

- La ferme petite idiote! Tu vas faire c'que j'te dis! Je te répète, que je Veux ... que tu t'assures ... qu'il n'y a rien ... sur cette satané ... clef ... USB ... que tu as vu ... branchée! C'est bien trop important. On ne doit rien laissé au doute. Elle a pu faire une copie des dossiers. Alors dès que tu sors d'ici, je veux, que tu la colles comme un morpion. Tu ne la lâches pas d'une semelle.

Merde, elle a vu la clef!

- Pfff, Maman!

- Ton numéro de charmes a apparemment bien marché. T'arrêter là serait pour le moins suspect alors tu vas aller jusqu'au bout c'est compris! Tu vas faire en sorte de passer la nuit chez elle ce soir, tu vas la faire grimper au rideau et t'en profiteras pour passer à l'action quand elle dormira! C'est bien compris?! Cette technique marche nickel crois moi.

- Mais ça ne sert à rien, maman, tu ne comprends pas, soupira la voix qu'elle avait identifiée comme celle de Marion. Soit la clef est vide et ça veut dire qu'elle ne se doute de rien mais par contre elle va me prendre pour une nympho soit elle a effectivement fait une copie et là ça veut dire qu'elle a déjà des doutes qui lui seront confirmés par mon numéro de chaudasse.

- Bon sang Marion! J'me fous de ce qu'elle pense, de ce qu'elle sait ou de ce qu'elle croit savoir. Je veux cette clef un point c'est tout! Plus de clef plus de fichiers, plus de fichiers plus de preuves, plus preuves plus de danger. Ce sera sa parole contre la notre. Et effectivement s'il n'y a rien sur la clef, pour elle tu seras une nympho et tu continueras à te comporter comme telle durant plusieurs mois, pas question d'éveiller ses soupçons en devenant subitement une sainte nitouche!

- Pfff ...

- Mais avant de sortir, on va encore améliorer ta tenue. Tu dois jouer ton rôle à fond. Allez dépêche toi, Dieu sait ce qu'elle est en train de faire!

Un coup de téléphone coupa la conversation.

- Oui? ... Oh Jack, mon chéri! ... Non tu ne me déranges jamais! Never ... Mais bien sûr que l'on peut se voir ce soir ... Mmm, avec plaisir, mon p'tit coquin. Et je suis aussi ouverte à toutes nouvelles expériences, tu sais bien! Tu as été tellement compréhensif et tolérant avec mes Dirty Fantasies. J'aimerais tellement que tu me laisses connaître et assouvir les tiens. Plus Darkest ils sont plus je saurais que tu me fait confiance. D'accord!? ... Ok. Soon

Elle raccrocha le téléphone.

- Tu vois moi aussi je donne de ma personne. J'ai obtenu ce qu'on m'a ordonné d'obtenir mais tu vois, j'en ai pas fini avec lui. Maintenant il faut qu'il ne se doute de rien! Le Cercle veut que je reste sous couverture quoiqu'il en coûte. J'ai bien galéré avec lui. Le Cercle voulait m'évincer au profit d'une autre petite pute plus jeune! Alors maintenant qu'il est accro à moi, il est hors de questions que je le laisse filer. Tu ne t'imagines pas jusqu'où j'ai du aller pour décoincer ce riquain! Mais j'suis prête à aller encore plus loin. Et il y a toi! Ça ouvre des perspectives ...

La voix de la directrice était songeuse en prononçant cette dernière phrase. Elle fit une pause et reprit d'une voix plus clair :

- J'vais te révéler mon secret. Pour que tu en prennes de la graine et que tu suives mes traces. Pour réussir ma mission, j'ai simulé une attirance pour le SM.

- Quoi?

QUOI?

- Eh oui. Réfléchis, en avouant un secret honteux, inavouable à autrui, il se sent en situation de supériorité et baisse sa garde. Il se sent dans la confidence et te fera des confidences! Soit maline et ne recule jamais, devant rien, j'te conseil de jouer cette carte avec Marylène. J'ai fait ce qu'il fallait et j'ai obtenu ce que je voulais. J'en attend pas moins de toi. C'est le moment ou jamais de me montrer que je peux compter sur toi.

- C'est bon j'ai compris ... j'vais en mettre plein la vue à la gouine et je m'assurai qu'il n'y a rien sur cette satané clef ...

- Ah bin voilà, j'aime mieux ça et tâche d'être à la hauteur. Allez, change toi!

Marylène entendait son coeur battre dans ses tempes. Elle avait les yeux écarquillés tellement elle était concentrée sur son ouï. Elle n'avait pas manqué une miette de la discussion. Elle mit de côté une grande partie de l'échange, celui qui l'exciter, pour palier au plus pressant. Il fallait qu'elle trouve un moyen de vider sa clef pendant le temps que Marion choisisse et enfile une nouvelle tenue, afin de dissiper les doutes qui portaient sur elle. Mais comment faire, c'était trop risqué d'utiliser les postes qui se trouvaient près du sien, car qui sait ce que Marion est capable de faire avec un ordinateur. Mais elle n'avait accès à rien d'autre. Charles aurait pu m'aider mais il n'est pas ici. Il lui fallait de l'aide de l'intérieur mais qui? A qui puis-je en parler?

Alors qu'elle regagnait son poste, la porte de l'ascenseur s'ouvrit, et là, une nouvelle jeune femme, une vraie beauté apparut. Elle crut à un mirage. Comme si le temps venait de ralentir brutalement, elle détailla la splendeur. Chemise blanche légèrement déboutonnée, nouée sous la poitrine laissant son ventre exposé aux regards, couettes blondes d'écolières terminées par des rubans roses, sandales noires, chaussettes hautes grises, jupette écossaise plissée portée taille basse, voir très basse, se dit Marylène alors que sa bouche s'entrouvrit involontairement, un physique fin à la Paris Hilton, habillée comme Britney à ses début. Déjà ce matin elle avait pris l'ascenseur avec une certaine Lucie et sa maman. Cette rencontre l'avait déjà laissé rêveuse tellement cette Lucie dégagait du sex-appeal, puis Marion lui avait fait un sacré numéro de charme, et là, c'était la tenue d'un sexy incroyable qui l'éblouissait.

- Oh sh...! prononça la bombe en apercevant Marylène ... euh j'ai encore dû me tromper d'étage, sorry, bye, ajouta-t-elle l'air gênée ou plutôt contrariée que quelqu'un l'ai vue.

La jeune comptable réprima la vague de chaleur qu'elle sentit monter en elle, car ce qui intéressa Marylène dans l'immédiat, c'est que ce fantasme ambulant portait un ordinateur portable ouvert sur ses avants bras. Déjà, elle entendit la porte du bureau de la directrice se fermer, et les pas feutrés de Marion se rapprocher. Pendant ce temps, l'inconnue s'empressa d'appuyer sur le bouton correspondant à l'étage du dessus. Avant que la porte de l'ascenseur ne se referma, Marylène sauta sur l'occasion pour se glisser à l'intérieur de la cellule. Son coeur battait de plus en plus fort dans sa poitrine, elle se croyait dans un film d'espionnage. La panique s'empara d'elle lorsqu'elle aperçut la main de "l'agent ennemi" apparaître à l'angle du couloir. Marion était déjà à sa recherche. S'engagea alors la fermetures des portes, sa respiration se bloqua littéralement lorsqu'elle aperçu le bout de son nez. Juste avant que les yeux bleus de Marion ne croisent les verts de Marylène les portes furent enfin closes. Cette dernière poussa alors un long soupir de soulagement pour le moins ostentatoire. Elle ne m'a pas vue soupira-t-elle.

- Eh bien Girl, vous avez l'air d'avoir échappé à un serial-killer.

- Un quoi?

- Un serial-killer! un tueur en série!

- Ah ... Oh ... euh ... oui, répondit-elle ayant oubliée une fraction de seconde qu'elle n'était pas seule. Euh excusez-moi, est-ce que vous pourriez m'aider?

- Why not. Que puis-je faire pour vous? demanda la bombe, le visage affichant une certaine perplexité mais tout de même curieuse.